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Gagnant du coucours BG PamPamPam
Par Wolfeyes le 9/9/2002 à 0:15:55 (#2123223)
BG de julien
Voici contée l'hitoire d'Odysseus, fils de Tamriel et d'Hygona, qui amena la trève entre les humains et les lugians.
L'enfant naquit a la fin de la saison chaude, moment ou le soleil décline plus tôt chaque soir derrière les collines. Il était le premier enfant de Tamriel et d'Hygona. Ils le prénomèrent Odysseus, en souvenir d'un héro de leur royaume d'Ispar. Ils avaient désiré ardement avoir un enfant, et maintenant qu'il etait là, Tamriel et Hygona lui donnaient tout leur amour, en l'élevant du mieux qu'ils pouvaient. Ils n'etaient pas riches, et tout ce qu'ils pouvaient lui donner etait leur affection sans limite. Odysseus grandit donc paisiblement, jusqu'au jour de ses 10 ans. Ce jour là, son père etait parti vendre une partie de sa récolte, et il esperait pouvoir trouver un cadeau pour son fils avec l'argent qu'il aurait gagné. Hygona le savait, et elle etait restée avec Odysseus en attendant le retour de Tamriel. Mais son mari ne revint pas. Apres plusieurs jours de recherche menée par tout le village, il fut conclu que Tamriel avait été enlevé ou tué lors de son voyage jusqu'à la ville voisine. On avait retrouvé sa charette et son cheval sur le bord de la route. Hygona fut d'abord prise d'un immense chagrin, mais se resolue au fait que son mari avait disparu. Elle decida de continuer à vivre en elevant son fils seule du mieux qu'elle le pouvait. Mais Odysseus, au fil des années, montrait de plus en plus d'obstination a vouloir retrouver son père. Il ne croyait pas qu'il puisse avoir ete tué, et bien que persuadé par sa mere que toute recherche etait vaine, il decida lors de ses 17 ans de partir à travers le monde de Dereth à la recherche de son père. Il pris donc le peu d'argent qu'il avait pu economiser, l'épée de son père dont il n'avait jamais voulu se séparer, et parti un matin de son village natal. Bien que peu habitué au danger du monde exterieur, il réussi a survivre, et au fil des années devellopa des talents au combat. Il maniait l'épée avec brio, et dans le monde de Dereth commença à courir le bruit qu'un mysterieux guerrier errait à la recherche de son père disparu. Cette rumeur parvint jusqu'aux oreilles d'une jeune femme, Asilda, qui avait vu, il y avait bien des années de cela, un homme qui voyageait vers les montagnes du Sud. Il avait fait halte dans son village. Il n'avait pas de bagage et ne possedait que peu d'argent, et il s'etait arreté dans l'auberge de ses parents pour y passer la nuit. Un jour alors qu'Odysseus passait dans son village, elle l'arreta et lui demanda:
- Es-tu le guerrier qui parcours Dereth à la recherche de son père ?
- Oui, répondis Odysseus, c'est bien moi.
- Dis moi, dis Asilda, quel etait le nom de ton père ?
- Tamriel, repondit Odysseus.
- Oui, je m'en souviens maintenant. Il y avait autrefois un etranger qui s'etait arreté pour la nuit dans l'auberge de mes parents. Son nom etait Tamriel. Je me souvient de lui, car il etait assez inhabituel de voir des voyageurs sans aucun bagage.
- Tu l'as vu ?! Tu as vu mon père ?! Quand etait-ce, dis moi !
- il y a de ça à peu près 9 ans maintenant.
- Et ou allait-il ? T'en souviens-tu ?
- Il ne l'a pas dit, mais le matin suivant, il est parti vers les montagnes du Sud.
Les montagnes du Sud. Odysseus avait entendu raconter bien des histoires à leur propos, mais il n'avait jamais osé s'y aventurer. Il savait que des lugians y avaient trouvé refuge, et qu'ils y avaient bati une forteresse de pierre.
- Mais que mon père est-il allé faire la-bas. Et pourquoi ne nous a-t-il pas prevenu, ma mère et moi ?
