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LCDI - III - Le défi de Léa
Par Delorfilia le 25/8/2002 Ã 16:17:14 (#2023683)
Au terme des classes, elle avait été affectée à la gestion des effectifs. Elle aimait son travail qui, en dehors d'une hiérarchie stricte et de la tenue imposée, n'était à son goût guère contraignant. A ses yeux, sa carrière était toute tracée. Elle espérait rester le plus longtemps possible dans l'armée impériale. La seule condition à remplir était de passer, au fur et à mesure, les examens qui lui permettraient de monter en grade. Aussi, lorsqu'elle vit son nom sur le tableau des inscrits au prochain examen qui menait au grade de caporal, elle constata avec satisfaction qu'elle avait été réclamée un an plus tôt que ses camarades de promotion. Un bon engagement, des efforts, et quelques sacrifices pour cette première année de service expliquaient sans doute ce privilège...
Par Arken le 25/8/2002 Ã 17:59:36 (#2024193)
Par Kyriane Feals le 25/8/2002 Ã 19:44:03 (#2024905)
Par Leylia le 25/8/2002 Ã 20:51:36 (#2025352)
*content de voir apparaitre un nouveau conte*
Oui moi aussi je suis contente de voir apparaitre un nouveau conte. Alala cette Delorfilia une vraie artiste :)
Par Ibuki Tribal le 25/8/2002 Ã 21:59:48 (#2025795)
Par Delorfilia le 26/8/2002 Ã 2:52:13 (#2027279)
Par Delorfilia le 26/8/2002 Ã 16:00:48 (#2030645)
- Il y a beaucoup de féminines dans cette promotion, grinça le sergent Lucet alors qu'il passait les troupes en revue à leur arrivée au camp.
Léa leva les yeux au ciel, ce qu'il remarqua sans commenter. Mais le lendemain matin au rassemblement, les trios femmes eurent droit à un sérieux avertissement, noyé dans l'annonce du programme d'entraînement. Le sergent Lucet inspecta les rangs et s'arrêta devant elles pour annoncer de sa voix de stentor :
- Les tire-au-flanc et les blessés perpétuels n'ont pas leur place dans ce groupe. Ceux qui ne parviendrons pas à terminer une épreuve seront éliminés sans appel. Et, bien sur, il est hors de question que les féminines espère un quelconque traitement de faveur.
Il fit une pause tout en fixant Léa qui soutint son regard avant d'ajouter :
- Ceux qui ne sont pas d'accord peuvent faire leur sac toute de suite. Je n'ai pas de temps à perdre avec des gens qui n'ont pas leur place ici.
Elle frémit, sentant que cette dernière phrase lui était personnellement destinée. Mais elle garda le front haut et, lorsqu'il détourna enfin les yeux, elle était plus déterminée que jamais à en mettre plein la vue à ce misogyne de premier choix.
Par Arken le 26/8/2002 Ã 16:44:37 (#2030895)
Par Aloïsia d'Ambre le 27/8/2002 à 18:35:49 (#2039473)
-Le texte est superbe
-J'adore le nom Delorfilia
-L'avatar est très joli
-La signature me plaît beaucoup aussi
-voilà ... c'est déjà pas mal de raisons
-(Et non je ne connais pas ce personnage et par conséquent Aloïsia n'a rien à voir avec elle... pour le moment ^^)
Par Delorfilia le 27/8/2002 Ã 20:13:07 (#2040100)
Au matin du dixième jour, alors que le groupe s'était rassemblé sous une pluie battante, le chef Galien annonça :
- Tout le monde a sa carte et sa boussole ? Parfait. Vous allez partir par groupes de trois pour une course d'orientation. Si vous ne vous perdez pas en chemin, vous en avez pour une huitaine d'heures.
