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Le vagabond
Par Aërandis le 21/7/2002 à 15:56:56 (#1837510)
Un homme qui avait du quitté sont pauvre village,
Jeté par ses frères se disputant le pauvre héritage,
Que leur avait laissé leurs parents, juste décédés.
Il s'en allait par les routes et les chemins,
Traversait en marchand larges palines et forêts,
Volletant tel une feuille dans le vent, poussé par le destin.
Cet homme qui, chemin faisant, arpentait des bois charmants,
Se prit en chantant, de régler entre deux poules un différent.
A coup de becs dans les plumes, les deux furies du poulailler,
Faisaient voler plumes au vent, sans cesser de se chamailler.
Notre homme s'approcha des deux folles, et les saisi de ses mains,
Les secoua tant et si fort, qu'elle se rendirent à cet humain.
Il vit alors un ver de terre qui s'empressa de quitter ce lieu,
Il était la raison de cette querelle, leur dîner, ce fol enjeu.
Le vagabond sortit de sa poche une poignée de ce bon grain,
Que produisait la terre de son vieux père aujourd'hui défunt.
Ravies, elle rafflèrent le repas, en lui tournant le dos,
Lui souriant, regrettait sa vieille ferme, son tendre hameau,
Ce lieu qui l'avait vu naître, et ses animaux comme des frères,
Qui lui avaient appris à converser avec notre douce terre.
A la ferme ce don, qu'il avait de comprendre les animaux
Et de savoir parler avec la terre et d'écouter ses maux,
Lui avait attirer de ses pauvres bêtes la sympathie,
Mais de ses frères et de son père que beaucoup de jalousie.
Il reprit donc sa route alors que le soleil passait l'horizon,
Cherchant un lieu un peu chaud où il pourrait déposer ses haillons.
Il fut alors guidé, dans ces ténèbres toujours grandissante,
Par une forte odeur fauve, et une malheureuse voix gémissante.
Il tomba alors, sur un piège retenant un pauvre petit renard,
Il l'ouvrit alors aussi doucement qu'il pouvait le faire dans le noir,
Et millimètre par millimètre, il finit par délivrer le pauvre animal.
Le renard en profita tout de suite pour fuir ce qui lui faisait si mal,
Et en partant, il surprit la vagabond qui manqua de perdre son bras.
Il se dit alors que dans le noir, dans la forêt, il n'avancerai pas,
Il se roula alors dans sa vieille cape toute dépenaillée et s'endormit,
Son coeur se calma un peu, et dans une douce chaleur il passa la nuit.
Au petit matin, il n'y avait plus de piège, ce que ne comprennait cette humain,
Alors, après s'être vigoureusement gratté la tête, il reprit son chemin.
Tenaillé par la faim et par la soif, il avançait dans l'ombre de la forêt,
Puis il finit par tombé sur un ru polisson qui lui permis de se rassasier,
Sautant de pierre en pierre, traversant ce petit ru polisson, tel un torrent,
Rejoignit l'autre rive, comme l'aurrait n'importe quel jeune enfant.
Un peu plus loin, il distingua l'ombre fraîche d'un jeune arbrisseau
Qu'il décida de rallier afin de faire une pause dans son long voyage.
Et, ce qui, de loin ressemblait à un arbrisseau, devenait bien plus gros,
Lui offrant une ombre immense à l'abri de son tronc, de son épais feuillage.
Il fut accueilli par un essaim de lucioles virevoltantes en mainte pirouette,
Qui lui offrir un ballet irréelle qui s'arrêtant avec le dernier cri de la chouette,
Emportées dans un tourbillon de feuille dans le vent, et la douceur printannière,
Le laissant seul, à l'ombre de ce gigantesque arbre plus que millènaire.
Puis, une voix se fit entendre à ses oreille, venu de partout et de nulle part,
Il lui semblait que l'arbre lui parlait alors que le soleil dissipait le noir.
"Mes veilleurs m'avait prévenu de ton arrivé alors qu'un autre sacage Nature.
Je suis celui la colère, celui qui frappe, les forts et les faibles en égales blessures.
Je suis celui qui est resté en vie, homme j'étais autrefois, j'ai changé de corps,
Et je vie aujourd'hui dans celui a qui j'ai tant et tant de fois donné la mort.
Mais aujourd'hui je préfère abandonné mon fardeau, je me meurt doucement après tant d'années.
Toi qui parle à Nature et à ses bêtes, toi qui sait régler les conflits entre animaux,
Toi qui sait protéger la vie quelqu'elle soit, écoute donc et retiens mes derniers mots.
Je te laisse la mission d'aller parler à ceux qui ont oublié l'équilibre,
Racontent leur la beauté et la colère de cette Nature sauvage et libre.
Dit lui que le bien deviendra le mal et que le mal deviendra le bien,
Dit lui que nous sommes une chaîne dont on ne peut briser les liens.
Met toi en route est reviens avec celui qui ne connait cette vérité,
Car jamais personne n'a été là pour pouvoir la lui montrer.
Ainsi le vagabond repartit par delà le monde pour porter la parole de Nature,
Ceci n'est point une légende, car votre ménestrel l'a rencontré il y a longtemps,
Et lui a promis de continuer a porter sa parole pour qu'a jamais son esprit perdure,
Pour que l'homme puisse entendre la vérité par delà l'espace et par delà le temps.
Par Ethan Elros le 21/7/2002 à 16:01:53 (#1837530)
toujours aussi beau :)
Par Dahna Lyhrel le 21/7/2002 à 16:24:32 (#1837618)
Par lorelei_D le 21/7/2002 à 16:35:21 (#1837654)
Bel effort , bravo !
Par Karl le 21/7/2002 à 17:34:22 (#1837836)
:eek: :eek: :eek:
Extraordinaire !!!
Felicitations à Vaeris et Aerandis !!!
*sublime*
Par Vaëris le 21/7/2002 à 19:55:27 (#1838287)
Par votre chant, l'histoire n'en est que plus belle et profonde, sublimée. *se sent toute petite face à Aërandis*
Vaëris
(PS pour Aërandis : je ne connais pas Sam Sagace seulement ses écrits, donc je ne suis pas son élève, loin s'en faut :/)
Par Ines Athkins le 21/7/2002 à 23:09:48 (#1839360)
:lit: :lit:
Par Brianos le 22/7/2002 à 13:11:53 (#1841602)
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