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KEELALA Chapitre I : Le Voile
Par Keelala le 31/7/2002 à 20:27:41 (#1885160)
. . . Le tronc est rugueux contre ma peau et jaime cette sensation. Je le caresse à pleine main, fermant les yeux et savourant les miettes de chaleur que les rayons du soleil, filtrés par les branches, déposent sur mon visage. Je respire à plein poumon la brise chaude qui souffle et je décode inconsciemment les odeurs quelle mapporte. La rosée matinale sévapore, emportant dans son vol une odeur de sève et dherbe gorgée de soleil. Mes pieds nus pendent dans le vide. A califourchon sur ma branche, jai limpression de faire partie de larbre. Jouvre les yeux et ses feuilles redessinent le paysage pour mon regard. Les toits des maisons apparaissent par morceaux mouvants. Plus loin, le vert plus clair des champs joue à cache-cache avec mes yeux. Et à lhorizon, je devine la lisière de la forêt cachée par une feuille. Je la repousse du bout des doigts et japerçois à la limite de ma perception et de mon imagination la cime dune montagne blanche et vaporeuse. Dans mon dos, je sais quune petite rivière vigoureuse baigne les racines de quelques arbres au garde-à-vous le long de son lit.
. . . Jentends plus bas le marteau de Keemoma dompter le métal à sa forge et les bavardages de Keepopa qui tente, plus ou moins vainement, dimposer sa vision des choses sur un sujet qui méchappe à un client tout aussi bavard. Je sais que Keepopa ma vu, car peu de chose échappe à son regard, mais je sais aussi quil ne dirait rien à Keemoma et que jéchapperais à mes corvées. Je sais que ce soir, il prendra ma défense quand Keemoma mexpliquera pour la millième fois que mon comportement est indigne dune lurikeen de bonne famille, que mon goût immodéré pour les escapades dans la forêt, que mes retours pieds nus et ongles sales me rapprochent plus des créatures sauvages que du lurikeen. Ce quil ne lui dira pas par contre, cest que cest lui qui ma donné ce goût et qui ma appris la plupart de ce que je sais. Keepopa est mystérieux. Il sait faire des choses qui nont aucun rapport avec ce quun marchand darme et doutils devrait savoir. Il a lart de surgir là où lon ne la pas vu arriver. Keemoma sait manier les armes quelle fabrique et elle en remontre à plus dun dans ce domaine. Keepopa, lui aussi, possède une dextérité intrigante dans ce domaine. Mais il reste discret et ne donne pas de leçon comme Keemoma. Je sais confusément quil y a un pan de sa vie qui nentre jamais dans notre maison. Et depuis peu, jen suis sûre.
. . . Cela fait quelques semaines que jobserve ses allers et venues tard le soir. Keemoma est au courrant mais je sais quelle ne me dira rien. Keeroro, mon frère, est trop préoccupé de ses études pour y avoir prêté la moindre attention. Alors, je me suis résolue à mettre en pratique ce que Keepopa ma appris et jai décidé de le suivre, ce soir. Latmosphère est lourde au village depuis quelques années, déjà. Beaucoup delfes, eux habituellement si distants, sont venus sentretenir avec les aînés. Des lurikeens sont partis, mais nul ne semble pouvoir me dire où. Keepopa doit savoir. Et ce quil ne veut pas me dire, je le découvrirais.
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Par MacLeodAlbion le 31/7/2002 à 20:40:52 (#1885255)
Par Freeky le 31/7/2002 à 21:05:21 (#1885459)
Par Selicia le 31/7/2002 à 21:44:56 (#1885719)
Par Zakur le 31/7/2002 à 21:56:17 (#1885791)
Par Keelala le 31/7/2002 à 23:21:55 (#1886365)
. . . Je mapprête à sauter de mon arbre pour en trouver un autre plus à lécart des bruits du village lorsque jentends la voix de Keeroro. Il sapproche accompagné de quelquun. Je me recroqueville dans mon arbre et les observe. Mon grand frère a beau être distrait, il nen à pas moins louïe fine et la vue perçante. Le feuillage me laisse entrevoir Ciiflye. Elle est notre cousine par alliance et la meilleure amie ou pire ennemi de Keeroro. Je nais jamais réussi à comprendre laquelle de ces deux descriptions est la bonne. Ces deux-là passent leur temps à se disputer sur des sujets aussi hermétiques et ennuyeux que les auras lunaires et les enchantements. Et pourtant, malgré les critiques quils séchangent, il est quasiment impossible de les trouver séparés. Jai tout de même réussi à comprendre que leur principale discorde réside dans la façon duser de la magie. Keeroro sait invoquer un esprit désincarné et le contrôler et connaît le moyen de canaliser lénergie lunaire en rayon. Ciiflye, elle, se concentre sur la domination et la concentration du « vide ». Ces deux usages ont lair tout aussi puissant lun que lautre mais leur étude à lair si fastidieuse que je me contenterais des quelques tours simples que Keeroro ma appris.
. . . Lun dentre eux mest dailleurs bien utile pour échapper à Keemoma lorsquelle se décide, parfois, à venir me chercher dans la forêt. Il sagit dun petit sort qui augmente grandement ma vitesse de course, quoique pendant un temps très court car cette allure mépuise rapidement. Mais cela suffit généralement à me mettre hors de portée de Keemoma. Keeroro ne comprend pas exactement leffet que ce sort à sur moi puisque sur lui il ne fait quaugmenter légèrement sa vitesse pendant un temps indéfini. Il dit que je ne suis pas assez patiente pour lutiliser correctement. Quimporte, je crois que mon frère ne sera jamais sensible à lexcitation dune course folle à travers les bois ou les champs. Ses cheveux, aussi roux que les miens, sont la seule excentricité que la nature lui a accordé. Il a à peine 378 ans et son front porte déjà les marques de ses intenses réflexions ésotériques. Dailleurs, il a lair sérieux et sévère de Keemoma et rien du visage jovial de Keepopa. Il est trop raisonnable.
