[Orcanie]Clémence : Premiers pas

Par Clemence/Orca le 6/8/2002 à 10:14:55 (#1923761)

Le moment tant attendus est enfin arrivé. D’un pas assuré, je me dirigeais vers les mages qui me transporteraient vers mes ennemis.
Vérifiant une dernière fois mes armes, j’attendis patiemment le signal du départ.
Je regardais le visage des Albionnais en partance et je reconnu le visage de la Mort sur certains dÂ’entre eux ; ils allaient mourir, mais ne le savaient pas encore.
Je sortais enfin de notre fort afin de trouver ma victime.
Je me glissais dans les Ombres.
Le paysage inconnu défilait sous mes yeux. J’arrivais en vue du fort ; les couleurs d’Hibernia flottaient dessus.

Visiblement, mes compatriotes avaient décidé de mener un assaut contre cette forteresse, je passais mon chemin : ceci ne me concernait pas car, je le sentais au tréfonds de mon être, il était là, l’Ennemi à abattre. A moi de le trouver !
Je croisais plusieurs fois des renforts Hiberniens. Je pris le temps d’avertir les généraux Albionnais. A eux de s’en occuper.
Je commençais à désespérer de trouver ma proie, me demandant quelle punition trouverait ma Maîtresse pour cette échec.

Quand je l’aperçus enfin, c’était un de ces coureurs des forêts celtes.
Il avançait d’un pas assuré, visiblement confiant dans la protection de son camouflage.
Je me glissais dans son dos tout en sachant que s'il me voyait, sa magie lui permettrait de fuir. Je n’avais le droit qu’à un coup. Celui-ci devait être fatal.
Je lui enfonçais donc mon glaive dans le dos, à la recherche de son coeur, mon poison inondant son sang, je su que sa mort était proche.
Il essaya quand même de fuir, utilisant sa magie, mais ses blessures étaient trop importantes et je l’achevais sans difficulté.
Là, je vis son visage déformé par la douleur. Je me rendis compte qu’il était beau et, un moment, je me demandais pourquoi ma Maîtresse voulait sa mort.
Toute à mes pensées, je senti une douleur atroce au niveau de mon ventre. Je regardais et je vis apparaître un elfe tenant l’épée qui me transperçait.
Ainsi, le celte avait un ami, ou était-ce ma Maîtresse qui punissait mes pensées en me retirant sa protection ?
Pendant mon agonie je repensais aux tentatives de Sirtakys pour me faire sourire, au courage de sire Bohemond.
Peut-être avais-je des amis en fin de compte ?
Mais en m’enfonçant dans la mort, j’espérais enfin trouver la paix.
Une voix froide me dit alors : "Non , Clémence n’espère pas m’échapper comme cela. Tu est ma créature et tu mourras quand je l’aurai décidé."

Je me réveillais à Costwold, la blessure ayant disparu mais la douleur restant, afin de me rappeler mon échec.
Je me levais prestement afin d’aller faire mon rapport à la Maîtresse de ma Guilde.
Sur le chemin, je dis tout haut : "Avec un peu de chance, je croiserai la route de Sirtakys."
Surprise de cette pensée, je m’empressais de l’oublier et redevenais la tueuse froide que je devais être.

Par Shadowsil/Peliard le 6/8/2002 à 11:26:02 (#1924105)

:lit:

Par Graveen le 6/8/2002 à 11:35:54 (#1924161)

:)

Par Syrtakis le 6/8/2002 à 13:32:10 (#1924864)

Perdu dans les plaines de Cornouailles, Sirtakys panse ses blessures aprés un âpre combat face à une harpie bleue...
Au lieu de se cacher et d'empoisonner ses armes comme le ferait tout bon sicaire, il laisse vagabonder ses pensées...

Comment la faire sourire...? juste un sourire...
L'éloigner un peu de ses éternels discours sur la mort et l'ombre...
lui changer les " GNAP! " idées...
mmm... une histoire ? trouver une "GNAP! " histoire amusante... oui, pendant un instant elle oublierait sa maîtresse, ses victimes et toutes ces choses malsaines...
Alors... ce serait l'histoire d'un troll qui..."GNAP! "

Perdu dans les plaines de Cornouailles, Sirtakys s'effondre sous la troisième morsure du boueux.
Au lieux d'appeler à l'aide ou de retourner à sa pierre d'âme comme le ferait tout bon sicaire, il laisse vagabonder ses pensées...

Par Irvain le 6/8/2002 à 14:07:06 (#1925071)

lol Syrtakis, raconte lui cette histoire ca va marcher je pense