Odysseus decida donc de partir vers les montagnes du Sud, en suivant le chemin que son père avait emprunté il y avait 9 ans de cela. Arrivé au pied des montagnes, après plusieurs journées de voyages, Odysseus decida de se reposer quelques jours. L'ascension allait être difficile, et il faudrait qu'il soit en pleine forme. Il repartit donc 3 jours plus tard, apres le levé du soleil. Escalader la montagne ne fut pas facil, et il cru tomber un grand nombre de fois, se rattrapant au dernier moment a une saillie rocheuse ou a une branche d'un des rares buissons qui poussaient là. Après 4 jours d'escalade, epuisé et presque à bout de vivres, Odysseus vit s'elever devant lui la citadelle de pierre que les lugians avaient construit là en des temps reculés. Elle était imposante, massive, comme née de la montagne elle même. Odysseus senti le desespoire le gagner. Il etait evident qu'il n'arriverait jamais à l'escalader sans se faire prendre, surtout dans l'etat de fatigue dans lequel il se trouvait. Il decida alors de s'approcher, pour voir s'il n'y avait pas une entrée peu surveillée par laquelle il pourrait se glisser. Mais la seul entrée qu'il vit était la grille massive qui protegeait l'entrée de la citadelle. Elle etait immense, et gardée par plusieurs Lugians armés. Ces êtres, qu'on aurait dit fait de pierre tellement il semblaient solides, etaient de puissants combattants. Odysseus savait qu'il n'avait quasiment aucune chance de sortir vaiqueur d'un combat contre une de ces créatures. Il fallait pourtant bien qu'il entre dans la forteresse. C'est alors qu'il remarqua un convoi de lugians qui gravissaient la montagne, et qui portaient de grands paniers sur leurs dos. Ils allaient passer juste sous le rocher sur lequel il etait monté. Odysseus eu une idée. Il attendit que l'un d'eux passe juste sous lui, et sans se faire remarqué se glissa dans le panier qu'il portait sur son dos. Celui-ci etait rempli de pierre, et Odysseus essaya tant bien que mal de s'en recouvrir pour ne pas être vu. Plusieurs minutes passerent. Il entendit la grille géante de la forteresse se lever, puis se rabaisser après le passage des lugians. Il etait dans la forteresse ! Soudain, le panier dans lequel il était fut soulevé et posé brutalement à terre. Il entendit d'autres paniers heurter le sol, puis après quelques instants, une porte se ferma avec bruit. Odysseus risqua un oeil dehors. Il se trouvait dans une piece de quelque metres carrés, ou etait entreposés de nombreux paniers pleins de pierres semblables à celui dans lequel il était. Il entreprit de se glisser hors de son panier, et se dirigea vers la porte. Il tenta lentement de l'ouvrir, pour ne pas faire de bruit. Elle etait massive, et il eu du mal a la fair pivoter sur ses gonds, mais reussi a l'entrouvrir assez pour pouvoir passer. Qu'allait-il faire maintenant ? Où aller dans cette forteresse gigantesque ? Il decida de prendre un escalier se trouvant a sa droite. il le gravit silencieusement. Arrivé en haut, il se trouva dans une salle dont les murs etait recouverts de gravures. Il commencait à s'interresser à ce qui y etait representé, quand un voix tonna dans son dos:
- QUE FAIS-TU LA, PETIT HOMME ?
Odysseus fit volte-face et degaina son épée. Un lugian, le dominant de sa carrure imposante et tenant une enorme hache à la main, lui faisait face. Rassemblant tout son courage, Odysseus abatit son épée de toute ses forces. Le lugian emit un grognement de surprise et recula d'un pas en bloquant le coup avec sa hache. Puis, avec le manche, il assena un violent coup a la tête d'Odysseus, qui fut assomé par le choc. Il se reveilla enfermé dans une cage, un lugian posté à proximité. Il avait encore mal à la tête, et resta donc allongé quelques instants, le temps de retrouver ses esprits. Une fois qu'il se senti un peu mieux, il se leva et s'approcha des barreaux. Il dit au lugian de garde:
- Laissez moi sortir. Je ne voulais rien de mal.
- Nous verrons ça, répondis le lugian. Tu expliqueras la raison de ta presence à notre chef qui decidera de ton sort.
- Et quand pourrais-je le rencontrer ?
- Bientôt, ne t'en fais pas. Maintenant, tais-toi, les prisonniers n'ont pas le droit de parler.
Odysseus s'assit sur le sol, et reflechi à la situation dans laquelle il se trouvait.Il esperait gagner la clemence du chef Lugian en lui expliquant la raison de sa presence. Quelques heures plus tard, un garde vint ouvrir la porte de sa cage. Il lui noua les mains derriere le dos, et lui intima l'ordre de le suivre. Il le conduisit jusqu'à une salle immense, au milieu de laquelle trônait un lugian, assis dans un enorme siege taillé dans la pierre. La seul chose qui permettait de le distinguer des autres lugians qu'Odysseus avait vu jusqu'à présent etait un medaillon qu'il portait autour du cou. Un medaillon en forme d'étoile certi de pierre précieuses, avec en son centre un cercle doré. Le garde lugian amena Odysseus devant le chef lugian puis se recula de quelques pas.
