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Mea culpa, main tendue si l'espoir existe.

Par Véra Obscura le 31/8/2002 à 16:02:24 (#2067831)

Véra prit repos dans un endroit retiré d'Arakas. Elle méditait sur un passé trouble et troublant qui fut le sien. Les scènes, les images défilaient devant ses yeux.
Elle qui n'avait éprouvé le remords ou le regret, brisée et fatiguée, pleurait les larmes de son corps. Ce corps, celui là meme qui lui valut de connaitre toutes sortes d'état, du bien etre d'une relation amicale et fructueuse aux souffrances qu'elle avait maintes fois subi par désir de servir, d'etre digne de son Amour, Ogrimar.
Se battre pour prendre une revanche, se fermer sur elle meme pour mieux assumer ses echecs, ce en quoi elle croyait si fort, à quoi bon ?
Le doute venait l'assaillir de toutes parts, en se repassant ces visages, ceux qui l'avaient aimés sans détour, sans limite, ceux qui l'avaient hait sans ménagement, sans remords.
Elle prit un parchemin qu'elle remplit de sa plume tremblante, hésitante, le moment de la reconnaissance était venu, l'aveu de ce qu'elle ne pourrait renier car de son sang elle devait suivre un destin tracé par d'autres, il y avait déjà longtemps.

"Je suis Véra Obscura, fille de Sacha Obscura et de Thor Akuma, Je prie Ogrimar, je prone un chaos, une forme de croire que tout peut etre écrit, réalisé.
Cet aveu peut ne pas etre compris, mais il faut pourtant que quelqu'un réalise cette mission, celle de mettre en avant ce que l'humanité n'a juste résussi qu'à cacher, se cacher.
Aujourd'hui, je suis digne, enfin, une vie d'humaine bien remplie, trop sans doute, mais quelle fantastique expérience, celle de vivre et partager auprès d'autres leurs valeurs, les comprendre, les mettre à l'épreuve pour les ébranler.
Ceci est maintenant terminé, il reste le souvenir d'amitiés, de liens forts où chacun ou chacune a fait un pas vers l'autre, accepté et choisi d'accepté la différence pour tirer parti de le force de chacun.
Regretter serait me renier. C'est pour cela que je ne le ferai jamais.
Mais il reste un gout amer, celui d'etre passée à coté de nombre d'entre vous, mais je crois à la différence, la complémentarité, j'espere que tous, ou beaucoup y croiront aussi.
Je ne peux me résoudre à abandonner trop de monde qui réclament ma présence, j'ai fait des promesses que je dois tenir, et il reste le jugement qui se présente, je ne peux pas me résoudre aussi simplement à ne pas l'affronter.
Je n'ai jamais fait ceci, mais je vais le faire pour que sur le chaos que j'ai semé volontairement, méthodiquement, en utilisant toutes les armes qui étaient à ma disposition, manipulation de tout ordre, mensonges éhontés, mais aussi amours ou amitiés sincères, j'ai su apprendre à concilier tout ca, je vais présenter de plates excuses, elles ne feront rien oublier, mais en le fesant j'accepte de n'etre qu'un élément du grand puzzle qui est en place. Je souhaite que les autres sauront avoir cette humilité, pour le chaos passé devienne le départ d'une vie à venir.
Je ferai la démarche de rencontrer chacun, qui sous ma plume ou dans mon verbe s'est vu égratigné, marqué dans sons amour propre, j'accepterai évidenment qu'on me repousse, mais j'ai foi que la compassion ou la défense de la vérité d'un porteur de lumière, ou d'un séraphin, le pardon d'un homme méprisé et soumis à rude épreuve, ou meme la recherche de compréhension d'un élu Ogrimarien qui a pris une autre voie, que tout ca devienne une base pour construire l'avenir qui arrive à grand pas"

Véra copie et recopie ses memes mots à plusieurs reprises avec un destinataire précis pour chacun.
La liste est bien longue des noms qu'elle met sur chaque pli, mais c'est le prix, comme il y en a toujours à payer quand on choisit une voie, un combat, et ceci pour chaque camp.
Ennemis d'hier, espérant alliés de demain, le bras endolori, La jeune fille au visage angélique, ses grands yeux verts triste, son teint laiteux, s'endormit en versant une larme sur tout ce gachis, mais en revant à ce que l'avenir pourrait offrir si on ne la juge pas, juste qu'on essaie de se donner les moyens de la comprendre, comme elle a souvent tenté de le faire de beaucoup.

Par Merlin Astaldo le 31/8/2002 à 16:49:23 (#2068001)

Ayant mis la main sur un des parchemins de Véra, Merlin prend la plume et écrit à cette dernière.

Rien de nouveau dans ces propos jeune Obscura...Jamais la vérité tu n'as pu voiler à certaines personnes malgré ta grande habilité.
Aujourd'hui tu en viens aux aveux, que nul ne ta poussé a prononcer...
Nouvelle manoeuvre perfide et hypocrite pour nuir aux gens ? Désire d'un repentis soudain ?
Tout ceci et bien tardif mais tombe a point...Je ne peux et ne permettrait jamais de prononcer un jugement sur vous, mais j'èspère sincerement que vous pensiez ne serait-ce qu'un dixième de ce que vous écrivez.

Je fus en quelque sorte un de vos enemis il fût un temps, je ne puis me considérer un de vos alliers, ma prudence m'en gardera, mais je ne vous tiens pas rancune de ce que vous avez pu me faire, faire a Malgrok ou aux Syliens.

Et le mage de sa veille main signe d'une magnifique écriture : Merlin Astaldo.

Par Seiyar le 31/8/2002 à 17:34:33 (#2068227)

Seiyar urinait tranquillement sur un mur quand un baillement soudain l'arracha de sa torpeur


Grmbl ! On peut meme plus pisser en paix !

Par Driinsilde le 31/8/2002 à 18:03:17 (#2068399)

Lisant calmement la lettre, quelques larmes se mirent à couler le long de ses joues. Elle repensait à tout ce qu'il sétait passé. Elle se sentait trahie. Trahie par les gens qui disaient être ses amis et lui faire confiance alors que ces paroles n'avaient été prononcée que pour calmer ou détourner les esprits. Elles savaient que même eux n'étaient pas conscient de celà. Mais Elle ne pourrait plus avoir confiance aux paroles de personnes dont les mots ne signifient rien. Elle savait maintenant à qui elle devait confier ses peines, ses joies , ses secrets, ses espoirs et ses deceptions. Grand nombre de ces amis l'avaient déçu, beaucoups lui ont fait du mal sans qu'ils ne s'en rendent même compte. Quand bien même voulaient ils la protèger, ils ne purent la protèger d'eux même, de leur précipitation, de leur certitude de tout savoir...de leur certitude tout simplement. Driinsilde replia soigneusement la lettre qu'elle rangea dans un tirroir puis retourna s'assoir songeant grandement à ce que l'avenir réservait et en essayant d'y percevoir une mince lueur d'espoir que les gens prennent apparement un malin plaisir à dissimuler.

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