. . . Comme Keemoma. Quoiquelle fasse, elle le fait avec sérieux et concentration. Elle naccorde quun fugace et rare sourire à ce qui la satisfait et encore plus rarement lorsquil sagit delle-même. Et pourtant, Keemoma est Championne de notre village en plus dêtre le Maître Forgeron de la région auprès duquel tous les apprentis font leurs classes. Sa science du maniement de lépée est reconnue de tous. Ses armes et ses outils sont toujours commandés à lavance et très prisés. Pourtant elle est toujours plus rigoureuse et intransigeante avec elle-même quavec les autres. Le seul qui arrive à la dérider est Keepopa.
. . . Ceux, rares il est vrai, qui ne le connaisse pas auraient tendance à croire quil nest quun joyeux larron buveur et paresseux. Mais ce que je devine en lui est étayé par le respect manifeste que Keemoma et bien dautres habitants de la région lui portent. Beaucoup venaient le consulter avant même cette curieuse et secrète agitation. Il y a aussi, ces flacons dans son « atelier »
Certains contenant des épices plus ou moins connues avec lesquelles ils assaisonne la nourriture et dautres quil ma prié de ne pas toucher avec un ton si grave et si inhabituel que je nais pas enfreint sa recommandation. Ce que Keepopa cache sous sa gentillesse et sa bonne humeur, je vais le découvrir
. . . Keeroro et Ciiflye séloignent, argumantant toujours à propos de lun de ces sujets dun ennui mortel dont ils ont le secret. Après avoir vérifié les alentours, je saute de mon arbre et me dirige prestement et silencieusement vers le sous-bois. Mon amie Pile mattend déjà au bord du ruisseau on nous nous retrouvons toujours. Posant près delle la fronde que Keepopa ma fabriqué, je massoit et enfonce mes pieds poussiéreux dans leau glacée. Pile madresse un pale sourire qui minquiète subitement.
- Galie aussi. Dit-elle simplement.
. . . Pendant un bref instant, je ne comprend pas ce quelle veut dire. Galie est mon amie depuis notre naissance à quelques mois dintervalle et toute notre vie nous avons vécu les mêmes choses aux mêmes moments. Rien de ce que je fais ne lui est inconnu et il en va de même pour moi. Puis un sentiment de déjà vu menvahit. Ce nest pas la première fois que je vient ici et que quelquun manque. Il y a eu Pequenio puis Freek et maintenant je nose comprendre
- Elle est partie. Je suis passée chez sa famille juste ce matin et il ny avait plus personne. La porte était fermée mais à travers la fenêtre, jai vu que tout était rangé, les meubles couverts
Elle est partie aussi Keelala, comme les autres
soupirat-elle.
. . . Jôte brusquement mes pieds de leau. Soudain jai froid. Jai peur, je suis desespérée
. . . Ce que Keepopa
ce que les Ainés cachent
JE DOIS LE DÉCOUVRIR !
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Par Freeky le 31/7/2002 à 23:57:32 (#1886584)
Par Braknar le 1/8/2002 à 0:06:16 (#1886638)
Par Leo Vilsano le 1/8/2002 à 1:08:12 (#1886940)
Par Ihria PHILOS le 1/8/2002 à 9:24:10 (#1888078)
Méga Whaou....comment ca je suis pas oblectif ? Bien au contraire...:)
Par patchanka le 1/8/2002 à 10:02:17 (#1888208)
:lit:
zut, je suis pas ami avec keelala, faut que j'y remedie vite fait :p
Par Melandrine le 1/8/2002 à 11:26:45 (#1888651)
J'évite les petits coeurs ça pourrait préter à confusion ;)
Par Reyden le 1/8/2002 à 12:34:08 (#1889140)
Par Voltar le 1/8/2002 à 12:40:35 (#1889190)
Impec ... la suite c pour qd ? :)
Par Zakur le 1/8/2002 à 14:18:21 (#1890030)
Par Keelala le 1/8/2002 à 18:26:54 (#1892310)
. . . La nuit est tombée sur les collines. Une légère brume venue des montagnes opacifie opportunément la clarté de la lune et des étoiles. Je suis montée sur le toit de notre maison et enveloppée de ma pèlerine brune, je frissonne en attendant la sortie de Keepopa.
. . . Peu à peu, les lumières séteignent dans le village. Même lauberge éteint ses lampes après avoir laissé échapper deux compagnons tonitruants. Après quelques chants et rires gras, ils pénètrent dans leur logis et le calme sinstalle comme un épais manteau dans les rues et sur les toits. La nuit sassombrit encore alors que la lune passe lentement derrière les arbres de la forêt. Lobscurité qui menveloppe semble me réchauffer. Je nai plus froid. Je maccroupis en silence. Mes muscles sont frémissants mais pas tendus. Mes yeux grands ouverts percent les ombres familières. Lhumidité de lair mapporte des odeurs dherbes et décorces. Jai limpression de pouvoir respirer deux fois plus profondément que dhabitude, de pouvoir entendre jusquau ruisseau qui pétille dans le sous-bois. Je suis excitée et pourtant je sens mon cur battre lentement.
