Hommage aux forêts de Titania, la mère de toute vie..

Par Fenhrir GR le 8/9/2002 à 0:17:05 (#2116942)

Forêts qui étendez vos immenses ramures

Sur nos fronts fatigués et las de tant de maux,

Feuillages scintillants pareils à des émaux,

Fontaines qui coulez en incessants murmures,



Merles et geais rieurs, infimes créatures,

Et grands cerfs couronnés de bois et de rameaux,

Pâtres et bûcherons venus de loin des hameaux,

Et chênes vénérés de l'antique nature,



Forêts, monde vivant, forêts, havre de paix,

Vous inspirez nos pas sous vos dômes épais

Et vos charmes alors se mêlent à nos rêves.



Vous qui défiez le temps, le froid et les étés,

Donnez le sens des dieux et de l'éternité

A l'homme dont la vie si précieuse est trop brève.

Par Kavadias le 8/9/2002 à 1:45:22 (#2117190)

:lit: :)

Voila un très joli poème..

Par Kumiko le 8/9/2002 à 2:13:35 (#2117305)

*Apprécie toujours autant la lecture des poèmes de l'homme-loup*

Par Dovia NoirEpine le 8/9/2002 à 11:02:57 (#2118022)

:lit:

Par Nyhotar Sarn le 8/9/2002 à 11:29:02 (#2118143)

:lit:

*clap clap clap*

Très joli. Bravo. :)

Par Fanelia Tory le 8/9/2002 à 11:29:58 (#2118147)

:lit: :chut: ;)

Par Camelias SombreVal le 8/9/2002 à 11:53:31 (#2118286)

Un instant, il lui sembla entendre la voix de Fenhrir, elle s'approcha, ecouta, sans se faire connaitre, un sourire aux levres lui vint.. tant de souvenirs, puis lorsque les derniers mots du poeme furent prononcés par Fenhrir, elle regagna les bois, bercée par ces mots.

Par Critias/Yael le 8/9/2002 à 16:23:35 (#2120029)

Tu aurais pu être poète de Titania l'ami, mais tu as été choisi par Lugh.

Continue de nous faire profiter de ton inspiration.

Par Edania Ethael le 8/9/2002 à 18:34:35 (#2120823)

*vois plein de gens émus par le poême et se met à bouder*

C'est pas juste! Y a un truc bien qui est ecrit et moi chais pas lire!

Par Edelia le 8/9/2002 à 19:10:52 (#2121069)

Edelia, comme a son habitude, venait de temps a autre en ce lieu pour lire.. pour apprendre a enchainer les mots plus rapidement par la pratique. Les textes de sa foi étaient en priorité.. toujours.

Cependant, elle se voyait dans l'incapacité de laisser une personne sans connaitre ses textes et encore moins, dans l'état qu'elle était il y a quelques temps, avant sa rencontre.. avec son professeur de littérature.

Elle s'approcha de Edania, se présenta et commenca a lui lire les mots cachant ses joues rougies par moments, certais mots étant plus difficles à déchiffrer que d'autres.. Edelia ne fit mine de rien.. prennant quelques instants de repos pour continuer sa lecture a haute voix, sans démontrer la difficulté qu'elle a encore.. a remettre l'alphabet en ordre.. pour un texte qui lui fit connaitre bien des émotions.

Elle regarda Edania à la fin du texte.. puis se referma les yeux, songeant à la derniere conversation tenue avec Toma. Elle se jura qu'elle devait faire attention davantage à Lugh, esprit qu'elle avait tendance a oublier de parler, communiquer avec autrui.. aimant s'arreter sur la sagesse de Titania.

