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Les jumelles et les lys...

Par MorticiaAbalham le 31/7/2002 à 5:32:03 (#1879854)

Deux sœurs jumelles, l’une représentant l’attendrissement. Un sourire plus qu'éblouissant … Elle irradiait d’une joie de vivre sans limite... Le cœur sur la main, démontrant sans honte ses émotions. L’autre, solitaire dans les bois, presque farouche. Elle n’apparaissait que de temps à autre en ville… Elle démontrait une froideur en présence des autres… Se détachant dans son monde … Elle paraissait vide d’émotions.

Les deux sœurs se voyaient peu.. Mais pourtant un lien d’amour filial étrange les unissaient et chacune de leurs retrouvailles, bien que rares, était un moment magique pour elles…

L’une soutenant l’autre… Tentant de la rendre plus sociable…

Leur grand-père accueillit, un jour, un gentilhomme qu’il prit sous sa tutelle… Ce dernier, cherchant de quelle façon gratifier la famille, offrit à chacune des jumelles un plant de lys blanc… illustrant ainsi sa gratitude et son ravissement d’avoir un foyer.
Les lys furent repiqués dans le jardin de la maison de la famille. Une maison ayant appartenu à leur grand-mère, Morgiana la Fée.

Chaque jour, les jumelles entretenaient leurs lys, l’une avec abondamment de patience et d'affection, l’autre comme un devoir qu’elle devait accomplir pour ne pas qu’ils périssent… Mais cette dernière n’aurait voulu en aucun cas perdre son lys…

Les plants poussèrent et adoptèrent insidieusement le comportement des deux jumelles… Ils prenaient peu à peu leur individualité. Croissant ainsi au mieux de chacune d’elle. L’un était droit et fier, s'ouvrant chaque jour, prenant la place qui lui revenait au jardin. Couvert de bourgeons ne réclamant qu’à éclore… Il était un modèle de beauté florale. L’autre également droit, prenait par contre plus de temps à pousser… restant dans l’ombrage du premier… Des bourgeons étaient sur sa tige.. Refusant de s’ouvrir à leur nouvelle vie.

La jumelle ombrageuse, en fut peinée, elle observait son lys s’évanouir subtilement et ce malgré tous les efforts qu’elle y donnait afin d’améliorer son destin… Voyant sa tristesse, sa jumelle vint à sa rencontre et lui dit :

- Ptite sœur… Je pense savoir pourquoi ton lys se laisse lentement mourir et je pense connaître la façon de le sauver. Il faudrait, peut être, simplement, que tu ouvres ton cœur à ce qui t’entoure…Essaie de montrer tes sentiments, exprime les et tu verras que ton lys fleurira à nouveau…

Par Itrhyn Astea le 31/7/2002 à 5:33:11 (#1879855)

:lit:

...suite

Par Aube Abalham le 31/7/2002 à 5:53:15 (#1879876)

Sa sœur rit doucement de ce qu’elle venait d’entendre..

-Crois-tu vraiment que ces fleurs deviennent peu à peu à notre image!! Tu vois trop de magie autour de toi… Le fait que je trouve sans intérêt de montrer un quelconque sentiment à ce qui m’entoure, ferait dépérire mon lys!!!!!! Non, je n’y crois pas.

Et puis je suis loin d'être comme toi. Toi ! Tu es la douceur même, on ne peut que te considérer dans cette ville, tu es capable d’aimer et on t’aime en retour… Pas moi... mais cela ne me manque guère de toute façon. Si identique mais tellement différentes...

Continuant de rire… Elle se glissa dans sa forêt, fuyant encore et encore… Mais sa sœur avait touché un point sensible et par orgueil, elle n’en n’avait rien révélé. Elle murmura pour elle-même… « Pourquoi montrer nos sentiments… pour devenir un objet de moquerie ou prouver un signe de notre faiblesse!!!!!! »

Quelques jours plus tard, lorsqu’elle revint au jardin de la maison de la Fée… son lys courbait maintenant la tête…Tristesse en son cœur…Elle commença à douter de sa façon d’en prendre soin… Sa sœur vint à elle encore une fois… soutenant son regard, peinée... elle lui demanda :


-Aide-moi… Dans quelques jours, il ne sera plus… J’ai tout essayé!! Rien n’y fait ! il se meurt.

