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Un retour difficile
Par Maele Felessan le 23/7/2002 à 17:35:23 (#1848938)
Une jeune femme a qui on donnerait 16 ou 17 ans parcourt HavreClair a la recherche de quelque chose ou de quelquun. Les rues, ruelles, taverne, et meme maisons individuelles sont fouilles pour certains, un simple coup dil dans le lit pour dautre. Froncant les sourcils, les poings sur ses hanches, elle sarrete au milieu de la place de la fontaine.
Il disparaît toujours
Une petite moue de contrariete apparaît sur son visage tandis quelle fouille du regard les environs.
Afin de mieux retrouver ce quelle cherche, elle bondit sur la fontaine, met sa main en visiere et scrute lhorizon.
Finalement fatiguee de chercher elle leve les bras au ciel et murmure :
Vents, Vents mes amis
Bourrasques et Brises, ecoutez votre amie
Ecoutez votre maitresse
Retrouvez celui quelle cherche
Afin de que son esprit sapaise
Un souffle senroule tel un serpent autour delle
fait voltiger ses cheveux libres
et brusquement sintensifie, echappant a la volonté de la jeune mage. Une petite tornade se forme et seloigne en direction des montagnes. La jeune mage, desequilibree par la force du vent tombe dans leau avec grand bruit et force declaboussures.
Rhaa.. non !!!!!
Et voilà quen plus je ny arrive plus !!!!!!!
Sortant de leau, elle decide de continuer a cherche a pied
en sentrainant bien sur et surtout en evitant de rencontrer les gardes
Par Loriane le 23/7/2002 à 18:50:26 (#1849369)
et est reparti aussi vite... tristesse.
Partir, toujours partir et quand revenir?
Seliumi Novak
Guide de Glyph
Precheuse de la redemption
Par Le Roi de Larme le 23/7/2002 à 19:04:26 (#1849449)
-Mais ou est Maelle?
douleur
Par Maele Felessan le 23/7/2002 à 19:51:52 (#1849731)
La jeune fille enleve la branche qui prend un malin plaisir comme ses congeneres a lui gifler le visage. Elle se remet a courir.
Un gobelin sur ses traces la talonne et appelle ses congeneres pour la chasse de la femelle humaine. Maelle court.. de plus en plus vite
et finalement.. en se trompant de chemin, se retrouve perdue sur une falaise
.
La petite compagnie de gobelins avance vers elle, menacante.
Non.. non.. non.. non..
Ca netait pas prevu ca
Les yeux globuleux se rapprochent delle. Elle pousse un cri en reculant dun pas.
Le sol se derobe sous ses pieds. Son cri se poursuit et se termine en plainte. La demoiselle est tombee sur une petite plate forme a labri des animaux et des gobelins
mais son teint est pale et sexplique par langle insolite que sa cheville droite fait avec sa jambe.
Cest pas vrai..
Cest pas vrai
Syl.. pourquoi moi
Elle essaye de se remettre debout, mais une douleur puissante len empeche.
Quoi de mieux que la ou elle est pour observer le paysage
Mais elle cherche quelquun.. et prefererait de loin quitter cet endroit desole.
Faisant mauvaise fortune bon cur, elle essaye doublier la douleur en communiquant avec le vent, lui confiant ses peines, ses joies et ses douleurs.. comme avant.
Par Le Roi de Larme le 23/7/2002 à 21:02:44 (#1850121)
-Satanées gens, pas fichues d'savoir de quoi je parle!
Au comble de la hargne, Hisoka vaporisa tous les porcs de l'enclos voisin, dans l'espoir vain que le *ding* apaiserait ses sens. Peine perdue. Résolu à user de sa magie, il appella les vents, en espérant que Maelle aie encore une once de pouvoir suffisante pour le guider, si pour le moins elle voulait le voir...
appel
Par Maele Felessan le 23/7/2002 à 21:36:38 (#1850316)
Et voilà comment je retourne dans ce pays
La cheville cassee et encore dans les ennuis
Oh.. que va dire Hisoka
Elle prend son visage dans ses mains
Il ne va pas etre content
.
Il ne voudra plus que je sorte
Tendant ses mains devant elle, elle sent le souffle de ses amis lentourer et la caresser, charriant parfois quelques bribes de phrase, mais etrangement doux et sensibles en la sentant blessee.
Vents
vents mes amis, ecoutez celle qui ne voulait pas vous trahir..
