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La journée d'un barbare
Par Brutus Nez Fin le 15/7/2002 Ã 17:33:26 (#1808830)
-La matinée.
Bien que cela puisse paraître absurde, les barbares ne se ressemblent pas pour le moins du monde. Chacun d'entre eux est unique. Nous pourrions même, avec de la perséverance et du courage, tenter d'ériger une étude sociologique des barbares, car il est sûr que des classes et des rangs existent entre eux. Mais nous n'aurons pas ce courage... Nos barbares étant donc tous différents, leurs choix d'habitats, de nourriture, et d'activités, s'en retrouveront donc aussi changées selon les cas.
Dans le cas de Brutus, notre brave barbare à élu domicile dans un petit coin charmant de la campagne bourgeoise de LightHaven, un endroit tranquille, et pourtant proche de toutes les structures importantes dont on aurait besoin. Petit coin de paradis qu'il est très difficile à trouver, sans posséder sois-même un flaire de connaisseur. Pardon?... Bon, nan, c'est vrai...En fait, Brutus s'est installé là , sous le pont sale et malsain, par pure fléme. Les voyageurs bruyants et mal-polis n'arrêtent pas de piétinner les lattes de bois, au dessus de sa tête, un calvaire! Et pourtant, les barbares sont connus pour leur singulière façon de pouvoir s'habituer à n'importe quelle situation, et Brutus se sent donc comme chez lui sous cet édifice à moitié croulant.
La journée commence par le matin, sisi, et particulièrement tôt pour Brutus. Effectivement, notre sujet répugne la chaleur, et découvre d'ailleurs en permanence son torse avantageusement musclé, afin de sentir les mollécules d'air carrésser les atomes qui composent sa peau, épaisse comme le cuir.
Les journées sur Althéa, ont tendance à être relativement éprouvantes au niveau de la chaleur, et Brutus se lève donc avant le coq, afin de profiter de la fraîcheur matinale. Nous verrons plus tard que Brutus est assez mal vu des habitants de l'agglomération qui se trouve de l'autre côté de son pont, et qu'il peut ainsi éviter les regards noirs, et sentir le bonheur d'être en paix, au moins pour une poignée de minutes.
Brutus se lève donc très tôt. Il s'étire de façon gracieuse, et va polluer la rivière qu'il ne trouve pas encore assez sale, en y deversant ses excréments. Après avoir fait une (très) brève inspection des lieux, et de s'être assuré que le désordre restait tout de même suffisament présent, Brutus se décide à émerger de la pénombre, et à sortir, en n'oubliant pas de pousser un petit grognement (ça fait stylé).
Les joies de la liberté, l'absence totale de contraintes, le sentiment de pouvoir faire ce que bon lui semble, s'emparent de lui.
Le barbare tatônne pendant les 50 premiers mètres, il faut lui pardonner. Le poids imposant de muscles qui reposent dans son buste, empêche ses petits pieds d'assurer une stabilité absolue. Tant pis, il s'y fait...Etre un barbare n'a pas que des avantages.
Il se risque donc à travers les vertes plaines d'Althéa, avec la douce sensation de l'herbe se pliant sous la peau fine (uniquement là , et autre part...mais c'est censuré:doute: )de ses pieds.
La première pensée intellectuelle qui lui vient en tête est en résumé ceci: "j'ai faim". La mission la plus pressante est donc de trouver de quoi se rassasier.
Nous avons abordé ce point plus haut, et vous savez donc que les barbares sont assez diversifiés, et ils ne mangent donc pas tous les mêmes menus, mais nous savons cependant qu'ils s'arrangeront souvent pour suivre un régime assez varié, puisqu'ils croquent "ce qui bougeait avant de l'écraser, et qui ne bouge plus après".
Aujourd'hui, Brutus, après avoir fait un effort de reflexion surprenant, décide d'aller occire le coq du poulailler. Il fait preuve d'un sens de l'orientation remarquable, puisqu'il arrive à avancer 20 mètres sans changer de direction, et arrive enfin au terme de son périple.