Sa sœur, touchée par sa peine, lui dit alors:

-Je vais t'apprendre… Te montrer la voie... Ferme les yeux un instant et laisse toi bercer…

Une légère brise naissante les firent frissonner, apportant avec elle les arômes des bois, la nuit était douce… Les reflets de lune illuminaient le visage des jumelles. Elle parla alors doucement à sa sœur et longuement… Elle savait de quelle façon émouvoir sa soeur et elle décrivait consciemment certaines images afin de placer un doigt sur son cœur et lui insuffler une douce chaleur…

Elle choisit sagement ses mots… parlant de leur mère, de leur père disparu… Et d’ellesmêmes. Soudain deux perles cristallines coulèrent enfin sur ses joues … gardant toujours ses yeux fermés… Ses premières larmes apparurent et allèrent mourir à ses pieds… Au pied de son lys…

Sa sœur la prit dans ses bras et la berça longuement et tendrement, arrêtant presque un moment le temps. On vit alors sous la lune rousse, le lys se redresser timidement et s’allonger résolument au coté de son jumeau… Le jardin d’une fée.

Et c’est ainsi qu’une soeur ouvrit le cœur de sa jumelle…l'éveillant
Et c'est ainsi que deux lys poussent toujours les refletant

Par Camelias le 31/7/2002 à 8:54:00 (#1880095)

:lit:

Par Arzelya Abalham le 31/7/2002 à 12:14:00 (#1881232)

Loin du havre clair, prenant la route qui va la conduire, où elle avait rendez vous, avec une personne, longtemps éloignée du royame, il allait revenir, le père des jumelles, alors Arzelya alla à sa rencontrer dans l'espoir, de lui parler des jumelles et de s'attendre à des questions provenant de leur part. Arzelya s'arreta, regarde la Lune, et pria sa Déesse Sélène, pour que maintenant les jumelles, sachent la vérité. Ainsi cela aidera peut-être Aube et Morticia à trouver leur voie...

Par Skwee le 31/7/2002 à 12:21:46 (#1881303)

:lit:

Par Muska le 31/7/2002 à 13:15:45 (#1881791)

:lit:

Par Wakan le 31/7/2002 à 13:28:33 (#1881854)

:lit: :chut: Very good

Par Hesp Thulip le 31/7/2002 à 13:46:45 (#1882023)

Le lys, la fleur de la noblesse d'âme et de coeur.
Belle idée que d'en avoir offert à ces deux soeurs...
:):lit:

Par Noam Abalham le 31/7/2002 à 14:47:15 (#1882496)

Loin, trés loin de là, un homme usé repense à ses deux petites filles qu'il a laissé. Son regard se plonge alors dans le doux éclat de la lune, il sait qu'elle veille, il est rassuré, et il s'endort, un sourire aux lèvres, en révant de Lys et de larmes, et de cette innocence qu'il a perdu il y a si longtemps...

joli mes grandes ! ;)

Par Kavadias le 31/7/2002 à 15:49:44 (#1883031)

:lit:

Par Muabdib Serra le 31/7/2002 à 17:02:05 (#1883606)

:lit:

Superbe mes puces :)

Par Bintz le 31/7/2002 à 18:36:17 (#1884319)

Le garde, flanant, passa devant un jardin ou poussaient de bien jolies corolles, inspiré, il prit sa plume, la trempa dans son petit encrier pour déposer le sombre liquide sur un fin parchemin:

Deux fleurs, deux femmes,
Deux coeurs qui fleurissent et se fanent
Une saison, un cycle, de pureté et de candeur
Joie et bonheur en leur for intérieur

La beauté alliée a la force
Determination et passion
Vie de compassion et de raison
Pour une sympathique existence.

Il déposa la feuille pres des fleurs, posant une pierre dessus pour eviter que le vent l'emporte. Puis il partit.

Par Iltwe le 31/7/2002 à 20:41:58 (#1885262)

:lit:

Par TooL Oengus le 31/7/2002 à 21:23:31 (#1885575)

:lit:

Par Ayame le 31/7/2002 à 22:37:03 (#1886075)

Jumelles est pourtant si différentes.

Unique à leur façons d'êtres.

