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Chasse croisée... (raconté)

Par Namtar le 2/9/2002 Ă  22:39:12 (#2083832)

Prologue

Un Ă©clat rouge sur un tapis vert, cinq ombres blanches virevoltant autour : cÂ’est la chasse de la guilde !
Tout a commencé trois jours plus tôt. L’infâme mage Trestaurona a dérobé l’amulette du soleil bleu jalousement gardé par les Gardiens des Ethers depuis des millénaires. Le conseil extraordinaire de la Guilde a donc décidé que ses meilleurs éléments iraient récupérer au plus vite la relique. Se sont portés volontaire pour cette mission Dorilys Lune d’Argent, promue chef de la chasse eu égard à ses talents de pistard. Elle est secondée par Gally en ce qui concerne la traque de Trestaurona. Le nain Elminf les accompagne en sa qualité de représentant de la troupe des Lions. La clerc Sanjo a pour mission de soutenir l’équipe en cas d’escarmouche. Enfin, l’enchanteur Eliossar de par sa grande connaissance de la magie a le privilège de représenter les frères des Arcanes. La troupe n’a eu que peu de temps pour se préparer : l’odieux Trestaurona ayant commis sont méfait dans la nuit, c’est simplement au matin qu’Aldrya, responsable de la bibliothèque s’est aperçu de la disparition de l’amulette du soleil bleu. Trois jours déjà que la chasse est lancée, trois jours de course, de pluie, de neige, de pièges déjoués… L’heure est à la fatigue et à la prudence. Une halte bienvenue dans une clairière ombragée permet au membre du groupe de clarifier leur cheminement futur. Des dissensions bien prévisibles dans cette situation de crise éclatent quand à la direction à prendre. L’odieux mage semble avoir coupé en pleine forêt en direction du mont Chauve. Eliossar et Elminf sont partisans de longer la route quitte à rallonger la distance. Gally, familière des forêt ne veut pas perdre un temps précieux, Dorilys semble abonder dans son sens : la lumière est encore suffisante pour retrouver les traces du mage dans les broussailles. Sanjo, quant à elle, est surtout préoccupée par une épine malencontreusement plantée dans son orteil gauche et qu’elle essaye tant bien que mal d’enlever avec l’aide d’une des dagues de Dorilys. Trestaurona, pendant ce temps file ventre à terre en direction du mont Chauve. Il a le soufle court, les joues rouges, ses poumons en feu le font souffrir, mais une confiance absolue l’habite : en effet, ce disciple du Zentharim semble bien supérieur à quelque membre de la guilde que se soit. En cas d’affrontement sa victoire est assurée. Il ne veut cependant pas perdre de temps, il essaye d’éviter ce combat pourtant largement à sa portée. Il ne le sait pas encore, mais cette prudence va le perdre… Mais n’allons pas trop vite, la chasse des gardiens des Ethers ne fait que commencer !

Plus au sud ouest... Un éclat brun sur un tapis blanchâtre, deux ombres grises virevoltant autour : c’est la chasse à Namtar et Tempête. Tout a commencé trois heures plus tôt. Affamé, transit de froid sous la neige, Tempête et Namtar essayait de trouver un endroit au sec en attendant que le mauvais temps cesse quand leurs regard a été attiré par un éclat brun sur un sol blanchi par la neige : un lièvre, un repas, un festin leur tendait les bras à quelques encablures. Déjà trois heures que la chasse est lancée, trois heure de course, trois heures de chute, trois heures d’embuscades ratées… L’heure est au découragement et à la fureur. Une halte malvenue dans un buisson épineux ne permet même pas à Namtar de clarifier son cheminement futur : les épines l’encerclent. Tempête, plus à gauche renifle l’odeur du lièvre
qui leur a une nouvelle fois filé sous le nez. Le chien-loup est perplexe devant la vivacité de son repas ambulant. L’esprit de Namtar est tiraillé entre deux positions : abandonner la chasse et se remettre en route vers le village le plus proche, éloigné de plusieurs jours de marche ou continuer la traque. Le ventre prend le dessus et le rôdeur, suivi de son fidèle compagnon d’infortune se remet en quête du rongeur. Le lièvre, pendant ce temps, file ventre à terre dans les broussailles. Il n’a pas encore le souffle court et les poumons en feu et une confiance absolue l’habite : en effet, il est bien plus vif et intelligent que l’homme et le canidé. Deux possibilités se sont offertes à lui lors de la chasse, se cacher dans un terrier et attendre que ses pourchasseurs se lassent ou esquiver leurs diverses embuscades. C’est cette dernière option qu’il a choisie. Il ne le sait pas encore, mais c’est ce manque de prudence qui va le perdre… Mais n’allons pas trop vite, la chasse à Namtar et Tempête ne fait que commencer !


Nota bene :

Au sujet de lÂ’amulette du soleil :
Bien que cette amulette soit en possession de la guilde depuis des millénaires, personne ne sait vraiment à quoi elle peut bien servir. Elle fait cependant la fierté de la guilde. D’aucun disent que c’est un marabout qui l’aurait vendu à un marchant d’huile d’olive dans les contrées reculées de l’Est. Il paraîtrait même qu’il en possédait une caisse entière, mais ces infâmes ragots n’ont jamais pu être démontré… La version officielle qui veut que l’amulette fût créée à partir d’une Larme du Dieu Lathandre s’apitoyant sur le sort de malheureux lors de la grande Famine de 1234 n’a jamais pu être démontrée non plus…

Au sujet des différents protagonistes :
Trestaurona :
de la famille des hominidés. C’est un bipède carnassier appartenant à l’espèce des Homo sapiens intelligentius mé méchantus.Il peut courir à une vitesse de 35,2 km/h, comme la plupart des mâles de son espèce. se déplace généralement en robe rouge (certainement pour attirer les femelles en rut) appuyé sur un bâton qui lui sert à faire des tours de passe-passe…

Dorilys Lune dÂ’Argent :
de la famille des Elfidés inférieurs. C’est une bipède omnivore appartenant à l’espèce des Elfo sapiens precarus. Elle peut courir à une vitesse de 32,5 km/h, comme la plupart des femelles de sa sous-espèce. Elle fait en effet partie de la sous espèce des gracillus, l’autre sous-espèce (les culdejatus) ne se déplacent qu’à une vitesse de 4,7 km/h. Le plus souvent elle est parée de breloques pointues qu’elle appelle « dague ». Il s’agit certainement de signes d’appartenance à une secte quelconque, voire d’allégence à un seigneur et maître…

Gally :
de la famille des hominidés. C’est une bipède végétarienne appartenant à l’espèce des Homo sapiens commonus. Elle peut courir à une vitesse de 33,3 km/h, comme l’ensemble des femelles de son espèce. Elle se déplace vêtue de vert, son habitat principal sont les forêts et les bois. On la retrouve parfois les nuit de pleine lune avec certains de ses congénères autour de cercle de pierre. Le caractère sexuel de cette pratique n’a jamais été prouvé : aucun chercheurs n’ayant pu observer une copulation lors de ces cérémonies entre Homo sapiens commonus…

Elminf :
de la famille des Nanidés supérieurs. C’est un bipède plutôt carnivore appartenant à l’espèce des Nano sapien bétus mé gentillus. Il peut courrir à une vitesse de 23,6 km/h, un peut moins vite que les mâle de sont espèce en raison d’un embonpoint certain. Il se déplace dans une carapace de fer qui lui servirait à faire du bruit et à effrayer les serpents lorsqu’il se ballade en forêt. C’est un habitant des cavernes. L’activité principale des Nanidés supérieurs est de creuser des terriers dans leur caverne et de s’extasier lorsqu’il découvre de la pierraille jaunâtre. Celle-ci leur permet d’attirer les femelles en rut et entraine donc des joutes viriles pour leur possession…

Sanjo :
de la famille des Elfo-hominidé. C’est une bipède plutôt pâtivore appartenant à l’espèce des Elfo-homino sapiens montagnus. Elle peut courir à une vitesse de 29,5 km/h, quand elle est motivé (c.a.d. très rarement). Elle se déplace elle aussi dans une carapace de fer (certainement pour les mêmes raisons que les Nano sapien bétus mé gentillus). Son habitat est multiple. Son activité principale est la création de petits insectes appelés « papillon », ceci certainement pour attirer le mâle en rut…

Eliossar :
de la famille des hominidés. C’est un bipède omnivore appartenant à l’espèce des Homo sapiens intelligentius et gentillus Il peut courir à une vitesse de 32,2 km/h, comme la plupart des mâles de son espèce. Se déplace généralement en robe bleu (certainement pour faire fuir les femelles en rut) appuyé sur un bâton qui lui sert à faire des tours de passe-passe moins impressionnant que ceux de Trestaurona…

Lièvre :
de la famille des Léporidés. C’est un quadrupède végétarien appartenant à l’espèce des lepus. Il court trop vite pour Namtar et gîte dans les dépression du sol…

Namtar :
de la famille des hominidés. C’est un bipède omnivore appartenant à l’espèce des Homo sapiens goutoné. Il ne court pas aussi vite que les individus de la famille des Léporidés.
Il se déplace de préférence en forêt, légèrement courbé à la recherche de différentes traces que laissent derrière eux les lepus. Un incessant reniflement lui permet à la fois de retrouver l’odeur des Léporidés et de lui enlever la goutoné…
TempĂŞte :
c’est le fidèle compagnon d’infortune de l’homo sapiens goutoné prénommé Namtar. Il est plus intelligent que ce dernier et presque aussi maladroit.

