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Le déguisement du silence

Par Esquisse le 29/6/2002 Ă  22:10:53 (#1731688)

Le déguisement du silence


Comme il se représente en tant qu’absence,
Il se sent grisé
Grisé comme rayé de la carte
Strié comme un venin sur une toile de prêtre

A raconter des histoires, et la veuve sans manches,
Et le mari disparu, manchot
Il y a des mers qui passent leur éternité à relater ça

L’errance désordonnée, insolite, du volcan
Son attente et ses impulsions
Il y a des histoires sans origines pour ça

La mare gèle, du puit lui vient l’écho
Elle a un " parce que " de nuit longue aux jambes folles
Elle ne cède plus rien

Comme il se sent tellement grisé
Il éparpille en conquérant de la pause cible
Noyé comme une plante aquatique
Respiration de lenteur

À se longer de batteries sirotées
Tellement feutrées qu’avec grâce elles disjonctent
Entouré entrouvert entre menacé

A prendre sans oublier de rester
La peur du bruit nÂ’est quÂ’une carcasse,
Solidaire, injoignable

La faim lui crevasse les tympans,
Plus quÂ’elle ne lui tenaille les tripes,
Elle sÂ’exprime trop, grondante



Il faut un cri pour définir le silence



SÂ’il met bas, accouche, du masque,
Il lui faut une certaine erreur par-delà les contrées
Et le droit de chanter de travers, dÂ’Ă©chancrer ses travers
Il lui faut donner le change Ă  ce quÂ’il accouche
L’urètre pénible de l’accomplissement anodin
Mens-moi et je saurai qui tu brises
LÂ’organe nÂ’est pas si silencieux,
Et la voix nÂ’est jamais quÂ’indicible

Par Esquisse le 29/6/2002 Ă  22:20:13 (#1731725)

Bien lesté, ce que j’avais entre les deux poumons
Son ultime devenir entre deux cÂśurs de ciment
A enfin pu couler

Tellement profond que je lÂ’ai vu sÂ’Ă©lever
Sans chipoter crâner ou luire

Il y avait les trompettes de la dénommée
On ne savait comment lÂ’appeler
LÂ’amie jamais ?

Mais si en touchant le fond, partir aux cieux
A donné l’amour de la terre ?

Le désert se faufile les reins chuchotent

Par Saphir MM Silyn le 29/6/2002 Ă  22:21:27 (#1731729)

Chapeau bas l'ami.

Par Esquisse le 29/6/2002 Ă  22:25:29 (#1731753)

Ce que tes yeux nÂ’arrĂŞtent de demander
Il n’y a pire mensonge que la révélation soutirée

JÂ’y mets un quart de bourbon, un tiers de scotch
Et le reste dÂ’aventures, si dÂ’aventures il y a
Soucis à se défaire
Je me soucie dÂ’aventures

Cachée, et si tu ne m’espères
Je me mĂŞle de ce que tu regardes

Par Esquisse le 29/6/2002 Ă  22:31:10 (#1731785)

Chaloup Saph...
It's been a long time ... ( tiens, it's been a long time since led zep too... :=) )
Avec cette connection purinée ( menfin purin de connection ) à retardement,
je suis somme toute dans une dimension qui me correspond, alors on ne va
pas hacher dans la coupe... :D
Et puis j'ai déjà du bol de pouvoir être un intermittent du pestacle !

*wooooooooooooooooaaaaaaaaaaaaaaaaaaarrrrrrggggg !*

Par Esquisse le 29/6/2002 Ă  22:35:32 (#1731802)

La peau entre-ouverte,
Parce que le déchirement est ailleurs
Et quÂ’offrir, quand on ne craint plus rien ?

Mais quÂ’Ă©tait-ce Â… ce que je ne puis supporter
Sans dormir debout et sauvage

Il faut encore que la musique crie
Plus fort, jusqu'Ă  la lapidation

Puisque certains mots nÂ’ont plus le droit
De deviner

Par Esquisse le 29/6/2002 Ă  22:39:30 (#1731820)

L’océan a ravalé
LÂ’Ă©cho de son ressac
Plus dÂ’un tour, sans magie, dans son frac
Le trac des grandes arthrites
A main lovée, un creux charnel
LÂ’accueil

Juste en train de nager entre

Ne plus jamais ĂŞtre
Et n’avoir jamais été

Par Esquisse le 29/6/2002 Ă  22:43:50 (#1731844)

Monte Ă  bord
Et change de piste
Aborde, saborde
Sarcastique et seul

Le mat vire et le navire déborde

JÂ’en ai connu un qui sÂ’est pressenti tellement mal
Qu’il a jeté tout ce dont il n’avait pas besoin
Avant, il ne savait plus oĂą donner de la fĂŞte

Maintenant il est Ă©teint

Par Esquisse le 29/6/2002 Ă  22:49:25 (#1731866)

