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L'évangile du Mal, Ou l'oeuvre d'une ame offerte à Ogrimar
Par Véra Obscura le 20/8/2002 à 14:04:11 (#1990869)
Elle couchait avec dextérité et maitrise de l'écriture, ce premier mot d'une langue ancienne aujourd'hui disparue : EUAGGELION.
Avec ce seul mot, toute une pensée était exprimée.
"La bonne nouvelle" , "Euaggelion", tout était presque dit.
Se mémorisant avec délectation certaines scénes suggérées à diverses ames, elle grattait de sa plume effilée le grain épais du parchemin.
Chacune de ses missions devenait une parabole dédiée à l'avenement de son seul et unique amour, Ogrimar.
De promesses non tenues en plans tortueux aux finalités toujours corruptrices pour ses cibles, s'échaffaudait peu à peu, ce qu'elle éditerait pour laisser comme un leg à l'humanité déjà si pervertie de son essence meme.
Elle éprouvait une jouissance perverse en imaginant ce pretre dédiant sa vie à la lumière qui au fond de sa retraite trouverait, judicieusement caché dans sa cellule, cet ouvrage qui lui révélerait sa nature profonde que toute une vie de recul et d'abstinence n'avait pu réfreiner.
Elle ressentait un émoi humide en révant à ce séraphin qui lisant l'ouvrage y comprennait, et doutait de sa mission si importante jusque là , et pour laquelle il avait sacrifié tout.
Elle gémissait de plaisir dans un orgasme puissant qu'elle s'offrait avec les etres du monde entier, en les voyant tous, sans exception, prendre connaissance en se lamentant d'avoir oeuvré pour des voies qu'ils croyaient uniques, et que cette nouvelle remettait en cause par ses seules expériences particulières à tout ceux qui les avaient vécues. Tous s'y reconnaissait, chacun en était l'acteur.
Rien ne serait plus comme avant, quand "l'évangile du mal", une fois terminé, sera véhiculé partout avec pour cible, les plus sceptiques qui convaincus deviendront les precheurs de demain.
L'introduction achevée, elle présageait de ce que le premier chapitre renfermerait, l'apologie du Chaos , origine de toute vie. Chaos, destructeur de toute chose qui donnait l'explication des pulsions ressenties dans une vie d'homme aux ames corruptibles et corrompues dans leurs profondeurs. Chaos, révélant la toute puissance créatrice de ce monde de souffrances et de doutes aux esprits torturés par leurs déchéances physiques ou morales et qui ne demandent qu'à avoir une solution à la seule question qu'un homme peut se poser sans y trouver réponse jusqu'à ce qu'il en prenne acte dans cet ouvrage : pourquoi ?
Encore haletante, le souffle court, la main tremblante, le corps tétanisé de plaisir exprimé, Véra posa sa plume et d'un pas hésitant sur ses jambes cotonneuses par autant d'extase, prit place dans les draps de satin rouge de son trop grand lit froid. Lassive, elle sourit encore plongée dans les visions de son défi le plus grand mais aussi le plus difficile : "L'évangile du mal" pour que plus personne ne puisse à jamais oublier d'où il vient et où, elle, voulait le mener.
L'évangile du mal, Chapitre premier : Apologie du Chaos
Par Véra Obscura le 20/8/2002 à 14:07:16 (#1990896)
L'apologie du Chaos comme premier chapitre de son oeuvre, celle d'une vie , d'une ame dévouée, elle pense ses phrases, pese ses mots, choisit ses termes, tout doit etre parfait, tout doit etre clairement compris de tout ceux qui deviendront les serviteurs du lendemain, après qu'ils aient pris connaissance de cette vérité.
Le Chaos de l'acte amoureux qui unit les couples, leurs gestes saccadés par le desir, leurs écumes mouillant leurs corps transcendés, leurs mouvements devenant toujours plus saccadés et de moins en moins controlables, cet ensemble donnant bientot naissance à la vie, une image forte pour frapper les esprits, Véra y pense, elle l'imagine assez fort pour le décrire justement et démontrer à ses futurs lecteurs, les plus honorables, que eux meme ne peuvent échapper à cette réalité.