Pour ceux qui voudrait des renseignements complémentaire, nous ne saurions trop vous recommander l’ouvrage du professeur Marchimalus : « De l’anthropologie des Hominidé, Elfidés, Nanidés et autres animaux inférieurs. ».

Post scriptum :
Suite à de nombreuse discussion au sein du conseil scientifique de l’université de Ploganur, après avoir contacté le Professeur Marchimalus, nous nous voyons contraint de remettre en cause l’appartenance du spécimen Gally à la famille des hominidés. Elle ferait en réalité partie de la famille des Elfidés. Nous vous présentons nos plus humbles excuses pour cet erratum…

Par Gally_Fronzenskie le 2/9/2002 Ă  22:48:21 (#2083874)

lool tout sa et vriament très drole...mais euh...juste je suis une elfe...

autrement c'est vraiment mdr! clap clap loool

Par Elminf le 2/9/2002 Ă  22:50:12 (#2083883)

MOUAHAHAHHAHAHA allez une autre une autre :D

Par persifal le 2/9/2002 Ă  22:52:13 (#2083893)

EXCELLENT!!!!!

j'adore vivement la suite.

Par dorilys lune dargent le 3/9/2002 Ă  6:53:26 (#2084998)

comme le dit les autres vivement la suite !!!

j'adore les nota bene :mdr:

Par Théranthil le 3/9/2002 à 7:24:50 (#2085037)

Bon travail, Namtar, et vive les notabene. J'aime particulièrement celui de miminf. Je crois que je vais l'atacher sur mon bureau. :D

Par Mellinsa le 4/9/2002 Ă  2:29:50 (#2091970)

G pas hâte que ce soit la saison ou tous tombe en rut ... Perso j'aime 3 chose particulièrement Tempête, Elminf et le texte en entier, c précis non ?

Par Elminf le 4/9/2002 Ă  2:40:18 (#2091997)

Merci pour moi merci :merci: ET Namtar oĂą est la suite ? t'en ai qu'a 3 lignes ? tu vas encore y passer 2 heures si ca continue.... :D ( private joke )

Par Mellinsa le 4/9/2002 Ă  2:42:22 (#2092001)

je parlais du nota benne surtout le bout en latin ...

Par Elminf le 4/9/2002 Ă  2:49:46 (#2092028)

Merci quand mĂŞme .... ^_^ :D

Par Glorinfeld Jade le 4/9/2002 Ă  5:24:58 (#2092261)

Super Namtar :mdr: :maboule: :mdr: :maboule:

j'ai hate de :lit: la suite pour a nouveau tombé en :amour: avec ton style et en :mdr: à devenir :maboule:

Par Namtar le 4/9/2002 Ă  23:26:18 (#2098179)

Chapitre 1

Le groupe de chasse, après moult hésitations a décidé de couper par la forêt : le mage Trestaurona a trop d’avance, il faut faire au plus court. Elminf maugrée dans sa barbe, il n’aime pas marcher dans les broussailles mais il sait que l’heure n’est plus au dilettantisme. Son pieds droit commence à le faire souffrir : un échauffement du gros orteil se transforme inexorablement en ampoule. Il sert les dents et avance en silence. La fatigue commence à le gagner, et il reste encore trois heures de marche avant le coucher du soleil. En prévention d’une longue marche, il n’a pris qu’une côte de maille légère mais elle commence à lui peser.
Il ferme la marche du groupe pour protéger les arrières. Devant lui se trouve Eliossar, il aimerait bien engager la conversation avec le mage pour briser la monotonie, mais celui-ci semble encore moins à l’aise que le nain dans les broussailles et depuis qu’il s’est affalé dans un buisson épineux il ne pipe mot. Pour se changer les esprits et oublier ses douleurs, Elminf songe aux cavernes de son peuple, là où les éléments ne peuvent venir troubler la quiétude d’une fin de journée, attablé devant une chopine d’un nectar quelconque… Mais la forêt a vite fait de le ramener à la dure réalité du moment. VLOUF, une branche ployant sous le passage d’Eliossar, retrouve sa position séculaire mais vient malencontreusement frapper notre nain au niveau du visage. Evitant la chute de justesse, Elminf essuie le sang qui coule de son nez et trotte pour rattraper Eliossar.
-Je hais les forĂŞt, comment Gally et Dorilys peuvent elles ĂŞtre aussi Ă  lÂ’aise dans ce milieu ?
- L’habitude et l’expérience, mon cher Elminf, chuchote le mage avant de s’étaler dans une flaque de boue… Les deux compagnons continuent ensuite leur chemin en silence…
Pendant ce temps, Gally est 500 m plus en avant, perplexe. Elle ne discerne plus les traces de l’infâme Trestaurona, comme si il s’était évaporé… Elle rebrousse chemin et retrouve rapidement Dorilys qui mène le reste de la troupe.
- J’ai perdu sa trace 100 mètres plus haut. Je ne vois aucun indice au sol
- Je savais que c’était une mauvaise idée de passer par la forêt, clame Eliossar d’une voix aigue, je vous l’avais dit, je vous l’avais dit, je vous l’avais dit !
Mais cela ne semble pas perturber Dorilys, elle avance prestement jusquÂ’au buisson oĂą se perdent les trace.
- Je pense que l’odieux mage doit léviter pour brouiller les pistes, regardez non pas au sol mais plus haut !
Et en quelques instant, la troupe à repéré l’endroit par lequel Trestaurona à cheminé…

Deux heures passent… A la tombée de la nuit, Dorilys impose une halte afin de réfléchir à leur stratégie. Elminf est partisan de ne pas prendre le risque d’égarer la piste du mage, Eliossar, quand a lui, souhaite quelques heures de repos avant de reprendre la route. Gally, en forestière accomplie pousse le groupe à continuer la chasse au plus vite, cette proposition semble avoir les faveurs de Dorilys qui ne doute pas de ses compétences de traqueuse même dans l'obscurité. Sanjo, est surtout préoccupée par un petit caillou qui s’est malencontreusement glissé dans sa chaussure droite et qu’elle essaye tant bien que mal d’enlever.


Plus au sud... Namtar suit Tempête en maugréant. Comment un lièvre peut-il les narguer depuis maintenant plus de 5 heures ! A chaque fois que la proie est à portée de main ou de gueule, un bon de l’animal annihile tout le travail fourni par les deux chasseurs. En plus la neige mêlée n’arrête pas de tomber, alors qu’a quelques lieues plus au nord, le ciel est dégagé. Tout à coup Tempête se fige brusquement aux arrêt : devant eux, à quelques encablures se trouve leur repas, qui bien que vigilant ne les a pas vu ni senti. Avec force de l’habitude, nos deux compères entament un mouvement d’encerclement qui semble condamner le rongeur. En deux trois mouvements silencieux, Tempête est prêt à bondir sur la gauche de l’animal alors que Namtar couvre le flanc droit pour éviter toute retraite. Tout s’accélère alors : Tempête s’apprête à bondir, Namtar décide de s’avancer encore d’un pas afin d’avoir un meilleur angle de vue, le lapin n’a rien entendu. VLOUF, une plaque de givre sous les pieds de Namtar l’entraîne dans une chute incontrôlée, le lièvre alerté bondit aussitôt et évite de justesse les crocs acérés de Tempête qui fondait sur lui…
- Malédiction, encore raté, bredouille Namtar en se relevant péniblement sous l’œil courroucé de Tempête.
Et leur chasse continue ainsi d’assaut en esquive, d’attaque en évitements, jusqu'à la tombée de la nuit…


Pipette la rainette avait invité au goûter ses amis Zico le crapaud et Riton le hérisson. Au menu, jus macéré de mouche assorti de pâté d’insecte ainsi que d’un magnifique gâteau de lombric. La fin de journée s’annonçait belle, quoique fraîche. Nos trois compagnons avaient dressé la table auprès d’une flaque, afin de pouvoir se désaltérer. La lumière tamisée du soleil à travers les feuillages faisait ressortir le décor naturel. Une légère brise troublait le silence de cette fin d’après midi, et l’on entendait au loin le chant d’un rossignol. Rien ne semblait pouvoir troubler l’existence de ce coin de verdure… Un roulement de tambour assourdissant, un tremblement de terre dévastateur, un nuage de poussière plus tard, et tout n’était plus que ruine et désolation. La flaque d’eau avait débordé et était encore secouée de remous. Les victuailles éparpillées n’étaient plus que des détritus. Pipette la rainette avait été projetée dans un buisson et souffrait du dos. Riton le hérisson roule boulé jusque dans un fossé avait perdu quelques épines. Zico le crapaud, gisait près de la souche d’arbre qui leur servait de table, la patte avant gauche cassée.
Mais qu’est ce qui avait pu faire de tels dégâts ? Quel cyclone, quelle tempête, quelle tornade avait pu surgir aussi vite dans ce lieu si paisible ? Une seule chose : La Charge Héroïque Des Paladins de La Guilde !
En effet, trois heures plus tôt, le mage Trestaurona avait écrit une missive pour ses supérieurs leur indiquant la capture de la relique ainsi que son intention de rejoindre le mont Chauve. Cette missive il l’avait accroché à la patte d’un moineau voyageur qu’il emmenait toujours avec lui. Pour sa malchance, le moineau avait été attaqué par un faucon, et mourrant, était tombé aux pieds de Saïf, Paladin de Tyr qui joutait avec son supérieur Persifal. En tentant de soigner l’oiseau, ils avaient découvert la missive. En un clin d’œil, nos deux héros chevauchaient ventre à terre en direction du mont Chauve afin de barrer la route à l’odieux mage. Ils n’avaient pas une minute à perdre si ils voulaient avoir la moindre chance d’arriver en premier au mont.
CÂ’est ainsi que nous les retrouvons tout les deux, droit sur leurs fiers destriers, Ă©crasant tout sur leur passage et faisant lÂ’admiration des paysannes quant ils coupent Ă  travers champs et ruinent les semencesÂ…



