Bienvenue sur JeuxOnLine - MMO, MMORPG et MOBA !
Les sites de JeuxOnLine...
 

Panneau de contrôle

Recherche | Retour aux forums

JOL Archives

Une pensée pour elle

Par Un Enfant de la Nuit le 1/9/2002 à 22:36:20 (#2076537)

Le Séraphin encapuchonné se tenais assis dans un coin sombre de la taverne de Lighthaven repensant a une récente discussion avec sa plus chère amie. Il saisit alors sa plume posant sur le papier quelques mots qui lui venaient a l'esprit avec une ecriture soignée. Une fois celle ci relue il eu le reflexe de la froisser pour la jetter comme c'etait le cas a chaque fois qu'il se laissait surprendre a penser a elle, s'appretant a jetter la feuille avant de finalement la garder. Il murmura quelques paroles avant de se lever laissant sur la table une somme conséquente pour son repas avant de quitter la taverne. Sa ballade l'emmena non loin de sa maison. Il s'approcha regardant une fois encore ce message decidant finalement de le glisser sous sa porte regrettant aussitot son geste avant de disparaitre dans la nuit

Sur le parchemin on pouvait lire ces quelques mots...

A la tombée de la nuit,tel un voile
La voûte céleste se pare d'étoiles
Astres divins, ternes face a l'éclat de ton sourire envoûtant
N'est que l'émoi qui naît en moi, de ce regard troublant
Insufflant en mon coeur la flamme de la passion retrouvée
Scintillante de mille feux, mais que je m'interdis d'avouer

Par MortifeR le 1/9/2002 à 22:44:01 (#2076587)

Comment il est timiiiiiiIIIIIIIIIIIiiiiiiIIiiiiiide !!! :D
Bon, c'est un premier pas, je suis fier de toi :p

Par Novae Galliano le 1/9/2002 à 22:46:05 (#2076604)

Pauvre Baronne .. :rolleyes:

Lisez la Premiere lettre de chaque phrase du paragraphe bleu :)

Par Caspian le 2/9/2002 à 0:51:47 (#2077387)

Provient du message de Novae Galliano
Pauvre Baronne .. :rolleyes:


Alanis ? :eek: :eek:

Cachotière va, t'as des choses à dire il semblerait :p

Par Azulynn Tvar le 2/9/2002 à 2:25:24 (#2077796)

Euh je voulais dire un truc... Ah oui : :rolleyes:

Par Alanis Lyn le 2/9/2002 à 2:34:37 (#2077817)

Et bin y a rien qui dit que c'est pour la Baronne hein ! Je suis pas la seule a habiter a LightHaven, hein ;)

[Edit apres avoir essuye ses lunettes]> Ah si d'accord, y a quand meme un indice :ange:

Et puis qui que ce soit, elle est pas a plaindre, pasque c'est tres joli :)

[Edit apres avoir essuye ses lunettes]> Ca c'est toujours vrai, encore plus avec le petit detail ;)

Par Alanis Lyn le 2/9/2002 à 3:47:08 (#2078019)

En se levant ce matin la, elle fut surprise de trouver un parchemin devant sa porte.
Vaguement inquiete, elle se baisse pour prendre delicatement la missive, le soulagement et la curiosité partageant ses sentiments en constatant qu'il s'agissait d'un poeme en son honneur.
Intriguee de ce present anonyme, elle le relit avec plus d'attention, un sourire aux levres.
Approchant la bougie, elle laisse son attention s'attarder sur les courbes et deliés des caracteres soigneusement calligraphiés, tentant d'y debusquer une ecriture familière.

derniers souffles

Par La Nuit tombée le 2/9/2002 à 13:36:04 (#2079973)

