Reccueil de mes poemes

Par XsI WaR le 30/7/2002 à 17:06:23 (#1876953)

Nostalgie
--------------------------------------------------------------------------------
Je me souviens de ces temps passés
Où nous jouissions d'un éclat sans pareil.
Je me souviens de ces nuits d'été
Où nous dansions jusqu'au début de la matinée.

Tous ces souvenirs heureux
A jamais, je ne pourrais les revivre ?
Ah ! Je me souviens de ses yeux
et de son parfum qui encore m'ennivre ...

A jamais, je ne pourais la revoir !
Car, comme mon peuple, elle est partie
Dans un royaume où n'existe la vie ...
Mon Amour, mes Frères, je suis dans le désespoir.

Je hais ces Hommes qui de leur Folie
Ont sans aucun scupules, mon peuple détruits.
Je hais ces moments de Haine
Où la Lune n'est plus ma reine ...

Je ne sais plus ...
Je ne vois plus ...
Je n'aime plus ...
Je meurt ...

Je me souviens de ces temps passés
Où sous les étoiles nous nous aimions tous.
Et Mille Gloires à Syl qui me pousse,
Encore et encore, à espérer ...

Par XsI WaR le 30/7/2002 à 17:06:55 (#1876955)

(légendes anciennes) Le Nehinrhal
--------------------------------------------------------------------------------
Dans le ciel de cristal
Limpide et peu troublé
Plane le Nehinrhal
Ignoblement doté

Sous un corps mou rosâtre
Et une chair d'albâtre
La chose est sans rivales
Dans la mort et le mal

Fait de haines et d'horreurs
Engendré par la peur
Ce bien hideux planeur
Est marié au malheur

Et son corps sans forme
Est régi par des normes
Que seules les aliénés
Peuvent imaginer

Autour d'une flasque bulle
S'agitent mille tentacules
Et de sa gueule béante
Coulent des humeurs puantes

Ses longues ailes membraneuses
Fouettent l'horizon brumeuse
C'est bien le Nehinrhal
Le plus laid des chacals

Par XsI WaR le 30/7/2002 à 17:09:54 (#1876972)

Le trouble
--------------------------------------------------------------------------------
Un simple geste, anodin,
Qui pour elle semblait peu de chose,
Fut pour lui comme une pétale de rose
Questionnant sa vie et ses desseins.

Un simple regard innocent
Qui pour elle ne signifiait peut être rien,
Pour lui étaient des diamants dans un écrin,
Un voile de mystère obsédant.

Par ce geste retourné
Il espère un signe
Mais il n'ose être digne

D'avoir ainsi de telles pensées
Et si elle n'y avait jamais songé,
De l'avoir ainsi troublé?

Par XsI WaR le 30/7/2002 à 17:14:05 (#1876995)

...La complainte de l'Arbre Démoniaque...
--------------------------------------------------------------------------------
http://enfantsdelanature.free.fr/Images/Hierarchie/Portraits_PU/Bois_Fleur%20de%20Bois.gif



J'apparais, je pousse et je grandis,
La terre, l'air et l'eau composent ma vie.
Je sens ma sève qui bourdonne,
Hivers, printemps, été, automne.

Ainsi passent les jours tranquilles,
Alors que je vie loin des villes.
Mais c'est un cauchemard qui m'attends,
Venant d'un bipède pensant.

Car soudain, mes racines se mettent à bouger,
Me faisant marcher, moi qui n'ai rien demandé.
Ce n'est plus la sève qui fait battre ma vie,
Mais la colère qui monte, qui m'envahie.

Désormais, je cherche l'humain qui m'a déchu,
Balayant sur ma route les obstacles imprévus.
Craignez ma rencontre car rien ne peut me tuer,
Même abattu, je finirais pas repousser

Par XsI WaR le 30/7/2002 à 17:17:03 (#1877013)

La Mort
--------------------------------------------------------------------------------

Sommeil sans rêves,
Journées sans trèves,
Epuisement,
La Mort attend.

