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Odes et Chants de la nuit (2eme edition)

Par Arken le 8/9/2002 à 4:46:26 (#2117533)

Alanis

Dans l'encre du ciel elle écrit
En lumière son doux récit,
Chantant le reflet de la Nuit,
Un hymne céleste a la vie.

Drapant les ténèbres d'envies
De multitude et d'infini,
Unique et brève, elle resplendit,
En un éclat déjà s'enfuit.

Une étoile pour nous lier...
Une étoile pour espérer...
Une étoile pour me guider
Et en ta Nuit venir m'échouer.




Lorana

De ce voile Nuit, tu m'entoures
Sombre chape de velours
Nuit, propice a la méditation
Et a toutes mes indécisions

Ô ténèbres, sur vous vogue la Lune
Me porterez vous conseil?
Quand mort sera le soleil
Et quand mon esprit s'embrume?

Disque de blancheur éclatant
Dont le ciel nocturne se pare
Tes rayons poudroient l'océan
Et nimbent de lumière ce phare




Alabasyr Khosan

Que le soleil est beau quand tout frais il se lève
Comme une explosion nous lançant son bonjour !
Bienheureux celui là qui peut avec amour
Saluer son coucher plus glorieux qu'un rêve !

Je me souviens !... J'ai vu tout, fleur, source, sillon,
Se pâmer sous son oeil, comme une fleur qui palpite...
Courons vers l'horizon, il est tard, courons vite
Pour attraper au moins un oblique rayon !

Mais je poursuis en vain le dieu qui se retire ;
L'irrésistible nuit établit son empire
Noire, humide, funeste et pleine de frissons ;

Une odeur de tombeau dans les ténèbres nage
Et mon pied peureux froisse, au bord du marécage
Des crapauds imprévus et de froids limaçons.




Syndrael : Nuit d'été.

Le violon, d'un chant très profond de tristesse
Remplit la douce nuit, se mêle aux sons des cors
Les sylphes vont pleurant comme une âme en détresse
Et les cœurs des arbres ont des plaintes de morts

Le souffle du veillant anime chaque feuille
Aux amers souvenirs des bois ouvrent leur sein
Les oiseaux sont rêveurs; et sous le ciel opalin
De la lune d'été ma douleur se recueille

Lentement, au concert que font sous la ramure
Les lutins endiablés dans un rythme mutin
Le luth de tout mon cœur éveille comme un parfum

La grande majesté de la nuit qui murmure
Dans les cieux alanguis un ramage lointain
Prolongé jusqu'à l'aube et mourant au matin.




Graetel : prière dédiée à Sélène, et Eoll le Conteur

Avant d'aller voyager sous les étoiles
Douces Sélène, humblement à genoux
Tes fils, t'ouvrent leur cœur sans voile
Si nous avons péché, pardonne nous
Eloigne de ce lieu le mal qui passe
Cherchant dans la Nuit son butin
Sans toi, de toutes ces menaces
Qui nous protègera, dame des Etoiles
Protège aussi Sélène, ceux qui nous aiment
Partout gardes les du péril
Pitié pour les méchants eux mêmes
et Paix à tous nos morts...




Zephirin

*entame un arpège en Fa majeur, avec une montée chromatique sur l'introduction*

Dansant dans le rouge des feuilles
Tombées ces derniers jours
Ces dans tes yeux que je cueille
De la nature ses plus beaux atours

Et quand le manteau blanc de l'hiver
Vient refroidir nos corps dans leurs armures
Je sais qu'en plaine au froid sévère
mon cœur ne craint point gelures


*montée chromatique en Sol dièse*

Et jamais je ne saurais me languir
d'un printemps de bourgeons et d'émois
Car a chaque bouffée d'air que je respire
Je sais que mon seul printemps...


*dernier accord en Fa*

C'est toi....



