Une vie pour une mort

Par Neo DoreggaN le 9/8/2002 à 18:04:00 (#1940580)

Un éclair aveuglant illumine les ténèbres, un cri de douleur effroyable résonne dans la forêt, un corps tombe a terre.
La douleur l'avait foudroyé, insoutenable, traversant son corps de part en part, lui brulant les entrailles, enserrant sa poitrine,lui glaçant l'échine,l'étouffant. Neo était a peine conscient, recroquevillé sur lui même. le visage tiraillé par la douleur, alors que les souvenirs affluaient dans son esprit.

Cette lame qu'il avait trouvé il y a de cela plusieurs années, au fond d'un puit, dans cette étrange forge. C'était la seule arme qui n'avait pas été alterée par le temps. il se revoit encore passer ses doigts sur l'acier de la lame, sans pouvoir y déceler aucune imperfection. Cette épée qui depuis ne l'avait plus quitté, sur laquelle avait été gravé le mot "Justice"; cette épée qui, malgré les nombreux combats, ne s'était jamais brisée, ou même abimée....Cette épée qu'il n'aurait jamais du trouver.

Puis....il lui apparu.


C'était il y a quelques jours, alors que la vie fuyait lentement Jeanne. Les remèdes ne semblaient avoir aucun effet, et Neo perdait peu à peu espoir. L'amertume et la tristesse l'avaient gagné, refusant que Jeanne ressente ces sombres sentiments il s'en etait allé se perdre dans la forêt pour méditer. C'est là que l'ombre s'avança vers lui, sans un bruit, le pas étonnement rapide et leger. L'être était plutot mince, plus petit que le Juge Royal, ses fiins cheveux noirs lui tombaient sur le visage, la peau foncée, basannée. Cependant, ce qui surprit le plus Neo, c'était les oreilles pointus qui dépassaient de ses cheveux, et ses yeux, dont la couleur bleu azur contrastait étrangement avec le teint de sa peau.
L'ombre s'arreta à quelques pas du Lieutenant et parla d'une voix forte et assurée, brisant en un instant le silence de mort qui avait gagné tout le bois:

<>

Sans hésiter un instant, déterminé, Neo répondit:

Peu importe ce que ça doit me couter.

S'avançant vers lui, l'ombre ajouta

Tu seras exaucé. Quant a moi j'ai été trop longtemps prisonnier, je reviendrai te voir, et ce jour la ton corps habritera mon esprit

L'ombre posa sa main sur l'épée que tenait Neo, la lame se brisa instantanément., de telle sorte qu'il ne resta plus qu'une dague. Les lettres gravées a la base de la lame, écrivant le mot "Justice", avaient laissé place a des symboles elfiques, dorés et scintillants

(la suite dans une vingtaine de minutes :p)

Par Neo DoreggaN le 9/8/2002 à 18:35:51 (#1940776)

Jeanne était a présent revenue a la vie, elle avait rapidement repris des forces, mais Neo ne lui avait rien dit.Quelques jours étaient passés et les symboles sur la lame brillaient de plus en plus. Il viendrait cette nuit.

Neo s'était confié a Lysanda, elle lui avait donné deux runes, sensées le proteger, du moins pour un temps. Il était ensuite allé parler à Jeanne, il n'avait pas le droit de lui mentir comme il l'avait fait. il lui promit de se battre, de ne pas se laisser prendre sans lutter de toutes ses forces. Puis il prit la lame, celle ci le guiderait jusqu'à l'ombre.

Il faisait nuit noire, seule la puissante lumière de la lame se détachait dans la pénombre du bois. Il était là, il attendait. Neo s'avança, le pas assuré, le visage déterminé. Lorsqu'il fut a moins d'un mètre de l'ombre, il se rendit compte que sa première impression avait été la bonne. l'être était un elfe, noir peut être, du moins aurait on pu en être sur si ses yeux n'avaient pas cettre etrange teinte azur

Il prononça une seule et unique phrase, d'un ton sentencieux, presque une incantation, et il disparu

<>

Eclair. Cri. Corps. Douleur. Souffrance. Mal. Violence. Haine.

