Lettre ouverte à l'attention du Sergent Marim.

Par Seypher le Lover le 4/9/2002 à 0:15:36 (#2091426)

Le papier ancien dégage une odeur âcre et lourde, qui a tendance a irriter le nez des personnes qui ne foulent que trop rarement le parquet de cette grande salle dont les voûtes décrivent des arcs de cercle parfaits. Cette salle à l'architecture si étudiée et appliquée ? Une bibliothèque, particulièrement riche en oeuvres et participations d'êtres à la vie spirituelle et intellectuelle d'une communauté si vaste, et pourtant si renfermée. Cette odeur n'agresse pas le nez fin et droit du vieux sorcier qui se dirige rapidement vers un bureau placé au centre d'une allée dont le silence solennel agrandit sa superficie.

Un geste rapide. La main grisâtre dépose une feuille, sur une pile de manuscrits similaires. Le bruit sourd de sa robe. Un pas léger et bref qui converge, avec les longues étagères chargées de livres, vers la sortie.

La pile de papier sera relevée d'ici quelques heures par un homme frêle et chétif, qui agravera un peu plus le cas de la corne qui se forme sous ses pieds, en traversant une ville entiere, afin d'aller la remettre au siège de la Garde de sa Majesté le Roy Théodore, XIIIeme du nom.

La lettre déposée par le serviteur du Très-Haut, d'ailleurs assez indisposé à l'instant ? On y pouvait lire ceci:

Sergent,

Je me permets, en ma qualité de citoyen, que vous avez, semble-t-il, eu l'amabilité, et l'intelligence, de m'accorder, il y a de cela quelques lunaisons, de souligner l'attitude que des gardes ont eu à mon égard. Votre bon sens vous a effectivement poussé à laisser une seconde chance à l'homme que je suis, pêcheur potentiel, à qui le répit peut être accordé, en l'échange d'une promesse, et d'une sanction aussi sévère que rapide, en cas de "récidive".

Heureux de ma situation, l'envie naturelle de vouloir goûter un jour de plus à l'air pur des contrées de cette belle île qu'est celle d'Arakas, m'a porté comme il se doit à la sortie de la ville de LightHaven.

Quel heureuse sensation que de ne plus se sentir traqué. Revoir des visages plus d'un instant, serrer des mains, pouvoir commencer des discutions, que l'on a l'impression de pouvoir finir !

Malheureusement, mon bonheur fût rapidement compromis par l'arrivée d'un de vos hommes. Je vous épargnerais la joie que le spectacle qu'était son propre langage me procura. Je ne ferais pas mention du profond respect que cet homme, qui portait l'insigne, et qui clamait haut et fort son droit d'agir, même arbitraire fût-il, semblait me porter. Cet homme, qui me cria son nom -Crovax, de la famille des Gaya-, aux oreilles, ne voulût rien entendre de moi, et ignora les individus qui s'indignaient de la situation, alentours. Son bornement semblait aussi fort que son envie d'user de son arme, puisqu'il était clair, et je pèse mes mots, qu'il me provoquait, afin de me pousser à la faute.

Mon sens civique guidant mon bras, j'ai préféré garder mon calme, afin d'éviter une quelconque explosion d'humeurs, qu'il avait lui-même, je ne sais pourquoi, très forte.
J'avoue avoir tendu la joue nombre de fois, et je ne fût aucunement surpris lorsque l'élite de cette Garde traversa le pont, me criblant de regards aussi terribles que menaçants.

N'étant pas très apte, à mon âge, à me baisser au niveau des animaux, j'ai préféré ignorer la première vague d'aboiements.
L'auteur de cette agression sonore ? Genesys, celui que le hasard a fait être le paternel du Garde cité plus haut. Affaire personnelle ?Allez savoir.
Toujours est-il qu'après un échange court, et qui ne me laissait pas beaucoup d'opportunités d'arriver à imposer un quelconque point de vue, j'ai vu ma pierre briller, et ma robe si précieuse à mes yeux détériorée par leurs gestes bêtes et barbares.

La suite des événements encore plus effrayante, puisque ces gardes que la Nature a semble-t-il dotée de la Science Infuse, ne voulûrent pour rien au monde demordre, et fîrent parler leur Haine & leur Rage avant tout.