Ce soir, les cieux bas et lourds étouffent la nuit étoilée sous leur épais dais de nuages. Deux formes sombres en portent une troisième, négligemment, comme ils porteraient un sac de sable. L'homme qu'ils portent n'est pas inconscient, non, loin de là. Dans ses yeux lui brûlent des larmes trop salées ; au fond de sa gorge, il y a le goût du sang. Et la douleur, diffuse, celle qui appelle la mort d'une voix douce et insistante, rayonne depuis sa blessure, en vagues chaudes et funestes. Il sait vers où l'emportent ses bourreaux, mais cela lui est égal. Il ne pense qu'à l'endroit dont ils l'éloignent, qu'à la vie dont chaque pas l'isole un peu plus. Il aurait aimé n'avoir jamais de regrets... A présent, sa vie n'est plus que regrets. Il se souvient avec force des rares et derniers instants de bonheur, qui lui avaient laissé autant de goût d'encore que d'amers jamais plus...

De leurs supplices répétés, entre deux cris rauques ou brisés, ses tortionnaires n'entendront qu'un murmure. Ilodhi, la seule Etoile. Et ses pensées s'évadent, vers la Nuit, loin de ce corps dont la vie fuit peu à peu.

Par Khaelon Lloth le 2/9/2002 à 13:53:34 (#2080105)

Dans le genre superbe et étrange,ce post mérite la palme d'or.:)
J'espere que l'on en saura bientot plus.

Par Un Enfant de la Nuit le 3/9/2002 à 2:57:36 (#2084648)

La nuit suivante,la sihlouette revint sur les lieux tenant dans sa main un nouveau parchemin. Elle resta un long moment dans l'ombre d'une ruelle evitant ainsi les patrouilles des gardes, fixant tour a tour son parchemin et la maison hesitant longuement avant de finalement aller glisser une fois de plus la feuille sous la porte de la demeure avant de s'engouffrer rapidement dans une ruelle voisine pour regagner son logis.

Quand je me surprends à penser à toi
Rien n'y fait c'est plus fort que moi
encore une fois je murmure ton prénom tout bas
Douce musique qui ne me quitte pas

Jimplore le ciel pour un de tes sourires
À nouveaux pouvoir contempler ton visage serein
Je prie alors à la lune en vain
Pour me retrouver encore près de toi sans rougir

Cette curiosité que jai à assouvir
En voguant pour te découvrir
Ces espoirs que je dois entretenir
Si, devant le désespoir, je veux tenir

Par Alanis Lyn le 3/9/2002 à 3:44:41 (#2084746)

Elle rentra tard, cette Nuit là, comme souvent. Elle se figea à peine la porte ouverte.
Un parchemin. Un autre.
Elle resta longuement a sa table, ce nouveau poème posé devant elle, pensive et le visage grave. Puis en un soupire évanescent, elle plia soigneusement la missive pour la faire disparaître en lieu sur.

Par MortifeR le 3/9/2002 à 4:45:57 (#2084840)

WooooooohohOHohOHoh mais il est déchaîné !!!:D
La question que je me posais là, c'etait... QRDJAJPCECS, c'est un surnom à la Baronne ça ? Non? :p

Par Alanis Lyn le 3/9/2002 à 5:59:52 (#2084960)

Rhoooo mais voyons Mortifer ! :rolleyes:
Il faut remettre les lettres dans l'ordre !

Par Eclat de Lune le 3/9/2002 à 7:25:31 (#2085038)

Quelques mots pour ces pensées,
Ces pensées qu'on n'ose avouer,
Avouer l'amour qui ne peut être,
Ne peut être ni même paraître...


Il est dans la Nuit des espoirs
Qui ne meurent pas quand meurt le soir.
Il est dans la Nuit des passions
Qui ignorent toujours la raison.

*hop*

Par Arken le 3/9/2002 à 19:13:37 (#2089405)

*devrais peu etre recommencer a lire le courrier d'Alanis :p*

Par Alanis Lyn le 4/9/2002 à 5:19:39 (#2092248)

Tssss Arken...

*bouche le dessous de sa porte de toute facon, au cas ou* :p

Par Un Enfant de la Nuit le 4/9/2002 à 8:45:50 (#2092548)

Aucun parchemin ne fut déposé cette nuit la devant la demeure de la Baronne, le vélin sur lequel etait ecrit un nouveau poème ayant fini sa brève existance dans le feu d'une cheminée d'une maison de Lighthaven sous le regard perdu de son auteur.