Un long moment passa avant que le corps étendu au sol ne fit le moindre geste. Lentement, titubant, chancellant,s'accrochant à ce que sa main trouvait comme appui, il se releva. La tête baissé, une main s'appuyant au tronc d'un arbre, une flamme bleue dansa un instant dans ses yeux puis s'éteignit. Les runes elfiques autour de son cou étaient devenues brulantes, mais ce n'est pas ce qui préoccupait le plus le Juge. Son regard se porta sur la main qui tenait encore la lame. L'acier était devenu aussi sombre que la nuit, seules brillaient encore les lettres d'or. Il laissa tomber l'arme et ota rapidement son gant, il comprit vite pourquoi sa main le faisait autant souffrir: des ongles a son poignet sa peau était devenue plus sombre, brune. il savait ce que cela signifiait.
Les runes de Lysanda et le courage du Lieutenant n'avaient suffit qu'à retarder l'échéance, freinant l'esprit dans son noir dessein. A présent il était dans son corps, il se répandrait lentement, tel un poison, terrible et inévitable, jusqu'a ce qu'il ait définitivement éliminé l'esprit du Lieutenant.

Le combat continuait en lui. Neo avait encore l'avantage, mais pour combien de temps....

Par Nixelle le 9/8/2002 à 19:47:49 (#1941071)

:lit:

c tellement rare un rp de Neo qu'il fo bien le remonter :rolleyes: :p

Par Khaelon Lloth le 10/8/2002 à 0:33:35 (#1941940)

Vi, c'est rare et c'est dommage car c'est bien écrit :)
Et interressant qui de plus est;)

Par Gabriel Thylin MSF le 10/8/2002 à 18:25:27 (#1944134)

:lit: ;) je me demande si le nouveau neo pourra etre pire que l'ancien :p

Par Jeanne DoreggaN le 10/8/2002 à 21:32:28 (#1944613)

Ils le trouvèrent adossé à la muraille de la ville, seul comme un rocher au pied d’une falaise, immobile comme la pierre… son épée à la main. Ils : Jeanne, Antiamium et Elzeothis, qui l’avaient cherché à travers Silversky, les deux guerriers solidaires de l’angoisse de Jeanne. Lui : Neo, ou au moins son ombre, car déjà quelque chose d’étrange émanait de lui, quelque chose qui relevait de l’aura ou de l’indescriptible, quelque chose que peut-être Jeanne avait été la seule à percevoir, ou à s’inventer.

Jeanne avait eu le temps de d’appréhender, de s’inquiéter, de se tourmenter, de s’affoler, de paniquer, de s’effrayer, bien plus que de raisonnable ou d’utile, bien plus que ses amis n’avaient su la rassurer. Il avait disparu devant ses yeux, la veille, après lui avoir confié l’avenir tragique qu’il s’était lui-même imposé. Ses protestations et ses larmes n’avaient rien pu faire pour enrayer le destin, ce destin qu’elle accusait toujours et qu’elle haïssait comme trop souvent dans sa vie. Elle avait cherché l’aide de Kehldarin et de Llwyt, deux grandes autorités de l’Ordre de la Lumière, en qui elle avait une véritable confiance, mais ils n’avaient rien pu, rien su qui puisse réellement l’aider. Kehldarin avait cherché à voir l’elfe Lysanda pour lui demander conseil, Llwyt avait proposé le contact des druides. Mais Jeanne savait que l’elfe avait disparu de sa demeure et les druides n’apportèrent aucune réponse, penchés sur leurs problèmes internes, le malheur s’étant acharné sur Nevaeh et sa fille Prophétia, les deux seules que Jeanne connaissait vraiment.