Par Veteah Follis le 1/8/2002 à 3:30:19 (#1887506)

Observant les fleurs, le jeune homme s'émerveillait, constatant que les deux lys n'avaient finalement plus besoin du rituel.
Juste un morceau de banjo, de temps à autre.

Les racines s'étaient enfin ancrées à la terre, et les tiges portaient fièrement leur blanche couronne.

La lune sortait enfin de son hamac cotonneux, éclairant le petit jardin, et son éclat attira le regard du prêtre sur un parchemin, glissé sous une pierre. Grâce en soit rendue à la Dame de la Nuit, ce mot aurait pu rester ainsi jusqu'au lendemain, peut-être plus.

Un sourire aux lèvres, dépliant le fin papier, il lut les quelques lignes, sans parvenir à en reconnaître l'auteur, et rentra le déposer sur la table de la demeure.

Ces derniers temps, les jumelles semblaient s'être rapprochées l'une de l'autre, plus encore qu'auparavant... peut-être ne s'était-il jamais rendu compte de leur proximité avant ce jour.

Par Thanatos Shane le 1/8/2002 à 12:16:56 (#1889024)

:lit:

Une douce mélopée pour elle...

Par Aube Abalham le 25/8/2002 à 16:59:03 (#2023885)

La lune était dominante et paraissait bien pâle cette nuit la. Aube adossé à un vieux tremble goûtait à la plénitude de ce qu’elle nommait son « foyer ». L’air était embaumant. Exaltée… elle grisait de cet instant encore une fois n’ayant que les bruits maintenant devenu si familiers qui la guidaient dans ses pensées.

L’image de son visage attristé lui revenait en mémoire. Sa sœur… douce sœur.

Elle n’avait pas su trouver les mots pour réconforter son cœur… . Comme elle aurait aimé l'imbiber de sa propre gaieté de vivre… de sa désinvolture presque choquante de sourire à cette vie.

Un soupir… demain.

Elle sortie sa flûte, ferma les yeux et laissa les notes aller au grés de sa fantaisie… librement… une douceur pour une fleur.

Demain sera encore là .. et elle veillerait.

Par Tann Skaya le 25/8/2002 à 22:19:37 (#2025912)

Un sourire dans l'Ombre... bienveillant...

Shen Abalham

Crépitations d'un coeur de plume...

Par MorticiaAbalham le 26/8/2002 à 0:21:05 (#2026679)

Un feu crépitait... Sa lumière vacillante caressait un visage triste, tentant de lui redonner peut être de la chaleur. Elle n'entendait que bruissement des feuilles... Ce doux murmure que seule la nuit peut produire...
Le croissant de lune semblait pâle ce soir, là. Où était ce ses yeux qui la trahissaient ?
La nuit s'obscurcissait et pouvait laisser imaginer milles menaces en ses ombres... Rassurantes Ombres...

L'amour triste d'en être qu'ami.

Le coeur tout froid, insensibilisé par la douleur... Un feu, un soir, une femme... Une enfant qui espère le vent.

Un souffle lui apporta une douce mélopée... Un air familier, câlin, chaleureux. Libre...
Elle éteignit le feu, puis se glissa dans la forêt, serrant son arc. Se laissant bercer et porter par la libre ballade... par son Lys...

Par Druss le 26/8/2002 à 1:38:22 (#2027010)

L'âme triste est pareille
Au doux ciel de la nuit,
Tristesse qui m' inonde
Coule donc de mes yeux

Par RedWolf-Synaa le 26/8/2002 à 2:38:19 (#2027240)

:lit:
Tres beau

Par Graoden Tory le 26/8/2002 à 5:32:20 (#2027626)

sublime

:lit:

Par Veteah Follis le 26/8/2002 à 6:42:28 (#2027704)

Quelques notes, claires, vibrantes, troublaient le silence d'une nuit.
Une légère brise, portant au loin les clameurs des derniers buveurs du Gob d'Or, un aventurier égaré demandant son chemin...

Un regard...

Une nuit comme tant d'autres, où les questions ne trouvaient à jouer qu'avec d'autres questions, agrémentant la mélodie de notes hésitantes.
Déjà quatre années s'étaient écoulées, et chaque jour avait confirmé ses premières pensées.

Un regard sur les Lys...