Un murmure parcourut les rangs. Marcher des heures tout la pluie avec un sac d'une douzaine de kilos sur le dos a de quoi assombrir le plus heureux des caractères. Léa, Élodie et Kim firent naturellement équipe. Non qu'elles soient mises à l'écart par le reste du groupe mais, quand il s'agissait d'accomplir une mission, les hommes préféraient rester entre eux.
Par Delorfilia le 1/9/2002 Ã 19:10:29 (#2075007)
- Il faut se dépêcher, murmura Élodie. Si on ne rattrape pas notre retard, on va se faire sonner le cloches.
- Ca m'est égal ! s'écria Kim d'une voix rendu chevrotante.
Soucieuse, Léa vérifia une nouvelle fois le cap. Elle tourna la tête vers l'endroit où normalement aurait dû se trouver une colline surmontée d'une ruine et ne vit des pentes rocailleuses.
- On est perdues, maugréa-t-elle.
- Quoi ?
Les trois jeunes femmes s'arrêtèrent. Elles se contorsionnèrent pour se débarrasser de leurs sacs, puis Léa posa la carte entre elles. Elles arrivèrent à la conclusion qu'elles avaient dévié vers l'est. Kim se mit à sangloter.
- Calme toi, lui dit Élodie. On est pas si loin de notre itinéraire.
- On va faire une pause pour manger, décida Léa.
Sans même s'abritait de la pluie qui recommençait à tomber, elles dévorèrent leurs rations, au milieu des buissons. L'estomac plein, elles retrouvèrent un peu de courage. Elles se remirent en route dans un silence maussade. Une demi-heure plus tard, Léa s'écriait d'un ton victorieux :
- Regardez, la rivière est en contrebas. On n'a plus qu'à rester sur ce chemin. Il va nous conduire directement au point de ralliement.
Élodie et Kim n'avait même plus la force de se réjouir. Le trio continua sa lente progression lorsque soudain, Kim, qui devait mobiliser toutes ses forces à chaque pas, chuta lourdement. Elle réussit à s'arrêter à mi-chemin de la pente caillouteuse qui les menait à la rivière. Ses amies se délestèrent de leur paquetages pour courir à son secours.
- J'ai mal, se plaignit Kim.
Léa examina la jambe de son amie avant de conclure :
- C'est une belle entorse. Je ne pense pas que ce soit plus grave, mais dans le doute on va faire une attelle.
- Pour peu, je remercierais le ciel, gémit la blessée. Ils vont venir nous chercher.
- Tu parles, il faudrait qu'on ait disparu depuis vingt-quatre heures pour qu'ils décident d'envoyer une patrouille, répliqua Élodie.
- En tout cas, ils ne s'inquiéteront pas avant plusieurs heures, confirma Léa.
Elle jeta un regard à Élodie. Celle-ci était livide, des traînées de sueur coulaient dans son cou.
- Bon, Élodie, tu restes avec elle. Je vais chercher du secours...
Par Khaelon Lloth le 1/9/2002 Ã 19:59:54 (#2075435)
On se dépeche!!;)
Par Delorfilia le 4/9/2002 Ã 17:21:29 (#2095624)
- C'est pas croyable ! Une seule équipe de filles et on est sûr d'aller à une catastrophe. Enfin, au rythme où ça va, elles ne nous embêteront pas bien longtemps.
Léa n'avait même plus la force de se mettre en colère. Plus tard dans la soirée après que Kim eu été évacuée du camp, et de l'examen par la même occasion, Lucet fit irruption dans la tente des filles.
- Si cela ne tenait qu'à moi, demain matin, cinq heures, vous repartiriez pour le même itinéraire. Et vous auriez eu intérêt à réussir cette fois. Mais le capitaine a eu pitié de vous.
Et il repartit aussi brusquement qu'il était venu. Longtemps après qu'Élodie s'est endormie, Léa murmurait encore des chapelets d'insultes.