. . . Lorsque la porte de notre maison souvre et projette un éblouissant rectangle de lumière sur le sol, je ne sursaute pas, mes yeux ne frémissent même pas. Toute mon attente ma menée à cet instant précis et je ne suis pas plus surprise que si javais moi-même ouvert la porte. Jentends le murmure de leurs voix mais je ne peux comprendre ce quils disent. Mes parents se connaissent depuis si longtemps quils se parlent à demi-mots et toute lacuité de mes oreilles ne pourrait déchiffrer ce quils se disent. Un silence. Keepopa savance dans la lumière puis plonge dans lombre sans se retourner. La porte referme sa déchirure éclatante de la nuit. Lobscurité reprend sa place et je devine plus que je ne voit Keepopa
. . . Je laisse passer un temps qui me paraît infini puis je saute dans lherbe fraîche. Accroupie, je tends loreille. Pas un bruit. Au pas du chasseur, lent et irrégulier que Keepopa ma appris, je longe les murs dans la direction quil a pris. Je devine son ombre imperceptiblement plus foncée que celle des maisons. Il sengouffre entre deux dentre elles dans un bruissement dair. Le passage est si obscur que mes yeux sont inutiles. Calmement, javance en humant la brise. Je connais si bien lodeur de Keepopa que je pourrais la reconnaître entre mille. Ce qui minquiète cest quil connaît la mienne tout aussi bien. Jhésite une seconde à pénétrer dans létroit passage mais un infime mouvement à lautre extrémité mencourage. Je suis toujours lentement mais juste avec assez de retard pour rester hors de portée. A langle, jentrevois un rayon de lumière ténu de lautre coté de la rue dans laquelle une forme imperceptible sengouffre. Puis lobscurité reprend sa place.
. . . Je suis arrivée au but. Mon cur semballe un peu car je reconnais parfaitement la maison dans laquelle Keepopa est entré. Cest celle de son meilleur ami, Drunken. Je suis étonnée aussi. Car si laspect de Keepopa, au premier abord enclin peu à le croire dangereux, celui de Drunken encore moins. Drunken est le lurikeen le plus ivrogne quil mait été donné de voir. Et il nest pas irréaliste de croire que chaque auberge de la région porte une chaise à son nom. Beaucoup explique ce penchant par le fait quil possède un vignoble dont chaque cuvée est un nectar. Les reliquats quil ne consomme pas sont fortement disputés. Mais lamitié que lui porte Keepopa ne pouvait être anodine. Il est maintenant évident que les fréquentes disparitions de Drunken ne sont pas forcément dues à des lendemains de cuites ou à des voyages pour négocier des ventes. Ce rendez-vous nocturne me fait découvrir létendue de ma naïveté.
. . . Je ressens un malaise qui me fait frissonner. Scrutant vainement lobscurité environnante, je cesse un instant de respirer. Ce qui est idiot puisque je ne sens plus rien et que je messouffle inutilement. Je mébroue et me tourne à nouveau vers la maison dans laquelle mon père est entré. Précautionneusement je traverse la rue et me colle contre un muret de pierre. Après une petite pause, je passe de lautre coté et je le suis jusquaux abords de la maison. A nouveau je franchis le muret et vais maccroupir derrière un tonneau vide dans la cour de Drunken. Jentends des murmures provenant de la fenêtre en face de moi. Mais je suis trop éloignée pour saisir quoi que ce soit. Au moment où je me redresse pour mapprocher, une main sabat sur mon épaule
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Par Braknar le 1/8/2002 à 20:35:52 (#1893308)
Par Cyx le 2/8/2002 à 0:47:07 (#1895494)
:lit: :lit: :lit: :amour: exellent :amour:
La suite !
Par Zakur le 2/8/2002 à 2:57:01 (#1896257)
Par Ysild Yr Ellyon le 2/8/2002 à 8:20:17 (#1896820)
Par Melandrine le 2/8/2002 à 10:26:04 (#1897296)
Par Irvain le 2/8/2002 à 10:42:11 (#1897394)
Par Keelala le 2/8/2002 à 13:55:10 (#1898873)
. . . Mon cur sarrête, mon esprit se paralyse mais mon corps réagit de lui-même. Je saisis au poignet cette main qui magrippe et me retourne vivement, prête à bondir. Mais ce que je découvre arrête toute volonté en moi.
. . . Des yeux. Deux yeux violets opalescents au milieu dun visage dune pâleur luminescente. Puis comme un manteau de nuit qui lui tomberait des épaules, un long corps fin et gracile apparaît. La main se fait moins pesante sur mon épaule et un doigt vient se poser sur les lèvres fines et roses du visage. Le voudrait-je, ma stupéfaction mempêcherait démettre le moindre son de toute façon. Et je reste tétanisée et bouche-bée devant lelfe qui me regarde. La main quitte mon épaule et viens se poser à plat sur mon front. Cet attouchement mapaise immédiatement et je sens mon corps se détendre lentement.
- Ne crains rien, jeune Keelala. Nous tattendions. Dit-elle dune voix lente et grave.
. . . Elle se redresse et me tend la main. La mienne soffre sans que jen aie conscience et je me lève à mon tour. Je ne cherche même pas à comprendre le sens de ses paroles tant je suis absorbée par ses yeux étranges. Jai déjà vu des elfes mais jamais daussi près. Aucun deux ne mavait parlé et encore moins touché. Sa main dans la mienne est légère et tiède. Elle mentraîne vers lentrée de la maison et cest seulement lorsque Keepopa ouvre la porte et que la lueur de lintérieur méclaire que je reprends mes esprits. Keepopa me prend par les épaules et mentraîne à lintérieur suivit par lelfe qui referme silencieusement la porte.