Nota bene :
Au sujet des nouveaux protagonistes :

Saïf : de la famille des hominidés. C’est un bipède omnivore, appartenant à l’espèce des Homo sapiens body buildus. Il peut courir à la vitesse de 31,2 km/h. Il se déplace presque exclusivement sur le dos d’un animal appelé fier destrier. Cela à d’ailleurs été sujet à controverse au sein de l’académie de Plogranur. Il a fallu des années d’observation pour voir un individu de cette espèce détaché de l’animal Fier Destrier. Très longtemps, nous avons pensé que l’Homo sapiens body buildus était un animal a deux tête et 6 pattes...

Persifal : de la famille des hominidés. C’est un bipède omnivore, appartenant à l’espèce des Homo sapiens culturismus. Comme son cousin l’homo sapiens body buildus, il se déplace presque exclusivement sur le dos d’un animal appelé fier destrier. Il peut courir à la vitesse de 31,3 km/h. C’est pour cette raison, pensons nous, qu’il est le chef.

Par Elminf le 4/9/2002 Ă  23:36:00 (#2098229)

MDR lol Le nota bene est excellent !!!! :D :mdr:

ps : tu me le payera sur poil de licorne tres cher Namtar !!!

Par Emerica le 4/9/2002 Ă  23:55:04 (#2098297)

mouarf allez encore quelques une stp :-) :bouffon:

Par persifal le 5/9/2002 Ă  2:37:10 (#2098778)

aahahahah j'adore, franchement c'est terrible:D .
pour info saif est paladin de heaum et persifal est paladin de tyr.
attention :mdr:
yyyooouuuuuhoou dis je en ayant trop bu.

Par Saif al FĂ©erune le 5/9/2002 Ă  2:45:07 (#2098795)

HRP Persi et Saif sont dans un état d'ébriété tres avancé a cette heure de la nuit HRP
JE SUIS PALADIN DE HELM/HEAUM

sinon namtar
CLAP CLAP CLAP

ps: j'essaie 69 pour la taille du clap clap clap

Par Mellinsa le 5/9/2002 Ă  4:48:43 (#2099019)

Excellent, juste une chose Zico,Pipette et Riton ont pas droit à leur version de l'encyclopédie ?

Je sais pas combien de temps tu met à écrire tout ça mais ça vos l peine que tu te donne.

Par dorilys lune dargent le 5/9/2002 Ă  6:53:49 (#2099168)

c'est géant :amour:

et je suis sur que Persi et Saif sont trop content pour les regards d'admirations des paysannes :p :ange:

Par Gally_Fronzenskie le 5/9/2002 Ă  8:10:51 (#2099292)

LOOOOOOOOOOOOOOL c'est géant!!!!! enfin un peut triste pour zico quand m,meme....mais c barge sa mar appelle un livre que j'avais lut quand jt petite....mhhmm jdois me tromper :D :D

Par Namtar le 5/9/2002 Ă  22:11:49 (#2104762)

Chapitre 2


Au petit matin, la troupe épuisée se trouve en lisière de la forêt, à une journée de marche du mont chauve. Devant eux se trouve un marécage peu praticable. L’odieux Trestaurona s’y est enfoncé moins d’une heure plus tôt, comme le montre des empreintes de pas encore fraîche. Le mage doit lui aussi être fatigué : a priori il ne lévite plus. Une fois encore, les chasseurs de la guilde ne sont pas en harmonie en ce qui concerne le chemin à prendre. Elminf qui boîte bas et Eliossar qui n’a pu se reposer pendant la nuit sont partisan de contourner l’obstacle, quitte à perdre la trace du mage. Gally, en traqueuse émérite, se sent capable de retrouver les traces du mage même en plein marécage. Dorilys partage son opinion : elle ne veut pas perdre de temps, et là où le mage passe, les gardiens peuvent passer. Sanjo, quant à elle, est surtout préoccupée par le dard qu’une guêpe a nonchalamment planté dans son mollet gauche et qu’elle essaye tant bien que mal d’enlever à l’aide d’une aiguille. Après moult tergiversations, le groupe s’enfonce dans le marécage. Gally ouvre la marche, 50 mètres devant le groupe. Dorilys, comme à son habitude, mène le reste de la troupe. Sanjo la suit comme son ombre. Eliossar, lui, avance tant bien que mal, trébuchant plus qu’à son tour, quand il ne glisse pas… Elminf ferme la marche en boitillant : son ampoule s’est ouverte et commence à s’infecter. Malgré toutes ces infortunes, les gardiens gagnent petit à petit du terrain sur le mage, même si la confrontation avec l’infâme individu n’est pas encore immédiate. Vers midi, la troupe observe une brève halte sur un monticule plus ou moins au sec. L’heure est grave, Elminf ne peut plus suivre, son gros orteil gauche est en sang et la gangrène le guette. Il est au bord des larmes, tout près de l’épuisement mais il a encore le courage de dire a ses compagnons d’infortunes : - continuez sans moi, l’amulette du soleil bleu passe avant tout, je retournerai à la guilde me faire soigner. Chacun sait que si il reste seul, Elminf est condamné : son état ne lui permet pas de rebrousser chemin, une mort certaine l’attend dans le marais ou au milieu de la forêt… La troupe se retrouve devant un choix Cornélien… Un événement inattendu va se charger de régler le problème. En effet, le marécage sert de tanière à un animal très particulier : Sifflo, un serpent cautériso de très grande taille. Il mesure plus de 10 mètre de long, et contrairement aux autres serpent, il n’avale pas entièrement ses victimes. En effet, le serpent cautériso possède un petit estomac, qui ne lui permet que d’avaler des morceaux de viande de la taille d’une jambe ou d’un bras. Il a des dents plates et tranchantes et une substance cautérisante suinte à la base de ses gencives. Lorsqu’il a repéré une proie, il lui coupe un membre, et la substance particulière sécrété par ce terrible serpent cautérise immédiatement la blessure de la victime. Un même animal peut donc lui servir plusieurs fois de repas… Pour l’instant, Sifflo à jeté son dévolu sur le groupe des gardiens ; il se rapproche doucement afin de surprendre un des individus. Le groupe est silencieux, chacun plongé dans ses pensées lorsque tout à coup Dorilys crie « Attention « en pointant du doigt vers la gauche. La troupe se retourne prestement et, horrifiée, aperçoit un énorme serpent fondant sur eux. A ce moment là, tout se passe très vite : Sifflo a jeté son dévolu sur Elminf, le plus faible de la troupe. Il se projette en direction du nain à une vitesse folle. Eliossar s’évanoui de terreur, il percute dans sa chute Dorilys. Celle-ci qui tirait son épée tranchante de son fourreau se retrouve à quatre pattes, désarmée. Une nuée de papillons apparaît du fait involontaire de Sanjo. Elminf se jette au sol évitant la charge de l’animal. Sifflo gêné par la nuée de papillons continue sa trajectoire mais malheureusement pour le beau spécimen de serpent Cautériso, son cou rencontre l’épée tranchante de Dorilys en plein vol. La tête de l’animal est coupée nette et retombe malencontreusement sur Elminf. Dans un dernier soubresaut, les mâchoires de l’animal se referment sur le nain… Le reste de la troupe se précipitent vers la petite personne et quelle n’est pas leur surprise de voir le nain se relever prestement en disant : - Ha ça va mieux ! En effet, les dents du serpent Cautériso n’ont tranché que l’orteil malade du nain et cautérisé immédiatement la plaie. Elminf est comme neuf, prêt à reprendre la chasse. C’est ainsi que la légende du nain au neuf orteils pris forme…

Plus à l’est… Après une nuit de poursuite, Tempête et Namtar ont acculé le lièvre dans une petite cavité. L’animal ne tiendra pas longtemps, il suffit d’être patient et d’attendre qu’il sorte. Le plan est cette fois infaillible : Tempête à droite du trou, doit, rabattre l’animal vers la gauche où se terre Namtar, un gourdin de cerisier à la main. Le but est d’assommer le lapin dans sa fuite. Les deux compère adaptent là une vielle technique de la pèche à la truite que Namtar maîtrise à la perfection. Tempête est aux aguets, combien de fois n’a-t-il pas surpris une proie par sa patience, combien de chasse fructueuse lorsque l’animal après de longues heures d’attente croit le Chien loup au loin… Cette fois-ci le lapin est cuit, il mijote déjà dans la casserole, il fond sous la langue, c’est fini pour lui, fin de l’aventure ! Alors lorsque le rongeur sort timidement de sa cavité, trois heures plus tard, croyant les deux compères au loin, Tempête bondit vers lui, le forçant à s’échapper vers la gauche, là où l’attend Namtar.
- Hein ? Quoi ? Qu’est ce qui se passe ? S’exclame le Rôdeur en se réveillant. –Ah oui ! Et VLOUF, il assène un vigoureux coup de bâton sur le museau du chien-loup qui essaye de poursuivre le lièvre déjà loin… - Non de dieu de Non de dieu, profère Namtar, encore raté !!
Et nos deux compères reprennent leur chasse, Namtar en tête, Tempête derrière lui, l’œil noir et légèrement groggy.