Les jours suivants sécoulèrent avec leur lot d'épreuves physiques harassantes. Léa tentait de se dépasser pour faire oublier le ratage de la course d'orientation, elle s'en sortait honorablement, même si elle appréhendait le jugement impitoyable de Lucet. Elle sentait une telle pression peser sur ses épaules qu'elle commença à douter. Peut-être avait-il raison, peut-être que les femmes n'avaient pas leur place ici
Par Delorfilia le 4/9/2002 Ã 17:23:31 (#2095642)
A vingt-deux heures, elle s'éclipsa. La bière aidant, l'ambiance s'échauffait, et elle jugea préférable de rentrer dormir. Elle traversa le centre, remonta la grand-rue qui menait à la sortie de la ville. Arrivée en haut, elle se retourna instinctivement. Deux hommes, sortis de la taverne en même temps qu'elle, la suivaient. Des rires, des réflexions parvinrent jusqu'à ses oreilles. elle accéléra le pas mais les voix semblèrent encore se rapprocher. Une peur qu'elle n'avait encore jamais ressentie l'envahit, un frisson glacé parcouru son dos. Soudain, une haute silhouette se profila au bout de la rue, venant dans sa direction d'un pas rapide. Apres un instant de saisissement, elle reconnut Lucet.
- Vous rentrez au camp, Mourot ? demanda-t-il avant même d'arriver à sa hauteur.
- Oui, sergent.
- Très bien, moi aussi.
D'autorité, il passa un bras autour de sa taille et l'entraîna avec lui. Elle tourna vivement la tête, le temps de voir où étaient ses suiveurs. Les deux hommes s'étaient arrêtés à quelques mètres et les regardaient partir d'un air mauvais. Elle réprima un gros soupir de soulagement. Ils traversèrent les faubourgs en silence. Lucet n'avait pas relâché son étreinte, sa main reposant légèrement sur la hanche de la jeune femme. Elle songea aux nombreuses fois où, tandis que les hommes se débarbouillaient dans la rivière, elle avait pu admirer sa musculature. Elle rougit à ce souvenir, vaguement troublée. Mais alors qu'elle commençait à apprécier ce contact de ce corps contre le sien, il s'écarta d'elle.
- Ne sortez plus seule, dit-il simplement alors qu'ils arrivaient aux portes du quartier.
- Entendu sergent, répondit-elle de façon réglementaire.
Au ton de son compagnon, il était en effet difficile de discerner un conseil amical d'un ordre péremptoire.
Cette nuit là , elle mit longtemps à trouver le sommeil. L'image du sergent Lucet s'imposait à son esprit. Le fait qu'il l'ait sortie d'un mauvais pas l'emplissait d'e gratitude et d'une joie incompréhensible. Pourtant le lendemain, si les sentiments de Léa s'étaient adoucis à son égard, il fut aussi peu aimable qu'à son attitude...
Par Khaelon Lloth le 4/9/2002 Ã 19:52:50 (#2096776)
:lit: :amour:
Par Balkis Legend le 13/9/2002 Ã 18:11:03 (#2151366)
hé ho Delo,ne me dit pas que ca finit comme ca? Je veux la suite moi!
Par Delorfilia le 13/9/2002 Ã 18:15:36 (#2151385)
mais je peux pas gerer tout en même temps, t'as vu un peu le post d'hier ? :monstre:
*retourne ecrire pour poster* :aide:
Par Delorfilia le 13/10/2002 Ã 12:01:15 (#2326894)
Déterminée à réussir, elle ne laissa pas transparaître la moindre angoisse lorsque, après une matinée de marche, le groupe s'engagea sur un sentier à flanc de montagne. Plus endurante qu'au début de l'entraînement, plus résignée aussi, Léa suivait les hommes en silence, bien décidée à oublier qu'elle avait le vertige. Mais, arrivée à un passage difficile où le chemin devenait plus étroit et le précipice plus impressionnant, elle sentit la panique la gagner.