. . . Je scrute lintérieur de cette maison, que je connais pourtant si bien, comme si cétait la première fois que jy entrais. Près de lâtre, je vois Drunken et Proctor assit près dun autre elfe aux cheveux sombres. Si Drunken a lalcool pour vice, Proctor est son parfait égal dans le domaine de la séduction, même si jai tendance à croire les bouteilles de Drunken moins rétives que les conquêtes de Proctor. Cette nuit, je découvre sur leurs visages des expressions que je ne leur connaissais pas. Point de sourires hébétés ou égrillards mais des regards emprunt dintelligence et de sagesse.
- Keelala, tu connais Drunken et Proctor
Je te présente Mavelle
dit-il en me désignant lelfe qui ma surprise. Et Toglog. De très anciennes connaissances
. . . Je reste immobile à coté de mon père ne sachant si je dois imperceptiblement opiner du chef comme lont fait Proctor et Drunken à mon entrée ou tenter une révérance à lintention des elfes. Keepopa mévite de faire le choix en me désignant un tabouret. Je massois avec raideur. Keepopa sassied près de moi et se tourne vers Mavelle.
- Alors, que penses-tu ?
- Tu as déjà bien commencé son apprentissage et je ne voit pas ce qui tempêche de continuer. Dit-elle en me regardant.
- Keelala a vite appris les manières dun chasseur et sa mère a su lui enseigner quelque rudiments de combat mais ce que nous ne lui avons pas appris cest son habileté à la fronde. Je crois que ce don mérite quune archère telle que toi lui enseigne son art.
- Soit Keepopa, si cest ce que tu désires et je vois que cest le cas, jenseignerais à ton enfant. Mais uniquement si ce choix est aussi le sien.
. . . Je comprend que si jai pu suivre Keepopa, cest uniquement parce quil la voulu. Je pourrais être déçue mais en fait je ressent une énorme fierté pour mon père dont je commence seulement à entrevoir la vraie personnalité. Toutefois, cet échange entre Mavelle et lui me laisse perplexe. Et je le regarde, linterrogeant du regard. Il se tourne vers moi et pose sa main sur ma joue.
- Keelala, le monde dans lequel nous vivons, derrière Le Voile est menacé. Hibernia, notre terre-sur, souffre. Le monde de lautre coté subit une ère dincertitude et de chaos et il est de notre devoir, à nous, habitants du voile de nous porter au secours dHibernia. Beaucoup ont déjà rejoint le monde des mortels. Tu as constaté leurs disparitions. Beaucoup des notres aussi, ont nié lévidence jusquà présent. Mais lheure nest plus ou ils pouvaient saveugler. La magie qui est notre essence tire sa force d Hibernia et la souffrance de cette dernière laffaiblit
NOUS affaiblit.
- Les reliques sacrés, esprits incarnés de nos pouvoirs sont elles aussi menacées. Ajouta doucement Mavelle.
- Je suis déjà entré dans le combat pour Hibernia. Keemoma, Keeroro et moi-même traverseront bientôt Le Voile.
- Ils so
commençais-je.
- Oui, ils savent. Ton frère a bien plus de tours dans son que tu ne limagines. Dit-il en souriant. Je voulais que nous partions tous ensemble, mais le temps presse et Mavelle a besoin de toi dès maintenant de lautre coté. Elle instruit les archers depuis bien plus longtemps que même moi ne pourrait men rappeller. Et je crois sincèrement que tes dons te poussent vers cette voie. Cest un choix difficile et nous serions séparés pour la première fois de ta vie. Mais jai confiance en ta décision, mon enfant.
. . . Mon estomac se noue presque douloureusement. Pourtant, Keepopa na pas eu besoin dénnoncer tout cela pour que je sache quoi faire. Je regarde les visages graves qui mentourent avant de revenir plonger mes yeux dans ceux de mon père. Un sang brulant envahi toute mes veines et je serre ma fronde contre moi à linterieur de ma pelerine. Pendant un instant tous mes sens se rejoignent en une vision. Jentend des cris, je voit des flammes et un visage étrange, mes doigts caressent la rugosité dun bois inconnu, ma langue a un gout de sang et je crie : FUREUR !
- Je part. dis-je calmement.
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Par Keelala le 2/8/2002 à 13:57:18 (#1898889)
Par drunken le 2/8/2002 à 14:16:39 (#1899051)
Par Melandrine le 2/8/2002 à 14:25:32 (#1899123)
Provient du message de Keelala
- Soit Keeroro, si cest ce que tu désires et je vois que cest le cas, jenseignerais à ton enfant. Mais uniquement si ce choix est aussi le sien.
pssstt keelala, une erreur, c'est pas keepopa la?
:lit: :lit: et adore ;)
Par Voltar le 2/8/2002 à 14:26:18 (#1899131)
Par Cayenne le 2/8/2002 à 16:50:40 (#1900081)
petit bemol : Erin brokovitch fait un peu tache à coté ;)
Par Keelala le 2/8/2002 à 17:55:12 (#1900548)
Provient du message de Melandrine
pssstt keelala, une erreur, c'est pas keepopa la?
:lit: :lit: et adore ;)
Oups :eek:
Corrigé. Merci. :merci: Provient du message de Cayenne
petit bemol : Erin brokovitch fait un peu tache à coté ;)
ça c'est mon "identité" forum pas RP. Ceux qui me cotoie depuis mes débuts trouvent ça plutôt justifié. :ange:
Par MacLeodAlbion le 2/8/2002 à 19:56:01 (#1901533)
Par Keelala le 3/8/2002 à 11:26:23 (#1905692)
. . . Nous rentrâmes à la maison en silence.