Plus tard vient le temps de la naissance, les cris, la douleur, la souffrance d'une femme, l'impuissance du géniteur à ses cotés ne pouvant que se culpabiliser ou se satisfaire d'etre à l'origine de cette lutte acharnée pour la vie qui désire de toutes ses forces voir enfin le jour. La vie, un enfant dont le premier souvenir à jamais gravé sera la torture à ses oreilles sensibles du facarme environnant, la brulure dans ses poumons de cet air salvateur mais combien aggressif quand on sort d'une plongée longue dans un liquide protecteur. Enfin il reste le sang, son gout dans sa bouche, sa couleur sur les linges propres, le sang source de sa vie en ses veines, premier repas dans sa vie d'homme, le sang qui en venant à manquer un jour lointain sera aussi la douce agonie vers sa mort déjà programmée.
Véra termine son introduction après cette description que beaucoup refuseront en ces termes, luttant désespérement contre une évidence sans cesse renouvellée, semant en leurs coeurs les germes de leurs révoltes, les prémices de leurs tortures profondement ancrées dans leurs ames, le départ vers une vision nouvelle de leurs conditions, celle qui les menera à accepter, et finir par adhérer malgrè leurs réticences à cette évidence, les voici prets à se fondre avec le message suivant qui deviendra leurs références, leurs liens.
Elle propose une simple parabole comme exemple à méditer pour ses lecteurs envoutés ne voulant qu'une chose, refermer cet ouvrage. Un écrit qui leurs sera envoyé comme une insulte mais que tous accepteront car celle ci sera justifiée, véritable et indéniable, les soumettant malgré eux.
Révéler au monde, aux individus chacun l'un après l'autre qu'ils ne sont qu'une image faussée de leurs etres véritables. Leurs décrire ce preux chevalier ou cet autre séraphin reconnus de tous, chéris et meme adulés, mais qui face au miroir qu'elle leurs enverrait, celui de leurs ames, les sentirait sombrer peu à peu, en luttant sans espoir, vers leurs natures enfouies et cachées, redecouvrant la colere face à l'insulte de mots jetés en pature à leurs faces, éprouvant la haine trop longtemps retenue, devant la défiance d'une femme enfant se delectant de les voir faire, et enfin exploser soudainement avec violence dans les termes ou dans les gestes contre elle.
Véra posait comme transportée les mots en toute aisance. Elle le voyait ce chevalier devenu fou de ne pouvoir combattre son ame trop longtemps soumise à une pureté bien fragile et utopique, elle sentait l'aura de ce séraphin sur sa peau, une douce souffrance à cause de la projection de sa magie maintenant détournée par la seule volonté de cet etre malade de ne pouvoir se controler pour des mots, des gestes à son encontre. Bien peu de choses motivant comme une libération l'éclat de la force qu'il avait banni toute sa vie, il la liberait juste pour elle, ils étaient tout deux enfin révélés.
Ils devraient toute leurs existences durant, accepter ou souffrir d'avoir un jour tomber leurs masques puants d'hypocrite pervers, de tartuffes devots qui ne tiennent plus compte de leurs croyances pour une épreuve bien éphémère, si négligeable, mais qui les révélerent à leurs yeux comme à ceux présents, le meilleur exemple de conversion devant la masse, se perpétrant à l'infini car chacun présent ne pouvait plus nier que celui qu'il adulait hier, qu'il prennait en référence, celui la n'était que son reflet véritable, aujourd'hui .
Véra succombait à nouveau à l'extase de voir la longue file de tout ces gens, elle observait leurs visages défaits, sans fard, n'osant plus regarder l'autre de peur de se refleter dans son iris, tous réunis devant l'exemple de leurs exemples, réunis en une procession pour le jour de leurs révélations à tous, leurs baptemes, leurs naissances.