Jours de bataille,
Et Vies de paille,
Derniers tourments,
La Mort nous ment.

Au corps à corps,
Vit le plus fort,
Sang des vivants,
La Mort répand.

Flêche discrète,
La fin décrète,
Râles des mourants,
La Mort nous prend.

Voici que vient,
Un assassin,
Au poison lent,
La Mort se vend.

Toutes ces vies,
Tranchées ainsi,
Le sont à tort...
Mais c'est la Mort.

Par XsI WaR le 30/7/2002 à 17:18:18 (#1877025)

(légendes anciennes) Le Medkindzhoairdane
--------------------------------------------------------------------------------
Agitant sa membrane
Tapi sous les rochers
Le Medkindzhoairdane
Attend son déjeuner

Ses organes translucides
Bavent des substances acides
Son appendice buccal
Raffole de Nehinrhals

Enfin à l'horizon
Dans un affreux chuintement
Arrive du ciel profond
Ce volatile puant

Caché sous la terre sale
Son prédateur fatal
Exhibe avec fierté
Ses pseudopodes guerriers

Ignorant le danger
La proie vient, fatiguée
Et pose son bulbe arrière
Pour boire à la rivière

L'assaut est sans pitié
Et beaucoup trop brutal
Pour que le Nehinrhal
Ait le temps d'esquiver

Luttant dans la poussière
Il sort ses chélicères
Mais la gluante masse
Lui donne le coup de grâce.

Par XsI WaR le 30/7/2002 à 17:23:12 (#1877054)

Flamberge au vent
--------------------------------------------------------------------------------
La lame glisse
Le plastron crisse
Hache et claymore
Au corps à corps
Un guerrier souffle
Le fil l'érafle

Coup de pointe, coup de taille,
Il feinte, il sabre, il ferraille,

Attaque, parade
Touche et riposte
Coulé, coupé
Bref moulinet
Coup droit, esquive
Charment le brave

Coup de pointe, coup de taille,
Il feinte, il sabre, il ferraille,

Non sans courage
L'ennemi charge
Hans se défend
Et le pourfend
Fougue et furie
Brehan sourit.

Par XsI WaR le 30/7/2002 à 17:25:17 (#1877065)

Pour la demoiselle triste
--------------------------------------------------------------------------------
L'une parle à la lune et l'autre au soleil,
Leurs pensées sont communes, même dans leur sommeil.
L'une pense à ses lèvres, et l'autre à ses yeux,
A travers leurs rêves, ils aiment tous les deux.

Elle souhaite l'embrasser, lui attend un baiser
Elle tendrement couchée, lui assis sur un rocher
Doucement, leur coeurs chantent à l'unisson
Violemment, ils aiment par dela toute raison.

Celle ci est naive, celui la est galant,
Ce sont des enfants, tous deux innocents.
Celle ci est courageuse, celui la est généreux,
Ce sont des adolescents, tous deux amoureux.

Hélas le jeune homme aime une autre belle,
Pour lui, la jeune fille n'est pas celle,
Pour elle, il n'a qu'une tendre affection,
Alors que la jouvencelle espère son attention.

La première écoute la terre, le second l'air,
Ils sont dos à dos, éloignés par des lieux
La première est triste, le second est amer
Ensemble ils pleurent, tous deux malheureux

Par XsI WaR le 30/7/2002 à 19:17:56 (#1877599)

Seigneur sombre
--------------------------------------------------------------------------------
Seigneur sombre

Chevauchant fierement
Apportant ainsi le sang,
Tu a fait naitre le tourment
Et apporté la mort par relent.

Sombre est l'ombre qui plane sur toi
Et pour mon corps remplis d'émoi
Tu est l'indicible intolérence
Qui me donne tant de souffrance.

Maintenant tu pleur
Pour ceux qui se meurt,
Implorant leur pardon
Mais tu ne mérite pas se don.

Le battant que tu etais
Est maintenant balloté par le tourment
Car jamais tu ne trouvera la paix;
Et tu fait bouillir mon sang.