. . . Après mavoir embrassé sur le front, Keepopa me recommanda de commencer à préparer mon bagage. Il menjoignit de ne prendre que le strict nécessaire et sur un dernier sourire il quitta la pièce. Je me précipitais vers ma chambre et restais un moment pensive sur le pas de la porte. Lobscurité était grande mais je connaissais si bien ce lieu que jen voyais chaque objet comme en plein jours.
. . . Je massis sur mon lit et tachais de faire le tri de mes idées et de mes émotions. Ce que mavais appris les membres de cette réunion restait confus dans mon esprit. La seule chose que je voyais clairement était mon départ dès le lendemain en compagnie de la maîtresse archère elfe. Larc nétait pas vraiment utilisé dans notre région où les enfants avaient des frondes et les adultes chassait au collet. Toutefois, lors des fêtes annuelles javais déjà vu cette arme entre les mains de lurikeens. Je mimaginais mal avec. Toutefois, lavis de mon père ne devait pas être pris à la légère. Et celui de Mavelle, cette créature plusieurs fois millénaire, encore moins. Je me battrais donc, larc à la main, contre des ennemis sur lesquels il ne mavait encore été donné aucun détail. Mais javais compris à lair grave de mes aînés que la menace était réelle et impérieuse. Je navais pas peur. Comment aurais-je pu ? Je navais aucune idée de ce qui mattendait et ma vie jusquà présent ne mavait pas donné dexemple que je puisse redouter. Ma seule angoisse concernait la séparation davec ma famille et mes amis mais selon Keepopa ceux qui nétaient pas déjà sur place ne tarderait pas à traverser le voile aussi. Ma crainte était muselée par lexcitation de la découverte et limportance subite que Keepopa avait donné à mon « talent ».
. . . Je me levais et allumais une bougie. Calmement, je rangeais quelques effets dans un sac en toile. La tête dans un placard, jentendis frapper très doucement contre ma porte. Keemoma entra en silence. Son visage était grave mais doux. Elle me sourit et me tendit un paquet soigneusement enroulé et ficelé.
- Cest pour toi. Il y a dedans ma première armure. Ce nest pas de lécaille comme la mienne mais du cuir renforcé et très résistant. Lécaille est trop lourde et te gênerait. Il y a aussi deux poignards que jai fabriqués avec soin. Ne tentraîne pas avec. Garde-les pour le champ de bataille si besoin est. Le métal avec lequel je les ais forgé est enchanté et rendra ta main plus précise. Mais il te faudra du temps avant de maîtriser leur pouvoir. Je ne peux pas taccompagner pour le moment mais ces armes et cette armure porte une partie de mon essence et je serais avec toi par lesprit.
. . . Ma gorge se serre et, incapable de prononcer un mot, je me jette dans les bras de Keemoma. Elle caresse doucement mes cheveux et najoute rien. Même si les évènements ne lavaient exigé, je suis en âge de quitter mes parents. Mais cest un acte difficile à imaginer en cet instant précis, blottie dans les bras de ma mère.
. . . Me prenant par les épaules, elle mécarte delle, puis plongeant la main dans sa poche elle ajoute.
- Voici un objet de la part de Keeroro. Dit-elle en me tendant un petit sachet de tissu rouge. Il a préféré que je te le donne car il avait peur de ne pas pouvoir retenir sa peine. Cest un bijou quil a lui-même enchanté daprès une très ancienne formule et il ma assuré que son effet décuplerait tes sens. Toutefois, te connaissant, il a ajouté que tu lui trouverais toi-même certainement dautres utilités. Il ma dit dajouter quil taime et que sa pensée taccompagnera aussi en attendant notre propre arrivée.
- Remercie-le et
ma voix déraille. Dis à Pile que
que je
un sanglot mempêche de continuer.
- Ne crains rien. Dès demain, la situation sera clairement exposée au conseil du village. Comme à du te le dire ton père, il nest plus temps de se voiler la face. Notre existence est menacée
Je parlerais à Pile moi-même.
- Merci, mère
- Au revoir mon enfant. Les anciens taccompagneront dans la voie que tu as choisit. Fais leur honneur et attend notre arrivée.
. . . Prenant mon visage entre ses mains fraîches, elle membrassa sur le front puis sortit et ferma la porte doucement.
. . . Ne voulant pas céder à la peur, je finis mon paquetage. Puis je métendit en tenue de voyage sur mon lit. La fatigue pris le pas sur mes réflexions et je mendormit.
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Par Voltar le 3/8/2002 à 12:03:05 (#1905852)
Par Zakur le 3/8/2002 à 19:36:31 (#1908156)
Par Ihria PHILOS le 4/8/2002 à 8:27:10 (#1910344)
Encore une qui aime se faire attendre ;)
Par Melandrine le 4/8/2002 à 13:55:25 (#1911180)
C'est triste les séparations, mais j'espère que tu les retrouvera par la suite.
:lit: :lit: Rahhh tjrs aussi bon ;)
Par Cayenne le 4/8/2002 à 15:05:20 (#1911531)
bravo !