Alors, une femme avait contacté la garde royale. Elle accusait le Lieutenant d’un comportement étrange et anormal, et voulut le signaler aux officiers de la Garde. Jeanne se souvint des paroles que lui avait confié Neo avant de partir, elle ne savait où. « Méfie-toi de moi ou de tout ce que je pourrai faire… ». Comment pouvait-elle… ? Comment aurait-elle pu parvenir à douter de lui, même avec la certitude qu’il était sous l’emprise d’un sombre maléfice… ? Elle se sentait perdue et impuissante, regrettant amèrement de n’avoir ni les connaissances appropriées ni les moyens de l’aider. En repensant aux runes que Lysanda avait offertes à Neo, la rune de paix et « Ethel », la rune de la Maison, Jeanne songea à son frère d’ordre Ethel Tvar, un elfe qui aurait peut-être pu lui faire profiter de son savoir. Antiamium l’aida à porter son fardeau et la réconforta de son mieux, lui rendant les forces qui commençaient à lui manquer. Avec peut-être un peu de honte pour son abattement, Jeanne se rendit au cabinet de la rebouteuse Iann-Nyo, dont il était dit qu’elle avait des connaissances précises sur les possessions du corps par un esprit. Antiamium l’accompagna et le garde Elzeothis se proposa pour se joindre à eux, toujours disposé à aider. Mais Iann-Nyo n’était pas à sa demeure, et c’est Kehldarin qui les accueillit au cabinet. Ils lui proposèrent alors de contacter Ethel et de lui demander assistance, n’ayant plus vraiment d’alternative. Quant à eux, ils tentèrent de retrouver Neo, et leurs recherches débutèrent dans la Capitale.

Par Jeanne DoreggaN le 10/8/2002 à 21:57:03 (#1944661)

Dans sa main, la lame brisée de l’épée luisait d’un éclat surnaturel qui faisait ressortir les arabesques d’or de la noirceur du métal. Neo ne regardait rien en particulier, ni personne, il était assis dans l’herbe, au pied des remparts. En le voyant, Jeanne aurait voulu courir vers lui et le serrer contre elle, pour écarter définitivement sa crainte de le perdre. Mais quelque chose la forçait à se retenir, l’éclat magique de la lame, peut-être, et elle était déchirée par l’idée que ce qu’elle voyait pouvait être autre chose que celui qu’elle aimait. Le conflit la faisait trembler incoerciblement, de tout son corps, et son visage avait pâli jusqu’à devenir aussi blême que sa robe blanche. La conversation fut plus éprouvante encore. Neo était là, elle en était certaine. Mais il n’était pas seul, et les reflets bleutés qu’elle percevait parfois dans son regard ne pouvaient pas seulement être le fruit de son imagination. Il semblait lutter en permanence, et parfois la luminosité émanant de la lame se faisait plus intense, et le combat contractait tout son visage d’une tension qu’elle ne lui connaissait pas. Plusieurs fois, Antiamium voulut intervenir, inquiet du danger représenté par cette lame étrange sur laquelle il se crispait, mais cela ne fit qu’accroître encore le trouble intérieur de Neo. Jeanne posa une main qu’elle voulait rassurante sur celle de son mari, et ils demandèrent à Elzeothis et Antiamium de les laisser un moment seuls, par crainte que la situation n’empirât. Il lui parla alors de ce qu’il éprouvait, ce combat permanent contre son « hôte », ravivé par instant lors de certaines tensions, et dont selon lui l’épée n’était qu’un témoin. Il lui montra cette main qui l’emplit de douleur et d’inquiétude, une main à la peau noire qui avait quelque chose de monstrueux. Le stigmate du mal qui était à l’œuvre.

