Une de ces nuits...

Par Lios Ren'Ne le 22/9/2002 à 15:17:09 (#2209842)

C’était une de ces nuits, quand le sang s’échauffe et que le cœur palpite. Autant un esprit peut regarder un couple s’embrasser avec le regard innocent d’un enfant, appréciant la beauté de corps enlacés, autant il peut désirer… avec le feu brûlant d’une passion, alimentée d’idées à en faire rougir les femmes-succubes les plus débauchées.

Et cette nuit là était une de ces nuits…

O, bien loin derrière, la Beltane avec ses feux et ses danses jusqu’aux petites heures du jour... et ses amants discrets cachés sous l’ombre des arbres. Bien loin le regard ardent de Yasha, ensorcelante démone… D’ailleurs où est-elle? Pensée fugace qui ne resta que quelques minutes à peine; Un sort lancé sur son esprit il y a bien longtemps, qui s’effiloche au fil des saisons. Je ne serais plus jamais sous son emprise… Yasha…

Ses pas le menant de-ci de-là, Lios se retrouva bien loin au cœur des bois. Et c’est une toute autre pensée qui accapara son esprit quand il vit danser les fées sur les eaux calmes d’un petit lac, argenté sous la lune. La danse… il n’y avait que toi pour danser encore mieux que ces fées, que toi pour suivre mon chant quand il voulait s’envoler au-delà des cimes des arbres…

Tu étais le seul qui pouvait suivre ma voix… Ruis…

Le cœur encore battant mais les idées bien ailleurs, Lios entreprit pourtant de trouver une dryade intéressée par une nuit de "réconfort"; au moins calmer le corps avant d’entreprendre de calmer l’esprit…

Par Lios Ren'Ne le 24/9/2002 à 2:45:44 (#2220868)

Il n’en eu pas eu le temps… quelques chose arrêta sa course à travers bois. Une silhouette familière dessinée dans l’ombre des arbres; un pas de danse ancien, très ancien…

M'entends-tu âme errante? Tu me cherche pourtant, depuis si longtemps… Quelques paroles d’une mélodie aussi ancienne que ces pas de danse. Il vient, je l’entend… je le ressent… Ruis.

C’est un jeune homme à la chevelure noir d’automne et aux yeux d’un vert sombre qui sortit des bosquets près du cercle druidique. Et en face de lui, adossé à une pierre du cercle, se tenait un autre jeune homme, aux cheveux blanc de lune et au regard ambré; Le jour et la nuit. Et si l’un venait à chanter, l’autre se serait mit à danser. Parce que c’est ainsi qu’ils étaient nés, ainsi qu’ils étaient liés.

Devant lui, le masque de troubadour pouvait tomber. Lui, le seul à pouvoir suivre ma voix quand elle s’envole. J’ai posé ma tête sur son épaule, comme avant.

…Comme avant, il m’a murmuré " je serais toujours là". Et bien que nous ayons parlé pendant des heures, tout avait déjà été dit…

... je serais toujours là...

Par Awax Nerkata le 25/9/2002 à 20:36:56 (#2231825)

*ne peut participer alors se contente de lire et d'applaudir :)*

Par Maxx le 26/9/2002 à 12:40:54 (#2235363)

:lit: :amour: *aime toujours autant se qu'écrit Lios*

Par Lios Ren'Ne le 27/9/2002 à 2:49:24 (#2240718)

Ce message est une erreur... vous z'avez rien vu ^^;;;

Par Alanis Lyn le 30/9/2002 à 10:16:18 (#2257965)

*se souvient d'une danse au milieu d'un cercle de pierre... le vertige de leurs mouvements tourbillonnants dans la fraicheur du soir... l'ivresse de la melodie offerte par la mandoline de l'aveugle et la voix du chanteur...*

*sourire niais*

Par RuisNaur le 30/9/2002 à 19:37:55 (#2261272)

Enfin les retrouvailles, après 1000 ans.
Nous voilà à nouveau réunis mon frère.
Enfin les embrassades et les chants.
Je loue encore ce cadeau de Mère.

Une mélopée, que dis-je, une mélodie
Une jolie femme, une robe qui s’envole
Quelques notes encore, elles sont si jolies
Et la dame se réveille, se révèle, frivole.

Ils sont merveilleux tes chants, mon frère
On les diraient peints sur la toile de la vie
Elles sont si belles ces demoiselles, fières
Qu’en quelques pas elles éclairent nos envies.

Ah ! , Mère que la vie est belle enfin ce jour
Que pouvais-je souhaiter de plus à mon bonheur
Un frère retrouvé qui me chante l’amour
Et Quelques Dames qui dévoilent leurs ardeurs.

Ruis Naur, danseur des Bois

Par Lios Ren'Ne le 1/10/2002 à 3:13:03 (#2263138)

Agréablement surpris des vers de Ruis

Il n'y a pas que tes pieds qui soient agiles
ou ton corps animé d'un feu ardent
Et je crois bien que même mes doigt graciles
Ne sauraient rivaliser en grâce cet esprit dansant

Il me faudra tisser des mots
Car je crois que le cercle des druides
Attirera très bientôt
Des artistes aux coeurs avides

De nouveaux chants à en rendre jaloux les oiseaux...

*huhu*