Le vent faisait danser les tiges, et le jeune homme imaginait aisément les Jumelles écoutant la musique, bercées par le rythme.
Un sourire aux lèvres, la musique cessa sa course, et l'on entendit plus que le murmure aérien effacer les dernières notes du banjo.

Un dernier regard...

La lune adressait ses dernières grâces également, tirant délicatement son manteau à elle pour laisser son frère s'éveiller en douceur.

Le jour pointa timidement, prenant plus d'assurance, longeant le fil du temps, et le jeune prêtre s'endormit, adossé à l'entrée de la Demeure Abalham, un rayon caressant l'instrument de musique.

Par Elmar le 27/8/2002 à 15:41:27 (#2038228)

:lit:

L'essence des deux âmes, à la fois jumelles et némésis... Un trouble sans fin, une alchimie de l'esprit. La Panacée.

"regard complice"

Par Aube Abalham le 5/12/2002 à 6:36:14 (#2714375)

Le vent souffle légèrement sur leurs visages…
Le disque solaire monte mollement…
La lune disparaissant furtivement…
Murmures escortant leur passage…
Éclats de rire les délivrant…
Précurseur d’un bienheureux présage…
Deux compagnes tenant leur vie au même calice…
Pureté de l’âme, noblesse… deux sœurs, deux lys…

Par Morticia Abalham le 5/12/2002 à 6:38:15 (#2714377)

La lune devint pâle jusqu’à en disparaître à l’horizon, encore une fois elle s’était plongée dans la mer, pour en ressortir sûrement lavée de la lumière du soleil la nuit suivante. Du haut de la colline une douce brise caressa leurs joues, une Mère souhaita une douce journée à ses enfants.
Cela fesait quelques temps que les murmures de peur des gens parvenaient à leurs oreilles sur leur passage, elles avaient vu et compris beaucoup de chose durant ces dernières années. Le chemin n’avait peut être pas été si long que ça.
Les deux sœurs échangèrent, alors, un regard complice du haut de leur colline puis Morticia écouta le cœur de sa sœur...

Par Aube Abalham le 5/12/2002 à 6:40:09 (#2714379)

Complice à partir d’un regard, un amalgame
Voir dans ses yeux le reflet de sa propre âme
Pourtant si différentes une de l’autre
Pourtant si identique l’une comme l’autre…

Les hommes se préparent au changement
Perception d’un monde tournoyant
Combat acharné réclamant une trêve
Le voile tombe laissant miroiter un rêve

Par Morticia Abalham le 5/12/2002 à 6:41:10 (#2714381)

Elles savaient qu’un changement allait se faire et que Sélène ne les en empêcheraient pas de grandir. Le chemin était clair, dégagé, déculpabilisé. Un seul chemin vers la lumière, mais un chemin commun.
La paix de l’âme face à son double, son Lys. Un regard pour seul lien et les pensées allaient droit au cœur de l’autre. Un regard pour se comprendre.

Par Aube Abalham le 5/12/2002 à 6:42:59 (#2714383)

Une fin en soi, une époque trépassant
Souffrant en silence… les Pères se fuyant
Un nouvel ère se lève, monte et prend vie
Se taillant devant des milliers de visages ravis

Deux sœurs cueillant leur destinée
Déracinant le fruit d’un passé achevé
Les aidant à s’envoler, le souffle d’une Mère
Leur graine ensemençant une nouvelle terre

Par Morticia Abalham le 5/12/2002 à 6:45:34 (#2714386)

Des milliers de voix pour n’en former qu’une. La fin d’une ère, le début d’une autre, ensemble, toute deux. La mère les accompagnerait jusqu’au début du chemin vers la lumière. Les lys n’avaient peut être plus besoin d’elles pour se découvrir. Elles n’avaient plus besoin d’Elle pour évoluer. Les mères laissent un jour s’envoler leurs enfants, la larme à l’œil d’être fieres d’avoir réussit leurs devoirs. Le futur des Lys sont ailleurs sans elles...