Destruction, Haine et Chaos, Véra sentait là qu'elle avait fait son devoir, elle frissonait de plaisir de sentir en elle la chaleur de son Amour invisible l'honorer de sa présence, elle sombrait dans cet enivrement, sa vision voilée, son corps fiévreux d'émotion, elle partait lentement, ralant de plaisir, le visage déformé par son intense émoi, pour enfin liberer un long cri de jouissance libératrice et s'affaller sur la sol froid pavé.
L'évangile du Mal, chapitre second : De la nécessité de la Terreur
Par Véra Obscura le 20/8/2002 à 14:09:19 (#1990909)
Ogrimar, son amour, banni comme croyance par ceux qui en avaient peur, le Très Haut refoulé par ceux qui refusaient leurs conditions de simples mortels. Mais pourquoi telle obstination à refuser ce qui est évident ? Chacun comporte dans son essence originelle la part de lui qu'il combat. Mais chacun combat seul ses craintes, ses peurs et son épouvante de voir son ame prendre le dessus sur l'image qu'il offre à l'autre.
La Terreur. Celle qui donne à tous la source de se révolter, se découvrir parce que l'essentiel est en danger.
La Terreur. Celle que l'autre envoit à notre face pour imposer une vision étriquée qui est la sienne et qui soumet des chaines supplémentaires au carcan déjà trop lourd de ses propres libertés.
La Terreur. L'instrument de la révélation de l'ame, l'outil incontournable de l'apparition de l'etre dans sa nudité originelle, celle de la honte, des pleurs et de la souffrance d'etre que ce qu'il n'est.
Véra sourit en donnant une image à la pensée qu'elle dépose sur le velin épais. Elle voit ce preux chevalier et son compagnon séraphin, élus des dieux, leurs fières allures, leurs devises et leurs étendards.
Un tableau digne des murs des plus beaux chateaux, une fresque à la gloire de l'humanité, celle qu'ils aiment à croire, dont ils se sont fait les champions, celle qui les porte, qui vénére leurs images iconiques de sainteté.
Mais leur marche trouve obstacle, une épreuve, un défi mis sur leur route ? Il y a surement une idée divine à cela, quelque chose qui les emmenera au firmament de la reconnaissance. Certainement.
Véra dépeint avec détails la representation de cette scène reportée par ses témoins. Quelle beauté que ces lignes colorées et où meme le placement des choses ou des personnes representées à une infinie importance.
Au centre, l'elu dans a splendeur éclatante de l'aura qu'il sert et qui le sert, il est trop souvent oublié de le dire pour ne pas le rappeller en termes élogieux et justes. A ces cotés le preux chevalier, dressé comme un édifice protecteur de la vie que d'autres hommes ont décidés de lui donner comme mission.
On y voit aussi dans le lointain, la source de leur combat présent, un chateau et quelques gens courbés dans des champs symboles de la servitude à la nature de devoir se nourrir quotidiennement, symbole de la notion de soumission que les lois faites par plus puissants leurs a imposé il y a longtemps. Pourtant, leurs mémoires effacées, leurs gestes conditionnés, ils travaillent, presque heureux d'etre là , sentant la présence rassurante de ceux qu'ils choient, qu'ils vénérent, qu'ils servent.
Et ce chateau érigé comme la verge purificatrice de l'homme, celle qui lui donne sa valeur très relative d'etre maitre. Maitre ? Combien de temps ? Quelques siècles, pour l'édifice, quelques minutes pour l'homme.
La jeune femme, passant avec douceur la plume sur ses lèvres, ne peut empecher une pensée fugitive et un sourire narquois à cette idée.
Le tableau est presque étonnant de vérité, criant de tout ce que les hommes cachent à leurs propres vues en se rassurant par des images.
On y voit enfin, l'épreuve, domptée et soumise, cette guerrière terrassée par ses deux adversaires, demandant grace dans la marre de sang que par leurs vaillances les deux champions ont fait couler.
Son visage crispé, son armure réhaussée de longues et acérées pointes, son regard fou, des traits, des lignes données par l'artiste, une image.
Tout est en place pour que chacun voit ce qui lui attend si il se révolte, si sa croyance n'est pas celle qu'ils ont décidés pour et par leurs puissances d'imposer à la multitude.