Ils allèrent enfin voir Ethel Tvar dans le temple de Lighthaven, escortés à nouveau par les deux gardes dont la sollicitude savait redonner un peu de courage et d’espoir. Kehldarin était avec lui et avait déjà eu le temps de lui parler de la situation. Jeanne s’efforça de résumer ce qu’elle savait de l’histoire, mais déjà la lame recommençait de luire de son éclat inquiétant. Alors qu’Ethel l’examinait pour étudier les runes qui la couvraient, une chose épouvantable se produisit. L’être parlait par la bouche de Neo. Il insulta les elfes dans leur ensemble, et se crispa de rage à l’évocation des sévices que, selon lui, ce peuple lui avait fait subir. Jeanne sentait la panique la gagner peu à peu et elle voulut l’apaiser de paroles réconfortantes, pour éteindre la flamme bleue qui dansait à présent dans son regard, monstrueux rappel de la possession. Mais une pensée la troubla profondément, lorsqu’elle rapprocha cette couleur azurée de celle de la peau, bleutée elle aussi, de l’elfe Lysanda. Cette créature qu’elle connaissait finalement si peu et avec laquelle Neo avait passé du temps, pendant son coma. Des idées se bousculèrent dans son esprit, sans réelle cohérence, elle repensa à des histoires d’hypnose qu’on lui avait jadis contées, et se mit à craindre que le mal puisse être bien différent de ce que Neo et tous les autres croyaient. Lysanda qui avait subitement disparu, sans laisser de trace… Une grande agitation tira Jeanne de ses élucubrations : Neo s’était jeté sur Ethel et n’avait eu aucun mal à le frapper, de toute sa force. Elle voulut s’interposer, mais Antiamium et Kehldarin avaient été bien plus vifs à réagir et s’efforçaient déjà de le maîtriser. Affolée, Jeanne essaya de le toucher, de lui parler, de le calmer par toute la douceur qu’elle parvenait à lui donner, mais il fallut un moment pour que la tension retombât et que les autres pussent s’écarter.

Quand tous essayaient encore de se remettre de ce moment éprouvant, Neo se mit à hurler d’une douleur atroce, un cri déchirant qui résonna dans tout le temple, glaçant chacun d’effroi. Comme un perdu, il se mit à démanteler furieusement le plastron de son armure, détachant les pièces comme si elles le brûlaient, ou comme s’il était en proie à la plus vive des souffrances. Une fois torse nu, tous virent l’image même de la torture qui le ravageait. L’ombre gagnait sur son bras, jusqu’à son coude, grignotant chaque pouce de chair dans une brûlure insupportable, poursuivant son ascension dévorante le long de son avant-bras, avide et cruelle, faisant sienne ce corps de la peau jusqu’au cœur de l’os, jusqu’à planter enfin, atroce, despotique, son drapeau noir sur l’épaule offerte. Neo s’effondra sous le poids de la douleur, à la fois physique et morale, consumé par un mal insatiable et Jeanne le soutint dans ses bras, le couvrant de son amour, sa seule ressource pour le protéger et l’aider. Ils échangèrent toute la tendresse qu’ils leur restaient face à cet ennemi implacable, et prirent la fuite, comme des voleurs, angoissés à la seule idée qu’une autre crise survînt. Jeanne demanda à Elzeothis de recueillir l’avis d’Ethel et s’isola avec Neo loin de tous, pour s’oublier en douceurs réconfortantes et prouver à l’être sombre que ce corps ne lui appartiendrait jamais.

Le lendemain, la lettre d’Elzeothis l’apeura et l’émut plus qu’elle ne croyait encore possible.

Par D-Ozz Sylrus le 10/8/2002 à 22:35:56 (#1944709)

pas mal du tout, tout ca! :lit:

:)

Par Donne With / Amavand le 10/8/2002 à 23:29:16 (#1944810)

:lit: :lit: tres beau poste

*adorre le style de Jeanne*

Par Jeanne DoreggaN le 11/8/2002 à 15:17:08 (#1946497)

Provient du message de Donne With / Amavand
:lit: :lit: tres beau poste

*adorre le style de Jeanne*

Noooon, c'est le post de Neo, d'abord.
*encourage son Neo et en profite pour remonter le post-qui-n'a-pas-le-droit-d'aller-en-deuxième-page* ;)

Par Donne With / Amavand le 11/8/2002 à 15:40:47 (#1946566)