Par Aube Abalham le 5/12/2002 à 6:46:51 (#2714388)


Elles prirent les jeunes pousses de fleur de lys
Les semant aux quatre vents, sous le solstice
Rêvant de les voir grandir et s’épanouir
Caressée par le vent, plus aucun lien… enfin libre

Par Morticia Abalham le 5/12/2002 à 6:49:29 (#2714389)

Elles descendirent de la colline, sans un mot, seuls leurs yeux se murmuraient. Où lorsque les mots n’ont plus de raison d’être.
Elles déracinèrent avec douceur les pousses des deux Lys du départ et s’enfoncèrent dans une forêt. Une clairière avec une partie un peu ombragée par un chêne centenaire. Elles les laissèrent là avec toute l’eau dont ils avaient besoin pour que les racines dessinent leur premier tableau dans la profonde et tendre terre. Un bel endroit où les lys feront leur vie seule, libres.. Le chemin n’avait finalement pas été bien long. Les chaînes que formaient leurs mains les touchèrent une dernière fois comme pour les graver dans leur mémoire...

Par Aube Abalham le 5/12/2002 à 7:05:00 (#2714401)

Un jeune homme fut adopté un jour par son grand père... Timide d abord, il trouva sa place au sein de cette famille. Un cadeau, il leur offrit aux deux demoiselles voulant les remercier de l'acceuillir en leur demeure...

Mais qui aurait dit qu'un jour... ce cadeau serait à l'image de leur vie... lui le Briseur... à l'image de la liberté...


Vetea... *souffle aux vents* ... un rêve sera exaucé, celui d'un vieil homme sans âge qui se laissait porté au gré du vent... l'aieul.

Une pensée...

Par Morticia Abalham le 5/12/2002 à 8:27:32 (#2714565)

D’un symbole il en avait crée une réalité.
D’un cadeau il avait ouvert deux cœurs.
L’étincelle d’une vie.
De cette famille, il en ouvrit les bras.
De lien nos âmes sont tissées.
Un Abalham.
Un veilleur.
Un marcheur.
Le frère.

Morticia et Aube d’un regard complice, retournèrent sur la colline. Une douce brise caressa leurs joues, le retour d’une mère auprès de ses Enfants.

Par Muabdib Serra le 5/12/2002 à 9:02:40 (#2714669)

En terre fertile de nouveau les Lys pousseront
Sous la Lune et le Soleil à nouveau essaimeront
Et leurs enfants , leurs pousses, s'épanouiront
Sur la route de la vie, sans prophétie, avanceront

Par Squallou le 5/12/2002 à 9:27:29 (#2714762)

:lit:

Magnifique...

Par Vetea Follis le 5/12/2002 à 22:41:30 (#2720651)

Et sur la pente, le Briseur fredonnait un air amusé par le temps, quelques notes de banjo agrémentant l'ouvrage, gardant un oeil serein sur la Colline que gravissaient les Jumelles...

Parce que l'on s'imagine un héros fier et droit,
Portant sur son visage cicatrice d'un destin
Si terrible, redoutable, qu'il mettrait en émoi,
L'plus pur des imbéciles, l'innocente des catins...

Pourtant il n'en est rien, de ce briseur de chaînes,
Pas plus qu'un morceau d'viande ou une tasse de verveine,
Le vie est ainsi faite, question d'compréhension,
Rares savent qui je suis, je les aime pour c'qu'ils sont...

Pourquoi t'embrouillerais-tu, chanteuse du lendemain,
Loin des déconvenues, le monde à portée d'main ?
Parce que l'on s'imagine une chanteuse fière et droite,
Qui à l'approche du Juge, s'en tordrait les mains...

Et en cette note un vieil homme au visage marqué par le soleil, aux cheveux blancs comme la neige, s'approchait... pour finir le couplet et chanter avec le jeune homme.

...moites !

Pourtant il n'en est rien, de ces pensées de laine,
Qui brûlent comme du coton, au lever du soleil,
Artherk ou Ogrimar peu importe leur haine,
Jamais nous n'offrirons nos cadavres aux corneilles !

"Imbashir, tu as pris une libre adaptation des paroles de Karmina, mais c'en serait presque agréable...
- Ose dire que je chante faux, aussi, vieux fou...
- Allez, finis ce que tu as commencé, et va chanter avec elles."

Et déposant l'instrument sur les flots, il espérait que le Chant parviendrait jusqu'à ses parents... même s'il en doutait fortement, c'était là le dernier présent qu'il voulait leur faire, avant de pouvoir vivre.

Et il courut les rejoindre, car, sans elles et sans leur attention, il ne serait jamais parvenu jusqu'ici.

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