Véra depose la plume délicatement pour soigneusement éviter de tacher la page noircie de la description de ce sublime tableau.
Comprendront ils cette parabole ? Cette métaphore hurlante de vérité qui est la leurs ?
La terreur comme une nécessité, l'outil révélateur des ames qui se battent contre leurs propres vérités.
La terreur, l'arme des hommes pour assoir leurs puissances, leurs discours, leurs croyances.
La terreur, enfin, pour que la faiblesse de leurs ames nues soient révélées, comme l'image indissimulable que ce tableau décrit .
Toujours cachée mais si présente, la terreur dans le coeur des hommes, celle de voir la fin d'un amour, la défaite d'une bataille, la perte d'un etre cher, ou sa propre fin.
Refermant, encore réveuse, le grand grimoire, Véra effleure la reliure de cuir rouge de son oeuvre, le témoignage d'une femme, un etre humain, dans sa nudité acceptée, qui comtemple le tableau affligeant et hautement pervers de la représentation de ce qui rassure tout le monde.
Se rassure , pense-t-elle, mais pourquoi ? Seraient ils terrorisés par ce qu'ils voient dans cette peinture ?
ils le seront sans aucun doute maintenant, parce que ce tableau qui les rassurait devient le support de leurs cauchemars trop longtemps enfouis.
La Terreur comme une nécessité, une arme, un révélateur des ames.
Par Henki le 20/8/2002 Ã 19:44:37 (#1992968)
*Erre sur Arakas, regardant les cieux ne sachant toujours pas si celle qui a boulversé son existence est toujours en vie*
Par Abd al-Azrad LQCA le 20/8/2002 Ã 21:57:07 (#1993676)
Il ne faut pas confondre le Chaos avec le Mal et la Destruction ...
Le Chaos est l'essence même de la vie, de la première étincelle... la suite est liée à bien d'autres choses...
La souffrance n'est pas issue du Chaos, la souffrance est issue de toutes ces pensées si droites et si précise qui nous obcèdent..
"Euagellion" .... la bonne nouvelle, la naissance de l'être sauveur ... des paroles dignes de foi...
Aucun rapport avec ce "mal" qui n'est que le sentiment le plus bas et le plus simple ...
L'acte amoureux comme preuve du chaos, la fusion de deux êtres, le mélange des effluves... Le don de soi ... la preuve d'amour la plus grande ...
Le Chaos ne crée pas le mal, le mal est créé par les faibles d'esprit..
La naissance, le renouvellement de la vie .. des générations, la conservation d'une espèce ...
L'acte qui va pour le Chaos ... le mélange des caractères ...
Le sang ... fruit de la vie, le sang est le liquide nourricier de l'organisme...
La terreur, l'arme des faibles... pour occulter ses propres défauts, ses propres hantises .... Bien stupide celui qui se croit à l'abri par la terreur ...
Un jour ou l'autre tout se paye ...
Al-Azif .... Idée errante
Par Driinsilde le 20/8/2002 Ã 21:58:35 (#1993688)
Par Une simple Ombre le 20/8/2002 Ã 22:45:55 (#1993911)
Mais apres tout, détruire c'est aussi pour mieux reconstruire quelque part..
L'évangile du Mal, Chapitre troisième : de l'interet de la destruction
Par Véra Obscura le 21/8/2002 à 22:29:49 (#2000503)
Elle avait pris recul, cette fois ci, près d'une plage, loin des yeux ou des cris, elle observait avec détail les ruines de ce chateau.
Comment et pourquoi en était il arrivé là ? Dans cet état de crépititude et d'abandon puisque, il y avait encore peu, il servait de modele à l'artiste qui avait peint cette fresque mémorable.
La réponse, elle l'entrevoyait dans cette mousse sur les pierres déformées sur le coté nord des murs, dans ces lierres montant emprisonnant de leurs tiges la moindre parcelle encore debout, et dans ce nid, où toute une famille de Rossignol venait d'élire domicile.