Trouvez le
vous savez de qui il sagit
Trouvez le.. et dites lui que jai besoin lui
Les paroles portees par le vent seloignerent delle. Les brises, tels un langoureux serpent se defirent delle liberant la legere pression, ne laissant plus que son frele corps de temps en temps balayee par les bourrasques a qui revenaient le role de secher ses larmes.. larmes de douleur.. larmes de honte .
Hisoka
.
Par Narak Kardan le 23/7/2002 à 22:17:18 (#1850526)
Enfin bref... Cet homme etait donc la, ses traits vieux et uses, le regard blase de ceux qui en ont vu, et qui ne sont surpris par rien. Il se contentait de rester la, assis sans rien dire, buvant ses chopes d'hydromel bon marche, et que meme le tavernier n'avait pas trop pisse dedans... Il vivotait, quoi. Quant a savoir ce qu'il faisait pour pouvoir se payer ces journees de farniente, allez savoir... Certains disaient qu'il possedait une fortune personnelle. Bah.
Et puis, ces derniers jours l'homme semblait devenir de plus en plus bizarre... Ses yeux d'habitude ternes devenaient comme petillants, son maintien voute devint aussi altier que celui d'un prince... Il y avait ce sourire aussi, empli de malice et d'ironie, comme s'il defiait le monde... Rajoutez a cela qu'il se mettait a parler... Oh, des choses incoherentes parlant de "Maitre", de "Plus cingle que moi", et autres "Et dire qu'a l'epoque je voulais voir si elle voulait m'aider en tant qu'ingredient vivant"... Bref, des phrases sans queue ni tete, assurement.
Mais certains semblaient reconnaitre en cet homme, qui semblait si vieux et use voila encore moins de trois semaines et qui ressemblait plus a present a un quadragenaire au mieux de sa forme, cet etrange magicien qui sevissait en ces terres voila de bien nombreuses annees, et que l'on revoyait de temps en temps, a l'occasion, comme venu voir ce qu'il advenait de ces terres qu'il avait arpente en son temps.
"Mon vieux "Maitre"ton ironique prononce est donc dans le coin ? Ma fois, peut etre que je vais lui passer le bonjour. Et cette chere petite a peut etre encore envie de me le mettre dans le bide, ce couteau... Peut etre que je lui en laisserais l'occasion... Ca pourrais etre amusant."
Apres cette declaration surprise par un autre client de la taverne pendant qu'il etait en train de marmoner dans un coin, l'homme sortit, comme a l'affut de visages familiers.
souvenirs.. souvenirs..
Par Maele Felessan le 24/7/2002 à 14:50:53 (#1854028)
Elle murmure a voix basse
Drachenfels... Seyluun...
Missy... Sable...
Seiyar... Chorale...
Milamber.. Pmichy..
Narak Sa voix devient dure et meprisante a ce nom .
Narak.. ce bouffon.. cet etre meprisable...
Lui qui a voulu lui faire du mal..
Il regrettera ... a jamais...
Le vent fait virvolter sa chevelure blonde. Ses pensees se portent sur cet homme qu'elle deteste, qu'elle prefererait voir mort.
Oh oui.. quoi que desire Hisoka.. Narak mourra...
Sa cheville la lance de plus en plus et grossit. Elle etouffe un gemissement de douleur
Par Le Roi de Larme le 24/7/2002 à 15:07:31 (#1854118)
Hisoka était en train d'essayer de saisir les mots et les concepts étrangers qu'utilisait le vent chaotique, à milles lieues de se douter des ennuis qui allaient suivre le sauvetage de Maele. Sans savoir, sans avoir vu cette dernière Hisoka savait qu'il allait la retrouver dans il-ne-sait quel guêpier.
-Je ne comprends pas un traître des sifflements que tu utilises!!!
Hisoka regretta amèrement de ne pouvoir empoigner le vent et lui fait une prise de lutte à main nue, histoire de le châtier de son manque de communicabilité. Tant pis, il s'élança dans la direction que semblait lui indiquer le courant aérien, dans l'espoir qu'il serait fixé là bas. Bien sûr, il tomba sur la même nuée de gobelins que la jeune apprentie rencontra plus tôt, mais relater le combat ici relèverait de la plus élémentaire insipidité.
Essouflé et rageur, Hisoka finit par échouer sur la falaise et à scruter les environs. Pas de Maele...Saleté de vent!