Le poulailler est silencieux. Le silence ne dérange pas les barbares, au contraire, ils viennent à l'apprécier, néanmoins, ils ont du mal à le respecter eux-mêmes. Brutus entre donc en trombe dans le petit poulailler de bois, en faisant grincer le sol, et en reveillant toutes les poules. Le coq s'aperçoit de la frayeur qui luit dans l'oeil de ses compagnes, et décide d'affronter le danger, quel qu'il soit, en s'envolant, et essaye d'atteindre le plus rapidement la sortie, laissant les poules face au mal. BOUM! Brutus, un rictus sur les lèvres, soulève sa grosse hache, qu'il a écrasé sur le sol avec le plat, et observe joyeusement le corps meurtri du coq qui se trouve en dessous.
Son repas est assuré. Le barbare a vaincu. Il peut à présent retourner à sa demeure, assez prestament, puisque les habitants commencent à ouvrir leurs volets, signe que le soleil se lève, accompagné (d'habitude) du chant du coq.
Le valeureux guerrier entre donc dans son antre, dévorer sa proie avec délices, et fier de ses actes.
Le sommeil tient une part importante dans la journée d'un barbare. Celui-ci se rendormira donc jusqu'à ce que son ventre grogne plus fort que les gobelins, au dessus de sa tête.
[La suite, L'apres-midi, plus tard :D
Bonne lecture ;)
Par Merlin Astaldo le 16/7/2002 Ã 6:23:59 (#1811521)
J'attend la suite avant de poster un commentaire.
Par Terckan le 16/7/2002 Ã 8:30:13 (#1811734)
Par Eleasias Eylas exTDW le 16/7/2002 Ã 18:39:37 (#1814609)
continue ^^
Par Humble Dexter le 16/7/2002 Ã 19:28:51 (#1814865)
"Merci..." *parle doucement pour ne pas réveiller l'eau qui dort*
*Lance une pièce d'or, hésite, puis lance une une deuxième pièce d'or, à un son ronflant provenant d'en dessous du pont*
"... et à plus tard !" *pars silencieusement*
Par Funeste Tinuvar le 16/7/2002 Ã 21:26:02 (#1815352)
Par Brutus Nez Fin le 16/7/2002 Ã 21:59:37 (#1815493)
Il faut savoir que les barbares adorent dormir. Seulement, peut-être leur esprit est il trop évolué pour s'abaisser à ce genre d'activités, ils ne rêvent pas. Ils sont plongés dans un sommeil profond, et souvent très sonore, et profitent d'un instant de repos, autant pour leurs muscles, que pour les étrangers habitués à se trouver en présence d'un barbare.
Brutus ne dort pas très longuement, mais très fréquemment. Il se reveille donc quelques heures après sa folle aventure matinale, près à affronter:
-L'après-midi.
Cette période de la journée sera nettement moins paisible pour le barbare. Effectivement, bon nombre d'études nous révélèrent que malgrès que certaines personnes aient l'intelligence de s'attacher à ces créatures que sont les barbares, la plupart des gens sont méprisants, et presque violents quand ils sont amenés à avoir des rapports avec eux, et à rester dans le même secteur, soumis à leur odeur sublime et à leurs grognements reposants.
Brutus est donc sous son pont, parmis les mouches et les mauvaises herbes. Il est reveillé par un garnemand qui, pendu par les pieds au rebord du pont, s'amuse à éffleurer le nez du géant avec une brindille. Brutus est tres receptif, et extremement sensible, il susaute, manquant dans sa stupeur de faire tomber le gamin, qui s'empresse de se faire remonter par ce qu'il croit être son camarade. Il s'agît de sa mère, qui le frappe au visage, en proférant des jurons de colère, et Brutus arrive à entendre quelques bribes du monologue sévère de la mère:
-Un monstre!!!...Failli te tuer!!!...Tu te rends compte?!!...*Paf*
Le géant est assez habitué à ses irruptions soudaines, et aux cris qui s'en suivent, il préfère donc hausser de larges épaules, et se lève dans un craquement d'os.
La journée est désormais bien entamée, et le beau monde est de sortie. Les cris des gobelins sont couverts par les rires des enfants, par le sifflement des flèches, et les bruits de la nature.
Cependant, un bruit parasyte vient troubler l'ambiance: le ventre de Brutus gronde.
Le barbare empoigne alors avec un sens du devoir inégalable sa lourde hache, et s'apprête à sortir.
Il franchit le seuil qui sépare l'ombre de la lumière, et après avoir tituber sur quelques mètres, se gratte la tête. Le sentiment d'avoir oublié quelque chose frappe les (petites) parois de sa boïte cranienne, et une lueur apparaît soudain dans ses yeux.
