Haine

Par Myaly Serra le 25/9/2002 à 19:43:44 (#2231447)

Deux sentiments partagent mon coeur,
L'empoisonnent et le déchirent de douleur.
Un amour passionnel pour mon mari
Et une haine atroce pour mes ennemis.

Ils sont là, murmurant à chacun de mes pas,
Me comparant à ma chère soeur de sang.
Et par leurs stupides paroles je les hais tant...
Je ne suis pas elle, je ne lui ressemble pas.

Pourquoi me juger sans m'avoir jamais parlé,
Sans connaitre même le son de ma voix ?
Pourquoi sans rien savoir, nous comparer ?
Je ne suis pas elle, je suis simplement moi.

Je hais de toute mon âme tout ces gens
Qui ont emprisonné ma soeur de sang.
Je les déteste pour leur ton méprisant
Et leurs regards noirs m'accusant.

Je hais de tout mon coeur torturé,
De toute mon âme tourmentée.
Et la folie m'aurait depuis longtemps emporté
Si le plus doux des hommes, je n'avais pas épousé.

Par Satch Sely le 25/9/2002 à 20:16:20 (#2231678)

:lit:

Par Gahris le 25/9/2002 à 21:18:09 (#2232094)

Je suis bien triste pour vous mon amie...
Vous devriez laisser le temps au temps, les mentalités évoluent souvent bien lentement par chez nous.

Par contre tu t'es trompée, le plus doux des hommes c'est moa, demande à ma chérie :p

Par Myaly Serra le 26/9/2002 à 6:12:52 (#2233794)

Provient du message de Gahris
Par contre tu t'es trompée, le plus doux des hommes c'est moa, demande à ma chérie :p

ah bon, c'est pas ce qu'elle m'a dit... :rolleyes: :p

Par TooL le 26/9/2002 à 7:36:31 (#2233901)

:lit:

Par Muabdib Serra le 26/9/2002 à 10:12:52 (#2234400)

Il prit son épouse dans ses bras,
Essayant de faire taire la douleur
Qui lui torturait tant le coeur
Il savait tout de ses émois

Il etait la tout simplement
Lui donnant son amour
Afin qu'elle puisse un jour
Oublier enfin ses tourments

Par EvangeL le 26/9/2002 à 12:03:25 (#2235092)

:lit:

Un léger vent vient caresser le visage de la Dame

Par Kavadias Drake le 26/9/2002 à 15:55:46 (#2236795)

:lit:

Par Critias/Yael le 26/9/2002 à 16:10:18 (#2236886)

Sympathique poème, Dame.

Je verrais cependant une légère modification sur la fin !

Plutôt que
"Si le plus doux des hommes, je n'avais pas épousé."

Je verrais

"Si le plus doux des hommes, je n'avais épousé."

Ca ne romprait pas la fluidité du poème, je pense, voire même l'améliorerait !

A part ça, très bien écrit, sentiments très partagés.

Par Une Femme masquée le 27/9/2002 à 9:45:05 (#2241362)

Une odeur d'orange et d'abricot se mit soudain à flotter dans l'air....
Ce doux parfum émanant d'une personne vêtue d'un long capuchon.
Seul sa démarche gracieuse trahit la femme dissimulée alors qu'elle s'éloigne pour retourner parmis les ombres....

Par Ayame le 27/9/2002 à 14:42:08 (#2243359)

Proviens du message de Critias:
Je verrais

Je verrais, doux poète, de nouveau tes mains glisser sur le velin
Un frottement anodin, tes doigts triturant un coin
Tendis que la plume virevolte, laissant la lettre se tacher d'auréoles de beautées
Tes yeux ne voient plus, mais ton inspiration n'est pas mrote, elle nait encore encore dans un murmure soufflé

Je verrais, doux poète, mon esprit s'évader, entrainait dans une danse enfiévrée
Où tes paroles féériques seront musciennes, ou tes rimes se feront majestueux ballets
Epopée de fiers guerriers, Mythes oubliés
Legende ou reéalité, tu sauras décliner

Je verrais, doux poète, à l'éclat d'un rayon argenté
A la lueur d'une bougie se laissant consummée
En croisant ton regard, envouter par ta voix
J'écouterais les murmures, du barde qui chantait autrefois

Je verrais, doux poète, cette étincelle ravivée
Alors comme le pluie qui martèle, je m'âbimerais
Sous tes mots qui ruisellent, brisant un trop lourd silence
Les yeux clos, j'écouterais, la muse, le poète, court instant

Par Critias/Yael le 27/9/2002 à 21:46:33 (#2246052)

Le vieux barde était revenu en cette bibliothèque. Une jeune enfant qui étudiait avait pour habitude de lui lire les parchemins fraichement écrits. Elle lu la réponse, la prose d'Ayame, une larme perla sur la joue du vieux barde, émotion qui ne l'avait pas envouté depuis si longtemps. Il se remémorait les doux souvenirs, le visage de son ange des nuits... il voyait de nouveau, à travers elle. Son coeur lui rendait la vue, il transcendait sa cessité. Il bredouilla alors.

Merci... merci.