Par Tandyys le 4/8/2002 à 15:32:13 (#1911681)
elle est trop mimi l'histoire de keelala (perso c'est l'idée d'appeler les parents keepopa et keemoma qui me fait craquer, rhhhha lovely!) mais bon c'est pas un grand monument de la littérature...
au hasard, Tolkien ça se laisse lire. si vous aimez les histoires "simples et bête mais si attachantes" David Eddings n'a pas inventé l'eau chaude mais ses bouquins se laissent lire (la belgariade, pour commencer). Dans un background comparable à celui de Camelot, le cycle sur les elfes de Fetjaine (le crepuscule des elfes, et la suite) est très bon aussi. enfin je m'arrête là sinon je vais moi même écrire un roman.
bref, entre 2 nouvelles de keelala et 2 parties de pexing, culturez vous, en plus ça fait vachement moins mal aux yeux de lire sur du papier que sur un ecran
cela dit, chapeau bas keelala, continue. et ta signature est trop belle aussi
Par Cayenne le 4/8/2002 à 17:22:31 (#1912259)
C'est quoi un livre Doudou ?
C'est un truc de ouf ça ! :D
alors !!! la suite c'est pour aujourd'hui ou pour demain
Par Jaha Effect le 4/8/2002 à 17:28:30 (#1912305)
AU BOULOT !!!
J'attends impatiament la suite :D
Jaha Effect :D
désolée, c'est pas la suite. ^_^
Par Keelala le 4/8/2002 à 21:12:36 (#1914036)
Provient du message de Tandyys
hé les gens ... heu ... comment dirais-je? ... trouvez vous des bouquins, je sais pas;)
elle est trop mimi l'histoire de keelala (perso c'est l'idée d'appeler les parents keepopa et keemoma qui me fait craquer, rhhhha lovely!) mais bon c'est pas un grand monument de la littérature...
au hasard, Tolkien ça se laisse lire. si vous aimez les histoires "simples et bête mais si attachantes" David Eddings n'a pas inventé l'eau chaude mais ses bouquins se laissent lire (la belgariade, pour commencer). Dans un background comparable à celui de Camelot, le cycle sur les elfes de Fetjaine (le crepuscule des elfes, et la suite) est très bon aussi. enfin je m'arrête là sinon je vais moi même écrire un roman.
bref, entre 2 nouvelles de keelala et 2 parties de pexing, culturez vous, en plus ça fait vachement moins mal aux yeux de lire sur du papier que sur un ecran
cela dit, chapeau bas keelala, continue. et ta signature est trop belle aussi
Oui, mais moi, dans la suite, y'auras du sang et du sexe. Mieux que Tolkien. :D
Parce que Tolkien, question sexe... c'est comme Tintin : TINTIN ! :doute:
Pis c'est pas des nouvelles, mais un roman que je distribue au compte-goutte. :p
Cela dit, il n'a pas tort. Mais je remercie quand même ceux qui m'encourage. :)
Re: désolée, c'est pas la suite. ^_^
Par MacLeodAlbion le 4/8/2002 à 23:58:32 (#1915183)
Provient du message de Keelala
Oui, mais moi, dans la suite, y'auras du sang et du sexe. Mieux que Tolkien. :D
Parce que Tolkien, question sexe... c'est comme Tintin : TINTIN ! :doute:
Du sexe ? Tu peux passer directement à cet épisode s'il te plait :) ?
Pis c'est pas des nouvelles, mais un roman que je distribue au compte-goutte. :p
Cela dit, il n'a pas tort. Mais je remercie quand même ceux qui m'encourage. :)
Bon courage :) ! J'ai trouvé que cela a été beaucoup de travail de terminer ma nouvelle Grandeur d'âme, un roman c'est carrément ambitieux :) !
Je lirai la suite ;) :lit:
Par Jaha Effect le 5/8/2002 à 4:45:16 (#1916202)
ouc'est que j'ai mis mon fouet moi :D
Jaha Effect :D
Par slashquit le 5/8/2002 à 6:06:13 (#1916332)
arf, y'a pas encore la suite
ouc'est que j'ai mis mon fouet moi
Pas de pbl je te prete mon marto si tu veux, je suis accroc aussi :)
Slashquit
Clerc 45 alb/ys
Par Jaha Effect le 6/8/2002 à 4:38:09 (#1923270)
Jaha Effect :D
Par Cyx le 6/8/2002 à 5:34:24 (#1923322)
j'adore ,
c'est trés bien tourné quoi qu'en dise je ne sais plus qui plus haut (j'ai meme pas retenu le nom de la personne tant j'ai trouvé le propos hors sujet de dénigrer un amateur doué en se referencant a un professionel dont la renomé n'est plus a faire)
Keela , ma fois je te trouve bien talentueuse , c'est sincere et j'attend la suite avec impatience :amour:
Par fremen le 6/8/2002 à 5:55:37 (#1923338)
pour ceux qui aime la lecture, je conseille les royaumes oublie.
vivement la suite:lit: :blabla:
Par Keelala le 6/8/2002 à 16:15:47 (#1925751)
. . . Le ciel séclairait à peine lorsque Keepopa vint me chercher. Il prit mon bagage tendit que je lançais un dernier regard sur ma chambre. Je mapprêtais à sortir lorsquune idée subite me vint. Je retraversais la pièce en courrant et saisit ma petite fronde sur la table de chevet. Puis je sortis sans me retourner.
. . . A lextérieur Keepopa et Keemoma mattendaient en compagnie de deux poneys. Jembrassais rapidement ma mère et me mit en selle. La gorge nouée, je rabattit la capuche de ma pèlerine sur mon visage et fixait la crinière de lanimal. Keepopa mimita rapidement et après un dernier geste de la main vers Keemoma, il éperonna sa monture. Nous partîmes à petite foulée dabord, puis une fois sur la route Keepopa nous fit accélérer jusquà un léger galop.
. . . Deux heures plus tard nous arrivâmes à la frontière de la région délimitée par un fleuve tumultueux. Mavelle nous attendait sur le pont, chevauchant un étalon dune blancheur lumineuse. Après un bref hochement de tête dans sa direction, Keepopa se tourna vers moi. Jarrêtais mon poney à la hauteur du sien et je le regardais à travers une buée de larmes.