(c'est pas une perte il etait encore plus nul celui la :p)

Par Alanis Lyn le 5/9/2002 à 6:17:06 (#2099128)

Instinctivement, son premier regard ce matin-la se posa au pied de la porte. Soulagement ? En un soupire presque inconscient elle constata l'absence de poeme, et tacha d'en chasser l'idee de son esprit.



(rhaa quel dommage, c'est un sacrilege de ne pas publier un poeme... Et puis moi je les trouve jolis tes poemes :) )

Par Un Enfant de la Nuit le 5/9/2002 à 7:43:23 (#2099240)

C'est en pleine journée qu'il alla déposer son nouveau poème avec certainement la volonté secrète d'etre découvert incapable qu'il etait encore de faire le premier pas de trouver ce courage qui ne lui manquait pourtant pas dans d'autres circonstances. Il glissa toutefois rapidement la feuille sous la porte avant de filer dans la ruelle voisine son long manteau claquant au vent decouvrant ses ailes cachées et la rapière balotante a sa ceinture.

Je voudrais être cette fleur
Qui sémerveillerait dans tes yeux
Te rappellant tout tes bonheurs
Tes rêves,tes joies même sil pleut

Je voudrais être cette larme
Qui danserait sur ta joue
Te caresserait plus que tout
Puis sur tes lèvres, mourrait sans vacarme

Je voudrais être cette musique
Qui te rendrait plus qu'angélique
Pour avoir le simple plaisir
Dentrer dans ta tête et être ton souvenir

Je voudrais être celui
Qui même sous la pluie
Te chérirais, te cajolerais
Taimerais, tadorerais

Par MortifeR le 5/9/2002 à 8:41:01 (#2099371)

Il l'avait suivi. Bientôt, il allait reprendre ce qui lui revenait de droit. Cet homme d'apparence brave et robuste était hanté par le fantôme de la solitude, que son manque cruel d'assurance ne l'aiderait jamais à chasser.
Oui, cet homme-là était la cible parfaite. Et à qui donc laissait-il cette lettre ?
Le géant d'ivoire dévoilà un sourire carnassier...
Si le destin n'avait pas frappé sa cible assez durement, il s'occuperait de la pousser dans les bras voraces du désespoir... lui-même.
Il rassembla sa cape en lambeaux par dessus les restes des dentelles au raffinement désuet et poussiéreux, et tourna les talons.

Par Alanis Lyn le 5/9/2002 à 9:08:33 (#2099470)

Le bruissement d'une feuille glissant sur le sol...
Sursautant, Alanis leva la tete du rapport qu'elle etait en train de rediger.
En un bond elle fut sur ses pieds, en trois pas elle fut à la porte... Et maudit pour la premiere fois son habitude de la fermer à clef.

Lorsqu'elle s'ouvrit enfin sur le grand jour, la ruelle etait vide.

Par Syndrael le 5/9/2002 à 15:02:17 (#2101646)

:lit: :amour:

*Lectrice assidue de la correspondance d'Alanis* ^^

Par Un Enfant de la Nuit le 6/9/2002 à 5:22:23 (#2106022)

Cette nuit a nouveau il ne fut déposer aucun message. La plume du seraphin ne voulant poser sur le papier d'autres mots que ce que son esprit assombri ne lui dictait. Hanté qu'il etait par le visage de la jeune femme qu'il avait vu mourir sous ses yeux ce meme jour n'ayant pas été capable d'agir plus vite face a ce brigand. Le sourire de cette jeune femme se croyant sauvée juste avant que cette lame vienne mettre un terme a sa vie laissant derrière elle un orphelin ne cessait d'apparaitre a l'homme lui rappelant son enfance. Et en cette nuit meme le sourire d'Alanis n'y aurait rien pu.