Saiyana Tvar : Bienfaisance nocturne

Quand le monde s'endort , vient le règne de sélène
Qui déploie sous nos yeux , un doux manteau d'ébène
Le brouhaha diurne Fait place a un murmure
Et le ciel de nuit revêt de somptueuses parures :
Une longue traînée d'étoiles o combien lumineuses !
Aux faveurs de ces nuits qui nous sont chaleureuses
Nous nous rendons discrets et savons bien nous fondre
C'est ainsi que peu a peu , nous devenons des "ombres"
Sous le joug de la nuit , nous sommes tous pareils
Ce qui est diffèrent , quand brille le soleil
Durant ce temps tout le monde , a la même chance
Riches ou mendiants? Tout cela n'a d'importance !
Et je dis a tous ceux qui pensent en noir ou blanc
Que leur vision la nuit , est faussée cependant
Car des lors , tout n'est que subtiles nuances de gris
Ce qui en fait un bref instant de paradis

Tous par la nuit , sont accueillis a bras ouverts
Qu'ils soient des anges , ou qu'ils proviennent des enfers
Mais n'est ce point la , la véritable harmonie?
Que les différences soient presque effacées la nuit !
Contrairement au jour , qui les met en évidence
La nuit nous montre la valeur nommée Tolérance
Tandis que le jour , se contente de juger
En son sein vous pourrez toujours vous réfugier
Oubliant chagrins , blessures , ressentiments
La douce nuit dédramatisera vos tourments
Peu importent les maux que vous ayez pu subir
Son doux baiser , vous rendra foi en l'avenir
Ainsi , je chante pour alliée la plus sure
Qui nous aide a nous cacher , de viles créatures
Avant qu'elle ne cède sa place , au petit jour
Je chante en son honneur avec tout mon amour




Delorfilia : Lune

Quand la Lune au ciel noir resplendit claire et ronde,
Les vers sur le vélin comme une eau vive abondent.
Ils coulent naturels, comme une source au bois,
Avec les sons fluets de la flûte et de la voix
Et, souvent, des accords doux et mélancoliques
D'harmonies plaintives de ces vieilles musiques.

La Lune verse au cœur sa blanche intimité
De rêve vaporeux où passe une beauté,
Et dans les chemins creux où la fraîcheur s'exhale
Ajoute aux flaques d'eau quelques mares d'opale,
Où l'on voit quelquefois se noyer éperdu
Un insecte ébloui dans de l'astre épandu.

Mais elle qui parait toujours endormie,
Apaisée à jamais dans la grande accalmie,
Est si puissante encore qu'elle émeut l'océan
Et fait frissonner l'homme aussi dans son néant.
Elle rend plus hardis les jeunes gens timides
Et plus près de l'amour la vierge aux yeux candides.

Tu n'es pas oubliée, non ! chère clarté des soirs
Qui tremble sur les lacs comme sur des miroirs.
Et l'aventurier altéré qui bois à l'onde claire
En même temps que l'eau boit aussi ta lumière.
Tu circule en lui comme un sang plus divin,
Car on absorbe pas de la splendeur en vain !

Le vaste ciel poudré d'étoiles d'or scintille.
Quelqu'un dans l'ombre, en bas, attend qu'un rêve brille.
La Lune bienveillante au sourire d'argent,
Aide en son pur labeur l'auteur songeant,
Et tendrement, le long de ses rayons sublimes,
Laisse glisser des vers chantant aux belles rimes.

Ô Lune ! quel secret habite en ta clarté,
Quel pacte te lie à notre humanité ?
Toi qui nous accompagne dans notre culte,
Tu fais régner sur nous ton influence occulte.
Et ton charme attirant fait même, comme un jeu,
Tourner les papillons des nuites dans ton feu bleu !