Oui de toutes facons c'est tres beau, autant les posts de Neo que les tiens ;)


mais surtout ceux de Neo ! *encourage ;)*

Par Chrysaor Osten le 11/8/2002 à 16:30:30 (#1946674)

:lit: bravo tout deux ;)

*vote pour l'euthanasie* :ange:

Celui qui me dévore: Soahc

Par Neo DoreggaN le 11/8/2002 à 20:36:16 (#1947482)

Neo s'était assoupi sous un arbre, il avait envoyé Jeanne patrouiller, elle devait se changer les idées La marque sombre sur le corps du lieutenant s'était étendue de sa main à son bras, puis à une partie de son torse et de son dos. L'esprit en lui gagnait peu à peu du terrain, le rendant de plus en plus violent. Le Juge revait, spectateur impuissant du passé de celui qui l'habite.

La pénombre, la nuit depuis plusieurs mois, cette attente enfin terminée. Le soleil. Un cri. Sa naissance. Ces gens autour de lui, des elfes, tous noirs. Des bras, la chaleur d'un corps, sa mère....Pas de père??.... Les années passent, il est mis a l'écart, ses yeux l'ont trahi, il n'est pas complètement des leurs. Et puis il y eut cette nuit, sa mère, elle est dans ses bras, elle est calme, son corps ne bouge pas, il passe sa main sur son visage, dans ses cheveux, ses mains, ses vetements sont tachés de rouge.... Du sang!.... Et ce satané prieur, il n'aurait pas dû se trouver là. La lame qu'il a forgé lui même se plonge dans sa chair. Banni, rejeté par ceux qui ne l'ont jamais accepté, jamais aimé. L'exode, la solitude....Combien de temps? tant d'années ...

Une hutte, il renifle, il sent leur présence, tel un prédateur, une bête a la recherche d'une proie. Il s'approche, plusieurs elfes, un enfant. Sa lame est dans son fourreau, il sourit, il vient vers eux, ils ne savent rien. Le soleil qui se reflète sur l'acier, la chair transpercée, le sang coule, quatre corps tombent au sol....L'enfant! Ou est il? ....Il lève la tête, il le cherche, il sent son odeur. Un buisson, il y va.. Non! Va t'en petit! Cours!! ....Un cri, puis un sorte de gargouillis presque inaudible. L'herbe devenue rouge. Du sang, c'est tout ce qu'il laissait sur son passage. Sa haine contre sa race grandissait a chaque fois, inexplicable, terrible, si violente.

La nuit....combien d'années depuis le premier meurtre??.... Il est là, debout dans la pénombre, seules ses prunelles bleues trahissent sa présence....face à lui, il y à quelqu'un, ou quelque chose ....Une chose informe, mélange de pénombre et de lumière....qu'est ce?? il ne le connait pas ....Dans le "visage" de cette chose, deux lumières bleues azur....les mêmes yeux ....La chose ne parle pas, mais sa voix résonne dans l'esprit de l'elfe <>....Son père???cette chose??? .... Puis la créature de rajouter ces mots <>. L'ombre s'avança, Soahc ne réagit pas. Elle prit sa lame et l'enfonça dans la chair de l'elfe dont le visage se crispa....Pas de douleur?? Pas de sang??!! Impossible! ....Soahc réouvrit les yeux, la chose avait disparu, il baissa le regard vers son ventre, la lame etait toujours en lui. Pourtant aucune goute de sang n'avait coulé, il n'avait éprouvé aucune douleur. Un sourire machiavélique se dessina sur le visage de l'elfe alors qu'il retirait l'épée de son ventre. Ce don, cadeau de son père, allait décupler sa soif de violence.

...tant de sang, de corps, de haine, toutes ces images effroyable dans mon esprit....

