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Quand la tempete ne laisse place qu'à la mort

Par Véra le 20/8/2002 à 7:58:59 (#1989237)

Née un soir d'hiver difficile de Dame Driinsilde Anhktiar, Véra connu dès le début de sa vie la souffrance.
Une maladie inexplicable et inxepliquée de famille la fesant vieillir à vue d'oeil comme son père Marim dans sa jeunesse, la jeune enfant apprit à se satisfaire de ses seuls acquis en guise de tout bonheur.
Il y avait aussi sa famille, sa mère tout d'abord, cet etre charmant que toute une vie durant, on aura vu au service de la connaissace et de ses enfants abandonnés injustement par des parents indignes.
Une père, souvent absent, mais que quelques venues avaient apportés à Véra tout le réconfort et l'assurance de ce garde sans peur et sans reproche.
Une soeur, bien belle et tendre soeur, fille adoptive, non point de sang, mais Julia était aussi son amie, une confidente que la petite fille aimait tendrement. Bien des ennuis lui en valerent d'avoir voulu la proteger des médisants et malfaisants, mais ceci vient plus tard dans cette histoire.
Il y avait dans l'entourage proche, son "papy" comme elle aimait à dire sans que l'homme ne s'en offusque malgrè une certaine réticence à s'avouer vieillissant. Eldwyn Slayn, principal animateur de l'école militaire dont il était le responsable et ancien juge à la retraite bien méritée.
La grand mère, personne fuyante mais attachante car discrète presque lointaine, fascinait la tendre enfant, mais les devoirs de celle ci à la garde de Sylversky, l'enlevait souvent à sa petite fille qui aurait voulu partager plus avec elle.
Enfin il y avait Nélia, sa cousine, celle qui devenait de jour en jour son exemple. Tous l'aimaient, tous recherchaient sa présence, elle si humble et si altruiste que meme son temps n'était plus en sa possession.

La petite enfance se fit rapidement, la maladie aidant, Véra grandissait à vue d'oeil attirant le regard compatissant de ceux qui possedaient encore un coeur.
Peu de jeux, encore moins de liberté, car autour de la famille régnait la crainte, ils étaient là, cherchant à chaque minute du temps s'écoulant à nuire à ces gens qui n'en demandaient pas tant.
Il y eu les ogrimariens, Hagen en tete, qui pour faire du mal à la mère s'en prit à la fille. Quelques puissants sorts, et la pierre brilla. Pour la première fois.
Ensuite vinrent les Haruspiciens, allez donc savoir pourquoi, des tortures physiques violentes, et deux lettres posées comme un signature à l'intérieur de ses cuisses ménues : G.N
Le chef de file des Orcen fit briller sa pierre dans un jour où nous ne le saurons jamais, sa violence s'extériorisa sur une préadolescente qui passait par là.
Puis ce furent brimades sans aucune motivations de la part des gardes du Hurlevent, il y avait bien cette soi disante voyante qui imaginait des choses pour tenir éveiller ceux qui étaient la source de son salaire, mais pourquoi un garde à qui l'ont demande un conseil, ou de l'aide peut avoir le coeur assez dur pour le refuser ?
Pénible enfance avec pour point d'orgue, celle, qui après en avoir entendu parlé, Véra connu un jour dans Havreclair. elle fomentait encore un plan fourbe et résoluement pervers envers Julia, mais une conversation surprise quelques minutes plutot, permis à Véra d'avertir sa soeur des mauvaises intentions de la femme. Cette dernière voyant sa proie lui échapper, mis ses menaces à execution, froidement, sans sommations, une fois encore la pierre brilla sans raison.
Comment expliquer autant de violence, autant de maladresse, autant de haine destructrice, que bien des personnes véhiculaient contre elle, à une enfant ?

Vint toutefois, quelques temps de répit, des rencontres douces et constructives, des gens qui surent trouver les mots pour rassurer l'adolescente qu'elle était devenue.
Une amie en la personne de la toute jeune Liriel, sa première et sa seule.
Un ami, aussi, qui partageait les memes mélancolies, tristesses et confidences, William ou Willi, jeune homme charmant et attendrissant au possible.
Enfin, la Vicomtesse, jeune femme désinvolte mais très sérieuse dans ses activités. Un exemple, un reflet dans le quel Véra se voyait, esperant chaque jour qu'elle puisse etre à son service sans mesure. La dame lui donna cette chance, elle n'en fut pas déçue.

Mais la tourmente recommenca, accusée publiquement de maux qu'elle ne connaissaient pas, poursuivie par des juges, ou des responsables officiels du royaume défendant les interets d'une criminelle qui comme tout les autres ne sera jamais condamnée.
Nélia lui avait parlé de son père molesté et blessé sans que jamais personne ne pense à punir ses aggresseurs.
Véra en souffrait, aucun de tout ceux cités plus haut ne furent meme pas inquiétés.

Désespérée, fatiguée d'autant de vacarme et d'hypocrisie, de haine et d'hacharnement, la jeune fille chercha et trouva un lieu de paix.
Le silence brisé par le seul bruit des vagues, elle perdait son regard vers le large, l'ame en peine , les yeux embrumés de larmes.
Voilà l'histoire de Véra, celle d'une enfant qui portait un prénom. Prénom que d'autres avaient connus avant elle, seule source de tout ses ennuis.
Quelle fut douce cette tempete qui prit forme en quelques instants, son coté chaotique et endiablé, rappellait le flots de violence qu'elle connu de nombres de ces gens si respectés.
La vague s'abattit, la nuque brisée, le corps frele de l'enfant engloutit par les vagues, rien plus ne restait.

Véra ? Un prénom, madame, un prénom décidé maudit par une poignée, ne le donnez pas à votre enfant, il en mourrait.

Par Tharkis le 20/8/2002 à 11:24:51 (#1989944)

:lit:

Par Alzeir le 20/8/2002 à 13:27:16 (#1990609)

[HRP: Joli :D
:merci:
Et maintenant j'ai compris donc plus besoin de pleurer ^^]

Par Desdemone le 20/8/2002 à 13:42:19 (#1990700)

Les paupières restaient fermées bien que la peau semblait encore douce et chaude, maintenue par on ne sait quel miracle.
Nue dans son cercueil de verre enfouit entre les eaux, le cimeterre fiché en elle, elle était parcourue de violents spasmes.
Dans sa tete, rien ne vivait...tout était noir...et...une giclée de sang devant elle, puis plus rien.

Par Ronain Ever le 20/8/2002 à 16:51:59 (#1991860)

Hum, Hum *retien ses larmes* *Ne pas pleurer en public*
C'est pas joyeux comme histoire, que ne t'ai-je connu avant petite. J'aurai pu te protéger, ou du moins, tenter de le faire...

*S'en retourne s'occuper de sa famille*
*Se parlant à lui-même* Que d'injustice en ce monde...

Par Axelle Mac Roeg le 20/8/2002 à 17:07:35 (#1991972)

:lit: (se dispense de reponse rp)

Par John Carmody le 21/8/2002 à 0:21:32 (#1994452)

La pauvre... pauvre Dame Driinsilde. perdre son enfant ainsi, quelle douleur...

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