Delorfilia : Élévation nocturne

Nuit immensément bleue d'ombre prodigue
Où le vent déchaîné du jour se fatigue,
Nuit calme, silencieuse qui semble tout en ciel,
Que le regard embrasse en entrant au sommeil,
Nuit douce, sereine et profonde qui rayonne,
Posant sur le pays sa voûte en couronne.
Que cette nuit imprévue de splendeur soit bénie,
Pour sa pureté neuve et son calme infini !

Le cœur tremble, soupire, exulte et se dilate,
Puis, en un grand sanglot de joie exquise éclate !
Pénétré de beauté plus qu'il n'en peut tenir,
Il laisse au bord des yeux les pleurs heureux venir,
Et pendant que le flot envahit les prunelles,
Il se sent palpiter, mais comme ayant des ailes !

Oh, là-bas, dans les bois inclinés en arceaux
Où mes rêves s'en vont pareils à des oiseaux,
Que l'âme doit brûler d'une ardeur tendre et chaste
Sous l'immuable voûte, dans le silence vaste !
A peine un faible bruit de feuille et de vent...
L'air y paraît mieux, et le chêne fervent...
Tout doit, dans un élan d'unanime piété,
Monter vers l'éternelle et divine Obscurité,

Sois bénie, nuit sombre et profonde qui rayonnes,
Pour l'élévation sublime que tu donnes !




Eleah Dark : A l'Amour, a la mort...

Aimer c'est mourir lentement d'incertitudes,
Croire en des lendemains pourtant éphémères
Alors qu'il n'est que torture, peine et solitude,
Détruisant tout à petit feu, vacillante chimère.

L'amour est compagnon de la mort vorace,
Toujours là, à l'affût et ô combien rapace,
Pour emporter les joies d'une vie trop vide
Des êtres faible au cœur aussi fétide...

Comment croire en l'amour quand il est mensonge,
Perfidie de l'être aimé, venin et crocs acéré?
Ce sentiment moquer se joue des esseulés,
Vous gave de rêves putrides comme une éponge.

C'est tout le pus du monde qui de moi se déverse
Et emporte avec moi mes illusions déchues en un torrent
Fort et violent, nauséabond et chaud par moments,
Alors que cesse enfin le faux trouble de l'ivresse.




Arken

A l'aube d'une nuit,
A l'aube d'une nuit,
Le soleil déclinant La dévoilant,
Ses yeux tournés vers moi me troublant,
Sa douce lueur m'envahissant,
Son regard me pénétrant,
Laissant mon cœur enhardi,
Laissant mon cœur plein de vie.

A l'apogée d'une nuit,
A l'apogée d'une vie,
Lorsque de Son manteau noir,
Lorsque de Ses yeux noir,
Elle me couvre des regards,
Elle me couve du regard,
Mon âme lui sourit,
Mon âme à la sienne s'unit.

Au crépuscule d'une nuit,
Au crépuscule d'une vie,
Le ciel s'embrasant la voilant,
Un voile sombre la couvrant,
La lumière m'aveuglant,
La tristesse me submergeant,
Laisse mon cœur terni,
Laisse mon cœur meurtri.

A l'aube d'une nouvelle nuit,
A l'aube d'une nouvelle vie,
Leurs regards me veillant,
La compagnie d'amis aidant,
Peu a peu mon cœur guéri,
Je reprends goût a la vie.

Par Fenrill le 8/9/2002 à 7:23:07 (#2117707)

Fenrill : Perle noire Accompagné à la harpe

Langues crépusculaires chutant...
Dans la mer placide maintenant
Dansant au rythme du ressac... lenteur
Dernières lumières , blafardes lueurs
Nuit... obscure cavalière...
Dont ruades soulèvent poussière
Embruns diffus , écrin fatal
Lueur annonciatrice d'une aurore boréale
Feux nacrés de ces pigments...
Tels des perles sur ce noir velours
Ornées d'un sourire , d'une lune croissant , ce bel atour
Nébuleuses...
Dans des cristals , gemmes emeraudes , gemmes saphir
Perles pales... que j'aime et attire
Reflets de miroirs paisibles...
Brulant de l'amour ténébreux , d'une flamme vacillante...
De la chandelle , close sur le sommeil... chantante...
Plongeant l'aimée dans l'onirique monde...
Bercant l'aimée dans cette obsidienne sonde...
O nuit... silence et calme... entrelacs d'ombres
Messagère avertie... belle amante sombre...
De toi les odes ne sont pas simples ... elles sont nombres...