Il rentre précipitamment dans son antre, et en ressort, et...pousse son petit grognement.
Là , des bruits de pas se font entendre au dessus, et une poignée de secondes plus tard, une nuée de bambins apparaîssent sur le haut de la rive, observant le barbare comme l'on irait voir un spectacle.
Le barbare s'adapte, et est donc habitué depuis longtemps à ce rituel. Il ne monte pas sur la terre ferme de suite. Il préfère continuer, le long de la rivière, pendant quelques temps; en fait, le temps d'être à l'abris des regards. Sa démarche titubante est observée par des dizaines de paires d'yeux, et des rires moqueurs accompagnent chaques pas. Le barbare, fier, ne se retourne pas. Il affronte en face sa destinée qui est d'aller chercher à manger.
Ses petits pieds commencent à lui faire mal, et voyant qu'il a parcouru assez de chemin pour pouvoir être (relativement) tranquille, la montagne de muscles grimpe la pente de terre. Il s'arrête dans sa mélodieuse ascension, arrivé aux trois quarts de la montée, pour s'assurer qu'à la surface, l'espace sois assez libre.
Il aperçoit un paysan, occupé à semer du grain.
Il finit d'escalader la montée, et approche à pas de velours (ouais, bon, il fait pas mal de bruit, mais on le dira pas) vers le travailleur, et arrive par miracle dans son dos, sans que celui-ci se soit retourné.
-Bouh.
Le paysan, aussi peu habitué que les habitants de la ville, à voir des barbares, détale en courant, laissant derrière lui son sac de grains, pour le plus grand plaisir de Brutus.
Le barbare réfléchit, une fois de plus, à la vue de ce paquet. Il en tire l'excellente deduction que cela ne peut être qu'un présent, offert par cet homme si charmant.
De plus, le sac a bougé en tombant au sol. Il s'approche, plante sa hache dedans, et observe le sac, éventré, sans vie, et lance sur un ton satisfait, d'une voix mélodieuse:
-J'ai faim.
Il s'empresse donc de saisir le sac, et avale son contenu.
Cepedant, un tel repas pourrait rassasier un écureuil, mais pas un barbare qui se respecte!! C'est pourquoi Brutus, continue son avancée en direction des bois, en n'oubliant pas le petit rôt charmeur.
La fatigue et l'envie de se jeter dans les bras de Morphée le prennent, mais celui-ci n'écoutant que son courage et son ventre, se lance dans la sombre forêt.
Le barbare aime à se trouver dans ce milieu. Effectivement, les feuillages créant de l'ombre, lui permettent d'avoir moins chaud, et d'être moins sujet aux mals de tête. Il porte une très grande affection à ses feuillages, qui le protègent donc, et qui le nourrisent lorsque la chasse sera mauvaise.
Il se fraye un passage parmis l'étendue d'herbes et de plantes en tout genres. Les oiseaux s'arrêtent de chanter, les chevreuils laissent tels des ombres la place à l'étranger. Le barbare, malin, ne cherche pas la complexité, et va au plus simple.
Il se dirige donc vers un tronc d'arbre centenaire, et se fige à son pied. Il évalue la hauteur de l'arbre, et pose sa hache contre l'arbre. Il porte alors ses mains salies à sa bouche, et produit un étrange sifflement, semblable à celui d'un volatile, puis un écho lui réponds. Il esquisse un sourire intelligent, et empoigne le manche de son arme. Un bruit sourd se fait entendre, et l'on peut voir Brutus frapper de toutes ses forces le gros tronc, qui cède peu à peu sous la pluie de coups...
[Une suite est à venir, mais je dois laisser le chantier où il en est pour l'instant. Bonne lecture :D ]
Par Merlin Astaldo le 17/7/2002 Ã 2:07:11 (#1816603)
:lit: :merci:
Par Korbax le 17/7/2002 Ã 5:27:55 (#1816988)
*ne veut pas passer pour un barabre :D *
Jolie texte sinon ;)
Par Humble Dexter le 23/7/2002 Ã 22:33:42 (#1850605)
Par Gustave Drenn le 24/7/2002 Ã 1:49:00 (#1851465)
J'ai hâte à la suite.
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