[Poème] Réflexion sur notre monde

Par Uma Tolan le 13/8/2002 à 14:30:31 (#1956258)

J'ai vu fleurir des tombes
Plus sûrement que les saisons
Barbaries à foison
Ainsi va l'âme des hommes
Leurs cris en moi
Toujours résonnent
Autant que le glas
Qui laisse couler le sang
et oublie tous les serments.
Le répit n'existe pas
Sur les terres d'Althéa
Chaque lunaison
Voit tomber ses hommes
Imbus de pouvoirs
Tous enragés et aveuglés
Il suffit pour le voir
De s'arrêter et d'écouter
Entendez les rires machiavéliques
De ses ombres pathétiques
Qui rêvent encore
Bien après leur mort
De porter le coup fatal !
Même un animal
N'achève sa proie
Que lorsque la nécessité est là
Quel que soit le nom
Duquel vous signer votre vengeance
Que ce soit la foi
Ou simplement la loi
Elle ne fait pour moi aucune différence
Vous ne servez pas la raison
Seulement votre position

Par Vuul Ta Laen le 13/8/2002 à 16:32:31 (#1956890)

*Aplaudie en versant une petite larme*

Par sly le 14/8/2002 à 0:35:16 (#1959054)

*Regarde son passé et Réfléchit*

Par Venom Cameron le 14/8/2002 à 10:23:48 (#1960194)

A l'ecoute de ce merveilleux poeme Venom baisse la tete

Il aurait tant voulu que ces douces paroles touchent le coeur de tous

Par Tell Ehven GR le 14/8/2002 à 11:14:17 (#1960443)

Tell semble touché par ces mots, cependant ses souvenirs l'empêchent d'approuver entièrement ces quelques phrases, aussi belles soient-elles...

Il sort alors sa pipe de son sac, l'allume, et laisse échapper ces quelques mots, chacun d'eux etant accompagné d'une épaisse fumée:

Le problème est bien la, la cruauté des uns engendre celle des autres...

Il repart, ayant pris conscience ses erreurs...

Par Le Roi de Larme le 15/8/2002 à 5:47:31 (#1964785)

Laissant le temps aux auditeurs de congratuler Uma, Hisoka attendit que le brouhaha cesse pour chantonner d'une voix sentencieuse. En même temps qu'il perdait sa voix dans l'ouïe de ceux qui se donnaient la peine de l'écouter, il perdit son regard entre quelques nuages, avec l'expression typique de ceux qui content une idylle.

Les gens les plus à même à occire sans raisons
Sont un beau jours les premiers malandrins
A clamer par voix, poème ou vélin
Leurs regrets, ou tout autre honteuse oraisons.

Ils me font rire, bouffés de leurs regrets
A minauder comme des chatons défaits
Qu'ils sont désolés, sous le poids de leurs fautes
Qu'ils ne peuvent assumer, en beaux hypocrites

Qu'ils crèvent comme ils ont fait vivre leurs victimes
La vie est cruelle et n'a pas à faire quartier
Devant ceux qui se sont crus aptes à l'ignorer :
Les menteurs veules qui se sont crus sublimes.

Il baissa finalement les yeux et haussa les épaules en arborant un sourire gentil.

-Cynique? Si ça vous est facile de penser cela, ne vous gênez pas...Mais ceux qui me comprennent me trouveront peut être plus humain.

Tout en ponctuant d'un ton guilleret ses dernières paroles, il tira une carte de son jeu dans sa paume et l'observa un instant avec ce qui semblait être un respect amusé.

Par Lormar Isorae le 15/8/2002 à 18:28:37 (#1966567)

Que de vérité dans de simples mots,
Que de belles paroles pour malheureusement,
Voir que cette réalité existe, que le temps,
N'a aucune prise, qu'il ne change rien à ces maux.


Hrp : Et bien, tu te surpasse, deux poèmes d'affilée. *s'incline*