Par Alabasyr le 8/9/2002 à 9:31:12 (#2117811)

(Suite)


Fenrill : Acrostiche pour la Baronne

Altière, tour de garde....
Lyrique archère , fleche pour le mal écharde
Atisant les flammes des nuits , nommées étoiles
Narguant les hordes bruyantes aux portes ,
Incendiant les piège de l'araignée , sa toile
Sacrée baronne qui en ce cercle nous accueille...




Alabasyr : Crépuscule du poète

Sous une lumière blafarde
Court, danse et se tord sans raison
La vie, impudente et criarde.
Aussi, sitôt qu'à l'horizon

La nuit voluptueuse monte,
Apaisant tout, même la faim
Effaçant tout, même la honte
Le poète se dit : ''Enfin !

Mon esprit, comme mes vertèbres,
Invoquent ardemment le repos ;
Le coeur plein de songes funèbres,

Je vais me coucher sur le dos
Et me rouler dans vos rideaux
O rafraichissantes ténèbres.


Par Tenessia le 8/9/2002 à 10:05:11 (#2117866)

*A la vue de tels talents, se demande s'il est opportun d'ajouter les vers qu'elle avait préparés et qu'elle n'a pu dire, emportée qu'elle fut par la bourrasque.*
Ce n'est pas un concours, comme dit la Baronne, mais une fête où tous sont admis...
*Ajoute son petit feuillet en souriant*

Regard de l'infini
Ouvert sur la terreur
Ou sourire de la nuit
Apaisant les douleurs

Balançoire des lutins
Espiègles ou rieurs
Ou cor du spadassin
Mort au champs d'honneur

La lune est le présent
Que nous offre le soir
Pour qu'inlassablement
Nous rêvions dans l'espoir

Par Khaelon Lloth le 8/9/2002 à 10:50:04 (#2117970)

:eek: :amour: :amour:

Tous ces poemes de qualité récités durant la meme soirée!!!
Je suis vraiment impressionné, ça a du etre génial.

Encore bravo aux auteurs et à ceux qui sont à l'origine de cette représentation.:) On ne peut qu'applaudire.:merci:


P.S: Zoux Graetel, la petite pensée à Eoll dans ton tres beau poeme est tres sympathique.:)

P.S:Tenessia, tu te défends réellement bien, ton poeme a largement sa place à la suite des autres.Dommage que tu n'es pu le lire lors de la soirée.:)

Par Faruun le 8/9/2002 à 12:24:30 (#2118477)

Ode à Selene

O cocon protecteur, chaleureuse nuitée,
Couvres moi de ce voile, pour qu'aucune clarté
Ne trahisse, ne dévoile, le moindre signe ou reflet,
Ma présence à cette heure, où s'échangent les secrets.

Laisse tomber le manteau, qu'il recouvre l'horizon,
De la terre jusqu'en haut, qu'il brise la prison.
De ce joug lumineux, les barrières oublions,
Pour nous fondre heureux, dans l'ombre sans un son.

A la lueur d'étoiles, si distantes mais complices,
Qui dessinent ces toiles, sur les toits, dans les cieux,
Nous irons sans un doute, sous la garde de Ses yeux.

Que l'on soit vertueux ou séduit par le vice,
Que l'on soit miséreux ou bien riche seigneur,
Dans la nuit, sur les routes, Elle sera en nos coeurs.