Elle s’est révélée inextinguible
Pour tourner le feu en dérision
Un le monde qui lÂ’attendait
En faire une Ă©pave lancinante

Tout ce qu’ils ont donné pour un seul instant de disgrâce
Pris par la main, emmenés au bord des ages

Le ciel scintillait, une danseuse
Qui faisait dÂ’eux ce quÂ’elle voulait
Qui faisaient dÂ’eux ce quÂ’ils rĂŞvaient
Des règles enfreintes sans empreintes

Personne ne touchait à ce trésor farouche

Par Esquisse le 29/6/2002 Ă  22:52:39 (#1731883)

La puanteur acerbe, et le parfum si léger
De ce qu’on a paumé,
Au cœur de la dernière rue croisée avec l’autre
Tout derrière, si loin derrière

Un hoquet de déconvenue, et à l’échelle de la vie ça s’immerge

Quand les tempes battent tellement fort, Ă©toiles mortes,
Mais jamais assez fort pour qu’on leur donne la primauté de la douleur.

Tout est calé, relativement, avec un minimum de confort aussi,
Sur lÂ’Ă©chelle de lÂ’Ă©valuation

J’aurais pu être un serpent quand je t’ai frissonné,
Tu m’aurais accepté
Je pourrais être le futur incarné, de tempêtes paisibles,
Maintenant, que tu me renierais

Par Esquisse le 29/6/2002 Ă  23:00:02 (#1731919)

Si j’ai griffé le battement corporel derrière toi
Dans ma chambre, dans tous les lits couché en visiteur,
Dans le studio dÂ’enregistrement oĂą Ă©clataient les Ă©toiles
Qui ne pouvaient tÂ’effleurer

Ne jamais se revoirÂ…
Ca frôle l’indécision

Icare nÂ’a jamais chu
Il est resté, trop longtemps, à jamais,
Suspendu

Par Esquisse le 29/6/2002 Ă  23:03:50 (#1731940)

J’ai regretté ce que j’étais
JusquÂ’Ă  ce que je devienne autre chose
Les heures Ă©taient un peu saoules et distantes
Le malheur passait son temps à se prétendre utile

Tant de passé au temps du temps passé

Par Esquisse le 29/6/2002 Ă  23:12:41 (#1731968)

Parce que si je devais me retrouver, Ă©chu dÂ’une seule femme
Et être échu sans déchevoir, sans déchoir
Ce serait toi
Sur l’île, l’île urbaine ou celle des phantasmes
L’île qui conjugue et qui submerge la mer parce qu’elles font l’amour
Et toutes les dimensions parallèles enchevêtrées, conjugables …
Les mille et une façon de dominer ton corps, ton être… mon non-retour …


Tes soubresauts dÂ’Ă -coups qui progressent en terres inconnues
Mes surprises à ta langue déliée et ton corps entravé

Brutaliser les Ă©cheveaux, et tisser dans tes cheveux
Faire voyager ce que tu ressens, Ă  la proue de ce dont tu rĂŞves
Et tu sentirais l’indécence, comme une pointe au creux de ta chair

Par Esquisse le 29/6/2002 Ă  23:19:02 (#1731991)

Je suis dans un endroit qui nÂ’est pas le mien,
Et que je ne mÂ’approprie pas non plus
Des légendes estivales et des contes hivernaux
M’y ont précédé

Je sens leur empreinte d’odeur éparpillée
De fragrance flagrante
Je les sens me soutenir sous les aisselles
Comment être esseulé, comment être hors saison ? !

Il arrive que les saisons changent, et que lÂ’homme devienne

Par La Passante le 30/6/2002 Ă  3:11:02 (#1732667)

Le silence bien pire que les rugissements
Que jÂ’ai pu entendre tout au long de ma vie
Je nÂ’aurai jamais cru arriver jusquÂ’ici
Et me rendre compte ĂŞtre seule en me retournant

Où sont ils donc tous passés, eux qui se disaient
Etre des amis, le silence les aurait il plongé
Dans les bas fonds effrayants, hurlants de lÂ’oubli
Je ne sais pas mais moi, je suis seule ici

Par Esquisse le 20/7/2002 Ă  17:27:01 (#1834316)

Y a t il trahison dans le non-dit ?
Des histoires qui défont l’histoire du moment où on les apprend…
Des fresques que l’on gratte pour révéler d’autres images …
MĂŞme lÂ’ivresse nÂ’est pas de taille Ă  Ă©baucher une solution

Effectivement, on respecte lÂ’autre,
On respecte sa violence et sa détresse
Ses spectres et ses obligations dÂ’ĂŞtre
Et on est entre le témoin et l’acteur sans rôle

Se figurer apparaître dans une scène sans répliques
En étant partie apprenante du dénouement

Tout ce temps de sommeil éveillé…

Par Esquisse le 16/8/2002 Ă  15:04:27 (#1970353)

Combien de façons de rugir
Sans chance aucune
Si dure et âpre puisse être la chance

Le comment de commun inconnu
Que personne n’aurait la possibilité d’enlacer

Je me fais fragile, rétrécis sans mot dire
Sans vibration maligne
Tant et si bien va l’ivresse qu’à la fin elle résonne

Et jÂ’Ă©tais sang jeune
Elle sans peur
Et l’argent de son histoire comme un mensonge méconnu
Et le mensonge de mes contes comme une étincelle étouffée

Mais comment quiconque
Aurait
- elle pu ?

