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l'affaire josephine ou un scandale politco financier

Par aldebran le 21/7/2002 à 6:25:17 (#1836335)

L'affaire Joséphine, nom de code d'un prêt saoudien consenti à la France de
Mitterrand, rebondit. Jean Montaldo, grand contempteur de l'ère Mitterrand,
qui a dénoncé "le scandale des pots-de-vin" suscité par ce prêt, accusé de
diffamation, présente un témoin de dernière heure devant le tribunal.

Un procès en diffamation intenté par le Crédit Lyonnais à Jean Montaldo,
auteur de best-sellers sur les malversations de l'ère Mitterrand, est en
train de faire réapparaître le fantôme de Joséphine.
L'affaire Joséphine est l'un de ces imbroglios politico-financiers, dont la
rumeur est inversement proportionnelle à ce que la justice a eu à en
connaître.
Il n'y a jamais eu de véritable enquête sur ce "prêt privé" de 25 milliards
de dollars, qui aurait été consenti à une France aux abois par l'Arabie
Saoudite, en 1983. De cette somme colossale, 2,5 milliards de commissions se
seraient évaporés, pour se redéposer sur des comptes en banque accessibles à
de nombreux responsables du Parti socialiste de l'époque.
Jean Montaldo, qui a trouvé un filon éditorial particulièrement juteux dans
la "dénonciation" des scandales de l'ère Mitterrand, avait très longuement
évoqué l'affaire Joséphine dans son livre Mitterrand et les 40 voleurs,
publié en 1994.
La justice ne s'est intéressée que très récemment à ce dossier. La juge
d'instruction Martine Bernard s'est vu confier, il y a quelques semaines, de
façon marginale, une enquête qui pourrait mener à cette affaire.
Une note anonyme fait le récit d'une réunion qui aurait rassemblé en octobre
1993, à Gordes, dans le Vaucluse, des dignitaires de la "mitterrandie>>.
L'objet de cette rencontre aurait été la redistribution d'un reliquat de 132
millions de FB, provenant des commissions du prêt Joséphine.
Une enquête préliminaire, puis une instruction, ont été ouvertes. La juge
arrivera-t-elle, par ce minuscule et virtuel fil rouge, au coeur d'un
dossier qui n'a pour l'instant aucune existence judiciaire?
Il est à noter que la juge Bernard s'occupe aussi du dossier de l'incendie
qui ravagea le siège parisien du Crédit Lyonnais, le 5 mai 1996. Pour Jean
Montaldo, cet incendie était destiné à faire disparaître les archives, et
notamment tout ce qui concernait le prêt saoudien qui transita par les
banques publiques françaises; dont, bien entendu, le Crédit Lyonnais, qui
aurait été la pierre angulaire du système d'intégration dans les finances
publiques de la manne saoudienne.
Jusqu'alors, les assertions de Jean Montaldo n'avaient fait l'objet d'aucun
procès en diffamation. Le Crédit Lyonnais semblait avoir accepté d'être
crédité de cette rocambolesque opération.

La lente contre-attaque du Crédit Lyonnais

Ce n'est qu'en mars 1998, après que Jean Montaldo eut donné sa version de
l'incendie du Lyonnais dans les colonnes de l'hebdomadaire Le Point, que la
banque porte l'affaire devant la justice par la voix de son président, Jean
Peyrelevade.
Pour le Crédit Lyonnais, ce dossier n'a de réalité que des documents qui
"puent le faux, photocopies de télex entre autres". Il s'agirait d'une
tentative de chantage visant à obtenir le règlement, des années plus tard,
de commissions imaginaires. Pour la banque, il est invraisemblable que
l'Arabie Saoudite ait prêté une telle somme à la France sans laisser de
traces. Le ministre des Finances de l'époque, Jacques Delors, a déjà déclaré
à plusieurs reprises qu'il s'agissait d'assertions rocambolesques.
Montaldo, lui, maintient ses affirmations et précise qu'il lui apparaît que
les responsables socialistes de l'époque étaient les destinataires des
commissions.
Les vedettes de l'audience, qui eut lieu lundi 11 janvier, devant la 1ère
chambre civile du tribunal de Grande Instance de Paris, ne furent ni
Montaldo, ni les représentants du Crédit Lyonnais, mais un certain Bernard
Pichon. Ce témoin surprise était cité par Jean Montaldo et ses déclarations
ouvrent de curieuses perspectives, en ajoutant à la confusion.
Bernard Pichon se présente comme un ancien des services de renseignements
français. Il était "correspondant" de la Direction Générale des Services
Extérieurs (DGSE) aux Antilles, lorsque François de Grossouvre, chargé des
"affaires sensibles à l'Élysée", lui demanda de "l'épauler".