- Alors etranger, crois-tu que tu puisses penetrer impunement dans ma forteresse ? Que venais-tu faire ici ?
- J'etais sur les traces de mon père, repondit Odysseus.
- Ton père ? Et que viendrait faire ton père dans cette forteresse ? Aucun humain n'est admis ici !
- Mon père a disparu il y a des années de cela. La derniere fois que quelqu'un l'a vu, il se dirigeait vers les montagnes de Sud. J'ai pense qu'il avait peut-etre été capturé par des lugians et enfermé dans cette forteresse.
- Les lugians n'ont pas pour habitude de capturer des humains, sauf s'ils s'introduisent ici sans permission. Et personne ne s'est jamais introduit ici, à part toi !
- C'est normal. On raconte sur vous des histoires terribles, et tout le monde craint de vous approcher.
- Ha ha ! les humains ont une bien mauvaise image de mon peuple. Cela est sûrement dû a notre apparence, fort differente de la votre. Mais sache que ces histoires ne sont que des rumeurs. Les lugians ne font de mal à personne, sauf lorsqu'ils doivent se défendre.
- Qu'allez-vous faire de moi maintenant ?
- Et bien je vais te faire reconduire jusqu'au pied de la montagne, a partir duquel tu pourra reprendre le chemin de ton village. Et tu diras a tes congenères qu'il n'ont rien a craindre de nous tant qu'ils nous laissent vivre en paix !
Le garde lugian passa alors devant Odysseus et lui intima l'ordre de faire demi tour et de sortir.
- Au fait !, dit le chef alors qu'Odysseus allait passer la porte, quel etait le nom de ton père ?
- Tamriel, dit Odysseus en se retournant.
Le visage du chef se figea.
- Tamriel as-tu dis ?
- Oui ! Avez vous entendu parlé de lui ?
- Bien sûr !!! Alors tu es le fils de Tamriel !? Ha ha, quel heureux hasard !
- Comment le connaissez-vous ?
- Et bien il y a 9 ans de cela, je suis tombé gravement malade. Nous les Lugians souffront rarement de maladie, et c'est pour cela que nous n'avons pas de medecin comme vous les humains. Lorsque qu'un Lugian tombe malade, il s'isole pour ne pas contaminer d'autres Lugians, et doit guerir par ses propres moyens. Mais la plupart du temps, il succombe a sa maladie. Lorsque je suis tombé malade, les autres Lugians se sont affolés. Il ne voulaient pas voir mourir leur chef, mais aucun ne savait comment me guerir. C'est alors que j'eu une idée. il fallait faire appelle a un humain, qui lui serait sûrement capable de me guerir. Un groupe de lugians parti alors en direction de plusieurs villages, a la recherche d'un humain qui aurait bien voulu nous venir en aide. Mais quand les villageois les voyaient approcher, il prenaient peur et s'enfuyaient. C'est alors que sur le bord d'une route les lugians virent un homme assis par terre a côté de sa charette. Il s'approcherent de lui, et il ne sembla même pas les remarquer. Quand il furent a sa hauteur, l'un des lugians lui dit:
- Vous êtes le premier humain que nous voyons qui ne detalle pas en nous voyant arriver !
L'homme leva la tête. Des larmes coulaient le long de ses joues.
- J'ai tout perdu, dit-il. Je me suis fait voler l'argent de ma recolte par des brigands, et je n'ai plus rien pour nourrir ma famille. Je n'ai même plus assez d'argent pour acheter un cadeau pour l'anniversaire de mon fils. Alors tuez moi si vous voulez, car il ne me sert plus a rien de vivre.
- Ne pleurez plus, dit le lugian. Nous ne vous voulons aucun mal, et si vous nous aidez, nous subviendront au besoin de votre famille aussi longtemps que vous le desirerez.
- Quoi ? dit l'homme. Et comment puis-je vous aider ?
- Notre chef est malade, et nous ne savons pas comment le guerir. Seul un humain en est capable.
- Je ne suis pas medcin, dit l'homme, mais j'ai l'habitude de soigner ma famille moi même, ne pouvant me payer l'aide de quelqu'un. J'accepte votre offre, et je ferais tout mon possible pour soigner votre chef !