Messire Marim, je serais bref:
Je demande, évidemment, que ces deux gardes voient leurs insignes retirés de leurs plastrons qu'ils semblent tant chérir, et voir par moi-même, ces symboles mettaliques fondre aussi rapidement que leur carrière, au dessus du brasier du forgeron.

De plus, je désirerais des excuses publiques de ces malotrus, et une rémunération afin de compenser ce choc certes emotionnel, mais psychologique aussi.

Naturellement, je désire retrouver mon statut de citoyen, qui n'a pas l'air d'avoir été admis par la quasi-majorité de vos hommes. Je ne remets pas en doute la communication qui semble excellente au sein de votre armée, et préfère fermer les yeux sur cet évènement salissant et deshonnorant pour vous.


Dans l'attente d'une réponse affirmative de votre part, recevez l'expression de mes plus sincères salutations.

Seypher

Par Isis Nagaroth le 4/9/2002 à 2:47:00 (#2092020)

Si je n'avais pas eu le "plaisir" de vous rencontrer auparavant, j'aurais moi aussi été indignée de l'attitude que ces deux hommes ont eu à votre égard.

Je sais cependant ce dont vous êtes capable, du peu de reconnaissance que vous montrez envers des personnes qui vous viennent en aide et de la pédance dont vous faites preuve envers vos congénères, plus particulièrement envers les "femelles" comme vous aimez les appeler.

Je ne doute par conséquent point du bien-fondé des sanctions que ces deux Gardes vous ont infligé et je ne doute pas plus que le Sergent saura rétablir la vérité sur cet incident et vous confondre publiquement comme étant l'individu méprisable et nuisible que vous savez si bien être.

Que Sélène vienne en aide et apporte son soutien aux malheureux qui devront croiser votre chemin !

Par Antarius Eiriel le 4/9/2002 à 11:36:48 (#2093379)

Antarius eut des ouï-dires de cette histoire

Ce n'est malheureusement pas la première fois que j'entends parler de pareils actes de la part du Sergent Genesys et du Garde Crovax ...

Il se mit tête de trouver le Lieutenant Spaïro pour lui en toucher un mot, se disant que plus haut la nouvelle sera apprise, plus rapidement l'affaire serait résolue.

Après en avoir discuter avec Antarius...

Par Ilrond Hith le 4/9/2002 à 11:43:12 (#2093418)

Oui j'ai moi-même déjà entendu plusieurs plaintes concernant ces deux gardes... A force on se demande si c'est vraiment exagéré ou pas.

Par David Roselam le 4/9/2002 à 17:20:47 (#2095620)

Etait present lors de la scene
Je trouve vos talents d'ecrivains formidables sire seypher... Mais nous ne cherchons pas a avoir un roman a l'eau de rose dont vous etes la victime, Le verite est Que vous avez insulte les deux gardes qui ont tente de vous faire quitter ces lieux sans force pendant 20 minutes... Apres s'etres pris plusieurs insultes, dont j'ai egalement ete la victime, Ils ont decides que le moyen evident de vous faire partir etait de faire briller votre pierre...
Ce fut votre choix ensuit de revenir et de tenter encore de rester la, alors que l'on vous avait fait comprendre que vous n'y etait pas le bienvenu... Apres encore 15 minutes de discussions, ainsi que d'autres injures de votre part a l'egard de la garde, Le peuple enerve , temoin de la scene ainsi quela garde s'est mis a vous tirer dessus... N'allez pas blamer les gardes pour votre insolence envers eu et la populace presente... Il me semble meme vous avoir entendu profere des injures a l'egard d'une petite fille de 5 ans...
Sire Marim, si vous entendez mes dires, il faut remercier ces gardes de leur beau travail et envoyer ce malotru croupir dans une cellule...

Par Isis Nagaroth le 4/9/2002 à 18:05:15 (#2096061)

Ce que vous dites là Sire ne fais que corroborer mes soupçons sur les faits qui se sont réellement déroulés. Au moins sa supercherie et sa duplicité n'auront pas duré bien longtemps.

Par Seypher le Lover le 4/9/2002 à 20:03:53 (#2096868)

Seypher se frotte les mains, le regard amusé, la voix exaltée:

Qu'il est bon de voir le venin du peuple aveuglé se deverser ainsi ...