L'itinéraire de l'argent saoudien

Pichon affirme qu'en 1983, on lui aurait demandé d'enquêter sur l'affaire
Joséphine. L'inquiétude de l'Élysée serait venue de la plainte formulée par
des intermédiaires mécontents de ne pas avoir touché leur commission sur ce
prêt fabuleux. En fait, ces mêmes intermédiaires, basés aux îles Caïmans,
auraient "balancé" plus tard l'affaire au juge Thierry Jean-Pierre,
aujourd'hui député européen, et à Jean Montaldo, se plaignant amèrement
d'avoir été lésés par les Français.
Pichon va mener son enquête en tentant de suivre l'itinéraire de l'argent
saoudien, qui avait d'abord atterri dans un établissement financier
américain, la Hauffman Bank de Houston. C'est cette banque qui aurait fait
l'offre de prêt de 25 milliards de dollars, remboursables en 20 ans, pour le
compte des Saoudiens. Ensuite, l'argent aurait transité par l'Angleterre, de
la City Corp au Crédit Lyonnais de Londres, pour repartir vers la City Bank
et, de là, au Luxembourg, en Suisse, et même au Liban, où la faction
chrétienne aurait veillé un temps sur le magot.
Pour Bernard Pichon, l'argent prélevé pour les commissions vient d'un jeu
d'écritures manipulant les taux d'intérêt.
Bref, 2,5 milliards de dollars s'envolent pour payer les intermédiaires.
Quant aux bénéficiaires, bien que Pichon soit persuadé que des notables
socialistes se soient trouvés en bout de chaîne, il ne peut les identifier.
Pichon cite les noms des personnalités du P.S. que lui auraient confiés les
intermédiaires américains.
L'ancien "honorable correspondant" de la DGSE réclame d'être entendu par un
juge d'instruction. Pichon prétend également que les Américains auraient
cité François de Grossouvre, son patron. L'enquêteur zélé prétend avoir tout
de même réussi à faire parvenir son rapport à François Mitterrand, qui
étouffa l'affaire.

Toujours le capitaine Barril

Interrogé sur ces contradictions, Pichon affirme que les luttes internes au
PS expliquent l'usage tout aussi interne que certains souhaitaient faire de
cette affaire. Pichon pense que l'on aurait voulu faire pression sur Pierre
Mauroy, alors Premier ministre, et son entourage, soupçonné par Mitterrand
d'être mêlé au cafouillage de l'affaire. Pichon cite alors le capitaine
Barril, membre de la cellule élyséenne de l'époque, qui lui aurait affirmé
qu'il avait fait suivre et écouter Pierre Mauroy à cette époque.
Nous avons joint Paul Barril, qui se trouve en Arabie Saoudite.
Le trouble principal suscité par les déclarations de l'ex-gendarme de
l'Élysée vient de ce que ses propos sont très difficilement vérifiables. Le
"capitaine Barril" nous a déclaré en préambule: "Je suis sans doute une des
dernières personnes vivantes à avoir suivi cette affaire des deux côtés.
J'en parle d'ailleurs dans mon livre Guerres secrètes à l'Élysée.
L'un des buts de ce livre était de démontrer que François de Grossouvre ne
s'était pas suicidé dans son bureau, mais y avait été assassiné, victime
d'un complot. Paul Barril évoqua encore la mémoire de son ami:
"Je venais d'entendre parler de ce prêt saoudien quand Grossouvre m'a dit:
"Mon p'tit Paul, tu sais pourquoi les Saoudiens nous prêtent 25 milliards de
dollars?" Je répondis que je ne voyais pas et il me dit: "Mais, c'est à
cause de toi, mon p'tit Paul, pour ce que tu as fait à La Mecque".
En 1979, le capitaine Barril, à la demande des Saoudiens, intervint à la
tête du GIGN (Groupement d'Intervention de la Gendarmerie Nationale) lors
d'une gigantesque prise d'otages. Le 20 novembre, 300 extrémistes de la
tribu des Oteiba attaquèrent la grande Mosquée, 400 personnes furent tuées,
dont 130 gardes nationaux, lors de la plus grande prise d'otages de
l'Histoire. Avant d'intervenir et de neutraliser radicalement les
terroristes, Barril et ses hommes durent se convertir à l'Islam.
Paul Barril poursuit: "Les Saoudiens avaient donc une dette morale envers la
France, c'est en partie pour cela qu'ils consentirent ce prêt. Quinze
banques saoudiennes furent associées pour dégager les capitaux. Mitterrand
avait dit: "Il n'y aura pas de commission". Les intermédiaires saoudiens
prélevèrent néanmoins leur commission et en retournèrent une partie aux
intermédiaires français.