Nuit aveugle

Sous le ciel étoilé, une pâle lueur,
Eclaire l'horizon, les ténèbres d'ailleurs,
Comme un tendre secret qui emplirait nos coeurs,
Murmurant sans un son, un hymne au bonheur.

Etonnante lune, bel astre solitaire,
Elle qui tantôt se pare, pour son voyage de nuit,
De ce voile de brume ou d'une robe légère,
Attirant nos regards où les ombres s'enfuient.

Partager un moment, instant d'éternité,
Ce paysage nocturne, ce calme retrouvé,
Où les sens s'éveillent, où les rêves se mêlent,
Quand on chasse le sommeil pour une nuit si belle.

Pour celui qui ne voit, qui n'a plus cette joie,
Celle d'ouvrir ses yeux, pour contempler les cieux,
Il reste cet émoi, transporté par vos voix,
Ce rêve chaleureux qui nous guide en ce lieu.

Crépuscule..dualité et fraternité..

Par Gengis Khan le 8/9/2002 à 13:23:20 (#2118825)




Revoilà cet instant tragique
Où la Lumière peu à peu est chassée
Sous les assaults des ténèbres sans pitiés
Dévorant les dernières lueurs magiques.

Crépuscule sanglant où le soleil se retire vaincu
Et à partir d'où la Nuit vient désormais trôner
Recouvrant le monde de sa douce obscurité
Telle un drap de soie sur une peau nue.

Que l'Obscurité est parfois troublante..
Tantôt aussi douce qu'une caresse ,tantôt effrayante
Depuis toujours la Nuit fascine les hommes
Avec ses mystères et ses fantômes..

Mais bientôt ,toi Nuit ,tu seras à ton tour chassée
Par ces rayons lumineux que tes ténèbres ont dévorés
Tu retrouveras ton épou ; le jour dans cet eternel balet
Qui consiste à vous unir et vous déchirer..




Par Khaelon Lloth le 8/9/2002 à 13:23:26 (#2118826)

Ce n'est pas pour flooder, mais juste pour dire que les poemes de Faruun sont aussi vraiment à la hauteur.

J'adore ce genre de post qui sont des condensés de talent.J'ai en mémoire qq noms de poetes illustres sévissant sur ce forum, j'espere qu'ils feront signe eux aussi.:)

Par Leylia le 8/9/2002 à 16:16:39 (#2119992)

:lit: Tous aussi beaux les uns que les autres, du grand art. Je suis un peu triste de n'avoir pu être là à cette soirée :( enfin...j'espère pouvoir y être à la prochaine :)
Merci à vous d'avoir posté les poèmes sur le forum :merci:

Par Azulynn Tvar le 8/9/2002 à 16:20:02 (#2120011)

Elle avait assisté au début de la soirée, lasse après la journée qui venait de s'écouler mais désireuse d'entendre les poèmes, qui promettaient d'être un délice. Elle était restée un peu à l'écart. Lorsque les notes de Fenrill eurent fini de s'égrener vers les cieux, poussières d'étoile, elle disparut dans l'ombre.

Par Syndrael le 8/9/2002 à 16:46:01 (#2120158)

Passant devant le panneau où étaient consignée les oeuvres afin de les offrir au regard de la population en attendant leur archivage dans la bibiothèque, elle eut une pensée pour Leylia, qui désespérait de n'avoir pu se rendre à la soirée.
On apprécie bien moins ces oeuvres dans l'agitation et la rumeur d'une foule qu'en ayant le plaisir de les trouver ici paisiblement couchés sur les velins..
Elle elle en relut quelques uns qui l'avaient marquée par leur rythme ou leur beauté, ou simplement pour les décors oniriques qu'ils évoquaient et décida aprés quelques instants d'y ajouter quelques vers chers à son coeur, qui auraient pu y être chanté..


Leylia : Douce Nuit

Je fixais l'horizon où disparaissait
Le soleil qui peu à peu s'effaçait.
Les fleurs refermaient leurs pétales
Comme pour se cacher des étoiles.