Les lugians conduisirent alors l'homme jusqu'à la forteresse. Ils firent une halte en cours de route pour se reposer, l'homme allant dormir à l'auberge et les lugians se cachant dans une grotte. J'etais mal en point quand ils arriverent, et il ne me restait plus longtemp a vivre si l'homme ne trouvait pas rapidement un remède a ma maladie. Il envoya plusieurs lugians dans la montagne a la recherche d'herbes pour preparer ses soins. Quand ils revinrent avec ce qu'il avait demandé, il se mit a concocter un remède. Pendant plusieurs jours, je du boire matin et soir une mixture etrange, et après qu'une semaine fut passée, je me senti mieux. Je pût me lever et sortir au soleil. Mes forces me revinrent totalement après quelques jours de repos supplementaires. J'etait gueri ! Je decidais alors d'organiser un festin en l'honneur de mon sauveur. Il me dit s'appeler Tamriel. Je fit preparer un repas gigantesque, comme aucun humain n'en avait vu jusqu'alors. Nous fêterent ma guerison toute la nuit, jusqu'au petit matin. Puis quand la fête fut finie, Tamriel decida d'aller faire un tours à l'exterieur de la citadelle avant d'aller se coucher. je le laissais alors, pressé d'aller me coucher. je dormais d'un sommeil profond quand un garde vint me reveiller.
- Seigneur, seigneur, reveillez-vous !
- Que se passe-t-il pour que tu me reveilles si brusquement ?
- L'humain qui vous a sauvé la vie est tombé de la falaise. Une bête l'a surpris, il a trebuché et il est tombé !
- Où est-il !?
- Nous l'avons porté dans une chambre sur un lit, mais il souffre. Il dit avoir plusieurs membres cassés, et il saigne de la tête. Il demande à vous voir.
- J'arrive !
Je me precipitais hors de ma chambre jusqu'au chevet de Tamriel.
- Tamriel ! Dans quel etat tu es ! Que puis-je faire pour te soigner ?
- Rien, je suis trop gravement blessé. Mais avant de mourir, je veux vous demander quelque chose. J'ai un fils du nom d'Odysseus. Il est jeune, mais je sais qu'en grandissant, il voudra me retrouver. S'il arrive jusqu'ici, promettez moi de lui donner la recompense que vous m'aviez promise.
- Bien sûr, je le ferais. Oh Tamriel, comme le destin est injuste !
Tamriel mourût quelques heures plus tard. Depuis ce jour, j'attend ta visite, Odysseus. Et je vais maintenet pouvoir tenir ma promesse.
Le chef lugian enleva alors le medaillon qu'il avait autour du cou, et le donna à Odysseus.
- Ce medaillon a été fait specialement pour toi. Nous les lugians, nous n'avons pas d'argent. Notre seul richesse sont les joyaux que nous trouvons dans les montagnes. Durant ces 9 ans, j'ai reuni les plus beau joyaux, et je les ai fait sertir sur l'étoile de ce medaillon. Le rond du centre represente la lettre O de ton nom, Odysseus. Elle est faite d'or. Voilà donc de quoi vivre heureux, toi et ta mère, jusqu'à la fin de vos jours.
- Merci, dit Odysseus. Soyez certain que je n'oublierais jamais ce jour, et que je porterais toujours le peuple lugian dans mon coeur.
Et il reparti vers son village, où il retrouva sa mère. Il lui raconta ce qui été arrivé à Tamriel, ainsi que l'aventure qu'il avait lui même vecu. Celle-ci se repandi peu à peu dans le monde de Dereth, et on dit qu'elle joua un grand rôle dans les rapports entre le peuples des Lugians et celui des humains, qui finirent par conclurent une trève entre leur deux peuples.
A suivre dans Asheron's Call 2, pour la suite des aventures d'Odysseus !
BG de Kraken
- " Imbécile ! Un pourpoint de soie tout neuf ! Encore une maladresse
comme celle-là et tu seras renvoyé" s'écrie le jeune Lugian, en
bottant vigoureusement les fesses d'un serviteur, qui s'encouble et
s'effondre par terre.
- " Et dire que j'ai tout à l'heure rendez-vous pour une
représentation de danse que l'on dit spectaculaire ! Tu ne voudrais
pas que j'y paraisse dans une tenue souillée !" continue-t-il.
- "Décidément, on ne trouve plus de bon personnel de maison..."
dit-il dans un soupir en arrachant un raisin sur une grappe avant de
la goûter avec délicatesse.