Gertrude, fille mère, courrait à perdre haleine tenant par la main le petit Pierrick, afin d’échapper à 10 manants qui voulait la violenter et vendre son enfant comme esclave. La vie de Gertrude n’avait été jusqu’ici que misère… Elle avait été engrossée par son dernier patron, un aubergiste peu scrupuleux, qui l’avait ensuite chassé… Depuis elle vivait de mendicité…
Les manants l’avaient à présent encerclé, le petit Pierrick pleurait effrayé, a ses pieds, la pauvre femme n’avait plus la force de lutter. Mais qu’est ce qui pouvait bien la sauver, quel événement inattendu pouvait changer le cour de cette histoire si triste, qui pouvait éviter au petit Pierrick une vie de galérien ? Une seule chose : la chevauchée héroïque des paladin de la guilde !
En effet, galopant à bride abattu vers le mont Chauve, Persifal et Saïf eurent leur regard attiré vers leur gauche, un éclat de l’épée d’un des manants leur irritant les yeux, sans une parole, évaluant la situation en un clin d’œil, les voila qui dévient leur trajectoire, afin d’aider les malheureux. Ils n’ont pas de temps à perdre, un seul passage serait préférable. Comme deux frères siamois, avant d’atteindre le lieu de l’incident, ils sortent une plume et un parchemin afin de rédiger rapidement une missive, tout en chevauchant. Trois foulée de cheval plus tard, une fois leur lettre composée, Persifal retire de dessous de son armure une bourse, tandis que son compagnon sort d’une pochette un gros carton. Les deux paladins sont déjà sur les vauriens, en un passage, chacun s’occupe de 5 des individus. Les deux premiers sont empalé avec la lance des deux chevaliers, les deux suivant sont décapités par un geste identique de bas en haut effectué symétriquement par nos deux héros avec leurs épées respectives. Le troisième duo est empalé avec le reste des lances qui ont étés coupées par les deux épées lors du mouvement de bas en haut sus-cité qui n’avait donc pas seulement pour but de trancher le tête d’un maraudeur. Les quatre personnages restant sont mis hors d’état de nuire par un mouvement de gauche à droite des deux épées, et voila nos deux compagnons chevauchant de nouveau à bride abattue vers le mont chauve non sans avoir déposé au pieds de Gertrude et du petit Pierrick les deux lettres, la bourse et le carton. Quelle n’est pas la surprise de la femme et l’enfant de découvrir successivement : une lettre d’introduction pour un poste de femme de chambre au château du Baron Derator, connu pour son sens de l’honneur et sa bontée, une lettre d’introduction pour l’école de Pirola, qui forme les meilleurs écuyer du monde, une bourse de 100 écus et un train électrique… Les fils et sa mère, pleurant et riant à la fois remercient par leur pensée les deux paladins déjà loin…
CÂ’est ainsi que nous les retrouvons tout les deux, droit sur leurs fiers destriers, Ă©crasant tout sur leur passage et faisant lÂ’admiration des paysannes quant ils coupent Ă  travers champs et ruinent les semencesÂ…

Par Sanjo le 5/9/2002 Ă  22:36:56 (#2104909)

*jette un Âśil Ă  droite puis jette un Âśil Ă  gauche et chuchote Ă  ses compagnons*

-Bien, j’espère qu’aucun de nos adversaires ne lit ceci, sinon on va penser que nous sommes la guilde des maladroits ! :mdr:

Par Mellinsa le 5/9/2002 Ă  23:46:43 (#2105274)

oui mais au moins on aura l'avantage d'ĂŞtre sous-estimer

j'aime particullièrement le train électrique ... c de l'inatendu

Par Elminf le 6/9/2002 Ă  1:30:31 (#2105600)

Namtar tu aggrave ton cas la !!! Yaura vengeance sur le Poil de Licorne .... attention un nain c rancunier !!!! :enerve: :D

Par Saif al FĂ©erune le 6/9/2002 Ă  1:35:49 (#2105613)

NAMTAR TU ES LE MEILLEUR TU MANIE LE VERBE AVEC TELEMENT DE CLASSE JE M'INCLINE DEVANT TON OEUVRE

Par Elminf le 6/9/2002 Ă  1:37:02 (#2105618)

normale il te fais porter le beau role ... koike ya tout de meme du bon humour sur vous ...:D

et ca y est Saif a encore perdu ses lunettes .... :rolleyes:

Par dorilys lune dargent le 6/9/2002 Ă  7:03:30 (#2106137)

:amour: bon bah voilà c'est encore génial !!!

j'adore la passage oĂą le mage s'Ă©vanouit sa ma bien fait marrer !!

et je te trouve pas cool avec Sanjo lol !!! la pauvre alle a toujours quelque chose !!!

:mdr: :p

Par Gally_Fronzenskie le 6/9/2002 Ă  23:18:50 (#2111699)

Looool magnifique namtar.... et la partie des palouf grandioses....

j'aprouve totalement...mais.....ohh pis non j'ais pen envie d'Ă©crire de connerie cette fois ..dsl! :D

Par persifal le 7/9/2002 Ă  14:16:20 (#2114276)

saif a tout dit:merci: :merci:.

Par Namtar le 10/9/2002 Ă  21:42:53 (#2134791)

[HRP] Les vacances approchant, et les différents projets au travail font que je ne suis pas très présent sur le forum... En plus cette histoire m'accapare le reste du temps... Si je ne post plus sur vos différents sujets, ne m'en veuillez pas trop... ;) [/HRP]

Chapitre 3


En fin d’après midi, le groupe de la guilde quitte enfin le marécage nauséabond. Devant eux s’étalent un paysage désolé, au loin, ils aperçoivent le mont chauve, à leur pieds, les signes du passage de l’odieux mage : un petit feu éteint depuis une demi-heure tout au plus. L’infâme Trestaurona a pris le soin de se sustenter avant d’attaquer la dernière partie de son voyage vers le mont chauve. En une nuit de marche, l’équipe sera au pied du mont.
– Il faudrait forcer l’allure, dit Dorilys, si le mage commence l’ascension du mont avant nous, il aura un gros avantage sur nous, en cas d’attaque, il vaut mieux surplomber l’adversaire.
- Oui mais j’ai faim ! Trépigne Eliossar, je n’ai plus de force, et en plus mes pieds ils gonflent ! Je veux un arrêt !
Et une fois de plus, la troupe se retrouve à discutailler ferme quant à la suite de leurs pérégrinations. Gally piaffe d’impatience de reprendre la chasse, Dorilys la soutient. Elminf a son estomac presque aussi vide que son cerveau et ne dédaignerait pas un en-cas. Sanjo, quant à elle, est surtout préoccupée par une sangsue, collée à sa cuisse droite, et qu’elle essaye tant bien que mal d’enlever à l’aide d’un couteau chauffé à blanc. Après quelques instants de tergiversation, la troupe reprend sa route, Gally toujours à l’avant, Elminf trottinant en arrière garde et Eliossar maugréant dans sa barbe naissante : - j’en ai marre, personne ne m’écoute jamais !
Le cheminement n’est pas plus simple que dans les marais : le sol est jonché de rochers coupant et instable. Elminf a du mal à se mouvoir dans ce terrain hostile. Eliossar, lui, trébuche à qui mieux mieux. Sanjo semble plus à l’aise, mais le nain est une nouvelle fois ébahi devant la faculté de la Druide et de la Voleuse à se mouvoir avec grâce dans un tel environnement. Dorilys lui jette d’ailleurs un regard légèrement railleur vu les difficultés du nain. A ce moment là, le pied gauche de la Voleuse rencontre inopportunément une pierre glissante et la voila à son tour les quatre fers en l’air, sous l’œil goguenard d’Elminf.
Encore deux heures de cette marche épuisante et le soleil se couche, ses derniers rayons éclairant notre troupe. Eliossar en profite pour demander un pause : - pourrait on s’arrêter ? Il faut que je me masse les pieds, et en plus il fait froid ! Je dois mettre ma doudoune! Las, personne ne prête attention à ses jérémiades, et il rattrape ses compagnons en gémissant…
Gally franchissait un amas de rocher, lorsqu’elle se trouva nez à nez avec Trestaurona ! Ni une ni deux elle bondit sur le mage mais son épée ne trouva que le vide : il s’agissait en fait d’une projection mentale du mage venue espionner de la sorte le groupe. Elle retourna rapidement vers Dorilys pour lui rendre compte de sa rencontre. La responsable de la troupe en fût ragaillardi : - si il perd du temps à nous espionner, c’est qu’il nous craint ou pense ne pas pouvoir nous semer d’ici le mont chauve ! En avant mes compagnons, courage, la victoire se dessine. Pressons le pas. - La victoire, la victoire, tout ça c’est que des mots, moi j’ai faim et soif, rumine Eliossar en reprenant péniblement la route…



