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Un coeur rempli d'effroi

Par Francis Fukuyama le 1/7/2002 à 10:51:56 (#1738306)

De bon matin, installé dans un coin de la salle commune, Francis attaquai sa journée avec une tranche de pain noir et un peu de fromage de brebis. Il avait puisé dans ses petites économies et s'était offert le luxe d'une nuit dans une petite auberge rustique mais accueillante. Il avait passé une nuit brève, mais reposante et méritée après une battue acharnée en soutien aux villageois la nuit précédente. Mais son cœur était troublé.

Alors qu'il était de passage, Francis leur avait offert de se mettre à leur service. Ils l'avaient bien volontiers engagé, et la rétribution offerte était pour le moins honnête. Il leur apportait son soutien aux champs depuis quelques jours quand une nuit, l'alarme avait été donnée. Il s'était réveillé en sursaut et s'était porté à la rescousse. Les villageois étaient aux abois, au moins cinq créatures étranges et surnaturelles rodaient alentour. Elles avaient tenté d'enlever les plus jeunes enfants d'un couple de cultivateurs…sans aucun doute pour leur faire subir des monstruosités sans nom. Silencieuses et agiles, elles s'étaient introduites dans les maisons sans éveiller les hommes…C'étaient les oies qui avaient donné l'alerte.

Un groupe d'une dizaine d'hommes, Francis compris, étaient parvenus à en mettre trois à mort. Les deux autres, bien que blessées, avaient réussi à fuir. Dans la distance, Francis les avaient vues rejoindre et recevoir l'assistance de silhouettes…humaines…

La pensée que des hommes pussent commercer avec semblables créatures avait rempli d'effroi le cœur de Francis. La journée lui avait semblé grise et sans joie et le soir venu, il avait eu peine à trouver le sommeil. Heureusement, le sommeil l'avait trouvé lui…

Ce matin, il sentait le bien que lui faisaient le pain et le fromage. Il lui vint à l'esprit que quelque chose d'autre pourrait lui faire du bien. Il fouilla son sac et en ressortit un vieux carnet de cuir sombre enserré dans un lacet. Francis libéra le carnet de son lacet. Il l'ouvrit à une page au hasard et lut les mots de son vieux maître

"La liberté commence où l'ignorance finit"

A la lecture de ces mots, il ne se sentit pas tout de suite mieux. Mais il eut le sentiment qu'il y avait là du vrai et il s'assigna de conserver en tête cette pensée pour la journée.

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