Joséphine sort du placard

"Naturellement, le circuit de l'argent est très difficile à suivre et
aboutit à des fiduciaires suisses ou luxembourgeoises sur les comptes de
prête-noms. La redistribution vers des responsables politiques est encore
plus difficile à suivre".
"Je connais Bernard Pichon, c'est un colonel du cadre de réserve, il
travaillait effectivement pour le SDECE (Service de Documentation Extérieure
et de Contre-Espionnage, ancêtre de la DGSE)".
"Je me souviens effectivement que l'on a mis Pierre Mauroy et son entourage
sur écoute, qu'on l'a fait suivre, bref un travail de routine. Je crois que
Mitterrand le soupçonnait de ne pas vouloir appliquer sa politique, de
continuer à gauche".
L'explication donnée par Paul Barril ne correspond pas à la réalité. En
1983, Pierre Mauroy était un farouche partisan de la "rigueur", contre ceux
qu'il appelait "les visiteurs du soir", qui essayaient de convaincre
Mitterrand qu'il ne fallait pas risquer de se couper de l'électorat de
gauche. Il faut dire que pour Barril, ces détails politiques restent assez
lointains. L'affaire Joséphine est donc sortie du placard. Le 1ère chambre
n'étudie pas le fond de ce dossier, dont l'existence reste virtuelle.
L'information menée par la juge Martine Bernard permettra-t-elle de savoir
s'il s'agit d'un coup tordu ou de la plus grosse affaire de pots-de-vin du
siècle? Il faudra sans doute attendre longtemps la réponse à cette question

Par Rainette Azurée le 21/7/2002 à 11:13:26 (#1836627)

pour ce qui est de l'incendie du CL, quand on sait que la semaine précédente des oeuvrers d'art étaient déménagées ainsi que des cartons d'archives ...

Le reste ... rien de nouveau sous le soleil en ce moment même certaines personnes touchent des millions parce qu'ils auront permis à deux autres personnes de se rencontrer.

Par FautVoir le 21/7/2002 à 11:47:38 (#1836734)

1 - Quel est l'auteur de l'article ?

2 - Ca vient de quel journal ?

3 - Pourquoi ne pas mettre un lien vers l'article, plutôt que le reproduire in extenso, ce qui est bien sûr formellement interdit ?

Par Onizuka LooWang le 21/7/2002 à 14:15:25 (#1837137)

N empeche c est marrant comme certaine "affaires" peuvent remonter au gre des gouvernements... :rolleyes:

Par LooSHA le 21/7/2002 à 14:39:04 (#1837220)

Comme FautVoir...

Par Ballistix le 22/7/2002 à 9:39:58 (#1840655)

Bah y'en a au moins un qui s'est bien enrichi: Montaldo :)

Ciao,
LoneCat

Par Loonna le 22/7/2002 à 10:58:56 (#1840947)

Provient du message de FautVoir
1 - Quel est l'auteur de l'article ?

2 - Ca vient de quel journal ?

3 - Pourquoi ne pas mettre un lien vers l'article, plutôt que le reproduire in extenso, ce qui est bien sûr formellement interdit ?