Pour que tout ca existe, pour que ce lieu revete cette quiétude et ce calme, il avait fallu que ce preux chevalier et son fier ami séraphin trouvent leurs fins.
Quelle terrible perte pour ce monde que ces symboles chers à tout les coeurs. Véra s'en attendrissait presque.
Mais ils avaient trouvés là leurs véritables fonctions, leurs vraies places, celle du maitre soumis à son tour pour que sa puissance oppressante soit remplacée par une plus puissante encore.
Le cycle de la vie, les etres passent, les hommes meurent, leurs héritages s'oublient, mais demeure les vestiges de leurs destructions.
De leurs corps naitra la vie, enfin ils deviendront les vermisseaux affamés qu'ils avaient toujours revés de cacher à la face du monde.
De leurs ames est né le chaos destructeur qui les mena à leurs défaites par trop de fierté, de recherche de s'élever ou par betise plus simplement.
Il avait du en voir des cadavres pour la proteger ce tumulus de pierres , tombeau de leurs passés.
Ils s'étaient détruit et avait détruit qui et quoi ils étaient. Véra était fascinée par cette image délectable de la limite de tout ces hommes à croire qu'ils sont irremplacables, immortels.
Pensive, presque absente, elle prit un cailloux et le lanca faiblement sur le vestige. La pierre branlante tomba lourdement dans un bruit sourd et étouffé qui ne dura qu'une seconde.
Eux aussi, sans doute, avaient dus faire ce genre de bruit. Tout les etres supérieurs le font quand ils trouvent leurs fins.
Elle se leva lentement, scrutant une derniere fois les pierres, la mousse, le lierre, et le nid, elle sourit.
Destruction dans l'interet de voir ce spectacle attendrissant d'une nouvelle vie parfaite jusque là .
Pourtant, en y regardant de plus près, la mousse se dessechait sous les rayons du soleil estival, le lierre frappé d'une maladie comme bien des plantes trouverait bientot sa fin. Quand aux rossignols ? Elle leurs écourta une longue vie de souffrance.
Véra, ensuite, rangea ses affaires avec soin, et parti le coeur léger, son oeuvre touchait à sa fin, et elle meme allait trouver la sienne.
Pendant ce temps...
Par Le Roi de Larme le 21/8/2002 Ã 22:38:03 (#2000542)
De la nécessité du repas gratuit.
...
...
C'est bon, et ça coûte rien.
Il plia le parchemin, fier de son oeuvre, et considéra avoir résumé la vie avec aucun des pompeux des penseurs habituels, en digne Artaban.
Par Axelle Mac Roeg le 22/8/2002 Ã 7:33:04 (#2002450)
POurquoi donc les obscura s'acharnent a reprendre le vocabulaire haruspicien pour servir Ogrimar?
Par Véra Obscura le 22/8/2002 à 7:50:11 (#2002476)
Un conteur ou un témoin d'histoire est un prophete selon vous ?
Quant à votre remarque sur toute une famille, elle est bien dans le sens de toute votre vie, l'amalgame, la trahison, la haine et la médisance. Combien en ont souffert ?
Du reste pour votre rapprochement entre un discours dont je n'ai aucune données et celui des serviteurs du maitre, je crois que vous etes la mieux placés de tous pour pouvoir savoir de quoi vou parlez, vous l'haruspicienne de la premiere heure et si vos dernieres nouvelles sont bonnes, de la derniere aussi.
Vraiement fascinate Nailo, méprisable, mais fascinante.
Par Axelle Mac Roeg le 22/8/2002 Ã 8:51:46 (#2002601)
Pour ce qui est des Obscura, relis un peu les poemes de ton oncle, et tu verra s de quoi je cause.
Nailo Tenebrae
Par Véra Obscura le 22/8/2002 à 9:10:20 (#2002650)
Par Axelle Mac Roeg le 22/8/2002 Ã 9:52:59 (#2002791)
Nailo Tenebrae
Par Véra Obscura le 22/8/2002 à 10:07:59 (#2002850)
Et je les produirai sans doute très bientot, ma belle amie.