La bave aux lèvres, les yeux exorbités, frénétiquement, sous le contrôle d’une obsession pathologique, Namtar creusait. Avec un morceau de bois, avec ses mains, avec ses pieds, parfois avec ses dents, Namtar creusait. Sans un bruit, sans un soupir, sans un souffle superflu, Namtar creusait. Tempête en faisait de même. Quel trésor pensaient-ils découvrir en ces lieux rocailleux ? Quel objet précieux ou magique, Quelle relique des temps ancien se trouvait donc sous leurs pieds ? Le lapin, tout simplement. Celui-ci, après une journée de fuite s’était éclipsé dans un trou, suffisamment large pour le laisser passer, suffisamment petit pour empêcher l’entrée de nos deux chasseur.
C’est pour cela que depuis deux heures Namtar creuse, oubliant le temps, oubliant ses mains meurtries par la rocaille, oubliant jusqu’à la présence de Tempête à ses côtés. Namtar n’est plus qu’une pelle, qu’une bêche, qu’un bulldozer ! Que dis-je un bulldozer ! Un tractopelle oui!
Enfin le trou est élargi. Avec un râle rauque de victoire, le rôdeur suivit de son fidèle chien-loup s’engouffre dans la cavité ! Tuer, manger, tuer, manger sont les seules pensées de nos deux amis en ce moment. Ayant oublié jusqu'à la parole, Namtar éructe en direction de Tempête qui le gène dans sa projection, pousse l’animal pour apercevoir le repas qui ne peut être loin, un sourire aux lèvres. Puis lentement, le visage de Namtar se transforme, ses yeux exorbités deviennent incrédules, son sourire se fige en rictus, une larme de rage apparaît au coin de ses paupières. Le Rôdeur se jette au sol, bavant et gémissant : le trou est en fait l’entrée d’un tunnel, le lapin, s’étant reposé, à repris la route au moment de l’intrusion de nos deux compère, ce n’est déjà plus qu’un point virevoltant… Tout est à recommencer…
- Nous sommes maudits, profère Namtar, encore raté !!
Et nos deux amis reprennent leur chasse, Namtar en tête, Tempête derrière lui, l’œil tout aussi désabusé que son compagnon…



Deux cavaliers au galop aux abords d’une forêt en cette fin de journée. Ils sont forts, ils sont jeunes, ils sont beaux. Ils ne jettent aucun regard autour d’eux, concentrés sur leur but. Ce sont Persifal et Saïf, les deux paladins. Toute la journée ils ont chevauché vers leur but, le mont chauve. Un seul obstacle se dresse encore devant eux : cette maudite forêt, peu propice aux cavalcades. Mais les paladins n’ont n’en cure : ils n’ont pas le temps d’en faire le tour. Il faut la traverser. Si tout se passe bien, au petit matin ils seront en vue du mont chauve, le temps presse. Et voilà nos deux chevaliers zigzagant entre les branches, flirtant avec les arbres, dansant avec les buissons en cavaliers émérites qu’ils sont. Les secondes, les minutes, les heures passent dans un ballet magnifique où l’homme et sa monture font preuve d’une grâce inégalable… Tout à coup, une branche se coince dans l’armure de Saïf, au niveau de la hanche. Le choc est rude, mais le cavalier réussit un rétablissement impeccable. Cependant la rencontre avec l’arbre n’est pas sans dégâts : une partie de l’armure de Saïf trône sur la branche, laissant le paladin continuer sa chevauchée, les fesses à l’air…
C’est ainsi que nous les retrouvons tout les deux, droit sur leurs fiers destriers, écrasant tout sur leur passage et faisant l’admiration des paysannes quant ils coupent à travers champs et ruinent les semences… C’est la chevauchée érotique des paladins de la guilde…

Par dorilys lune dargent le 10/9/2002 Ă  21:58:14 (#2134865)

Provient du message de Namtar
une partie de l’armure de Saïf trône sur la branche, laissant le paladin continuer sa chevauchée, les fesses à l’air…
C’est ainsi que nous les retrouvons tout les deux, droit sur leurs fiers destriers, écrasant tout sur leur passage et faisant l’admiration des paysannes quant ils coupent à travers champs et ruinent les semences… C’est la chevauchée érotique des paladins de la guilde…


:amour: :amour: sérieux c'est trop fort !!!

j'aime vraiment beaucoup vivement la suite :lit: :D

Par Elminf le 10/9/2002 Ă  22:22:56 (#2135013)

MOUAHAHAHAHAHA trop fort !!! mais bon qu'est ce que je t'ai fait lol :D et bien la chevauché erotique .... :mdr:

Par Eliossar le 10/9/2002 Ă  23:44:10 (#2135506)

Vraiment excellent Namtar !!!
J'avais laissé divers sujets que je n'avais pas lu ms sous les conseils de Persi je me suis pris dans les aventures que tu as conté ...
Vraiment excellent !! encore une fois bravo
Je suis Ă  chaque fois mdr avec les passages de Sanjo !!!
:lit: :amour: :lit: :merci:

Par Gally_Fronzenskie le 11/9/2002 Ă  8:08:38 (#2136534)

Loool encore une fois bravo!! :-)

par contre pas très solide les arumres des palouf..hop une ptit branche et t'as les roubiniolles qui flotte au vent...looool

Par persifal le 11/9/2002 Ă  22:08:10 (#2141756)

comme d'habitude, c'est l'excellence meme:D :D :D
t'es le boss du recit namtar

Par Mellinsa le 12/9/2002 Ă  20:02:08 (#2146762)

J'ai beaucoup aimé le passage sur le nain ...

Par Namtar le 18/9/2002 Ă  22:36:17 (#2184411)

Vous voulez savoir comment eut lieu la fête que préparèrent Pipette le rainette et Riton le Hérisson à leur ami Zico le crapaud pour son retour de l'hôpital ???

Vous souhaitez connaître la réaction de Roger le rétameur, quand il découvrit l'arbre sur lequel poussait, non pas des fruits mais des morceaux d'armures ????

Vous attendez avec impatience la suite de l'histoire de Gertrude et du petit Pierrick ? Le mariage de la servante avec le Baron, le destin de Pierrick qui l'amena Ă  devenir la Main du Roi ???

Vous souhaitez comprendre comment la guilde pu récupérer l'amulette du soleil bleu, malgré l'infâme mage Trestaurona???

Vous désirez connaître l'aboutissement de la chasse de nos deux compagmons d'infortune???


Et bien dès le 6 Octobre tout cela vous sera conté!!!

D'ici lĂ  je me souhaite bonne vacance...

Par Dorilys Luned'Argent le 18/9/2002 Ă  22:37:53 (#2184425)

bonne vacances Ă  vous deux :cool:

et vivement la suite de ce chassé croisé infernale

Par Elminf le 18/9/2002 Ă  22:57:29 (#2184545)

C'est pas juste !!! Mechant qui nous tient en haleine !!! :D
Bonne vacances ...:cool:

Par Mellinsa le 18/9/2002 Ă  22:58:04 (#2184548)

En fait, je suis pas sûr de vouloir connaître la fin ... quoique 2 paladin, chevauchant nu à travers la campagne .. revenez vite !

Par Gally_Fronzenskie le 19/9/2002 Ă  9:46:36 (#2186328)

Si tu jette ne serais-ce qu'un coup d'oeil a saif attend toi a plus jamais pouvoire regarder quoi que se sois!!! :enerve: :enerve:



:D

Par Mellinsa le 11/10/2002 Ă  22:26:31 (#2319850)

Je regarde ce que je veux et ta menace pourrait ĂŞtre pire ... oui je remonte ce post pour les nouveau arrivant qui on peut-ĂŞtre envit de rencontrer ce meirveilleux homme qui sait faire cuire le poisson.