Elle jeta un oeil à la colonne de tête. La plupart des hommes étaient déjà sortis du passage critique et continuaient la marche sur une pente herbeuse. Les mains moites, le cœur emballé, elle ralentit sa progression, pour finalement s'arrêter. Tétanisée, indifférente à tout ce qui n'était pas ce vide sous ses pieds, elle se colla contre la paroi. Elle n' entendit pas Lucet revenir vers elle, ne le vit que lorsqu'il posa sa main sur la sienne.
- N'ayez pas peur, Mourot, je suis là .
- Je veux sortir d'ici, bredouilla-t-elle.
- Vous allez faire exactement ce que je vous dis et tout se passera bien.
Il parlait d'une voix douce mais toujours empreinte d'autorité. Léa pleurait en silence. Il la guida, un bras tenant fermement ses épaules, et, lentement, la fit progresser. Pas à pas, ils atteignirent ainsi de l'autre côté. Elle s'écroula dans l'herbe, secouée de sanglots convulsifs.
- J'en ai marre de tout ça, je veux arrêter, je n'ai plus la force de continuer.
Lucet s'assit près d'elle, posa une main large et rugueuse sur sa nuque.
- C'est hors de question ! Vous ne partirez pas !
- J'ai échoué. Quelle autre preuve attendez-vous ? Je ralentis le groupe, je fais perdre
son temps à tout le monde.
La main sur sa nuque accentua sa douce pression.
- Ne vous tracassez pas pour aujourd'hui, ça aurait pu arriver à n'importe qui. Quand on souffre de vertige, c'est difficilement surmontable. Vous n'êtes pas dans les meilleurs éléments mais vous valez largement mieux que pas mal d'hommes…
Léa en resta bouche bée. Devant son regard ébahi, il s'expliqua :
- J'ai été dur avec vous comme avec tous les autres.
- En somme, osa-t-elle, vous n'aimez pas particulièrement persécuter les femmes, vous êtes ainsi avec tout le monde.
Il rit, désarçonné.
- Quand vous faites bien ce qu'on vous demande, je vous en félicite, non ?
- C'est vrai.
Leurs yeux se rencontrèrent, ils se sourirent.
- Mourot, reprit-il, vous avez votre place dans ce groupe. Et je compte vous voir finir cet examen, ne me décevez pas !
Puis il se leva d'un bond.
- Allez, il faut qu' on rattrape les autres, maintenant.
A dater de ce jour, Léa vécut moins péniblement les épreuves imposées. Elle avait regagné ce qu'il fallait de courage pour se battre jusqu'au bout. Elle ne craignait plus Lucet, il lui semblait même qu'il portait sur elle un regard presque bienveillant.
Au terme de ces deux mois, elle fut classée dix-huitième sur trente, ce qui constituait pour elle un exploit. La troupe rentra au bataillon, où était prévu un pot de départ, prélude à une semaine de permission. Léa prit part au repas avec une bonne humeur neuve. Elle espérait que Lucet la féliciterait, qu'ils pourraient discuter à un moment ou un autre de l'après-midi, mais
il n'en fut rien. Chaque fois qu'elle se dirigea vers lui, il trouva moyen de l' éviter.
Ce soir-là , elle boucla ses sacs le cœur lourd, un ami l'aida à les porter jusqu'à l'arrêt de la diligence en partance pour la ville. Elle se recroquevilla sur le banc, patiente, frissonnant dans le vent froid de la mi-décembre. Une destrier sortit du quartier passa devant elle. Elle reconnut le cavalier qui la dévisageait : Lucet. Son cœur s'accéléra. Mais il continua son chemin sans même ralentir. Le bonheur d'avoir réussi, le soulagement d'en avoir terminé, tout fut gâché. Elle réalisa que si elle avait été jusqu' au bout d'elle-même, c'était pour impressionner Lucet d'abord, pour gagner son approbation ensuite. La froide indifférence qu'il avait montrée à l'issue de l'entraînement la blessait plus cruellement que la plus rude des punitions. Elle appuya son visage contre ses genoux, ferma les yeux. Sa vie allait reprendre, comme avant: elle n'aurait rien dû espérer de plus.