Vous ai je déjà décue ? Sourit
*passe par là , la bouche pleine d'une nourriture qui ne lui a sans doute rien coûté*
Par Le Roi de Larme le 22/8/2002 Ã 12:19:26 (#2003751)
*croque une des pommes qui traîne dans sa robe*
De toute facon, ch'est gratuit, comme livre...alors moi, hein.
Par Véra Obscura le 22/8/2002 à 16:25:15 (#2005502)
J'entends des rumeurs tout comme vous sur un écrit qui se procure sous le manteau, mais je n'en ai jamais entendu qui en était l'auteur, il n'est mentionné nulle part dit on.
Un écrit anonyme pour une oeuvre bien importante à en juger par votre réaction, et celle de bien d'autre.
J'aimerai assez en avoir un exemplaire, vous en avez un mon cher Hisoka ?
L'évangile du Mal, Conclusion.
Par Véra Obscura le 22/8/2002 à 17:26:53 (#2005956)
Meme pas encore édité et elle entendait le vacarme des ames en pleurs, ivre de rage de ne pouvoir nier la véracité de leurs ames nues.
On les entendait gémir de douleur dans le chaos qui était nés dans leurs forts intérieurs. Ils ne pouvaient meme plus le nier eux meme, ils en avaient déjà trop dit ou fait, comme prévu.
La jeune fille frele au visage angélique souriait et les écoutait un à un se battre contre eux meme, menacer contre une enfant qui n'avait droit qu'à devenir leurs cible de tout les instants.
Elle les écoutait, tous révélés à la face du monde comme elle le suggerait dans son écrit, l'introduction.
Elle la voyait enfin la longue file d'attente en pleurs et couverte de honte de tout ces exemples qui se donnaient en pature à la multitude comme jamais. Sauraient ils se combattre eux memes pour retrouver un équilibre, ou allaient ils vivre dans la haine et la douleur prévus pour ceux qui ne savent pas trouver, dans le chaos terrorisant et destructeur, la voie de leurs renaissance comme l'édifice, vestige que le dernier chapitre décrivait.
Elle les avait, seule et sans bruits, tout révélés, ils leurs restaient à accepter ce don merveilleux qu'elle leurs avait donné selon son devoir à elle, et en faire les bases de leurs ames de demain.
Tout le monde en aura besoin, car demain, ce ne sera pas une enfant qui sera jugé, ce sera l'ensemble de cette horde d'impies sanguinaires, violents et divisés qui étaient, il y a encore peu si bien installés et qu'une enfant avait su faire vasciller.
Qu'elle sera facile la tache du juge quand il viendra, Véra venait d'apporter sa pierre à l'édifice, la première, celle sur quoi tout le reste devait tenir, trouveront ils la force de le construire entièrement maintenant ?
Si tous le desiraient, il restait encore une chance d'affronter ensemble l'échéance.
Si ils le refusaient, alors elle continuerait à les révéler, un à un, pour qu'au moins, si ils ne participaient pas à le combattre, ils ne soient pas des obstacles pour ceux qui désiraient le faire.
La boucle bouclée, le message clair, Véra venait d'accomplir son devoir, Chaos , Terreur et Destruction, à eux maintenant de prouver qu'ils étaient dignes de foi, ou rester dans leurs ignorances néfastes non seulement pour eux, mais pour la multitude.
On ne leurs dressera aucune statues, rien ne restera de leurs passage, à aucun, meme pas elle, le souvenir sera lui aussi effacé, rien, le néant.
Elle leurs avait donnés le chaos pour qu'ils comprennent que rien ne peut etre construit et réalisé si on ne se révéle pas.
L'ame nue et l'esprit dans son chemin, Véra donna le livre à Vargus pour qu'il fut édité anonymement.
Il n'y a pas de gloire à servir son dieu, pas de reconnaissance à avoir à tenir sa place, pas de médaille à attendre pour jouer son role, car "Lui" déjà présent, n'en a que faire, seul le jugement qu'il portera lui importe.