- Keelala
voici venu le moment de nous séparer. Jaurais pu taccompagner jusquau bout mais ma présence est requise au conseil aujourdhui. De plus
sa voix devint sourde et il ajouta en murmurant. Mon cur est déchiré et
je préfère te laisser dès maintenant plutôt que de toffrir limage de ma tristesse
. . . Une grosse larme roula sur sa joue et je me jetais dans ses bras. Il me serra si fort contre lui que jen eut le souffle coupé. Puis il sécarta brusquement, tourna brides et éperonna son poney avec vigueur. Au grand galop, il disparut rapidement en direction du village. Je restais le regard fixé dans cette direction comme si linstant où je détournerais la tête cèlerait définitivement mon départ. Lentement, jentendis le cheval de Mavelle sapprocher. Après un temps, je sentit sa main sur mon épaule et tournais mon visage vers elle.
- Il est temps, jeune lurikeen. Ce que tu quittes aujourdhui est la raison de tes futurs combats. Garde cette solitude et cette tristesse que tu ressens en cet instant pour les jours où le doute sinsinuera en toi. En avant ! La route que nous avons à parcourir nest pas longue mais notre destination est plus lointaine que tu ne peux limaginer.
. . . Je suivit Mavelle et mon poney prit un petit trot pour rester à hauteur des grandes foulées gracieuses de sa monture.
. . . Nous chevauchâmes quatre jours pleins, ne nous arrêtant quà la nuit tombée et repartant dès laube. Mon corps balançait entre épuisement et excitation. Mais lintimidant silence de Mavelle me contraignait à combattre lune et lautre de ces tendances. Le matin du cinquième jours, nous pénétrâmes dans une profonde forêt. Aucun chemin nétait visible dans le sous-bois mais lassurance du pas de la monture de Mavelle me rassura. Nous finîmes par arriver dans une clairière et lelfe marqua un arrêt. Sans se tourner vers moi, elle dit :
- Nous entrons à présent dans le domaine des elfes. Cest là que sest déroulée une partie de mon existence. Et cest ici que notre voyage trouvera son terme et son début.
. . . Je ne saisis pas vraiment ce quelle voulut dire mais je hochais la tête en silence. Sans quelle fit un mouvement, son cheval avança. Je la suivit et replongeais dans la forêt. Du moins la forêt que mes yeux croyaient trouver. Mais aussi subrepticement quun battement daile, ma vision se modifia et je vis apparaître en lieu et place des arbres une cité de marbre. Les murs blancs veinés de gris portaient vers le ciel des bulbes de couleurs ocres. Des cristaux bleutés parsemaient les façades et projetaient une douce lumière. Mavelle descendit de cheval et celui-ci séloigna sans un regard pour sa cavalière. Je réalisais alors quil ne portait ni bride ni selle alors que linstant davant, jaurais pu jurer du contraire. Je sautais à mon tour au bas de mon poney et gardais les rênes à la main, encombrée mais indécise.
- Tu peux laisser ta monture ici. Le reste du voyage se fera sans elle. Prend tes affaires et laisse-la aller. Je veillerais à ce quelle soit reconduite chez tes parents.
. . . Je pris mon lourd bagage et dune tape sur la croupe jencourageais mon poney à séloigner. Il fit quelque pas puis sarrêta pour attraper une touffe dherbe. Je soupirais et courut rejoindre Mavelle qui pénétrait dans lune des maisons. Nous la traversâmes puis ressortirent de lautre coté. Nous arrivâmes sur une place parfaitement ronde sur le bord de laquelle un bâtiment plus imposant et ouvragé que les autres semblait luire. Nous y entrâmes.
- Voici le palais du Roi des elfes Lug Lamfhota. Il a envoyé sa championne, Brighid, de lautre coté du voile pour être régente dHibernia. Son existence fut si longue quil nexiste pas de mot pour te la faire concevoir. Suis-moi et vois-le à présent.
. . . Elle se dirigea vers une lourde tenture dun vert profond et brodée de motifs argentés compliqués et la souleva, minvitant dun geste à la précéder. Chargé de mon bagage je pénétrais dans une salle éclatante au vaste plafond orné de signes elfiques. Au fond, sur un trône de marbre, siégeait une silhouette vêtue de blanc. Je senti des mes mains saisir mes affaires et les abandonnais pour mavancer. Sans aucun doute possible, le roi se tenait là. Une sérénité intemporelle émanait de sa personne et son visage sans âge dégageaient une sagesse immémoriale. Il tendit sa paume ouverte vers moi et je mapprochais sans en avoir conscience.
- Lurikeen Keelala, ta famille et surtout ton père, ont toujours fidèlement et avec honneur, combattus à nos cotés. Le destin qui est le tien peut-être anonyme ou glorieux, le nom que tu portes est lassurance de son importance. De tes actes peuvent venir la sauvegarde dHibernia ou sa perte. Comme pour nous tous habitants immortels du Voile, un chemin est tracé quil nous faut suivre pour accomplir les vux de cette Volonté qui nous a tous crée. Moi-même, dont nul être vivant ne peut se rappeler la jeunesse, je me soumets à cette Volonté. Les anciens dont je fais parti, suivront tes actes. Voici leur marque.