Fenhrir, guidé par Lugh a un talent hors du commun pour parler de Titania.. Edelia se dit intérieurement, qu'elle parlerait aussi de Lugh à sa facon.. celui qui lui permettait d'écouter à travers le vent, les mumures... pourvu que.. Toma avait raison, que sa longue conversation n'était pas qu'un doux réconfort pour Edelia mais qu'un constat d'un sage.. croyant que lorsque l'on parle d'un esprit, il est évident que les autres en font partie. Du moins, elle esperait qu'il avait raison.. comment ferait-elle pour ne plus entendre le vent?

Elle resta les yeux fermés et demanda à Titania d'avoir un don aussi fort et évident que Fenhrir, celui d'un verbe où les mots sont d'une merveille sensation pour l'Être, la consicence de soi et de ce qui anime les individus: ses croyances.

Par Critias/Yael le 8/9/2002 à 19:12:29 (#2121077)

Je vais te le réciter, il me l'a conté, un soir.

De Fenrhir, suivant de Lugh, écoute bien :

Prend son inspiration.

Forêts qui étendez vos immenses ramures

Sur nos fronts fatigués et las de tant de maux,

Feuillages scintillants pareils à des émaux,

Fontaines qui coulez en incessants murmures,



Merles et geais rieurs, infimes créatures,

Et grands cerfs couronnés de bois et de rameaux,

Pâtres et bûcherons venus de loin des hameaux,

Et chênes vénérés de l'antique nature,



Forêts, monde vivant, forêts, havre de paix,

Vous inspirez nos pas sous vos dômes épais

Et vos charmes alors se mêlent à nos rêves.



Vous qui défiez le temps, le froid et les étés,

Donnez le sens des dieux et de l'éternité

A l'homme dont la vie si précieuse est trop brève.


Respire de nouveau, n'ayant plus l'habitude de lire des poèmes.

Tu vois, tu ne bouderas plus !

Le vieux barde, aveugle sourit à la petite.

(edit : Arf Edelia m'a piqué l'idée :( pis elle le fait mieux :p)

Par Edelia le 8/9/2002 à 19:15:50 (#2121105)

Edelia ouvra les yeux et s'appercu qu' Edania n'était plus a ses cotés.. un sourire s'ajouta a ses levres... elle murmura:
Preuve que j'étais bien concentrée pour la lecture et que ce vieux barde.. a toujours le charisme.. comme quand il venait nous voir, ,moi et Camelias sur l'ile... il a le don transporter les gens avec son imaginaire, son talent de raconteur et sa beauté... naturelle de l'homme qu'il est ... Il a su le faire avec Edania comme nous jadis.. enfin.. comme toujours..le silence de ses songes devenaient péférables tout a coup.

( ;)tututututut! El Cricri :))

Par Edania Ethael le 8/9/2002 à 19:25:37 (#2121190)

*Edania restes un long moment à reflechir sans parler, oubliant même de remercier les deux personnes qui lui ont dis le poême. Pour la premiêre fois de sa vie elle se rends compte que les arbres, même si ils ne bougent pas, sont vivants, et ont un esprit à leurs manières*

*Edania s'approche alors de Critias, attire son attention en tirant sur son pantalon et lui pose des questions*

Dis monsieur, tu sais comment je pourrais soigner des bobos à un arbre? Y en a un à qui j'ai envoyé des fleches pour m'entrainer et je voudrais le soigner pour lui dire pardon, pasque je sais pas parler l'arbre...

Par Critias/Yael le 8/9/2002 à 19:32:04 (#2121230)

Le vieil homme, souriant à la petite fille, n'entendait plus très bien apparemment, Edelia avait lu le poème et il l'avait presqu'interrompue.
Il cherchait de sa main la petite tête de la jeune fille pour lui caresser les cheveux, attendrit par cette fraicheur.

Pour soigner les arbres ? La nature fait bien les choses, elle régule la santé de ses protégés. Tu vois, Titania a permis aux arbres de laisser couler leur sève pour recouvrir leur écorce de ce breuvage de vie. Un peu comme le sang quand tu t'écorches et que tu as une petite croute. Tu comprends ?