Véra, au nom de son Amour, Ogrimar, venait d'accomplir la première partie de sa tache auprès des hommes, il lui restait à l'accomplir auprès du juge, alliée de ceux qui désireront lui faire face efficacement, ou alors obstacle à ceux qui n'ont rien compris car trop nombrilisés sur eux meme pour comprendre que cette guerre était un défi à la vie et non la finalité à l'existence de celui là ou celle là .
Le livre sera édité comme un leg, d'un témoignage d'une enfant dévoué à sa mission, avec ses armes, pour que tout puisse se construire sur le chaos qu'elle avait semé.
Elle se dirigea vers l'autel, elle était prete à recevoir dignement la confiance de son Amour, son pouvoir au service de la gloire de la multitude, elle recut ses armes de lui, tour à tour révélée, se mettant à nue pour rejetter aux autres le miroir de leurs propres images, sa nouvelle mission l'attendait.
Comprendaient ils ? Sauraient ils avoir la force, avec leurs armes, celles d'un dieu qui est leurs, celle d'une ame qui est leur propriété, faire face, ensemble, unis, à l'échéance qui les attendait ?
Véra l'était, elle avait depuis longtemps et minutieusement orchestré tout dans ses moindres détails, ses alliés, ses ennemis, les indécis, tous était dans sa main, il ne tenait plus qu'à eux de prouver leurs désirs d'etre digne du jugement pour les premiers, s'appreter à voir se dresser face à eux une opposante déterminée pour les second, quand aux autres, le plus grand nombre, trouver leurs camps.
Qui n'est pas avec moi, sera contre moi, car telle est ma mission, telles sont mes armes, pour me présenter devant le juge, une dernière pensée qu'elle adressa avant de reprendre sa route et partir au combat.
Par Shagma le 22/8/2002 Ã 17:51:36 (#2006139)
Je n'y apprend rien vraiment, j'ai beau chercher je ne vois pas.
Avant d'enseigner aux autres, le bien comme le mal, il faut déjà posséder le savoir et connaître son chemin, méditer donc cela si il vous reste un soupçon de recul...
Par Véra Obscura le 22/8/2002 à 17:58:35 (#2006200)
Une oeuvre ? quelle oeuvre ? La mienne réside à vivre, c'est tout.
Par Alzeir le 22/8/2002 Ã 19:03:16 (#2006581)
Par Véra Obscura le 23/8/2002 à 8:05:17 (#2010008)
A AlzeirNe vit plus dans l'ombre, tu es grand Alzeir, l'heure est sans doute vénue de le montrer. Sois digne de ce que je t'ai offert, gardes le en toi pour avancer. Nous ne nous marirons pas comme prévu, nous n'aurons pas à faire souffrir l'ego de ton ancienne amie, et nous n'aurons pas d'enfants, mais qu'Ogrimar est bon avec nous, sans ce lien jamais nous ne serions nous connu. Je suis fière de toi Seigneur du Chaos, porte haut ses couleurs et ne laisse rien échapper à son pouvoir.
Adresse un dernier sourire énigmatique à cet étrange élu
HRp : qui ne connait pas LJD alzeir passe à coté d'un joueur talentueux, d'un écrivain en devenir, et d'un joyeux luron plus que sympathique :rolleyes: :p ;)
Moi j'dis ça...
Par Le Roi de Larme le 23/8/2002 Ã 11:39:58 (#2011002)
Mais je ne devrais pas m'y laisser conter, c'est encore une fois une de vos délicieuses petites hypocrisies.
J'y accorde de l'importance? Pour sûr, j'aurais fait une maladie si j'avais loupé la pièce de Saruman l'autre soir.
Pas de rapport direct? Ah?
Par Alzeir le 24/8/2002 Ã 3:18:57 (#2016872)
HRp : qui ne connait pas LJD alzeir passe à coté d'un joueur talentueux, d'un écrivain en devenir, et d'un joyeux luron plus que sympathique :rolleyes: :p ;)
[HRP: Je ne méritais pas tant d'éloges...Et puis ça sonne trop comme un adieu :sanglote: ]
Par Henki Malagen le 24/8/2002 Ã 13:40:14 (#2018418)
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