Par Un Enfant de la Nuit le 6/9/2002 à 21:50:42 (#2111071)

Une nuit sans trouver le sommeil mélée a un pointe de désespoir mis au monde ce poème révélateur de ses regrets,de ses craintes. L'homme envoya cette fois ci un jeune coursier pour livrer le feuillet payé suffisament gracement pour ne pas lui donner envie de decrire son auteur de facon detaillée ne parlant que d'un seraphin au pourpoint de cuir elfique,la tete cachée sous sa capuche, une main toujours a portée de sa rapière.

Mon âme a son secret, ma vie a son mystère
Un amour éternel en un moment conçu
Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire
Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su

Hélas! j'aurai passé près d'elle inaperçu
Souvent à ses côtés et pourtant solitaire
J'aurai jusqu'au bout fait mon temps sur la terre
N'osant rien demander et n'ayant rien reçu

Pour elle, quoique Sélène l'ait faite douce et tendre
Elle suit son chemin, distraite et sans entendre
Ce murmure d'amour élevé sur ses pas

A l'austère devoir pieusement fidèle
Elle dira, lisant ces vers tout remplis d'elle
" Quelle est donc cette femme ? " Et ne comprendra pas

Par Hôte des Songes le 6/9/2002 à 22:02:05 (#2111147)

:lit: Encore! *fan*

Par Alanis Lyn le 7/9/2002 à 3:38:13 (#2112531)

Aaarg, ils sont de plus en plus superbes, ces poemes...

:aide:

Par Gadjio le 7/9/2002 à 13:56:30 (#2114145)

Je ne crois pas aux poètes, je ne crois pas au talent.
Je crois aux muses, je crois à l'inspiration.
C'est vraiment très bien écrit, encore !

Par Cryo Valion le 7/9/2002 à 14:02:14 (#2114182)

sublime :lit: :amour:

Par Antiamium le 7/9/2002 à 14:14:26 (#2114265)

*A lance le rp exprime par des poemes* :rolleyes:

Superbe tes poemes :)

Par La rose noire le 8/9/2002 à 0:31:48 (#2116996)

Une ombre, un souffle, se faufila s'immiscent dans les ruelles, suivant une silhouette à son rendez-vous nocturne. Déjà elle savait où elle se rendait, aussi la précéda t'elle, sautant de toits en toits tel un chat, plus silencieuse que le battement de ses cils sous son masque impénétrable. La forme se fondit contre la porte de la demeure de la Baronne puis disparut aussi silencieusement, vive et insaisissable, déjà elle le sentait qui approchait. Sous le battant de la porte, coincé par le bronze lourd, un vélin ficelé et une rose noire attendaient le mystérieux visiteur nocturne...


Le vent emporte mes douces incertitudes et me libère,
Tel une aurore salvatrice ou le crépuscule brumeux,
Ne laissant qu’un rêve diffus, étrange et cotonneux,
Où nous nous sommes aimés, toi, moi, et nos chimères.

Une plume blanche sur ton épaule, une noire dans le sang,
CÂ’est parce que je sais que mes bras se desserrent de toi
Pour quÂ’ainsi tu prennes ton envol, mon bel ange du temps,
Et hottera tes chaînes par ces mots, laisses donc ce poids…

Vas, ne te retourne pas alors que je me fonds dans la nuit,
Plus froide et accueillantes que jamais, mon linceul étoilé,
Et veille sur les songes que nous fîmes tous deux enlacés
Quand bien même la passion ne fut consumée, je souris.

Par Un Enfant de la Nuit le 8/9/2002 à 5:16:35 (#2117569)

Arrivé sur les lieux l'homme ne pu que remarquer le velin accompagné de cette rose noire. Cette rose qu'il connaissait si bien et qui lui soutira un profond soupir alors qu'il s'emparait du message et de la fleur. Il ne pris pas la peine de déposer son parchemin prenant aussitot le chemin de sa demeure pour y lire la missive provoquant chez lui un nouveau soupir accompagné de larmes.

JOL Archives 1.0.1
@ JOL / JeuxOnLine