La fin d'une vie

Par Juliian le 11/8/2002 à 22:56:30 (#1947974)

Un soir de nuit noire orageuse, un séraphin portant une lourde armure marche sur les terres gobeline, en quête du sommeil et d'un semblant de paix

Ne sachant à qui parler et exprimer ses problèmes insolubles, L’homme ailé dévoila son visage, ôtant son heaume et regardant un rat s’ébattre joyeusement sur une charogne en décomposition.
Le visage de Juliian apparut, un visage fatigué et las de toutes ces querelles et litiges sans fin était la description de ce que l’on ne pouvait négliger quand on regardait le séraphin, son regard vitreux faisait peine à voir, et même les moucherons d’habitude si bruyants ne faisaient de bruit.

Son armure ruisselante laissait entendre le bruit des gouttes à peine nées qui viennent s’écraser sur le bouclier de piètre valeur. S’allongeant par terre, fatigué par sa marche au travers d’arakas, Juliian contemple le ciel noir, d’où apparaissent les nuages, et ou naquirent les étoiles

Un éclair fendit le ciel, et dans un grondement menaçant, et fit sursauter le séraphin, la pluie devient de plus en plus battante, et les étoiles de moins en moins visibles. Dissimulées derrière les nuages.
Puis, un autre éclair vint s’abattre sur un arbre sur un arbre non loin de là.

une faible lueur, perça les imposants nuages gris, les ailes de Juliian étaient immobiles. Les yeux grands ouverts il regardait la lueur s’intensifier, frayant son regard au milieu de la pluie diluvienne. Le séraphin ferma les yeux, et une image lui vint à l’esprit. Celle de sa femme, Seliumi. Il repensa à ses bons moments passés avec elle, jusqu'à l’immanquable.. Jusqu'à ce qu’il perde la raison, et s’abandonne au service de la nécromancie, et qu’il ne s’engage sur le chemin d’Ogrimare.
Puis, une autre image, beaucoup plus furtive montra à Juliian ses vieux amis de la garde royale, puis d’autres scènes de combats qu’il passait autrefois. Des éclaires entrecoupaientt le fruit des rêves de l’homme étendu à même le sol, la succession d’image ne cessait de s’accélérer, montrant les moments forts de la vie de Juliian.

Et enfin.. rien, le néant. Le vide se fit dans l’esprit du séraphin, une simple et faible lueur subsistait dans le ciel menaçant.

Un long moment se passa, L’homme restait étendu, trempé.
Juliian fut retrouver le lendemain près de lighthaven, mort, mais le visage appaisé, presque souriant.
Ce fut la fin d’une vie, mais il en est beaucoup d’autres qui suivront la voit d’artherk, et sauront guider leurs actions avec sagesse et courage.

Par Hugues de Payns le 12/8/2002 à 8:31:10 (#1949315)

Il est des hommes comme le temps, ils passent. Mais certains laissent une trace, tu es de ceux là.

Par Venom Cameron le 12/8/2002 à 10:24:55 (#1949613)

Venom Etait attablé à la taverne de HavreClair sirotant sa Grenadine, Grimé pour eviter les regards des autres.
Il ne put s'empecher d'entendre les conversations qui allaient bon train

- Mort qu j'te dis... Raide mais souriant
- Il a du etre victime d'un maléfice c'te Zozio, A ce compte la on a pas fini de mettre ca sur les dos d'un clergé
- Raconte donc pas de betise Iltoric, Il a passé la nuit dehors et avec la tempete de la nuit passée ... Ben il a peut etre ete touché par la foudre

Venom se leva et s'approcha des deux hommes accoudés au comptoir

- De qui parlez vous messieurs ??
- Ben de c'te Seraphe qu'est mort ce matin ...
- Quel etait son nom ?
- Oh ben je saurais pas trop vous dire mais c 'etait un truc comme Julio ou Julian ... Enfin moi les noms de ces creatures ...
- Ju... Juliian ???
- Ouais p'tete bien .
- Bien merci Messieurs.

Venom retourna a sa table, la mine défaite et le coeur lourd de souvenirs
Il commença a parler doucement

Que la paix que tu n'as pu connaitre en ce monde, te soit devoilé mon ancien compagnon d'armes. Les errements de ton ame ne pourront jamais entaché le grand homme que tu etais.

Puisse le Tres Haut te garder et te protéger. A plus d'un titre tu le meritais plus que bien des hommes se croyant purs.

Puisse tu reposer en Paix desormais.

Pense avec emotion à l'homme qu il a ete et à son epouse
Se leve et s'en va , les yeux rougis par des larmes trop rares