Le sorcier se tourne, faisant un tour sur lui-même, et ouvre ses grands bras, en prenant une voix douce et suave:

Isis ? Vous permettez que je vous appelle par votre prénom, que vous portez d'ailleurs si bien ? Je vous remercie.
Vous dites avoir eu l'honneur de recontrer ma personne, et d'évaluer par la même occasion l'étendue de mon potentiel ?
Malheureusement, je vous affirme que vous devez vous méprendre, et faire erreur, me confondant surement avec un autre -je vous l'accorde, il y en a tellement de nos jours...-car mon oeil expert ne servant que ma mémoire, je puis certifier que je ne me serais pas permis d'oublier une silhouette telle que la vôtre, demoiselle.
Les accusations que vous lançez à mon égard sont tout simplement insultantes, et me blesseraient profondément, si j'avais quelque chose à me reprocher. Je préfère donc laisser votre jugement loin de moi, et me reposer sur la certitude que vous confondez ma noble personne avec les roturiers agressifs et impolis qui grouillent dans les rues sales de nos villes.


Il tourne à nouveau, de trois quarts cette fois, et prends la même pose, faisant claquer sa langue avant de commencer, sur un ton plus rauque:

Tiens, que vois-je ?
Ne serait-ce pas là le jeune inconscient qui a eu le malheur d'accuser à tord un garde, et que la honte a corrigé, aussi bien que les victimes de ses dires mensongers ?
Je suis heureux d'apprendre que tu nous honnorais de ta présence, jeune homme, que je n'avais d'ailleurs pas eu la présence d'esprit de remarquer.
Cependant, ta conclusion pompeuse, et le ton sur lequel tu m'accuses, me fait bizarrement penser que tu profites de cette affaire pour venir recracher sur moi le fruit d'une frustration mal digérée.
Me trompais-je, jeune homme ?...
Il est simple de contredire quelqu'un en apportant à son discours des éléments purement fictifs, et qui contrastent malheureusement pour toi, avec le reste de la scène.
Tu apprendras avec l'experience à savoir te tair lorsque ta langue perverse décide de pousser le vice jusqu'à mentir, en public qui plus est.
Enfin, je ne t'en veux pas, je te pardonne.

Je remercie ces messieurs qui ont apportés leurs constatations personnelles, nettement plus concises et sages que le charabiad d'un jeune coq.
Messieurs, l'affaire avance, et le peuple sera sûrement très bientôt debarassé d'un poids dangereux qui le menace directement.

Bien à vous,

Seypher

Par Isis Nagaroth le 4/9/2002 à 21:02:45 (#2097367)

Je ne saurais me tromper sur quelqu'un comme vous. Un mage néphilim que j'ai rencontré chemin faisant au Coeur du Destin il y a de cela plusieurs lunaisons.

J'ai pour principe de respecter tout à chacun en tant qu'être humain, même si ses croyances vont à l'encontre des miennes. J'avais décidé de faire de même envers vous, même si vous sembliez de toute évidence être une personne imbue d'elle-même, dotée d'une arrogance prononcée. Mais le peu de respect que vous m'avez témoigné à travers les quelques paroles que vous avez osé proférer m'ont poussé à vous ignorer purement et simplement pour ne pas avoir à vous faire ravaler votre morgue odieuse. J'en viens même à regretter de vous avoir prêter main forte pour franchir les épreuves qui mène à la Chambre de la Providence.

Ce n'est pas en tentant de jouer les martyrs innocents que vous parviendrez à duper les autres. Votre perfidie transpire de tout votre être. Vous aurez tôt fait de montrer votre vrai visage à ceux que vous essayez de berner.

Sur ce je ne vous salue pas !

Par GenesysGaya le 4/9/2002 à 21:04:07 (#2097379)

Merci Sir Roselam, Merci d'enfin venir temoigner de la vérité que ce truand se gardait bien de narrer dans ses futiles discours!
J'eu peur que sa langue fourchu ne donna l'occasion a certains de proliferer bien d'autres mensonges a mon egards...
Certes, je ne suis parfait... Et ma force etant un atout, je m'en sert pour regler certains differents, car tel est mon devoir, proteger mon Roy, ses sujets et ses Gardes... a n'importe quel prix! Il aurait tres bien pu tout éviter... Mais il prefere le spectacle, vous n'avez cas regarder son comportement! L'illusion et la manipulation son ses armes, j'estime cela plus traitre qu'une lame servant a sauvegarder son honneur, je ne pense vraiment pas etre en tord face a ce démon.