Par Namtar le 13/10/2002 Ă  22:48:04 (#2330467)

Chapitre 4


Déjà minuit, le groupe trotte à file allure sur une terre désolée. Dans la pénombre, on distingue au loin le mont chauve. Déjà cinq heures de marche depuis le coucher du soleil… cinq heures d’effort dans un terrain hostile, Elminf aux neuf orteils se sent gagné par la fatigue. Pour se tenir éveiller il fredonne sa chanson préférée. Ceci aurait le don d’irriter la clerc Sanjo, si elle n’était pas préoccupée par une tique plantée dans son cuir chevelu et qu’elle essaye tant bien que mal d’extraire, à l’aide d’une des dagues de Dorilys. Gally trotte devant le groupe, impatiente d’en découdre avec l’infâme mage. Dorilys, le visage éclairé par sa mère, marche silencieusement. Elle pense déjà à la confrontation finale qui devrait avoir lieu à l’aube : le groupe reprend du terrain sur l’odieux Trestaurona. Eliossar n’a plus la force de se plaindre, il avance mécaniquement, le souffle court, les pieds en feu… Tout est calme, trop calme. C’est après le franchissement d’un ruisseau que l’attaque survient ! Les trois frères Tapdur campaient non loin de là lorsqu’ils ont entendu au loin un bruit suspect : il s’agissait d’une énième chute du responsable des Frères des Arcanes sur le sol rocailleux. Ni une ni deux, les trois voleurs de grand chemin ont alors monté une embuscade. Siruc, l’aîné a donné le signal de l’attaque, il bondit vers Gally et Dorilys. Curis, le second, posté à droite du sentier se précipite vers Elliossar. Ursic, le cadet, jaillit entre Elminf et Sanjo. Les 5 Gardiens des Ethers réagissent alors de façon diverse : Dorilys sort prestement ses dagues, un roulé boulé l’emmène hors de position de la hache de Siruc, sur sa gauche. Gally reste dans un premier temps tétanisée devant l’homme qui lui fonce droit dessus. Elminf tente désespérément de dégager sa hache, Sanjo essaye de se souvenir d’un sort différent de Nuée de papillon. Eliossar, en voyant apparaître Curis devant lui s’exclame :
- Ah non ! On ne va pas mÂ’embĂŞter maintenant ! Moi jÂ’en ai assez de tout cela.
Et sous le coup de la fatigue, de la colère, le l’épuisement, sans bien comprendre ce qu’il fait, il décoche vers le voleur une flèche magique qui le tue net.
Pendant ce temps, Siruc a un moment d’hésitation : il ne peut plus avancer vers Gally sans que Dorilys se retrouve derrière lui. Ce moment de répit permet à Gally de reprendre ses esprits. Elle attrape alors son épée par la lame et la projette vers l’homme menaçant. L’épée s’enfonce dans le ventre de Siruc qui n’a pas le temps d’émettre un râle : la main gauche de Dorilys fait un mouvement de Prono Supination et sa dague vient s’enfoncer au travers de la gorge du malheureux brigand.
Mais qu’en est-t-il de notre troisième énergumène ? Et bien jusque la, Ursic semble se débrouiller mieux que ses deux frère : il est encore en vie. Il coure vers Elminf pour l’empêcher de dégainer. Malheureusement pour lui, il trébuche. Son épée vient heurter la jambe du nain. Elminf, dans un cri de douleur brandit alors sa hache et l’abaisse sur les cervicales du voleur, l’envoyant au pays des songes pour toujours.
La bataille a été brève, la victoire est éclatante, il reste simplement à soigner les blessures. Elminf à l’artère fémorale gauche sectionnée.
- Il faut chauffer une Epée à blanc pour cicatriser tout cela s’exclame Sanjo.
Ni une ni deux, Eliossar crée une boule de feu, Gally plonge son épée dedans, Sanjo la récupère avec un chiffon et la place sur la blessure. Elminf a alors un léger mouvement dû a la douleur, ce qui a pour effet de faire remonter légèrement l’épée…
C’est ainsi que naquit la légende de Monocouille, le nain au neuf orteils…


Au centre de nulle part, sous terre, Namtar se reposait, Tempête veillait à coté de lui. Nul mouvement intempestif ne venait troubler le sommeil du rôdeur. Nul rêve ne semblait perturber la quiétude du dormeur. Il était couché sur ventre, les paumes des mains sur son front. Après avoir longtemps suivi des couloirs plus ou moins étroits dans ce tunnel, nos deux compagnons semblaient avoir laissé de côté leur chasse afin de prendre un repos bien mérité.
En fait il en était légèrement autrement : en courant à quatre patte dans un tuyau étroit, le rôdeur s’était cogné la tête, il gisait depuis lors assommé au milieu de nulle part.
Après deux heures d’un immobilisme parfait, notre rôdeur relève la tête péniblement.
- Malédiction de malédiction ! On perd du temps, on l’aura jamais ce buffle si on traîne trop.
Reprenons la nage TempĂŞte !
Et nos deux amis reprennent leur chasse, Namtar en tête, Tempête derrière lui, l’œil dubitatif devant les propos incohérents de son compagnon.



Tak tagadag tagadak tagadag tagatak tagadaaag tagatak Hop! Tak tagadag tagadak tagadag tagatak tagadaaag tagatak Hop! Tak tagadag tagadak tagadag tagatak tagadaaag tagatak Hop! Tak tagadag tagadak tagadag tagatak tagadaaag tagatak Hop! Tak tagadag tagadak tagadag tagatak tagadaaag tagatak Hop! Tak tagadag tagadak tagadag tagatak tagadaaag tagatak Hop… C’est la chevauchée héroïque des paladins de la guilde…

Par Elminf le 13/10/2002 Ă  23:02:03 (#2330521)

HO PUT**** Pourquoi moi ? g rien fait :sanglote: ...monocouille .... :sanglote:

Sinon mdr et vivement la suite :lit: te reserve un chien de ma chienne samedi :hardos:

Par persifal le 13/10/2002 Ă  23:08:29 (#2330560)

PTDR!!!! toujours aussi parfait namtar

Par Sanjo le 13/10/2002 Ă  23:10:53 (#2330575)

J'adore !!!

Je dois l'avouer, je suis pliée de rire... et oui si pliée que même la tique cette fois ne me dérange pas (c'est dire!)... j’adore la façon de réagir d’elio et je suis toujours « admirative » devant les nouveaux exploits d’elminf...mmm ça va être un surnom lourd à porter mon petit elminfounet... suis de tout cœur avec toi.:D

Par Saif le 13/10/2002 Ă  23:11:28 (#2330581)

exelentissime Namtar:merci:

Par Mellinsa le 13/10/2002 Ă  23:21:42 (#2330657)

Vraiment Elminf, t pas chanceux aujourd'hui .. aujourd'hui pour moi je parle ...

Par Corwin Whitehorn le 14/10/2002 Ă  8:35:08 (#2331730)

L'est vraiment trop bon...

Encore!

Par Dorilys Luned'Argent le 14/10/2002 Ă  9:05:33 (#2331819)

et bien merveilleux comme d'hab !! :amour: :amour:

je savais bien qu'Elminf Ă©tait pas normal ..... ;)

et puis je vais me mefier maintenant de Gally avec seslancer d'épée on ne sait jamais !! c'ets encore plus dangereux qu'une dague :p

allez la suite !!

tagada tagada tagada ....

Par Eliossar le 14/10/2002 Ă  12:29:28 (#2332660)

que dire de plus Namtar :)
Excellent !!!!! :)

Par Gally_Fronzenskie le 15/10/2002 Ă  9:17:04 (#2337913)

Provient du message de Dorilys Luned'Argent


et puis je vais me mefier maintenant de Gally avec seslancer d'épée on ne sait jamais !! c'ets encore plus dangereux qu'une dague :p






Nan jcrois pas que t'as a tinkieté sa devais vraimeent etre un coup de bol... quoi que si j'ais pas de bol c vrais qui faut sinquieter...nan en fait inquiete toi c mieu pour t'as survie....

autreent bravo namtar... comme dab tjrs aussi poillant loool :D

Par Namtar le 24/10/2002 Ă  23:36:37 (#2401097)

Nota Bene :

Précis d’éthologie comparée : « Au sujet des animaux inférieurs et de leur comportement en fonction du stress ».

Trestaurona : Famille des hominidés. Espèce des Homo sapiens intelligentius mé méchantus.
En situation de stress, l’Homo sapien intelligentus mé méchantus marmonne dans sa barbe. Il court beaucoup, son pouls s’accélère, sa tension augmente, il transpire rapidement.
Un léger suintement apparaît au niveau de son front. Un plissement de sa paupière gauche se transforme rapidement en tressautement. Il s’arrête de temps en temps pour fouiller sa poche droite, en retirer une breloque qu’il appelle successivement « amulette du soleil bleu » ou « Trésor, mon trésor ». En situation de stress, l’Homo sapiens intelligentus mé méchantus perd donc une partie de ses moyens entre pérégrinations peu productives et considérations tout aussi secondaires.

Dorilys Lune d’Argent : Famille des Elfidés inférieurs. Espèce des Elfo sapiens precarus.
En situation de stress, l’Elfo sapien precarus prend la tête d’un groupe d’animaux inférieurs. Lorsqu’elle est en leur présence, elle les appelle « mes compagnon de la guilde » voire « mes frères d’arme ». Quand elle se retrouve seule à ruminer dans son coin, cela devient : « cette bande d’imbécile » ou « ce troupeau d’incapable ». Comme l’Homo sapiens intelligentus mé méchantus et l’ensemble des animaux inférieur, elle court beaucoup, suinte du front mais n’a pas de clignotements intempestifs de la paupière.