Une voix grave se fait entendre.
- " Dois-je vous rappeler que votre père ne tolère plus vos
esclandres et vos violences sur les personnes chargées de l'entretien
du domaine ?"
L'intendant était un vieux camarade de guerre de son père et n'avait
en rien perdu son attitude de sergent instructeur. Malgré son teint
bleu foncé qui trahissait son âge avancé, jamais le jeune Lugian
n'aurait parié sur sa défaite lors d'un duel au sabre. Il préférait
l'ignorer dédaigneusement et le toiser comme il le ferait pour
n'importe lequel des serviteurs de la famille.
Il porte la main à son front, s'affale dans un fauteuil, geint un peu
et dit: - " Laissez-moi tranquille. Je souffre d'une migraine atroce
et ....", se demandant comment se débarrasser de ce gêneur.
L'intendant n'a pas bougé et l'interrompt. - " Votre père vous
attend. L'auriez-vous oublié ?"
Son esprit s'emballa. -" Par les Tripes du Sombre ! ". Son père
l'avait mandé et il l'avait effectivement oublié. Encore un sermon
sur son avenir et son attitude... Bah, il n'avait qu'à attendre un
peu et la maladie ne manquerait pas de l'emporter dans la tombe. Il
pourrait alors jouir tranquillement de sa fortune, donnant les plus
grandes réceptions possibles et s'entourant des femmes les plus
désirables...
Ces images accompagnèrent le jeune Lugian, souriant, jusqu'au bureau
de son père.
- "Oh ooh..." Sa mère était présente et son teint pâle, ses yeux
rougis ne présageaient peut-être rien de bon. Il était un peu inquiet
et choisit une approche amicale.
- " Père ! Mère ! Quel plaisir de vous voir en si bonne forme et ...
" s'écria-t-il sur un ton enjoué.
Son père l'arrêta sèchement. " Arrête de me prendre pour le dernier
des crétins et cesse de m'insulter en pensant que je suis trop malade
pour réfléchir et percer à jour tes petites mesquineries."
- " Tu es la honte de la famille ! Ton attitude est indigne et tu ne
mérite pas de porter mon nom. Je me demande même si tu es réellement
de mon sang ! "
A ces mots, la Lugianne pâlit encore plus, les sanglots au bord des
lèvres ne pouvant sortir tant sa gorge semblait nouée.
- " Si, au-moins, tu étais comme tes frères de fiers soldats engagés
dans nos glorieuses armées chargées de tenir l'étendard Lugian bien
haut dans le ciel de Dereth... mais non te voilà, dans ton ridicule
vêtement de dentelle, récitant de la poésie, poudré et fardé comme...
comme un acteur de théâtre, un comédien d'une mauvaise pièce !"
La rage étouffait le jeune Lugian qui aurait bien voulu sauter à la
gorge de ce vieillard sénile.
- " De ce fait et à partir d'aujourd'hui, tu es entièrement et
complètement déshérité. Des instructions ont été données et tu seras
chassé par les domestiques à la fin de la journée. Cela te laisse
largement le temps de t'équiper. "
- " Chassé ? M'équiper ? Mais..." balbutie-t-il, les oreilles
bourdonnantes de ce qu'il n'arrive pas à croire.
- " Affronter les dangers qui règnent au-dehors de ton petit cocon te
fera le plus grand bien. Revient quand tu te seras couvert de gloire
et de renom. Nous verrons ce jour là si tu es digne de moi."
- " Mais.. mais... mais..."
-" Et ne rêve pas. Si un accident devait m'arriver, toutes les
instructions pour la réussite de ton éducation ont été données.
Maintenant disparaît de ma vue ! Ouste !"
Comme dans un cauchemar, il sort du bureau, regarde son vêtement et
dit:
- " Mais il n'est pas ridicule mon pourpoint..."
Fin
Merci a tous les participants :)
Par Acalon le 9/9/2002 à 0:32:10 (#2123277)
Nous publierons vos "oeuvres" demain :)
Par Ilkactus Alstar le 9/9/2002 à 0:33:39 (#2123282)
Par kalean le 9/9/2002 à 0:56:18 (#2123347)
Par Acalon le 9/9/2002 à 0:57:59 (#2123356)
Par Ezeki Hell le 9/9/2002 à 7:59:31 (#2124068)
Par kraken le 9/9/2002 à 8:28:25 (#2124114)
Merci à vous.
JOL Archives 1.0.1
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