Tu ne peux faire qu'une chose dans ces cas là, prier pour cet arbre, prier et remercier Titania de sa belle oeuvre, et surtout bien t'entrainer à l'arc !

Je pourrais t'aider, si je n'étais pas si vieux, et si.. aveugle...

Le poète de Titania sourit à la petite, attendant qu'elle lui réponde.

Par Edelia le 8/9/2002 à 20:03:09 (#2121476)

Edelia sourait aux paroles sages de Critias, à la curiosité de l'efant. Elle reste à l'écart, loin d'eux, laissant le soin de ce poete.. répondre, bien plus adéquate qu'elle l'aurait fait. Puis, une idée lui vient a l'esprit: Pourquoi ne pas aller chercher Fenhrir.. l'auteur de ces mots? Il pourrait dire, a sa maniere... ce que la petite avait compris des arbres et pourquoi pas? laisser les deux poètes lui expliquer, s'entraider à leur facon aussi différentes mais complémentaires, dans le probleme que soulève la petite.

Et qui sait? Critias et Fenhrir pourraient rassembler une foule voulant les écouter... parler de la nature, de la foi qui est imprégnée en eux... et que cette derniere se laisse bercer par leurs dires.

Décidée, Edelia partie à la recherche de Fenhrir, pendant que Critias demeurait aux cotés d'Edania, sans sa vue d'autrefois mais avec autant de visions apaissantes face à Titania, les esprits et sa foi. Il ne voit pas avec ses yeux.. mais son coeur est toujours a l'affut du regard d'autrui.. de là son charisme, songea-t-elle en cherchant l'homme.. le demi-loup.

Par RedWolf-Synaa le 8/9/2002 à 20:17:54 (#2121599)

:lit:

Par Klio le 9/9/2002 à 0:46:10 (#2123311)

:lit: ;)

Par Edelia le 10/9/2002 à 2:12:56 (#2129661)

À bout de souffle, Edelia pris place.. apres avoir prévenu son frère de foi, Fenhrir. Elle pris une place à l'écart, jetant un clin d'oeil complice à la petite en lui faisant signe par un doigt sa sa bouche, voulant une certane dose de silence...pour que les deux bardes puissent interragir et leur faire part de leur savoir, de leur verbe aux paroles douces et calmantes.

Edelia espérait de voir quelques une se regrouper autour d'eux mais ce qui importait pour le moment était bien entendu, la conversation sur les arbres, la nature et ses esprits. Et qui sait? peut-etre éveiller l'enfant à ces croyances! Bel instant à venir, doux soulagement pour l'ame.
Je craque devant les interrogations enfantines d' Edania. Je suis vraiment emerveillée, du joli rp pour moi;) j'espere que tu continueras ainsi.. c'est mimi! :)

Par EvangeL le 10/9/2002 à 12:12:54 (#2131094)

Trés joie ...
:lit: :chut:

Par Thanatos Nyx GDP le 10/9/2002 à 16:01:16 (#2132434)

:lit:

Par Fenhrir GR le 10/9/2002 à 19:20:35 (#2133806)

Lorsque le vent soupire et fredonne des choses

Que la branche recueille et nous livre en chantant,

Tout embaume en forêt, tout sourit au printemps,

Et la sève se gonfle, et les bourgeons éclosent.



Losque l'été se brûle, et que l'orage approche,

Qu'une rafale éteint le souffle des zéphirs,

Qu'un nuage pesant dévore un ciel saphir,

Le bois se cabre et gronde et s'emplit de reproches.



Quand, de sa triste voix qui se blesse et détonne,

La bise étreint l'espace et va, s'élargissant,

Pleure sur le passé, comprend que c'est l'automne.



Mais, contre la forêt, quand l'ouragan s'emporte,

Que la tempête hurle aux rameaux dénudés,

Avec un rire obscène, un chant de possédé

C'est le cri de l'hiver raillant les feuilles mortes.