Poussé dans ces derniers retranchement, et se refusant à lui même de penser Maele noyée, Hisoka mis ses mains en porte-voix et hurla, de tout ce que ses poumons avaient de Bréhanite :
-Maaaaaaaaaaaeeeeeeeeeeeeeele!
enfin du secours
Par Maele Felessan le 24/7/2002 à 19:22:20 (#1855564)
Le cri resonne juste au dessus delle. Levant les yeux elle se dit que les cri de douleurs de Gobelins provenaient bien de son ami
de son Hisoka. Elle essaye a nouveau de se mettre debout sur une jambe mais la douleur est trop puissante. Elle secroule a nouveau avec un gemissement.
Craignant quil ne parte trop vite, elle repond a son cri
Lààààààààààààààààààààààààààààààààààà
Hisoka.. Hisoka.. jai mal...
Meme si elle avait parle elle netait pas sur quil leut entendu. Elle jette un regard despoir fou la dou venait la voix. Elle imaginait deja etre dans ses bras.. et les explications qui allaient suivre
Elle ne craignait rien ni personne.. meme pas Seiyar !
Dailleurs toute a cette pensee elle se met a deviser :
Quil vienne voir un peu de quel bois je me chauffe !
Mais bon
je suppose quil est plus fort quun gobelin
.
Euh.. quil attende un peu alors
Par Le Roi de Larme le 24/7/2002 à 21:12:11 (#1856062)
-Maele! Tu...
Il ne pris même pas le temps de finir sa phrase, et détacha de ses hanches ce qui semblait être une Corde de Mensonge, objet magique fort prisés des voleurs en tout genre. Il enroula la première extrémité de la corde au rocher, ce même rocher qu'il allait à partir de maintenant surnommer, non sans affection, "Momoche-mais-utile." Il lança la corde près du promontoir de la blessée, et amorça la descente, en s'aidant par précaution des quelques enchantements physiques.
-Maele...qu'est ce que tu...ça va?
Hisoka près d'elle, l'éternelle jeune fille n'eut même pas à prononcer le moindre mot. Son amant apposa avec hâte sa main sur la cheville cassée et en allégea la douleur de quelques psaumes magiques. Hisoka releva les yeux vers elle, quelques secondes...une éternité sans mesure, puis se releva, pris la corde qui pendait, et attacha Maelle fermement à lui. Il entama la longue remontée, en s'aidant de tous les objets qui pouvaient lui servir, potions, maléfices, enchantements, et en laissant derrière lui quelques objets trop lourd, quoiqu'encore de valeur. (Ce qui lui aurait sûrement valu les pires sarcasmes de Miz, dans le temps.). Il se hissa au bout d'un long moment au sommet, déposa Maele avec d'infinies précautions au sol, et lui adressa à nouveau le regard...de toute la douceur de ses pupilles grises.
Par Narak Kardan le 24/7/2002 à 21:15:03 (#1856081)
Ainsi donc il errait dans les rues, flanant comme si de rien n'etait, semblant parfois disparaitre dans certaines ombres, reaparaissant plus loin.. Passant par des ruelles etoites et malodorantes pour ressortir plus loin.. Allant comme si ces rues n'avaient aucun secret pour lui... Comme si elles etaient siennes. Il allait son chemin, et son air montrait bien qu'il comptait bien arriver la ou il souhaiter aller.
Il se livrait a un etrange manege : il s'arretait de temps en temps, et s'arretait, le nez en l'air, humant. Il observait de gauche et de droite, et finalement prenait une direction. Au fur et a mesure, il finit par sortir de la ville, se dirigeant d'abord vers la riviere, jusqu'a un lieu ou, semblait il, une personne etait passe voila peu. Voyant les traces visibles, il se baissa, colla quasiement son nez au sol et huma longuement. La dessus, il se redressa, un large sourire lui barrant le visage.
La dessus, apres s'etre remis debout, il se dirigea d'un pas tranquille vers les falaises, flairant encore de temps en temps...
Par Narak Kardan le 24/7/2002 à 21:20:41 (#1856115)
"Deux odeurs ? Mmm..."
Il huma un peu plus longuement, reflechissant... Et sourit.
"Lui... L'odeur de son sang est bien caracteristique. Mais ca faisait si longtemps ! Mes vieux sens rouillent, c'est indeniable."
Il haussa les epaules, et repartit d'un bon pas vers le lieu ou se trouvaient l'etre qu'il admirait le plus a part lui-meme, et celle qui le tuerait.
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