. . . Il me tendit alors un bijou dont je ceignis mon front immédiatement. A nouveau mes sens fusionnèrent en une vision limpide et confuse à la fois. Je vois et jentends les feux de magies étranges se mêler aux cris et frapper des corps, lune de mes mains semble prolongée par un arc de bois noir tandis que lautre tend une corde qui chante dans le vent, un visage étrange aux cheveux sombres et aux yeux hypnotiques prend forme tandis que ma bouche au goût de sang crie : FUREUR ! La vision disparaît aussi subitement quelle est venue et je fixe à nouveau le Roi. Il me regarde intensément et je comprends quil sait ce que jai vu et ressenti.
- Ce que tu ne comprends pas, tu le sais déjà. Dit-il simplement.
. . . Puis il se leva et se dirigea vers Mavelle qui soulevait déjà la tenture. Je les suivit et nous sortîmes. Le roi pris place au milieu du cercle et tandis que Mavelle me rendait mon paquetage, dautres elfes apparurent silencieusement et se placèrent tout autour de nous. Le roi commença à parler dans une langue que je ne connaissais pas. Un engourdissement menvahit, ma vision se voila et la dernière chose que jentendit fut :
- Partez et délivrez Hibernia des dangers qui la menace !
http://membres.lycos.fr/keelalada/banniere_keelala3.jpg
Par Keelala le 6/8/2002 à 16:19:37 (#1925777)
*Interrogations
*Familles et amis
*Découvertes
*Secrets
*Départ
*Le voile
Bientôt le Chapitre II : Apprendre
Voili, voilou. :)
Par Keelala le 6/8/2002 à 16:37:44 (#1925882)
Par Ihria PHILOS le 6/8/2002 à 16:40:46 (#1925897)
La maline.... il en reste encore plein....
Encore... Encore....:amour: :amour:
Vivement le passage qui parle de sa rencontre avec un grand beau et costaud Firbolg :D
Par Wolik le 6/8/2002 à 16:45:12 (#1925922)
pour ceux qui aime la lecture, je conseille les royaumes oublie.
:rasta:
mdr c'est pas de la litterature ca..ptdr
Sinon pour keela : zoli...mais long
Par Jaha Effect le 6/8/2002 à 17:04:29 (#1926032)
Provient du message de Wolik
:rasta:
Sinon pour keela : zoli...mais long
Mais non C'est pas long... :D
Continu Keekee, je suis suspendu a tes levres, et depeche toi, un grand celte de 80 Kg c'est lourd :D
Jaha Effect :D
Ps: Breiht, secoue là un peu, elle chiotte keekee :D
Par MacLeodAlbion le 6/8/2002 à 21:45:48 (#1927297)
Le style s'améliore, j'ai beaucoup apprécié l'arrivée au palais. Méfie toi quand même de la nombreuse succession de petits evenements, au mode première personne.
On accroche moins, émotionnellement, à ces scènes, c'est trop court, pas assez d'ambiance, on a pas le temps de s'impregner que l'on passe à la suite. Cela nuit à l'interet du récit.
Justement, dans l'arrivée au palais, la scène est suffisament détaillée, avec ce que ressens l'héroïne, des descriptions et de l'originalité.. Continue comme cela, tu es sur la voie, petite scarabée ;)
Par Keelala le 7/8/2002 à 4:16:03 (#1928438)
Provient du message de MacLeodAlbion
Méfie toi quand même de la nombreuse succession de petits evenements, au mode première personne.
Je sais bien. Tout le problème réside là.
Détailler et faire trop long...
Ou éluder et nuire à l'ambiance...
J'y travaille. :lit: :)
Merci pour tes critiques constructives. :merci:
Par Cyx le 7/8/2002 à 4:44:13 (#1928488)
C'est un vrai plaisir que de te lire , je trouve le recit attendrissant et intriguant a la fois et je replonge chaque soir avec le passage de la veille en memoire qui a pourtant d'audieuse tendance a me faire défaut en général.
Je rafole des passages de type descriptif que tu habille habilement de multiples adjectifs finement choisis et assortis les uns aux autres offrant ainsi une "dimension humaine" aux personnages a tel point qu'on se sentirait pressque le coeur battre en symbiose avec celui de l'héroine .
On a tous un potentiel imaginatif , le tout est de savoir le mettre en forme et ma fois tu le fais délicieusement bien .
:amour:
Par Jaha Effect le 7/8/2002 à 9:35:55 (#1928917)
Provient du message de Cyx
:lit: :lit: :amour:
C'est un vrai plaisir que de te lire , je trouve le recit attendrissant et intriguant a la fois et je replonge chaque soir avec le passage de la veille en memoire qui a pourtant d'audieuse tendance a me faire défaut en général.
Je rafole des passages de type descriptif que tu habille habilement de multiples adjectifs finement choisis et assortis les uns aux autres offrant ainsi une "dimension humaine"
On a tous un potentiel imaginatif , le tout est de savoir le mettre en forme et ma fois tu le fais délicieusement bien .
:amour:
heu non, dimension lurikeeen, faut arreter de comfondre :D
Jaha Effect :D
Par Kwar le 7/8/2002 à 12:20:51 (#1929513)
Je découvre ton roman ce matin... :lit: :lit: :lit:
Bon, ben faut s'y remettre maintenant. On attend le chapitre 2 !
C'est très bon, les scènes de séparation sont même poignantes.
Bravo et merci ! :merci:
Par Ihria PHILOS le 7/8/2002 à 14:05:41 (#1930136)
Ps: Breiht, secoue là un peu, elle chiotte keekee :D
T'inquiète, j'ai le metronome en place, elle s'active.
D'ailleurs...
/em met un coup de fouet en l'air
Voila , ca arrivent bientôt....:D
Par Aron le 20/8/2002 à 10:54:07 (#1989803)
Par fremen le 20/8/2002 à 11:59:34 (#1990120)
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