Arrivée au logis, elle jeta ses sacs sur le sol, ouvrit les volets bien que la nuit soit déjà tombée et se fit couler faire un bain brûlant. Elle y resta longtemps, se détendant pour la première fois depuis des semaines. Dans les effluves de vanille, elle frotta vigoureusement son corps musclé, tentant de ne penser qu' à la volupté de cette baignoire et au dîner qui l' attendait.
Elle s'installait dans un fauteuil un livre en main, lorsqu'on sonna à la porte. Pieds nus, cheveux mouillés, flottant dans une robe de chambre, elle déplia en grommelant son corps moulu. A la porte se tenait Lucet. Propre et rasé de frais, habillé en civil, ce fut la première fois qu'elle lui trouva l'air normal. Mieux, il semblait très humainement gêné.
- Je ne vous dérange pas au moins ? hasarda-t-il en voyant sa tenue et le livre qu'elle n'avait pas lâché.
- Pas du tout, entrez.
Elle referma derrière lui et elle attendit qu'il précise le but de sa visite. Il s'éclaircit la voix avant d'expliquer :
- Je vous ai vue à l'arrêt tout à l'heure, seule avec tout votre paquetage. Je voulais vous proposer de vous raccompagner mais j'ai eu peur. Enfin, disons que les rumeurs vont vite chez nous, et je ne voulais pas vous porter préjudice.
Elle hocha la tête.
- Vous êtes venu pour me dire ça ? C'est gentil à vous.
Dans son logis, en terrain sûr, elle se sentait enfin en position de force et s'amusait de la gaucherie de son visiteur. Même si la joie de le voir là surpassait tout autre sentiment.
- Je me demandais si vous voudriez venir boire un verre en ville. Nous avons tous besoin de nous détendre, de remettre un pied dans le monde normal. Et j'aurais été heureux de sortir ce soir avec vous.
Elle le dévisagea, amusée de la façon curieuse dont il avait tourné sa proposition. Elle ne l'aurait jamais soupçonné aussi timide.
- Personnellement, j' ai juste envie d'une soirée tranquille avec un bon repas. Je peux vous en faire demander un, si vous voulez.
Son visage s'éclaira.
- Avec plaisir, Mourot.
- Ah non, ici vous devez m'appeler par mon prénom.
- Alors, vous aussi.
Elle le regarda, interdite. Oui, il avait forcément un prénom. Il éclata de rire et répondit à sa question muette :
- C'est Cédric.
Elle rougit, lui sourit. Quelques minutes plus tard, ils étaient côte à côte sur le canapé, discutant du stage, et Léa entendait enfin les mots qu'elle avait espérés. Non, il ne lui avait pas fait de cadeau. Oui, elle s'en était tirée haut la main et elle pouvait en être fière. Elle sourit à ce compliment, rassérénée. Elle scruta ses yeux clairs, y lut la tendresse qu' elle attendait.
- Cessons de parler boulot, murmura-t-elle.
Elle se pencha vers lui et posa sa bouche sur la sienne sans autre forme de procès. Il l'entoura de ses bras et l'attira doucement contre sa poitrine. Le bataillon en ferait des gorges chaudes mais qu'importe! Léa était heureuse. Elle venait de remporter une bataille, et elle comptait bien gagner la guerre.
Par Balkis Legend le 15/10/2002 Ã 2:06:49 (#2337383)
Zoux Delo :amour:
Par Zephirin le 15/10/2002 Ã 2:21:19 (#2337402)
Nan, c'est pas assez... Bon, alors splendide ? Non, ça fait trop ze Mask... Ha, ça y est, j'ai trouvé ....:amour: :amour: :amour:
Zeph
Par Ethel Tvar MIP le 15/10/2002 Ã 17:52:30 (#2340755)
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