Par Véra Obscura le 5/9/2002 à 6:57:32 (#2099173)

Sourire amusé

Seypher, ma parole a souvent été mise en doute pour bien des situations, cependant je doute que mon exposé ne vienne pas apporter une pierre importante pour la construction de la cellule qui vous attends.

Voici le curriculum vitae de ce Néphilim.
Seypher, néphilim élu d'Ogrimar, traite à la couronne, violeur récidiviste, plusieurs fois convaincu de tentatives de viols, régulièrement pris en flagrant délit d'insultes, de gestes obscènes ou déplacés, etre sans foi ni loi, cas totalement associal et incapable d'éprouver le remord.

Ceci dit comme ca laisserait à beaucoup un sourire narquois aux lèvres.
Mais si celui ci provient d'un des hauts membres du clergé d'Ogrimar où jusque là nous vous avons supportés, je crois que ce léger témoignages pourra donner poid.
Vous etes devenus indésirables chez nous, vous le serez j'espere après ca auprès du royaume.
Bonne route Seypher
Je signerai, "La femelle" au nom de mes soeurs, et de toutes celles qui ne verront jamais en vous qu'un etre obséquieux devant la force et si mal pourvu que seule la force peut lui apporter l'espoir d'une domination sur le sexe dit faible.

Pour ceux qui liront ces quelques mots, amis ou ennemis, c'est ici la première fois que j'annonce ma participation au culte d'Ogrimar, où je tiens une des hautes fonctions.
Qui n'est pas avec nous, est contre nous.
Bon vent Seypher.

Par Henki Malagen le 5/9/2002 à 19:14:08 (#2103458)

*Apprend que Véra est devenue une grande parmi les sombres etres*
*Murmure* Felicitations.....*partant vite a ses etudes, seul echapatoir a sa melancolie*

Par Seypher le Lover le 5/9/2002 à 19:39:26 (#2103700)

A croire que ce garde violent et inconscient de son rôle réel à décidé de corrompre par un moyen qui ne nous sera sûrement jamais prouvé une partie du peuple que nous tentons dans cette affaire, de défendre avec tant de dévouement !

Nous assistons à l'assault d'un léger groupe mené par je ne sais quel sentiment qu'il a tord d'avoir à mon égard, ou peut-être plutôt par une monnaie qui feraient d'eux des mercenaires singuliers ... Léger sourire


Mon but, dans cette plainte, n'était pas de faire rugir, mais plutôt de faire un point sur une situation qui devient réellement préoccupante. Maintenant, si certains naïfs préfèrent casser du sucre sur mon dos, au lieu de marcher derrière moi, dans cette entreprise honnorable et noble, je ne pourrais malheureusement pas les en empêcher... Leur parole étant, tant soit peu qu'une once d'un sang pur coule dans leurs veines, un droit inné, que je crois d'ailleurs posséder autant qu'eux.

Les vipères peuvent donc tâcher ma feuille de leurs secretions, l'encre dorée de mes mots pleins de verité ne s'atténuera pas pour autant.

Entre une femme qui ne respecte pas ses propres principes, et une gamine aussi fourbe que dénuée de bon sens, je souris à l'attaque, et préfère m'asseoir sans répondre à mon procés improvisé.
Vous aurez au moins réussi à me faire rire, mesdames ...Félicitations.
Seypher lève un sourcil:

Que vois-je ?
Le vaillant chevalier a decidé de ranger sa lame ensanglantée, pour sortir de l'orifice qui lui sert de bouche sa langue engourdie ?...

Quel honneur vous nous faites, monsieur le Sergent !
Je ne remets pas en cause la façon que vous avez choisit d'employer pour agir, quoi qu'elle soit discutable, et même contestable. Tentez de vous organiser pour prendre un moment dans votre programme surchargé par l'entraînement, et demander à un homme, qui aura reçu une éducation qui semble vous manquer, de vous apprendre à lire plus en détails.

Le fait est que vous avez agît, certes comme le ferais le premier barbare venu, mais surtout avec l'execrable tendance à vous faire le maître de toutes les opinions, et d'agir arbitrairement, sans en référer à un homme aussi gradé que vous, qui aurait pût vous prévenir de mon statut à ce moment-là.