Par Esquisse le 16/8/2002 Ă  15:13:48 (#1970411)

Alors que la nuit se désassemble
Et que les sorts se font Ă©chos du dehors
La vie reprend son souffle
Pour lÂ’abandonner ou lÂ’empoisonner

Les visages se brisent quitte à être rassemblés
Quitte Ă  se ressembler
Les visages sÂ’estompent
Et se dévorent, calcinant une nouvelle dérive


Alors que la nuit sÂ’apprĂŞte
Un prétexte de vit
La vie elle-même désire castrer
LÂ’abandon ou la geĂ´le

Les visages des calanques
Aux rebords dis confus
Sont abandonnés
Pour une jeunesse un peu plus jeune que vous

Et on me dit
" viens "
dans le jeu l’ensemble se reflète
portes fermées et écrins délivrés


?

mais
ignifuge sans réponse
apnée d’une dérive où l’on respire ailleurs

je chois

Par Moiriotte le 16/8/2002 Ă  18:25:51 (#1971361)

Six lances s'étaient déguisées
Six lances s'étaient aiguisées
Dans un silence si lent et langoureux...
Trancher la langue des amoureux,
Trancher la langue des âmes heureuses...
Faire taire le bonheur
Mettre à terre, le règne du silence et de la terreur !

A moi, musique céleste ! A moi aurores boréales des sourires.... Même si les mots ne portent plus, d'autres mots muets prendront le relais pour abattre les maux des silences, de ces six lances...

Par Moiriotte le 16/8/2002 Ă  18:29:38 (#1971375)

Provient du message de Esquisse
je chois


On a toujours le choix... Question d'angle de vue... D'angle de vie...

Par Esquisse le 17/8/2002 Ă  10:20:46 (#1973903)

Choir est une dépendance
Commune autre,
Brisée, morcelée, ou évasée aux mains d’un potier éloquent

On a toujours le choix,
Sans toujours pouvoir choisir ce qui nous Ă©choitÂ…

Par Esquisse le 27/8/2002 Ă  22:39:20 (#2041322)

Il y a encore cette lettre que je t’ai décrite
Quelques semonces avant
Il y reste un semblant de métier attisé
Piqué au vif de la quenouille

Tu avais su guider mes doigts
Ă€ lÂ’aisance de ce qui Ă©tait affaire
De goûts entremêlés
Ta lèvre distraite

Moi jÂ’y portais un jugement de voleur


Après le jugement vint la peine…

Par Esquisse le 27/8/2002 Ă  22:55:05 (#2041468)

Et si tu me rudoyais, follement,
Et si je mÂ’amourachais, avant
Que de te tourner autour
Et de tes atours me distraire ?
Et si je me sentais en effluves
Et si tu me prenais en refuge
Après m’avoir hébergé encore
Et que je savais te complaire ?
Manie-moi dans les sens
Qui me touchent en cadence
Et quelque fois cherche moi
Que jÂ’aille te trouver

Par Esquisse le 14/11/2002 Ă  15:41:47 (#2561101)

Dans son sein la lumière
N’est plus réellement divinatrice
La robe affleurante quÂ’elle portait
Tellement succincte
Se veut une attente de plaine affaiblie
De plainte conquérante

Et dès lors qu’elle s’ouvrit à être connue,
Cette sensation se consuma
Sans fard et sans dard affairé
Le piquant de la chose Ă©tant la chose elle-mĂŞme

Mais je remarque une décennie de plus son sein
Et je ne peux conclure, une fois de moins
Ce qui serait dans lÂ’affleurement
Une fois la traversée effectuée,
Quelque chose qui me laisse le goût
De l’inassouvi éludé

Par Bleiz Tad Koal le 26/11/2002 Ă  20:56:36 (#2651024)

Ce nÂ’est pas vraiment la chance
Qui me sert au quotidien
Quand je décide ou me laisse emmener
Vers une ou deux filles mélodies du mensonge
Qui devraient me voir boire et me pourvoir

Et elles sont lĂ , lascives et lasses
Tellement jeunes pour mon ivresse
Et je me réjouis pour ce qui fut mensonge
Et lascif intermittent

Parmi le quelque part jÂ’ai su
Ce qui nous opposait

Une gamme démineuse
Sans onguents sans traîtrise ni charisme

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