Gally : Famille des Elfidés. Espèce des Elfo sapiens commonus.
En situation de stress, l’Elfo sapiens commonus reste égal à elle-même : sure d’elle, doté d’une force et d’une souplesse étonnante, secondant à la perfection son chef de groupe. L’université de Ploganur a d’ailleurs émis un recours en reclassement : la faculté d’adaptation, le talent de meneur d’homme et surtout une intelligence hors du commun de l’Homo sapiens commonus le fait appartenir de droit aux animaux supérieur. ( Ben oui j’y tiens vraiment beaucoup à mon dessin avec tempête pour mon avatar…)

Elminf : Famille des Nanidés supérieurs. Espèce des Nano sapien bétus mé gentillus.
En situation de stress, le Nano sapien bétus mé gentillus ne fait pas vraiment preuve de la robustesse légendaire que semble posséder les individus de cette espèce aux yeux des autres animaux inférieurs. Il se traîne péniblement en dernière position de son groupe ce qu’il appelle « former l’arrière garde ». En vérité, nous pensons tout simplement que la taille de ses membres inférieurs ne lui permet pas d’avancer aussi rapidement que les autres animaux. De plus, du fait de son embonpoint, il a le front plus luisant que ses compagnons. Afin d’être plus léger, il fait en sorte de perdre petit a petit diverses parties de son anatomie, au lieu d’enlever tout simplement sa carapace de fer… Le Nano sapien bétus fait donc honneur à son nom…

Sanjo : Famille des Elfo-hominidé. Espèce des Elfo-homino sapiens montagnus.
En situation de stress, l’Elfo-homino sapiens montagnus semble excréter des phéromones qui attirent un grand nombre d’insectes en tout genre. Ensuite, elle enlève lesdits insectes à l’aide de divers instruments plus ou moins coupants et pointus. On ne connaît pas trop les raisons de ce comportement. Toutefois, nous avons deux hypothèses sérieuses sur le sujet. En situation de stress intense, l’Elfo-homino sapiens montagnus attirerait les insectes pour cacher son désarroi : après les avoir récupéré, elle les ingurgiterait, ce qui serait une façon de paraître détendu aux yeux des autres animaux inférieurs. Nous pensons aussi que le rituel des insectes servirait à effrayer les ennemis, l’extraction des sangsues, guêpe et autres animaux piquants s’accompagne de cicatrices peu gracieuses, ce qui ferait peur à l’ennemi au cours des combats.

Eliossar : Famille des hominidés. Espèce des Homo sapiens intelligentius et gentillus.
En situation de stress, l’ des Homo sapiens intelligentius et gentillus semble perdre tout ses moyen. Il gémit, trébuche, crie d’une voix stridente ou s’évanouit. Parfois, dans un moment rare de lucidité, il réussi à éliminer un ennemi. Une question se pose à son sujet : est-il vraiment un Homo sapiens intelligentus ?

Lièvre : Famille des Léporidés. Espèce des lepus.
De tous les animaux inférieurs, c’est lui qui fait preuve de la plus grande présance d’esprit. Il est vif, insaisissable. Il déjoue avec facilité les pièges que lui tendent ses ennemis. De plus, sa physiologie est ainsi faite qu’il est le seul avec Tempête à ne pas luire du front.

Namtar : Famille des hominidés. Espèce des Homo sapiens goutoné.
En situation de stress, l’Homo sapiens goutoné reste égal à lui-même. Sa faible intelligence ne lui permet pas d’appréhender correctement les événements qui l’entourent. Il réagit alors de façon plus ou moins aléatoire, tantôt tapant son compagnon de route au réveil, tantôt s’assommant pour mieux échapper à l’affreuse réalité de sa pauvre existence, parfois se jetant au sol sur de la glace… La seule chose qui ne varie pas dans son comportement est un reniflement toujours bruyant.

Tempête : Famille des canidés. Espèce de bâtard.
Bien que plus intelligent que son compagnon, Tempête est lui aussi dépassé par les événements lorsqu’il est confronté à une situation peu ordinaire.

Saïf et Persifal : Famille des hominidés. Espèce des Homo sapiens body buildus pour le premier. Famille des hominidés. Espèce des Homo sapiens culturismus pour le second.
Nous n’avons pas pu différencier le comportement de ces deux Homo sapiens en situation de stress. La première chose qu’ils font est de « chevaucher leur monture » comme ils disent. Après avoir défini une direction à prendre, ils partent à vive allure en ligne droite pour on ne sait quelle raison. Parfois ils dévient de leur route afin de taper sur la tête d’individus moins forts qu’eux, c’est ce qu’ils appellent « défendre la veuve et l’orphelin ». Il est à noter que le premier des deux ne semble pas pouvoir suivre l’allure du second : en cours de route, pour s’alléger, il se sépare d’une partie de sa carapace de fer.

Par Elminf le 24/10/2002 Ă  23:48:18 (#2401167)

HEHEHEHEHEHEHEHEHE mort de rire :D

Par persifal le 24/10/2002 Ă  23:51:47 (#2401188)

Que dire de plus que d'habitude :D

Splendide, mdr, magnifique, etc.... (sinon il va prendre la grosse tete et me torcher a unreal looool).

Par Sanjo le 24/10/2002 Ă  23:59:07 (#2401231)

-Mais... mais... c’est dégueulasse Namtar !!! :enerve: Moi des cicatrices partout !!! Non mais tu m’as pas bien regardée ou quoi ??? A croire que tu m’en veuilles... mais c’est pas ton genre hein ?.... *observe le piteux état d’Elminf*:doute: ... euh... rassures-moi !

Par Saif le 25/10/2002 Ă  0:12:23 (#2401288)

Namtar t'es aussi un malade mental.....
*prend la foto de namtar et la met à coté de celle d'Eliossar*

Par Eliossar le 25/10/2002 Ă  1:49:55 (#2401645)

vraiment excellent Namtar :)

Par Dorilys Luned'Argent le 25/10/2002 Ă  6:46:03 (#2402013)

et bien c'est vraiment génial de partir au boulot avec cette histoire en tête !! :mdr: :mdr:

génial !!!

merci :merci:

Par Gally_Fronzenskie le 25/10/2002 Ă  11:01:54 (#2403032)

Ouulaaaaa ....si jlui fias pas son dessin vite jimagine comment y va me redescendre dna sla prochaine Ă©pisode....loooooooooll maammmaannnn

Nan vriament mdr..et surot ..très ..très réaliste...:D :ange: mdr..bon allé dès que jais fini le dessin de sanjo et miminf...( ptetre que je le met a midi sur le forum) jme met au tien....

Par Mellinsa le 25/10/2002 Ă  22:20:23 (#2408916)

bravo, ta réussit à mettre un sourir sur mon visage

Par Glorinfeld Listle le 6/11/2002 Ă  7:00:50 (#2492601)

Une suite pour bientĂ´t Ă  ce texte qui figurera surement parmis les textes de tĂŞte du nouveau site ?

magnifique Namtar, on en veux plussssssssssssss

Par Namtar le 6/11/2002 Ă  9:47:11 (#2493130)

[HRP] LA suite et la fin ce we... avant la mise en place de la version officielle de la guilde en ce qui concerne cette histoire... ;)[/HRP]

Par Namtar le 17/11/2002 Ă  13:50:03 (#2579678)

Epilogue

Un Ă©clat rouge sur un tapis brun, cinq ombres blanches virevoltant autour : cÂ’est lÂ’Ă©pilogue de la chasse de la guilde !
Après une nuit de marche, au petit matin, nos cinq compagnons se trouvent à quelques encablures de l’infâme Trestaurona. Celui-ci est acculé au pied du mont chauve et leur fait face. Une énième discussion s’installe entre les membres de la guilde afin de mettre en place un plan d’attaque.
- Y a quÂ’a foncer tout droit sÂ’exclame dÂ’une voix criarde le mage Eliossar : plus vite on aura fini, plus vite on pourra se reposer et dormir, en plus jÂ’ai faim moi!
- Foncer tout droit ? Ma couille oui !! Rétorque Elminf aux neuf orteils. Nous n’avons pas affaire à un magicien de pacotille comme toi : il faut se déployer et avec de la chance le prendre en tenaille.
Dorilys adhère totalement à ce deuxième plan mais a du mal à freiner les ardeurs de la jeune Gally qui souhaite goûter au plus tôt le parfum de la victoire.
Sanjo, quant à elle, s’évertue à essayer de se rappeler un sort autre que « nuée de papillon ». Mais elle sait bien, au fond de son subconscient que ceci est voué à l’échec : depuis trois ans qu’elle étudie les arts de la guérison, le seul sort qu’elle maîtrise est tout juste bon à émerveiller les enfants un jour de foire

Un Ă©clat brun sur un tapis noir, deux Ă©clats gris virevoltant autour : cÂ’est lÂ’Ă©pilogue de la chasse Ă  Namtar et TempĂŞte.
Après une nuit à ramper dans ce maudit tunnel, nos deux compagnon ont peu à peu vu l’excavation s’élargir et, devant eux, s’ouvrir une caverne souterraine, faiblement baignée par la lueur du jour provenant d’un petit trou vers le haut de cette caverne naturelle.
L’heure est grave : à quelques centimètres de ce trou, le lapin est blotti, prêt à s’échapper.
Namtar a sortit son arc et ses flèches, trente en tout, plantées dans le sol, prêtes à l’emploi. Le lapin, quinze mètres plus loin ne devrait pas y réchapper.