Une hutte, des proies facile pour assouvir sa soif. L'odeur de ces elfes l'avait particulièrement attiré. Une si grossière erreur...A l'intérieur trois elfes, l'elfe noir pensait avoir été discret, mais ils l'attendaient. Alors qu'il levait sa lame, près a frapper sa première victime, les elfes se levèrent. Il avait entendu un murmure en entrant, mais il n'y avait pas preté attention, a présent les voix des trois sages s'élevaient, plus fortes, s'unissant en une même incantation. Incapable de résister, hurlant comme un animal blessé, Soahc s'écroula, laissant tomber sa lame au sol. Ils l'avaient suivi, traqué depuis des semaines, a présent il était a leur merci, il allait être puni pour tous ses meurtres, pour ce qu'il était. Les trois grand sages plongèrent son épée dans son corps, la douleur fut fulgurante, terrifiante, insoutenable. Son corps gisait maintenant au sol, sans vie, son esprit à jamais prisonnier de l'épée avec laquelle il avait tant fait couler le sang. Et sur laquelle etait a présent gravé en elfique le mot "Jugement". Lame oubliée pendant des millénaires dans les
profondeurs de la terre, là où elle n'aurait jamais dû être trouvée.
Histoire dont il ne figurait aujourd'hui plus qu'un récit approximatif et incomplet de cette histoire dans la bibliothèque royale.

Neo se réveilla, enfin, les yeux fatigués et le visage pâle, l'esprit encore rempli de ces souvenirs sanglants
qui lui avaient été révelés.

Par Alanis Lyn le 11/8/2002 à 22:46:12 (#1947925)

Superbe :)

Par Gabriel Thylin MSF le 12/8/2002 à 10:08:22 (#1949560)

:lit: toujours aussi bon :amour:

Par Jeanne DoreggaN le 13/8/2002 à 0:16:16 (#1953822)

*s'enfuit en hurlant*

(*se comprend*)

Par Lysanda le 16/8/2002 à 0:42:33 (#1967869)

*toussote* et bhé :)

Par Lysanda le 16/8/2002 à 18:35:31 (#1971405)

Elle était revenu, sa quete de son passé c'etait achevé et immediatement elle s'etait mise en quete de retrouver Neo. La rencontre fut rude, entourré de garde qui le menait en prison ,il se detacha du groupe quand son regard glacé se posa sur elle et que se visage prit des traits casi bestiaux. Ils s'approcha rapidement posant ses mains sur sa gorge en l'enserrant dans un etaux brutal qui lui coupa le souffle, elle eu a peine le temps d'esquisser un geste de defense que Jeanne deja avait reagit faisant briller sa pierre pour preserver sa vie.
Les pretres pretres lui offrirent quelques soins sommaire apres lesquels elle refila vers le chateau, s'approchant des geoles ou a présent Neo etait enfermé. Les runes ne lui offrait plus qu'une mince protection, et a present elle ne serais plus d'aucune utilité dans cette bulle d'anti magie.
Ses pensées étaient trouble , encore un peu sonné par le coup que lui avait assené Jeanne , elle patienta le temps que les gardes s'eloignent de sa geole.
Puis une longue conversation, elle ecoutait attentivement les mots de Jeanne, les evenements survenus pendant son abscance.Elle avait l'impression que sa quete avait était vaine et que toutes ses connaissances ne lui serait d'aucune aide. Puis Jeanne lui parla d'un rituel, ce premier rituel qui avait enfermé cette maudite entité dans la lame, mais dont les paroles appartenaient a un passé si lointain qu'elles avaient été perdu.C'est alors qu'elle avait pensé aux druides et aux rituels anciens qui appelaient les esprits des ancetres,mais qui appeler?nul nom clair n'etait connu mais il rester la piste du la lame et du nom de cette ombre..peut l un d eux la reconnaitrait et viendrez peut etre meme un des elfes qui l'avaient emprisonné, ou peut etre personnes...les esprits sont si capricieux..Et puis elle n'avait fait qu'une fois ce genre de chose et s'etait si loin, les paroles a prononcer, les plantes a utiliser...oui c'etait loin,elle ne voyait plus que l'echo lointain de cette scene tandis qu'elle aspirait a le retrouver dans le detail. Les druides le connaissent peut etre encore, elle demanderai, elle chercherai, elle fouillerai son esprit jusqu a l'epuisement s'il le faut. Elle n'aimait pas l'incertitude, elle voulait trouver et aider Neo, il n'y avait pas de temps a perdre.

