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La ballade de la Rose Pourpre

Par Ysthar le 23/8/2002 à 19:38:45 (#2014462)

Rose Pourpre : Distante, par Fenrill


OOOOO Les mots qui parcourent le parchemin sont joints de partitions, je viens d’écrire une ballade, et, pourtant je sens qu’elle n’est point finie… quelque chose manque… peut être banal…cette griffe qui rendra cet ouvrage unique...

OOOOO Je pense à tout ce qui m’entoure… ce que je connais… puis l’idée me saute finalement à l’esprit… une rose pourpre… symbolique de cette fleur festives et divine, symbolique d’un parfum capiteux et d’une couleur qui me fait encore rêver…

OOOOO La rose dessinée… je contemple de loin le travail… , d’un geste, j’en appelle à une petite rune gravée sous ma flûte en argent, la seule flûte que je conserve après avoir offert celle d’ivoire à une amie…

OOOOO Instantanément, la pièce s’irise d’une leur violette, cette flûte m’étonnera toujours, à trouver l’ambiance qui sied le plus au public…

OOOOO La mélodie commence, conformément à mes écrits… après plusieurs tentative j’obtiens finalement une mélodie sans discordance, enchanteresse et agréable…

OOOOO Maintenant il me suffisait de chanter… c’était le moment que j’attendais le plus dans ma solitude de barde, pouvoir chanter mes paroles, accompagné de ma flûte, comme si j’en étais aussi le musicien…

OOOOO Une inspiration calme, la flûte reprit un cycle mélodieux sur mon ordre invisible…

OOOOO Je commence mon chant…


Rose, Ô lotus fatal
Gemmes vengeresses dans ce champ de candeur
Oh… pourquoi faire tant de mal…
D’épines noires qui sont pourtant sœurs

…
(La mélodie se calme pour le refrain devenant douce et passionnée)

Rose pourpre dans un champ d’étoiles
Ange que je ne peut nommer
Génie porteuse de mille voiles
Caresses que je ne peux contrer…

…
(La mélodie est lancinante, reposante dans la nuit)

Dans ce champ, sous cette lune blême…
Nacre scintillante d’une peau de pétale
Belle fleur ne me soit pas de marbre…
D’un amour que je proclame sans failles…

…
(La mélodie se calme pour le refrain)

Rose pourpre dans un champ d’étoiles
Ange que je ne peut nommer
Génie porteuse de mille voiles
Caresses que je ne peux contrer…

…
(La mélodie lancinante reprend son droit)

Et dans cette nuit sombre…
Dans ton palais verdoyant
Ou je ne serais plus qu’une ombre
Je cherche mon élue, le cœur battant
Une fleur… pistil sacré
Rose pourpre qui j’espère me sera consacré…

…

(La mélodie se calme pour le refrain redevenant douce et passionnée)

Rose pourpre dans un champ d’étoiles
Ange que je ne peut nommer
Génie porteuse de mille voiles
Caresses que je ne peux contrer…
Baisers qui ne sont que sa volupté…
Dans les flammes destructrices
De la volte d’un amour…
De la naissance d’un désir…


OOOOO La ballade se termine et je me permet d’ajouter quelques indications pour les temporisation dans le chant… certes ce n’est pas un poème, les paroles ne s’accordant point toujours par ton ou par rimes… mais ce chant je l’espère plaira…

OOOOO Descendant dans la taverne, je demande à Halam… qui m’autorise à la jouer en souriant, il m’est toujours aussi reconnaissant d’avoir aider au rétablissement de Geena après sa fièvre gobeline…

OOOOO La mélodie semble retentir de nulle part, après tout je préfère cacher le secret de ma flûte…

OOOOO Le silence se fait… malgré la taverne presque pleine…j’annonce le titre de la ballade…

OOOOO Mon chant retentit, j’y donne tout mon cœur… comme tout barde…

OOOOO Longtemps il me semble, je chante, je puis voir les étoiles qui éclaire une nuit sans nuage dehors…

OOOOO Mon chant fini, je m’incline, guettant les réactions du public… mais sachant déjà que mon âme friande de musique sera rassasié ce soir…

Par Justine Jellers le 23/8/2002 à 19:41:07 (#2014481)

Poésie quand tu nous tiens... c'est pour ne plus nous laisser...

