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[Annonce] Concours de Fabliau !

Par Un paysan le 25/6/2002 à 18:51:58 (#1710326)

J'ai dans l'idée de vous faire continuer ce fabliau écrit par un auteur dont je ne révélerais le nom qu'après avoir réussi à vous faire réflechir !
A vos plumes Amis Poètes ! Ecrivez la suite et la fin de ce fabliau !





Un curé avait une très bonne paroisse, c'est-à-dire qu'il en tirait un très fort revenu. Il avait ses greniers plein de blé, ses coffres pleins d'argent, ses armoires pleines de linge, et comme il ne faisait guère l'aumône lui-même, ni la fête, il était riche.
Il possédait un âne, solide, obstiné juste ce qu'il fallait, très doux, qui lui faisait toutes ses besognes. Peut-être parce qu'il n'avait pas beaucoup d'amis, le curé aimait beaucoup cet âne,et , lorsque la bête mourut, il en fut vraiment très chagrin Il ne pouvait pas se résoudre à l'enterrer n'importe où, ni à l'envoyer a l'équarrisseur. Finalement il l'enterra en plein cimetière des hommes, c'est à dire en terre consacrée. "Après tout, se disait-il, est-ce que j'ai jamais eu un meilleur paroissien ?"

Continuez le !

Suite

Par Aegir le 25/6/2002 à 21:06:37 (#1710953)

Le Curé perdit alors son plus grand ami. Un ami qui ne parlais pas mais cela lui suffisait car au moins l'âne ne pouvait pas le contredire. Etais-ce réellement un ami...le Curé pouvait partager avec lui ses joies et se speines, l'âne, du moins lui semblait-il; l'écoutait toujours...mais le curé ne savait pas ce que pensait l'âne.
Ainsi, la mort de cet âne révéla en lui ce qu'il avait toujours voulu cacher: le curé ,'était apprecié et écouté des autres que par sa fonction religieuse, et il n'etait respecté que par sa richesse. Mais aucun ne le connaissait vraiment.
Sa vie dans le passé était heureuse car sa richesse comblait son manque, ce vide crée par le non partage de sentiments, et si toutefois cela ne suffisait pas il parlait a son âne.
Il n'avait pas beaucoup d'amis...mais etait-ce pour cela qu'il aimait cet âne ou etait ce parcequ'il etait trop replie sur lui même qu'il n'avait que cet âne pour ami...

Moi , simple paysan, labourant chaque jour mon champ, afin d'esperer survivre; je me posais ainsi toutes ces questions...Je travaillais bien plus que lui et pourtant ma vie était bien moins aisée...ce que les champs me donnaient, Dieu me le donnait...Toute moisson dépend du climat.. C est pour cela que je me devais regulierement d'aller visiter ce Curé. Pourtant ce n'est pas lui que je desirais voire, mais je desirais me rapprocher de Dieu pour qu'il m'accorde sa pitié. Oui, moi je reclamais sa pitié.
Mais il me coutait de prier, car le Curé s'enrichissait de nos dons alors que nous nous paraissions les plus simples et qui sait, les plus stupides des hommes.
Au fond de moi je ressentais de la rancoeur envers ce dit Curé; mais jeamais je ne pus l'exprimer. Il etait bien trop avide pour se soucier concretement des soucis des autres. Bien trop egoïste, la mort d'un âne le marque bien plus que la mort de mon frère. Oui je fus profondement touché. Cette douleur intérieur je la ressentais chaque jour et elle m'ouvrit les yeux et l'esprit sur le Curé. Je n'etais plus aussi fidèle qu'auparavant. Pourquoi ma prière ne serait elle pas entendue depûis chez moi ? pourquoi aller dans une paroisse..etait ce pour prier ou pour l'enrichir...

Mais je n'etais pas considere comme un Sage, sinon comme un simple paysan, qui se fatigue tellement physiquement qu'il ne peut plus penser, et encore moins rêver la nuit.
Mais tous se trompaient, si l'on peut juger le physique, l'on ne connaît rien des facultés morales de chacun. Oui je pensais, je pensais et je rêvais, aurai-je pu vivre le quotidient sans laisser une echapatoire à mon esprit ?

Le rêve me permit de ma calmer, je m'iamaginais devant lui, une fourche à la main. Si il avait soit disant de fortes capacites mentales, je pensais qu'il devait avoir les capacites physiques, car pour nous paysans, nous avaons le physique, et seul apres nous sommes reconnus pour avoir des pensees. Que je me trompais !
Ainsi je rêvais, mais jamais je n'agit. Etais-je plus libre ainsi ? Je ne m'inquietais plus de ce Cure, de ses actes immoraux alors qu'il etait considere comme le plus sage...Meme les plus sages peuvent etre brouilles par l'appat du gain...le Cure perdit sa Sagesse au fur et a mesure qu'il acquit sa richesse.

La vie continua son cours ainsi....

Aegir.

Par Fransceka le 26/6/2002 à 11:07:21 (#1713660)

Je ne ferais aucune suite ni fin car je serais forcement influencée sachant que je connais ce fabliau ....il s'agit même de celui de Rutebeuf ;)

Par Aërandis le 26/6/2002 à 12:18:28 (#1713830)

Jolie histoire, j'arrive po à imaginer une bonne suite alors je me contenterai de sa:

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