Fuite en avant...

Par Aina HarLeaQuin le 23/7/2002 à 7:21:33 (#1845896)

Aina referme doucement le coffre contenant ses quelques affaires. Sur la table est posée la robe d’archimagie rouge ayant appartenue à Lochost.
Encore quelques jours d’entrainement intensif et elle pourrait troquer sa robe noire symbole de deuil contre la robe de cet ange disparu. Une étape de plus franchie.
Mais pour l’instant elle avait décidé de quitter le Château de Bane et de n’y passer que pour avoir des nouvelles du Messager. Elle pouvait facilement voir ses fils en dehors.

Elle avait mûrement réfléchi sa décision. Quitter les appartements communs avec Syris n’est pas une chose facile pour elle. Mais elle avait l’impression que leur relation s’effritait de plus en plus. Chaque rencontre devenait presque l’affrontement de deux Fois puissantes. Celle d’une Prêcheuse et celle d’un Feydien. C’était prévisible mais la venue de Jalaza n’avait fait qu’empirer les choses. Voir Syris subjugué par cet être pour qui elle même n’éprouvait que haine, se voir disparaître à ces yeux brillants d’admiration, de respect.. de désir pour Jalaza. Ce désir qu’il ne lui faisait plus que très rarement ressentir. Que se soit dans le désir de la rencontrer, de passer du temps avec elle ou de partager les plaisirs.
Elle se sentait délaissée et elle en souffrait de plus en plus chaque jour. La Prêtresse ne supportait plus cette faiblesse. Elle avait attendu tant d’années et subit tant d’échecs pour trouver celui qui lui convenait. Si cette relation devait se finir autant que se soit vite. Pour ne plus souffrir de voir l’homme qu’elle aime s’éloigner.

Emportant la robe comme unique bagage supplémentaire, Aina se dirigea vers les appartements de son fils aîné. Elle l’avait prévenu de ses intentions et devait lui laisser un mot comme convenu pour lui confimer son départ. Quand elle se rendit compte que les esprits protecteurs étaient plus forts que jamais en ces lieux, un sourire satisfait affleura à ses lèvres.

En quittant le château, profitant des ombres protectrices de la nuit, Aina sait que le seul qui puisse prendre la décision finale est Syris. Il saurait où la trouver pour le lui dire…

Par Deux âmes de Feyd le 23/7/2002 à 12:44:12 (#1847042)

Mais elle avait l’impression que leur relation s’effritait de plus en plus. Chaque rencontre devenait presque l’affrontement de deux Fois puissantes.

Une fois de plus l'amour est pris dans le tourbillon du Destin et de ses fatalités... Car même s'il semble que l'on puisse mourir étouffer dans les ténébres, il se peut aussi que l'on meure de froid en pleine lumière alors... Qui peut dire ce qu'il en ressortira ?

Par Gengis Khan le 23/7/2002 à 12:46:27 (#1847059)

*sous le charme*:amour: :amour:

deuz au lit!

Par Dodgee MIP le 23/7/2002 à 12:46:33 (#1847061)

L'amour, la jalousie, ridicule contingence et terrifiante arme. Encore un sentiment bien inutile dont s'encombrent les hommes...

Dod *boreale on* gee

Par Azaël Lloth le 24/7/2002 à 7:41:22 (#1852061)

Juché sur les remparts de la forteresse, Azaël reflêchissait. Décidément, il ne comprenait que difficilement sa mère. Ce depart etait-il le fruit d'un caprice non satisfait ? Il en doutait. Mais la récente discussion qu'il tint avec Aina, les justifications qu'elle lui avait donné, ne l'avaient pas satisfait. Il en etait presque à s'inquieter pour elle. Chose qu'il se serait reproché. Peu importe ses raisons, Aina devrait se mettre au pas incessamment. Quitter la demeure Feydienne sans même prevenir tenait de l'enfantillage deplacé selon lui. D'autant plus que le présent serait bientôt prêt, selon toute vraisemblance. Tout du moins l'esperait il. Aina devrait accepter, et tout rentrerait enfin dans l'ordre...

Par Syris Lloth le 24/7/2002 à 13:34:19 (#1853542)

Ne pas la trouver dans leurs appartements était chose presque normale, étant donné qu'Aina avait son indépendance, tout comme lui, et qu'il n'ignorait pas qu'elle avait de plus en plus de mal à cohabiter avec certains serviteurs de Feyd.

Constater la disparition de cette robe qu'elle affectionnait tant l'était déjà plus, car il savait qu'elle n'avait la puissance pour la revêtir et qu'il n'était pas logique qu'elle s'en saisisse ainsi.

Quelquechose ne tournait pas rond, il le préssentait, ne serait-ce qu'à la suite des dernières discussions qu'ils avaient eu ensemble peu avant.

Ce départ soudain, cette fuite du chateau sans prévenir, cette décision prise en silence, c'était bien elle.
Nuls doutes qu'il pourrait la retrouver sur l'Ile du Seigneur deux fois-nés, là où elle se rendait si souvent pour s'entrainer et méditer..

Le temps de régler quelques affaires pressantes relatives à l'Ordre, il était sur le chemin menant aux terres de l'Oracle.
Il leur fallait se voir, s'expliquer.
Son absence mystérieusement prolongée de leurs appartements communs lui pesait, il avait envie de la voir. Elle lui expliquerait sûrement ensuite ce qui n'allait pas, et ils en discuteraient ensemble, au calme.

Quoiqu'il en soit il était persuadé d'une chose. Il était inconcevable qu'il ne la retrouve pas, elle, la femme qu'il aime tant.

Par Feu Subtil le 24/7/2002 à 19:05:11 (#1855460)

encore la faute a cette pecheresse de Jalaza :)

Par Aina HarLeaQuin le 26/7/2002 à 21:15:02 (#1865077)

Elle avait pris la décision de ne pas retourner au château de Bane. Elle vivrait à StoneCrest, loin de l’influence pesante des feydiens. Elle allait vivre seule de nouveau.
Ces quelques jours d’exil et sa rencontre avec Syris n’avaient fait que conforter son idée première. La Prêtresse avait recréé la chape de glace entourant son cœur. Ce cœur si impétueux. Elle ne pouvait se permettre de faire passer en avant ces sentiments si écœurants d’humanité. Cette humanité dont elle ne devait pas faire partie mais qu’elle devait tenter de sauver. Elle ne pouvait laisser certaines choses lui échapper par faiblesse pour un feydien.

La Foi devait être son seul guide, la seule chose qui devait motiver ses décisions. Encore et toujours, pour Lui, le Juge, quitte à mourir. Cette Foi qui peut faire couler le sang des êtres chers, compagnon, enfants peu importe… sans aucun remord, juste avec la conscience du devoir accompli.
Elle ne verrait Syris que quand ils en auraient l’occasion l’un et l’autre. Peu importe la fréquence après tout. Son cœur même engoncé dans cet étau glacial lui appartenait, à lui, seulement à lui. Et elle avait l’espoir que la réciprocité n’était pas feinte.

Par Korben Kissous le 26/7/2002 à 21:42:29 (#1865170)

:lit: :doute:

Par Syris Lloth le 27/7/2002 à 14:12:31 (#1866970)

hop hop hop =)

Par Ibuki Tribal le 27/7/2002 à 14:21:12 (#1867010)

:lit: :)