C'est une constante chez Aldebran. Nous mettre des pages d'infos, somme tout assez intéressante, mais ne pas mettre d'où ça vient. ;)

Bah en tout cas, moi ça m'a pas enrichi et mon compte au Credit Lyonnais est toujours en rouge. :sanglote:

Par Elladan Araphin le 22/7/2002 à 10:59:43 (#1840953)

Provient du message de Ballistix
Bah y'en a au moins un qui s'est bien enrichi: Montaldo :)

Ciao,
LoneCat


:eek: UN copieur de LOnecat pas discret ou un trompage de compte ?

:mdr:

Par LoneCat le 22/7/2002 à 11:29:42 (#1841106)

Huhu nope c'est bien moi :)

Un modo tatillon a jugé utile de me suspendre pendant une petite semaine pour usage de mots non politiquement corrects (mdr).

J'ai du prendre un autre pseudo (Ballistix mon Ranger lvl 24 Brocéliande) pour relater mes exploits guerriers à DAoC et surtout m'informer des animations dans le jeu (pas d'autre canal d'information ...)

Une semaine sans forum, ça m'a permis de bosser un peu plus :)

Ciao,
LoneCat

Par Loonna le 22/7/2002 à 11:31:47 (#1841123)

Provient du message de LoneCat
Un modo tatillon a jugé utile de me suspendre pendant une petite semaine pour usage de mots non politiquement corrects (mdr).


C'était quoi ? C'est où ? Moi j'aime bien ce qui n'est pas politiquement correct !!! :ange:

Par LoneCat le 22/7/2002 à 14:00:19 (#1841887)

Bah c'est ça. Mon but était de faire fermer le thread (j'ai raté :)).

Un des forums où l'on revendique / incite le plus à faire de l'exploitation de bug dans un JDRMM .... Quelle époque vivons nous ma brave dame, je vous le demande ?

Ciao,
LoneCat

Par FautVoir le 22/7/2002 à 14:17:16 (#1841973)

Soit dit en passant, celui-ci devrait être fermé, pour le coup, et même effacé en vitesse. La presse française est de moins en moins tendre avec les violations de copyright. Un modo, quelque part ?

Par Celeb / Bladrak le 22/7/2002 à 14:23:30 (#1842014)

Provient du message de LoneCat
Huhu nope c'est bien moi :)

Un modo tatillon a jugé utile de me suspendre pendant une petite semaine pour usage de mots non politiquement corrects (mdr).

J'ai du prendre un autre pseudo (Ballistix mon Ranger lvl 24 Brocéliande) pour relater mes exploits guerriers à DAoC et surtout m'informer des animations dans le jeu (pas d'autre canal d'information ...)

Une semaine sans forum, ça m'a permis de bosser un peu plus :)

Ciao,
LoneCat


Pfff tous des vendus ces modos!

...
...
...
...
euh...
...
...
...
Fait super beau aujourd'jui :D

MOI

Par LoneCat le 22/7/2002 à 15:37:32 (#1842444)

Provient du message de Celeb / Bladrak

Pfff tous des vendus ces modos!


Fais gaffe Celeb, tu ne sais pas ce que tu risques en tenant de tels propos !

Houlalalala, tant de violence verbale, mon dieu mais qu'allons nous devenir ?

Ciao,
LoneCat

PS: il y a South Park le film qui passe sur ciné cinéma en ce moment, ça m'a troué le cul !

Par Caepolla le 22/7/2002 à 16:35:31 (#1842787)

Sinon, pour le texte original, il s'agit d'une copie d'un article d'un journal belge :
http://www.lesoir.be/

L'article n'est plus en ligne, mais peut se retrouver avec les caches de Google :
http://www.google.fr/search?q=cache:4MvTxx_2LOMC:www.soirillustre.be/3474josephine.html+Interrog%C3%A9+sur+ces+contradictions,+Pichon+affirme+que+les+luttes+internes+au&hl=fr&ie=UTF-8

Et comme le disait Fautvoir, ce serait bien que le message soit effacé pour être remplacé par un lien vers la page en question, plutôt que copier le contenu, ce qui viole les droits d'auteurs et dépasse le cadre de la citation.

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