Je contemplais cette douce nuit
A la fois fraîche et sans bruit.
Je pouvais voir et sentir la rosé
Tomber sur l'herbe mouillée.

S'installant avec grâce et légèreté
Elle m'enveloppait dans sa robe bleuté.
Que de frissons sillonnant sur mon dos
Cherchant refuge contre ma peau.

Le ciel s'éclaircissait cachant les étoiles
Disparaissant dans un épais voile,
Soudain une vive lueur vint m'aveugler
Cette magnifique nuit s'était éclipsée.



Elle les signa d'un simple L, laissant à sa douce le soin de complêter le nom si elle souhaitait les revendiquer et s'éclipsa pour la rejoindre.



Syndrael

http://membres.lycos.fr/lanala/SyndriSign.jpg
(Je l'avais trouvé en réponse à un post d'Angela et n'avait pas vu qu'il était aux premières odes, mais ça n'a pas grande importance ;)

Par Lisa Kranh le 8/9/2002 à 17:09:00 (#2120297)

Je n'ai helas pas été presente mais vos recits sont fort beaux.

Par Glob de Lanowar le 8/9/2002 à 18:20:49 (#2120797)

*regrette de ne pas avoir été là*
Félicitations à tous les poètes

Par Alabasyr le 8/9/2002 à 18:38:41 (#2120841)

(*Se permet un ajout sans le consentement des auteurs*)


Alabasyr : Aube abhorrée

La nuit m'a envelloppé de son étreinte obcène
Je n'ai pas su lutter succombant aux frayeurs
Ancestrales et cachées du prix de nos erreurs
Dans la clarté lunaire livide suante et blème

L'aube a terni Sa nuit déchirant ses vapeurs
Perçant avec démence le voile noir et opaque
Dans cette froide aurore combattant ma torpeur
J'ouvre des yeux meurtris, souillés par ce cloaque

Cadavérique langueur d'une nuit désirée
Mais contradictoirement honnie et abhorrée
Seul nous reste ce jour si fade dans sa clarté

Illuminant les plaines de son éclat d'azur
Prédictible évidence qui console et rassure
Je préfère le couchant et l'abri de l'obscur



Delorfilia : Musique de nuit

La lune se leva dans le ciel vaste et clair,
Et l'espace bleuit, comme sous un éclair.
Pas un nuage. Rien que des étoiles vagues,
Aux feux atténués et doux de vieilles bagues.

Et c'était beau, plus beau qu'un rêve de vingt ans,
Plein d'espoir, plein d'amour, et de fleurs du printemps.
Le notes, ces rayons éblouissants ou pâles
Jaillis en frissons vifs de saphirs d'opales.

Les accords, ces couleurs, et leurs vibrations,
Ces reflets aux milliers de variations,
Mariaient leurs accents dans la nuit agrandie,
Et c'était une exquise et lente mélodie.

Les yeux ont leur musique et, dans le ciel profond,
Ce sont les astres d'or et d'argent qui la font.
J'écoutait bien longtemps chanter le ciel splendide
Et puis, je m'endormis l'âme émue et candide...

Par Delorfilia le 8/9/2002 à 19:00:59 (#2120995)

Delorfilia avait passé une delicieuse soirée en compagnie de ces remarquables artistes et fut particulièrement charmée par le style de certains.

Par Acyde le 8/9/2002 à 19:37:42 (#2121278)

On dit que le ridicule ne tue pas. Mais ne devrait-on pas tuer les ridicules ?
Ce sont des étalages de médiocrité bêlante comme celui-ci qui inspirent les génocides.

-Acyde.

Par Alanis Lyn le 9/9/2002 à 5:06:04 (#2123845)

Pour les amateurs de poesie au gout plus sur qu'Acyde de Nor, je me permet de deposer ici le recueil de l'edition precedente.

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