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Le sang Fianna

Par Wyrd le 19/8/2002 à 0:00:59 (#1981576)

Il y a des ecrits qui se perdent au travers les âges. Celui là je l'ai retrouvé il y a quelques temps déjà.
Pour perpétrer sa mémoire et saluer honorablement mes anciens amis. je vous le livre tel qu je l'ai trouvé...


Albion – An 476

Un autre coup s’abattit soudainement sur ma tête, et je m’écroulais entraîné par le poids du carcan qui m’enserrait le cou et les mains. Les bracelets de métal entaillèrent un peu plus profondément mes poignets au moment où je chutais lourdement sur le sol et je me crispa instinctivement attendant le déluge de coups qui ne tarderaient pas à suivre.

Cela faisait bientôt dix jours que j’étais traité comme une bête de somme, que je subissais les tortures des troupes régulières d’Uther Pendragon, le jeune coq prétendant au trône. Il fallait pacifier la région avait il annoncé. Bouter les hordes barbares, alliées à ce fils de catin de duc de Cornouailles, celui que l’on nommait le renégat… Tous les prétextes étaient bons, c’était la Guerre après tout comme ce plaisaient à le répéter les nobliaux de la cour depuis la disparition d’Aurelius.

Mes chaînes se tendirent, le cavalier auquel j’étais rattaché n’avait même pas pris la peine de ralentir. Déjà, des soldats se précipitaient vers moi, leur clameurs et leurs rires résonnaient dans ma tête plus fortement que les frappes du marteau d’un forgeron sur l’enclume.
Le premier coup me plia en deux malgré l’entrave de bois lourd et de fer ; le second me brisa le nez et finit de m’assommer … Un voile rouge recouvra mes yeux et je sombrais dans une inconscience bienfaitrice …

Je recouvris lentement mes esprits alors que l’obscurité devait avoir couvert le ciel d’Albion depuis plusieurs heures … Je retint à peine un soupir de soulagement. Au moins le calvaire avait été de courte durée.
La veille, le commandant avait prit un malin plaisir à observer ses bourreaux broyer méticuleusement les doigts de chacune de mes mains, l’un après l’autre, à petits coups de masse. La douleur avait été si intense que je m’étais évanouis de nombreuses fois et, à chaque fois, avais été réveillé a grand renfort de baquets d’eau glacée sous les conseils d’un petit lurikeen cagoulé. Bien sur j’avais bien tenté de lui cracher au visage, lors d’un instant de lucidité, mais j’étais par trop déshydrater pour produire encore larmes ou salive.
En ces temps troublés, les Lurikeens et les Sidhes étaient nombreux a soutenir de leur force tous ceux ayant une armée suffisante pour anéantir les tribus celtiques … Les Fils de putains, avaient je pensé avant de m’évanouir pour la quinzième fois …

« Tant que nos femmes auront ((bis))
Seins jeunes, fermes et ronds ((bis))
Lèvres en feu, prunelles noires »

Combien de temps déjà, dans ce cachot puant et humide ? Combien de temps a se faire lacérer le corps chaque soir à coup de dague pour le plaisirs de ces tortionaires. Un mois, deux mois ? Un an ? Qui pouvait le dire …
Je répétais inlassablement cette chanson comme si elle symbolisait pour moi quelques chose de précieux. La liberté ou la révolte peut être …

De part ma nature je suis un guerrier. Dans ma partie, le meilleur qui soit … Ah ha ha ha ! Quelle foutaises !! Ah ha ha ha !! Par toutes les flammes !! Venez donc m’achever, enfants de salauds !!

« Tant que nos femmes auront ((bis))
Seins jeunes, fermes et ronds ((bis))
Lèvres en feu, prunelles noires »


Ah ah ah ! JE VOUS MAUDIT !!!! hurlais-je une dernière fois sur un ton de bravade avant de fondre en sanglots inaltérables pour le reste de la nuit …

« Tant que nos femmes auront ((bis))
Seins jeunes, fermes et ronds ((bis))
Lèvres en feu, prunelles noires »

J’avais été mercenaire à quinze ans. Commandant à dix huit des Libres Frontaliers qui assuraient la protection des clan du nord. J’avais combattu les Sidhes, les Luri tous plus pourris les uns que les autres ! J’avais combattu les hommes du duc et ceux d’Uther …

« Quand la Camarde viendra ((bis))
Nous cueillir entre ses bras ((bis))
Pour finir gaiement l'histoire »

« Rien ne pourra jamais empêcher un Celte de chanter ! Pas même la mort ! » avait hurler sur son bûcher mon premier chef d’unité avant d’entamer cette chanson . Les Albionnais qui l’avait capturé avait du le faire taire à coup de lance, ne pouvant attendre d’avantage que les flammes accomplissent leur office. Ce jour là, les barbares civilisés, comme il m’avait plu de les appeler beaucoup plus tard, avaient, au nom de la guerre, enfermé femmes et enfants dans une cabane avant d’y mettre le feu …

Je me souvient avoir abattu une vingtaine d’Albionnais et quelques Elfes de leur alliés en représailles cette nuit là … Ma première bataille. Un cauchemar qui n’a jamais cessé de me poursuivre ….

« Tant que nos femmes auront ((bis))
Seins jeunes, fermes et ronds ((bis))
Lèvres en feu, prunelles noires »

« Tant que nos femmes auront ((bis))
Seins jeunes, fermes et ronds ((bis))
Lèvres en feu, prunelles noires »

…
…


Cent quatorze ans plus tard je m’en souvient comme si c’était hier …

*Le regard de Galadedrid se fait plus lointain …*

« La guerre, tout Fianna l’entend chanter dans l’sang, comme on dit … »



humm … Gardes tes illusions, petite … Tu ne réalises pas ce que tu dis et je te souhaites de ne jamais ne l’apprendre …


Sang et Cendres !! Que ceux qui n’y ont perdu que des parents bénissent les dieux pour leur clémence et que ceux qui pensent souffrir mettent leurs douleur à l’épreuve de la torture !!



http://fiannas-daoc.fr.st

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