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A la mémoire d'un coeur... [Poème]
Par Veteah Follis le 16/8/2002 Ã 2:12:43 (#1968119)
Que naquit cet enfant,
Qui dans le même instant,
Perdit sa douce mère.
Garçon de bonne famille,
Mais de physique ingrat,
La vie le rejeta,
Laissant le coeur fossile.
Sauf d'une douce amie,
Toujours coeur sur la main,
Qui d'un sourire serein,
Lui rendit celui-ci.
Mais relation pareille,
N'est jamais d'un bon oeil,
Considérée merveille,
Les monstres restent seuls...
Voici un court instant,
Un bref extrait d'amour,
Un regard de velours,
Saisi au vol du temps.
-Un auteur mal perçu-
_______________
Je suis venu la voir,
Répit de mon chagrin,
Enfantée de satin.
Mais rester dans le noir,
Est partie du contrat,
De cette entente mutuelle,
Entre un fou et icelle,
Qui ne le juge pas.
Elle me connaît pourtant,
A touché mon visage...
Mais la course des âges,
A bien changé l'enfant.
Et ce souvenir intact,
Pur en ce doux passage,
Ne pourrait d'avantage,
Souffrir ce manque de tact,
Qu'un dieu, ou créature,
Amusé des souffrances,
A entré dans la danse,
Altéré la nature,
D'une danse un peu mesquine,
Entre un corps, un esprit,
Et me voilà réduit
A vivre de rapine...
Mais cette nuit est unique,
Je quitte le noir manteau,
Revêt une nouvelle peau,
Quitte le masque tragique,
Car elle me connait Joie,
Simple enfant de passage,
Mais toujours resté sage,
Dans un cocon de soie.
"Heureux tour d'un ami
En une heure si troublée...
Car l'union décidée
N'est pas de mon avis"
Je restai silencieux...
Une vague et puis l'écume,
Savourant l'amertume,
De ces mots si précieux.
Ce futur arrangé,
Cette folie paternelle,
Avaient fait de la belle,
Une colombe enchaînée.
Folie d'une pensée ?
Courage de l'impossible ?
Car d'un geste indicible,
J'ouvris la cage dorée.
Offrant le libre arbitre,
Une vie bien étrange,
A cette oeuvre des anges :
"La soumission... la fuite... ?"
Je la vis hésiter,
Et saisir dans ses mains,
Ce doux refus divin,
Souillant sa liberté,
Et le serrer doucement,
Comme un enfant blessé...
Et son amour porter
Vers la raison d'antan.
Son choix était la cage...
Car d'autres réclamaient
Cette façade argentée,
Pour couvrir ce mariage.
Mais j'obtins dans un geste
Trois paroles sacrées,
Qui scellées d'un baiser,
Me firent tourner la tête.
Et je maudis encore,
La garde de la ville,
Qui me prenant pour vil,
Voulut chasser mon corps.
"Ne reste donc pas là !
Car si l'on te voyait..."
Je ne suis pas resté,
De peur que l'on me voit.
De peur que l'on me tue,
Sans regret ni chagrin,
Car de ce monstre humain,
Tous regrettent la venue.
Je garde encore une larme,
Pour cet instant magique,
Ce destin si comique,
Pourtant empli de charme...
Et un rire pour la vie,
Pour qu'elle garde sourire,
Le meilleur ou le pire,
Ne valent plus rien ici.
-Un voleur inconnu-
_______________
Et voici ce poème,
Trouvé parmi mémoires,
Conté par un vieux fou,
Qui dans l'étoile d'un soir,
Sut révéler à tous,
Ce que veut dire :"Je t'aime."...
-Un prêtre méconnu-
_______________
Veteah Follis
( Un ami m'a donné le passage en italique, et voulait savoir ce que je pourrais en faire...
Voici le résultat, longuet et assez classique.
Mais avec toute ma reconnaissance pour ceux qui m'ont inspiré sans le savoir. *sourit* )
Par Naos Etkhir le 16/8/2002 Ã 4:10:26 (#1968491)
"lit le vélin..."
Par Gaelle Drake3RD le 16/8/2002 Ã 4:22:19 (#1968525)
"esquisse un sourire" Qui que se soit vous inspirant ainsi... ne les perder pas de vue...
Par Ayame le 16/8/2002 Ã 5:10:36 (#1968627)
Par MorticiaAbalham le 16/8/2002 Ã 5:23:02 (#1968651)
Par Lysi NefAdes Gs le 16/8/2002 Ã 12:55:27 (#1969752)
Par Nag le 17/8/2002 Ã 8:10:49 (#1973734)
Très joli poème.
Par Amélie C2G le 17/8/2002 à 18:50:18 (#1975716)
Magnifique poème !
Par Goldar le 17/8/2002 Ã 20:37:19 (#1976207)
(Salutttttttttttt Amelie :amour: )
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