Par Ysthar le 23/8/2002 à 19:41:44 (#2014485)

OOOOOEcoutant les réactions, les observant, je prendrai sur moi le lendemain d’y ajouter la version poétique et structurée dans la bibliothèque comme d’accoutumée, la poésie n’a pour instrument que le silence et l’accord des mots…poésie et musique, si différentes en actes qu’en existence…Voilà ce qu’y ajouterai…


La Rose Pourpre

Belle d’épines aux satinés pétales
Piquant désir irisé…
Ô rose de nuit, lotus fatal
A tes caresses, je ne puis résister
…
Ô Rose dans un noir champ d’étoiles
Epines d’onyx, brûlantes, fuyantes
D’un cœur… vrillé par tes yeux s
Vers un ciel, jadis me portant en tourmente
Un souffle doux, un vent délicieux
…
Et ton visage, tes mains, pistils émérites
Berce lentement mes tremblants baisers
Car de ton teint tu les mérite
De tes airs, tu les fait rêver…
…
Et lorsque je regarde la ténébreuse Dame
Et son astre blanc nacré…
Je vois une myriade de fleurs
Dont une, pourpre, m’est je souhaite consacré.


OOOOOCette fois, cela sera complet…tous pourront lire et je l’espère entendre les deux voix du cœur.

Fenrill

Par Aina HarLeaQuin le 23/8/2002 à 20:08:30 (#2014702)

Camouflée sous son long manteau noir, la Prêtresse parcourt les terres d'Arakas pour se changer les idées. Soudain en LightHaven une musique sybilline venant de la taverne lui fait tendre l'oreille. Elle a toujours aimé les arts, son éducation elfique sans aucun doute.
Cette chanson lui fait esquisser un sourire. Si seulement les désirs et la vie pouvaient être aussi légers, aussi faciles, aussi beaux... Ne se permettant pas d'écouter la fin par les fenêtres entrouvertes, elle s'éloigne, reprenant la route.

Peut être qu'un jour elle verra le poème correspondant dans la bibliothèque et sera ravie de lire tels vers mais pour le moment son coeur est en deuil...

Toujours autant de talent.

Passanr pres de la taverne ...

Par Sombre Lune le 24/8/2002 à 13:04:31 (#2018229)

Son pas rapide résonnant sur le pavé, les ailes legerement repliées, elle se hate, de peur qu'on l'interpelle, passant furtivement devant la taverne.
Soudain, elle s'arrete, son attention retenue par le son d'une flute, entrecoupé d'un chant mélodieux et lancinant. Elle tend l'oreille, approchant de la fenetre entrouverte, jetant un oeil à l'interieur ou se presse une foule bigarée.

Ne pouvant résister à la melodie, elle reste là, immobile, un court instant, à ecouter la voix de l'homme jouer avec les harmoniques, son ame portée en des lieux lointains à l'evocation des mots.

Un sourire se dessine sur son visage, un visage vient à sa pensée, puis, doucement, elle reprend sa route, la lune eclairant parcimonieusement sa chevelure couleur de nuit claire.

Par Carna le 24/8/2002 à 13:18:42 (#2018312)

Son échoppe vide de tout client, fermée pour un moment, Carna se promène dans les rues de Lighthaven, flanant dans ces lieux redevenues familiers. Onyx marche a ses côtés, fidèle et féline compagnie dont elle ne se serait séparée pour rien au monde.

Sa marche s'arrête en même temps que les premières notes lui parviennent, et elle se prend a écouté cette ballade aussi douce que lancinante. Elle reste un instant songeuse alors que els derniers mots viennent mourir sur les lèvres du barde, puis la reprend, parlant a elle-même.


- Laissons a ce jeune homme le temps d'apprendre que les plus belles des roses ont aussi les épines les plus acérées.

Par Ethel MIP le 24/8/2002 à 13:27:28 (#2018351)

Il est des rencontres qui vous laissent un impérissable souvenir . Celle avec Fenrill etaient de celles ci . Le poète fervent de Brehan etait un de ces êtres sortant de l'ordinaire et dont l'oeuvre qui parvenait aux oreilles d'Ethel semblait aussi plaisante que le nectar le plus suave ...

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