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Et la vie s'écoula paisiblement...enfin.
Par Hugues de Payns le 22/9/2002 Ã 16:23:17 (#2210409)
Approches, Cédric, je vais te conter une histoire que j'ai vécu dans des terres lointaines.
Je n'étais encore qu'un jeune adolescent quand j'ai quitté le monastère où j'ai recu mon éducation. Las bas on y prie un Dieu nommé Artherk, il protège la Vérité, la compassion et la lumière des coeurs des hommes.
Je suis venu plein d'énergie dans un Royaume appellé Goldmoon, j'y ai vécu sans doute les plus grands moments de ma vie.
D'aventures en quetes incessantes, j'ai poursuivi mon chemin parsemé de rencontres.
Au travers des croyances et des sensibilités de chacun, j'ai découvert les nombreux visages que les hommes peuvent avoir.
D'un voleur reconnu à un chevalier réputé, en passant par un enfant débrouillard ou un noble déchu, je dois dire que toutes ces personnes m'ont forgés jour après jour.
J'y ai connu de nombreuses joies, de nombreux moments d'intimité partagés avec les uns ou les autres. Chaque nouveau jour était comme une redécouverte.
Une partie de moi restera à jamais dans ces terres lointaines.
Oh ! il n'y a pas eu que de bons moments, c'est certains, des batailles, des défis ou d'autres actes barbares, j'en ai entendu ou constasté, hélas.
Pourtant, c'est souvent les bonnes actions menées qui ont vus le succès.
J'espère profondément que tout ceux qui croient en un avenir possible fait d'amour et de paix, arriveront à remporter les victoires que toute une vie aura été sacrifiée à ce seul résultat.
Tu pourras me demander un jour pourquoi je suis parti alors que le temps approchait .
J'y suis retourné après nos noces avec ta mère car il y avait des choses que j'avais oublié de faire, ou de dire, j'y ai recu les attributs d'Artherk , mais une fois encore il a écouté mes prières et me les a retiré car je ne crois pas que je les ai vraiement jamais désiré.
Je pense souvent à ce qu'aurait pu etre ma vie sans toutes ces autres personnes dont je te parle, mon fils.
Si ma demande et ma cour à ma délicieuse amie par la suite, Eau Vive, était allée jusqu'à une union ?
Si les vieilles traditions de courtoisie que je defendais avaient été mieux recus par la plupart des hommes ou des femmes de ce Royaume qui les confondèrent trop souvent avec des recherches de trophés comme on part à la chasse.
Ce qu'il serait advenu si j'avais au delà d'avoir donné le choix et appris l'amour à cette jeune femme ogrimarienne, reussi à lui faire changer sa course en la ramenant vers la lumière ?
Nous nous étions promis de nous rencontrer à chaque jour de notre fete de naissance, meme après qu'elle ait choisi sa voie vers Ogrimar, jamais rien n'empecha ces rendez vous, l'un d'eux meme vu la naissance de notre fils. Je l'ai aidé à le mettre au monde, et j'ai promis de ne jamais le revendiquer. Je l'ai vu une ou deux fois alors encore nourrisson, il est un jeune homme maintenant, et je l'ai croisé sur ces terres, mais je ne lui ai rien révélé.
C'était avant ta mère que nous l'avions concus, un enfant symbole d'espoir, mon fils, celui de voir que dans tout coeur, si on sait chercher, on trouve toujours, meme dans le plus noir, l'amour.
J'ai admiré des hommes pour leurs foces de caractères, leurs convictions profondes, meme si il m'est arrivé de ne pas les partager.
Guillaume Kaern , un guerrier plus qu'un chevalier tel que je me le suis jamais représenté, Alundra Nehera, un homme profondément intelligent avec une force de caractère qui a su savoir aller jusqu'au fond de ses ambitions et avoir certainement la famille la plus active de ce royaume, tu vois il y en a peu, mon fils.
L'ambition, la gloire, la recherche de reconnaissance a fait souvent perdre à d'autres leurs vérité ou leurs foi, ils ne l'ont jamais reconnus, surement, mais à constater le chemin qu'ils ont souvent parcourus, on y voit leurs arrivisme, leurs débordantes imagination à etre et devenir quelqu'un.
Les hommes sont comme ca, j'ai mis longtemps à parvenir à cette conclusion, mais je dois m'y conformer, c'est ainsi, mon fils.
De nombreux amis et amies fidèles, j'en ai compté, toujours présents eux ou moi quand le besoin se fesait sentir.
Pensif, un léger sourire de bonheur aux levres se souvient en murmurant des noms évoquant à chaque fois une multitude de souvenirs
Karinia Kaern, ma première amie, Sensuel que je n'ai jamais bien connu comme sa soeur Sharnel, une erreur sans doute, mais elles dégageaient tant d'aura que sourit ma timidité prennait le dessus, Oceana, une loitaine amie, notre parcours toujours semé de faits qui nous rapprochaient sans cesse, Mortitude, une femme formidable si il en est, que de risque prennait elle pour nos rencontres secrètes et mener à bien nos entreprises, Marim et Driinsilde, un exemple pour ce que j'ai toujours défendu, Nailo, des rapports toujours très particulliers mais souvent aussi constructifs pour moi en tout cas, Nomiade, comme ma mère que je n'ai jamais connue pour ma part, toujours présente et affectueuse, Robin, un fascinant personnage, que je rencontrais de temps en temps toujours dans des situations rocambolesques mais si amusantes, un homme bien malgré certaines de ses activités, Erava, mystérieuse guerrière, envoutante présence.
Comme tu vois, la liste est courte, mais je parle d'amis, ils sont rares à rester fidèles toute une vie. Il y en a eu bon nombres qui se le sont dit, mes anciens freres d'armes notanment, je ne leurs en veut pas, mais leurs parcours démontrent que leurs propres bien etre est bien au delà des sentiments qu'on doit maintenir pour cultiver une amitié sans borne.
J'entends ta mère revenir de sa chevauchée, allons l'acceuillir, Cédric.
Prend son fils dans ses bras et parcourt le long couloir menant dans la cour du chateau. Dépose l'enfant et ouvre ses bras à son épouse, le coeur battant comme au premier jour, le serre contre son coeur.
Une vie vie de paix et de bonheur, d'amour et de partage, je t'aime Agnès.
prend son épouse par la taille, donne sa main à son jeune fils, pénétre lentement dans le chateau. Un laquais referme la porte
Par Axelle / Nailo le 22/9/2002 Ã 16:30:56 (#2210471)
*se sent seule*
Un rêve...
Par Eau Vive Nehera le 26/9/2002 Ã 0:32:03 (#2233231)
Sous sols de Bane... Un jeune adolsecent en difficulté. Eau entend les cris. Elle le voit aux prises avec l'invocateur fou, des milliers de ses serviteurs l'entourant. Le jeune homme souffre et chaque fois, Eau arrive trop tard...
Réveil...
La réalité fut autre...
Mais rejoint le rêve au final.. L'absence.
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