C'est triste pour vous, et votre esprit limité.

J'ai été patient, et ai daigné revenir sur le terrain, afin de voir si quelques mouvements, un filet de sang, et des muscles protubérants échauffés, vous auraient calmés, et ouvert la porte à la petite cervelle qui vous aurait servit à discuter.

J'ai eu la désagréable sensation de constater que non.

Soit, vous avez eu votre chance, vous ne l'avez pas saisit.

Réjouissez vous, vous aurez réussi à impressionner la gamine qui se trouvait juste à côté de ma personne, par cette violence qu'elle prends depuis, un malin plaisir, à louer. Vous devrez cependant vous accomoder de voir la tête de "votre" progéniture maigrir jour après jour, en extase devant leur père qui leur aura, à eux aussi, prouvé la taille de sa masse musculaire, mais qui ne pourra plus nourrir ses enfants pour "avoir sauvergardé son honneur".

Par Isis Nagaroth le 5/9/2002 à 19:49:42 (#2103785)

La femme qui "ne respecte pas ses principes" comme vous me caractérisez si mal, l'a bien au contraire fait. J'en veux pour preuve que vous ayiez pu poursuivre votre chemin.

J'en connais bien d'autres qui dans une situation similaire auraient fait couler votre sang et vous auraient renvoyé aux bons soins d'un prêtre pour panser vos plaies. Je ne suis pas de ceux-là, fort heureusement pour vous d'ailleurs...

Par Seypher le Lover le 5/9/2002 à 20:20:55 (#2103987)

Je suis incorrigible !
Voilà que l'être immonde que je suis a encore osé froissé une colombe...Le volatile me fait une scène, charmant...

Bon, et bien...
J'ai l'impression que vous vous forcez à croire qu'en cette journée si belle, ma chétive constitution implorait votre aide, et demandait à être couvée sous votre aile sombre, que vous avez d'ailleurs fort belle, le temps d'une traversée.
J'ai le regret de vous avouer que si j'avais réellement desiré vous faire parler, et franchir ce qui sont pour vous des "épreuves", mais pour moi une simple promenade, je l'aurais fait sans vous laisser le temps de réagir.

Mon esprit detraqué et vil commande simplement à mon systême occulaire d'admirer la femme lorsqu'elle oeuvre à accomplir la besogne si injuste et lourde qui lui pèse naturellement sur les épaules.

J'ai ce jour-ci, simplement pris plaisir, à voir cette lionne en armure, se cambrant pour atteindre la cible qui lui infligeait des morsures, qui lui faisaient plisser les yeux sous la douleur, vouant son corps à l'Art du combat, et laissant ses formes avantageuses s'offrir à mes yeux, emportée par l'extase du combat.

J'avoue avoir pensé trouver en face de moi une de ces paysannes qui envahissent étrangement ces lieux profanes, et qui n'ouvrent la bouche uniquement lors de la Prière journalière. Votre regard aguicheur, et votre voix halletante sous l'effort, me l'ont confirmés.

Malheureusement, cela m'apprendra à juger des femmes, qui peuvent se trouver être des oratrices redoutables, prônant une morale irréprochable, et cachant un but obscur.

Mais voilà que je m'emporte, et que je vois avec malheur le sujet dériver ...
Sachez que si vous désirez tant affirmer votre personnalité, que je n'arrive pas très bien à cerner, je serais heureux de vous acceuillir, en privé, dès lors que cette affaire sera réglée.

Bien à vous,
Seypher

Par Isis Nagaroth le 5/9/2002 à 20:36:46 (#2104095)

Nous nous reverrons puisque vous me le demandez si gentiment.

Le "volatile" que je suis ne manquerais pour rien au monde de venir vous apporter quelques pommes dans votre cachot où seuls les rats et les individus de votre espèce pourront être la cible de vos basses paroles et du peu de bel esprit dont vous êtes pouvu.
Quel public de choix pour le piètre réthoricien que vous êtes. Vous m'excuserez d'avance si un sourire se lit sur mon visage à la vue de ce spectacle des plus cocasses.

Ces personnes dont vous avez pris plaisir à baffouer la dignité, Sélène saura les venger en appuyant votre condamnation.
Sur ce, je m'abstiendrai d'en écrire davantage, attendant impatiemment la sentence qui ne saurait trop tarder d'être prononcée à votre encontre.