Par Zorquan le 30/7/2002 à 19:26:43 (#1877641)

Je lisais tes poèmes, en buvant une infusion de tripes de Gobelin, et soudain je me suis rendu compte combien un peu de poésie pouvais rendre Althéa plus belle... belle... belle... (comme le jour, oui, tout à fait :hardos: )

Par XsI WaR le 30/7/2002 à 19:34:02 (#1877695)

Merci a vous de cotempler mes poeme...

:lit: :lit: :lit:

Par XsI WaR le 30/7/2002 à 22:32:36 (#1878569)

paladins
--------------------------------------------------------------------------------
Par les monts et les vaux, vouant leur vie au Bien,
Se montrant généreux pour ceux dans le besoin,
Offrant leur protection et pratiquant les soins,
Vivant sur les chemins, ce sont les paladins.

Partout où ils se rendent, ils aiment voir la paix,
C'est toujours à regret qu'ils dégainent l'épée,
Et quand un conflit couve, ils font tout ce qu'ils peuvent
Pour calmer les esprits avant que les coups pleuvent.

Quand ils sont attaqués, que leur lame est tirée,
Prennez bien garde alors, car le sang doit couler.
En défendant leur vie, ils vont donner la mort,
Puis prieront pour les âmes, et enfouiront les corps.

Mais la plupart du temps, ils voyagent tranquilles,
Que ce soit en forêt, montagne, où bien en ville.
En quelque lieu qu'ils soient, aidant par vocation,
Des paladins ils sont, et ils le resteront

Par XsI WaR le 31/7/2002 à 0:45:26 (#1879164)

Sombre est l'ombre
Qui plane sur mes songes
Et qui me ronge
Dans cet unnivers d'ombres.

Chaque nuit elle me surplombe,
Creusant un peu plus ma tombe
Et sur cette sépulture il n'y a pas de fleurs.

Chaque nui recomence le tourment infini
Où le beau tps se transforme en pluiz,
Pluie de souffrance et d'horreur
Qui me noit ds mes pleurs.

Alors je sombre,
Sans aucun espoir de délivrance,
Laissé a ma seul souffrance,
Dans c lieu d'ombre...

Par XsI WaR le 31/7/2002 à 17:18:13 (#1883736)

*remonte le post*:rolleyes: :rolleyes:

Par XsI WaR le 31/7/2002 à 19:40:42 (#1884817)

Mal au crane
--------------------------------------------------------------------------------
Le sujet est futile,
la querelle inutile,
Et pourtant le ton monte,
Sous le temple on s'affronte.

D'abord fusent les mots,
On se tourne le dos.
Puis un pavé décolle,
Vers une tête vole.

Un autre s'interpose,
Qui veut les voir en paix,
Sur lui la pierre imprime,
Ses fortes aspérités.

Il s'écroule, au sol,
Le crane ouvert, en sang,
S'est il rompu le col?
S'inquiète son enfant...

Sa douce épouse arrive,
Devant elle on l'emmène,
Son anxiété s'avive,
Au kulgan's on le mène.

Dans un linge on enroule
Sa tête paresseuse,
Mais le temps qui s'écoule
Rend sa vie hasardeuse.

Les mages et les soigneurs
s'acharnent autour de lui,
Mais c'est bien la douceur,
qui le ramène à lui.

Une main dans la sienne,
Une tendre chaleur,
Qui trompent la douleur
Et raniment ses veines.

Ses yeux s'ouvrent alors,
Voient la femme qu'il aime,
Son fils le croyait mort,
Cela de sa main même.

Pourtant il en réchappe,
Et mieux, il lui pardonne,
Un soupir lui échappe,
Au sommeil il se donne.

Son réveil est tendresse,
Au petit goût d'Anis,
Il écrit sans détresse,
Le pardon de son fils.

Par Xsi de Perses le 1/8/2002 à 19:05:31 (#1892588)

*remonte le post*