Tout d’un coup tout s’accélère :


Eliossar commence à marmonner une incantation d’un sort très puissant. Gally se précipite face à l’odieux Trestaurona, une épée aux poings. Dorilys et Elminf effectue un mouvement inverse de contournement afin de prendre l’infâme mage par revers. Des papillons multicolores entourent déjà Sanjo. Namtar lâche sa première flèche qui n’atteint pas son but. Le Lapin se rapproche un peu plus du trou salvateur. Tempête contourne Namtar par la gauche pour couper la retraite du rongeur. Trestaurona, d’un geste nonchalant, projette une flèche de feu en direction de la tête d’Elminf.

SLING, fait l’arc de Namtar en se détendant. PING fait la deuxième flèche en heurtant le sol à plus de trois mètre de sa cible. PFOUIFF fait la flèche de feu en entrant au contact du haume du nain. ADABRACA… ACABRADA… ARACABABA… ACARABARADA… fait Eliossar toujours plongé dans l’incantation de son sort si puissant. CUI CUI font les nouveaux papillons créés par Sanjo. KYAAH fait Trestaurona en lançant une boule de feu en direction de Dorilys. TIGEDIP TAP TIGEDIP TAP font les pieds de GALLY martelant le sol alors qu’elle se précipite sur le mage. Seule Dorilys n’émet aucun bruit.

Elminf n’a que le temps de retirer son couvre chef en fusion pour ne pas griller avec. L’ensemble de ses longs cheveux reste collé à son casque, sous les yeux stupéfiés de ses compagnons. Ma perruque !! Ma perruque toute neuve !! Achetée il n’y a pas trois ans à Port Franc !! Tu va me le payer s’exclame le nain se précipitant vers Trestaurona. Et c’est ainsi que se propagea la légende de Monocouille le Chauve aux neuf orteils…


Namtar en est maintenant à sa septième flèche, toujours sans succès. Le lapin se rapproche de la sortie. Tempète continue prudemment son mouvement de contournement, une flèche fichée dans son oreille droite. . La boule de feu explose à moins de trois mètres de Dorilys. Celle-ci est projetée violemment contre le mont chauve. Sa tête heurte la falaise et elle s’évanouit sous le choc.

Ruisselant de sueur dans la chaleur ambiante, Namtar encoche sa treizième flèche. . Gally, à quelques encablures de l’odieux mage se retrouve prisonnière des glaces, oeuvre de l’infâme Trestaurona. Sanjo essaye tant bien que mal de respirer au travers de la nuée d’insecte qui l’entoure. Elminf après avoir glissé sur le sol rocailleux continue sa progression en direction du mage.

Namtar, transit de froid, lâche sa vingt-deuxième flèche, avec le même succès que précédemment. Sanjo tombe semi inconsciente, étouffé par la multitude de papillon. Prostrée, elle se tourne vers son dieu et remet déjà son âme entre ses mains, sentant la fin proche.
Trestaurona décide de s’occuper du cas d’Elminf et projette un nuage puant à la face du nain qui à tôt fait de se retrouver au tapis, toussant et crachant.

L’antépénultième flèche de Namtar n’a trouvé que la queue de Tempête. Il est vrai que le rôdeur tressautait sous l’effet d’une quinte de toux due à l’air vicié. Eliossar lance enfin son puissant sort. Une légère étincelle vient mourir entre lui et Trestaurona. En frappant le sol, elle percute un petit caillou qui termine sa course sur l’annulaire de la main gauche de l’infâme mage. Une petite goutte de sang perle près de l’ongle du doigt légèrement meurtri.
- Je l’ai blessé !! Je l’ai blessé !! C’est moi qui l’ai blessé !! S’écrie Eliossar avant de s’évanouir sous l’effort qu’il a fourni.
Le mage Trestaurona est furieux. Son petit doigt le lance. Invoquant une énorme boule de feu, il s’apprête à la projeter au milieu des gardiens en déroute, pour en finir au plus vite.

Namtar a lancé son avant dernière flèche. Et c’est l’échec. De plus le lapin vient de sauter au travers du trou. Nos deux compagnons ne peuvent le suivre : l’ouverture est trop petite.

Tout est fini, la chasse est un échec, Trestaurona triomphe !! Tout est perdu, la chasse est finie, le lapin triomphe !! Plus rien ne peut sauver les gardiens, condamner à finir brûlé vif… Plus rien ne peut sauver nos deux compagnons, condamner à mourir de faim…

Plus rien ?
Une seule chose peut être : La charge héroïque des Paladins de la guilde !!
Persifal et Saif galopent à bride abattue vers l’odieux mage. Devant eux, la situation semble désespérée : les gardiens sont tous au sol, Trestaurona prêt à donner le coup de grâce. Au bruit de la charge, le mage s’est retourné. Il regarde la scène, étonné. Tornade le cheval de Persifal galope en tête. C’est un fier destrier aussi courageux que son maître. Il semble se jouer des aspérités du sol avec une aisance exceptionnelle. Le voila déjà à quelques encablures de l’infâme mage. Tout à coup, tout bascule : sortant de nulle part, Tornade voit apparaître devant lui le pire de ses cauchemars, la phobie de ses phobies : un lapin se dresse à ses pieds. Perdant la tête Tornade se cabre. Persifal se retrouve au sol sonné. Ouragan, la monture de Saif vient percuter Tornade Et notre deuxième Paladin vient rejoindre son chef sur le sol rocailleux.


Trestaurona rigole alors. Toute fureur a disparu de son esprit. Il lance devant lui sa boule de feu, jette un dernier regard vers les deux paladins sur sa gauche, puis se retourne vers les cinq autres gardiens. Sortant un poignard de sous sa robe il s’exclame : je vais me faire un petit plaisir : je vais vous finir à la dague bien cérémoniale !!! Vous allez crier comme des pourceaux !! Puis il s’approche d’Elminf encore groggy…
Dans la grotte, sous un long roulement de tambour, Namtar et Tempête ont vu le Lapin revenir, semblant effrayé. Ni une ni deux Namtar a encoché sa dernière flèche…

C’est alors que tout s’accélère encore plus !!!

VLOUFFF fais la boule de feu de Trestaurona en touchant le sol ! CRAC fait la corde de l’arc en se rompant ! BING VOUIFF fait la dernière flèche en heurtant le sol, rebondissant puis prenant la direction du trou par où le lapin vient de ressortir de nouveau, totalement déconcerté par tout le bruit qui l’entoure.
A l’air libre, les évènements prennent un tour nouveau : une flèche sortie du diable vau vert, s’enflamme au contact des réminiscences de la boule de feu et vient finir sa course dans le dos de l’infâme mage qui meurt sur le coup ! Un lapin, sortit lui aussi tout droit du diable vau vert est grillé net par les flammes puis rejeté là d’ou il venait, au milieu d’un rôdeur et d’un chien loup médusés.

Par un concours de circonstance extraordinaire, la chasse de la guilde ainsi que celle de Namtar se terminent victorieusement… Et c’est ainsi que dans les annales de la guilde, il est fait mention qu’après un combat magnifique et plein de courage, 7 membres des plus connus de la guilde, au bord de la défaite, furent sauvés par l’apparition du Dieu Lathandre qui décocha une nuée de flèche de feu sur le millier d’ennemi qui submergeait nos 7 héros. Il faut noter aussi, que Namtar le rôdeur aimait à raconter qu’en compagnie de Tempête son fidèle compagnon, qu’après avoir acculé un énorme dragon rouge dans une grotte, l’animal s’enfuyant par une énorme ouverture, fut frappé par la foudre et retomba mort entre le rôdeur et son compagnon.

Par Eléldor le 17/11/2002 à 13:59:19 (#2579744)

Provient du message de Namtar :

Sanjo tombe semi inconsciente, étouffé par la multitude de papillon. Prostrée, elle se tourne vers son dieu et remet déjà son âme entre ses mains, sentant la fin proche.



:mdr: :mdr: :mdr:

c'est excellent !

Par Eliossar le 17/11/2002 Ă  14:28:32 (#2579919)

Excellent Namtar ! :) j'adore tjs autant ! :amour: :amour:

Par Gally_Fronzenskie le 17/11/2002 Ă  14:56:07 (#2580043)

je mincline........

Magnifique vraiment!! mort de rire et tout ce que tu veux...looool j'espers que tu va continnuer dautre histoires :merci: :merci:

Par persifal le 17/11/2002 Ă  17:01:55 (#2580709)

magnifique :D :D :amour:

flute c'est finit, mais bon meme les meilleurs choses ont une fin.

Par Elminf le 17/11/2002 Ă  17:46:58 (#2580937)

MOUHAHAHAHAHAHAHAHAHA Chuis plier en deux Bravo Namtar !!! :mdr:

Par Sanjo le 17/11/2002 Ă  21:59:53 (#2582535)

!!!! AH NON !!! Ca je ne peux accepter !!! Mes si beaux papillons, jamais ils ne mÂ’auraient fait cela !:sanglote:

Sinon à part ce « détail», j’aime bien ton récit... j’ai juste peur de voir ce que nous réserve ta futur version « officielle » des gardiens. :ange:

Par persifal le 17/11/2002 Ă  23:58:28 (#2583245)

ah ouais il me tarde de voir ca :D :D , je sens le chef d'oeuvre et une franche rigolade :mdr: .

Par Dorilys Luned'Argent le 18/11/2002 Ă  7:19:20 (#2584273)

et bah dis donc que de choses Ă  lire ce week end trop fort !!!

vive les chassés croisés ;) :lit: :amour:

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