Faire le point à la fin.

Par Heresielle le 12/8/2002 à 16:07:22 (#1951342)

Elle sentait sous elle le contact glacé de la pierre, il la ramenait à la réalité. Elle reppensait au derniers évènement, à ses choix. Beaucoup ne comprenait pas ou préfèrait détourner le regard plutôt que rester fidèle à eux même ...

Elle contempla sa bague, le seul lien qu'il lui restait avec le passé.
Sa vie avait volé en éclat, non elle avait fait voler sa vie en éclat ne supportant l'hypocrisie l'entourant. Elle était allé démissionner de son poste de conseillère, une position qu'elle avait occupée si longtemps mais elle cherchait encore un bilan positif, la soif de sang aveugle grandissant au sein de la noblesse et surtout la gardelui rappelait que trop les enseignement d'Ogrimar. Bientôt au nom d'Artherk, il serait commis des crimes pire que ceux perpétrés au chateau de Bane ou au temple d'Ogrimar, si ce n'était déjà fait. Ce que prétendait combattre Goldmoon, l'avais corrompu selon elle, une aberration fanatique avide de sang sans contrôle était née silencieuse, guettant pour fondre sur ceux ne priant pas Artherk.

Son retour au temple, quelle désillusion, elle aurait voulu parler avec ses frères, elle aurait voulu faire le point avec eux ...
En vain, la réponse de son appèle à se mobiliser pour sauver neuveu était : agit par toi même, sans attendre tes frères.
Elle allait agir, du t elle en payer le prix du sang, elle agirait pour les bréhanites et Brehan sans être retenu par un culte inerte.

Par où commencer, quelle devait être sa priorité ?
La réponse était évidente, Parasite avait besoin d'aide, elle resterait pas à attendre et à discuter.
L'inquisition d'Artherk, elle avait pas l'influence nécessaire mais elle avait fait son possible pour prévenir la noblesse, à eux de jouer sinon elle chercherait ailleurs.
Le souhait de certain gardes de marquer tout les néphilim au fer rouge, ce n'était qu'une idée encore, mais rien que le fait que ce soit proposé montrait l'influence d'Ogrimar sur ces vertueux garde qui hurlait leur Vive Artherk devant les buchers. Ils avaient oublié la compassion de leur dieu pour s'abandonner à la haine et la souffrance comme le promettait Ogrimar ...
Il y avait bien plus à faire mais elle ne devait oublier qu'elle était humaine, elle ne pourrait tout résoudre et tout faire seule. Mais il était temps de revivre, qu'à nouveau résonne le chant de Bréhan, l'appel des conflits trop longtemps reppoussés par des discussion stérile.

Se relevant brusquement, la séraphe fut à nouveau devant la falaise, les vents la poussant en tout sens. Un instant lui vint l'idée de mettre fin à ses incessantes questions, une fraction de seconde ....
La facilité n'avait jamais été la voie qu'elle avait emprunté, abandonner ne lui ressemblait guère. Elle contempla un instant l'abime, y voyant se qu'elle laissait derrière elle, puis y tourna le dos ...

Par Khaelon Lloth le 12/8/2002 à 17:16:47 (#1951769)

:lit: :merci:

Par Kehldarin Osten le 12/8/2002 à 18:33:44 (#1952179)

Il était une fois un honnête chien de berger, le pelage noir comme la nuit, mais le regard clair, et loyal à son maitre. Celui-ci ne comptait plus les fois où ce fidèle ami l'avait sorti d'affaire, peut-être même ignorait-il la moitié de ce qu'il lui devait. Savait-il les longues nuit de veille autour du troupeau, son combat contre les hordes de prédateurs? Savait-il que ces hordes recevaient souvent le soutien de boucs imprudents qui se sentaient forts dans le troupeau, et se pensaient de taille à se défendre eux-même. Même en plein jour, les chiens devaient faire attention à un coup de corne venu de nulle part. Pourtant le chien avait tenu. Bien sûr il n'était pas seul, d'autres comme lui, la voix cassée et le pelage un peu sali par les intempéries, si peu présentable que le berger lui-même les regardait avec suspicion, restaient nuit et jour autour du troupeau.

Mais les hordes s'enhardissaient toujours, les chiens eux-même avaient des pertes, et le berger avait du aggrandir sa propre meute. Les nouveaux étaient vifs et forts, mais n'avaient pas l'experience des vieux dogues, ne connaissaient pas les ruses des hordes, leurs plans subtils et cruels à la fois. Tout à leur mission, ils oubliaient qu'ils taient des gardiens, et non des prédateurs. Voyant celà les plus anciens de la meute avaient d'abord souri, après tout lequel d'entre eux n'était pas passé par là? Mais le temps passant, rien n'avait changé. Et maintenant les rangs des plus anciens se dégarnissaient encore, pas par la faute des prédateurs, du moins pas de ceux à qui l'on penserait en premier. Le lourd collier hérissé de pointes que portaient tous les chiens du berger ne protégeait pas de tout.

La meute amoindrie n'avait rien dit, les molosses indifférents et les dogue gardant en tête que le troupeau avait besoin d'elle. Quelques uns avaient vaguement grogné, mais seraient-ils écoutés? Bientôt peut-être le berger ne pourrait plus tenir ses molosses les plus hardis, les plus agressifs, et il lâcherait la meute sur un chien errant qui passerait par là, uniquement sur une vague ressemblance ou une interprétation de la couleur de son pelage. Les vieux dogues étaient encore un peu écoutés, mais s'il n'y en avait plus, qui pourrait arrêter la mort du pauvre errant, dont le seul crime était d'avoir un pelage noir, et d'être à portée des crocs des molosses?

Par Bardiel Wyld le 12/8/2002 à 18:52:19 (#1952287)

Il n'avait pas su trouver les mots justes pour exprimer le fond de sa pensée.
Bien sûr, il fallait que le Haut-Conseil se bouge, conduise les Bréhanites au combat et à la victoire ; mais en l'absence de toute décision venant de celui-ci, nos frères ne devaient pas se contenter d'observer sans rien faire... Il n'était que peu présent ces derniers temps, prendre des décisions était difficile sans être au courant de tout ce qui arrivait.

L'entretien de la veille avec la prêtresse lui avait donné confirmation de ses craintes. Elle n'en pouvait plus d'attendre les décisions des supérieurs du clergé, et elle n'avait que trop raison.

Il fallait changer cela.
Et cela changera.

En attendant, le paladin devait répondre aux attentes d'Heresielle qui n'avaient que trop langui. S'armant de son fléau, il s'en alla rejoindre la forge de Lance où il regrouperait les Bréhanites le plus tôt possible pour leur parler.

Par Syris Lloth le 13/8/2002 à 4:20:16 (#1954391)

Continuez ! ;) :lit:

Par Alanis Lyn le 13/8/2002 à 5:59:10 (#1954544)

Une conseillere emerite qui quitte ses fonctions... Assurement une grande perte pour sa ville et pour le Royaume.