Par Neo DoreggaN le 16/8/2002 à 18:42:03 (#1971437)

Une geole noire et humide, insalubre, Neo n'aurait jamais pensé en arriver là. Il s'était livré le soir même au Capitaine de la garde Royale, comme il l'avait promis. Cela vallait sans doute mieux, dehors il était trop dangereux.

Combien de jour depuis ce massacre sans nom...depuis cette soirée où sa tête à été mise a prix par la Maitresse d'arme elle-même, et par une autre personne, trop contente de profiter de cette occasion pour tenter de l'éliminer. Combien de jour a se cacher, à se sentir traqué? Il ne savait plus.

Cette soirée là...il se revoit encore se jeter sur Antiamium et ke ruer de coups sans que celui-ci ne puisse réagir. Il se revoit se battre contre le conseiller Zsorg, sa lame coupant, tranchant, déchiquetant, sans que Neo ne contrôle aucun de ses gestes.
La pierre du conseiller brille, satisfaisant finalement la soif de sang de Soahc.

Neo revient a lui, le corps du capitaine de silversky a ses pieds. Il détourne le regard, et celui-ci s'arrête brusquement sur une pièce de tissu blanc maculée de sang. Sa respiration se fait d'un coup plus difficile, son regard remontant jusqu'au visage de l'autre corps. Jeanne....Jeanne?! Non, c'est impossible... Elle avait tenté de l'arreter, elle s'était interposée. Aveuglé par la fureur et la haine Neo, non... "Il", l'avait frappé. Et a présent elle gisait, inconsciente, à ses pieds, le sang coulant de ses multiples plaies. Comment avait il pû le laisser frapper sa femme, son amour, celle qu'il s'était juré de toujours proteger...Il devait réagir, vite, ils perdaient tous deux trop de sang. Il les amena rapidement au temple, la force de son hote l'aidant. Et le cauchemar recommença...
Le temple était rempli de monde, et alors que Neo se tenait auprès de Jeanne, plusieurs personnes vinrent pour l'arreter. L'être se mit dans une colère noire, ruant, frappant, lacérant les chairs de sa lame. Il blessa la baronne et un garde royal avant de s'enfuir.

Depuis lors il s'était caché du mieux qu'il pouvait, il savait que ce que Soahc venait e faire le condamnait a une chasse a l'homme. Il savait qu'il devait se rendre, il avait fait bien trop de mal, et cela irait sans doute en s'empirant

Malheurusement, même son arrestation ne se passa pas comme prévu....Lysanda, celle qu'il aime comme une soeur, la seule personne, avec Jeanne, qui compte pour lui, elle était revenu de son pelerinage. Elle se tenait là, près du chateau, il aurait voulu venir vers elle, la serrer dans ses bras, et l'embrasser. mais Soahc reprit soudainement le controle, la flamme bleue dans ses yeux plus vive que jamais, il avait tenté de l'étrangler, de la tuer! Et sans l'intervention des gardes présents il aurait sans doute réussi.

Comment avait il pû s'attaquer aux deux personnes qu'il cherit le plus en ce monde. Lourdement enchainé dans sa geole cette idée le terrifiait encore, elle le rongeait, il s'en voulait au plus haut point de n'avoir réussi à éviter même cela.

Attaché dans sa geole, ruminant ses sombres pensées, Neo se faisait lentement dévorer par l'esprit qui l'habitait. Attendant que le rituel pour le délivrer soit enfin retrouvé. Mais le temps jouait contre lui, dans 10 jours tout au plus son corps sera devenu totalement sombre, signe de la renaissance de Soahc, et de la fin de Neo .

( a dans une semaine pour la suite*part en vacances* :cool: )