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Hissan Nour

Par Nour le 22/6/2002 à 2:53:20 (#1693240)

Elle flatte l'encolure de sa monture, comme elle, épuisée par leur si longue route. Elle saute à terre d'un bond et observe l'animal.
Tout deux portent les traces de leur voyage, les cheveux et les crins noueux de poussière, le visage et le corps fin et musclé, nourri de ce que la nature leur a offert sur la route.

Elle caresse les naseaux du cheval noir qui souffle bruyamment pour exprimer son contentement et pose sa tête sur l'épaule de la jeune fille.
Elle sourit en se rappelant le jour ou elle l'a volé, encore que volé....c'est beaucoup dire....

__________________

Elle était arrivée dans une ville un jour de marché, une attraction avait attirée sont attention.
Au milieu d'un enclos de fortune, un homme bedonnant et gras harrangait la foule. Il offrait 10000 pieces d'or a celui qui pourrait monter le cheval qui se tenait fièrement dans le fond de l'enclos.

C'était un étalon sauvage, un animal qui n'existait pas dans ce pays. On ne trouvait pas ici, un cheval avec une telle allure, qui allie une puissance et une force si peu en rapport avec la finesse et la beauté de son corps.
Personne ne pouvait savoir ici, que dans son pays d'origine de chaleur infernale et de sable brulant, ce cheval est beaucoup plus qu'un animal, c'est un dieu.
Il est respecté pour son courageet cete flamme de défis dans le regard que ces crotteux prennent pour de la folie ; que la-bas il dormirait sur des tapis de soie et que des hommes mourraient pour lui.

Le petit homme repugnant demandait 50 pieces d'or pour faire un essai et les hommes se pressaient, riant bruyamment, se moquant de l'animal qui frappait le sol nerveusement, lançant des regards enflammés à cette foule de pouilleux arrogants.

Le premier entra dans l'enclos, c'était un homme entre deux ages, des cheveux bouclés et sales et des yeux noirs lançant un regard haineux a l'animal. Il tenait une lanière de cuir très fine et très longue dans la main droite. Il marchait d'un pas lourd vers le cheval en évitant son regard.
L'animal releva fièrement la tête, toisant l'homme qui approchait : il attendait.
La foule necourageait l'homme en hurlant.

- Vas-y Julian ! T'en as maté des plus cinglés que ça !
- Tu parles pas des chevaux là !! *rire gras* Plutôt des femmes !!

Encore à quelques metres du cheval, Julian leva la main, la lanière de cuir siffla en traversant l'air et s'arreta soudain dans un claquement sec suivit d'un hennisement de colère et de douleur.
Le coups avait dessiné une fine zebrure sur la croupe de l'étalon et le sang apparu, souillant la robe noire de l'animal.

Le cheval se dressa sur ses postérieurs : plus qu'un hennissement, un hurlement strident sorti de sa gorge et ses sabots fendaient l'air à quelques pas à peine de Julian blème de peur. Celui-ci n'eut d'autre reflexe que de tenter de frapper a nouveau.
A peine eut-il esquissé le mouvement de lever le bras que le cheval d' un mouvement lui happa la main et qu'un craquement se fit entendre.

Un sourire satisfait se dessina sur le visage de la jeune fille. La main de Julian n'était plus qu'un petit tas de chair a vif et d'os brisés ensanglantés.
L'homme hurlait en se tenant la main, la foule criait, qui de terreur, qui de surprise ou de dégout, les femmes fuyaient protégeant leurs enfants.
Certains hommes voulaient abattre l'animal sur le champs.

Une dispute éclata entre les "amis" de Julian et le propriétaire de l'attraction : rougeot et transpirant, il répétait a qui voulait l'entendre que l'on ne gagnait pas 10000 pieces d'or si facilement et que pour une telle somme, il y avait forcément quelques risques...

La jeune fille quitta sa place d'observation et s'avança d'un air détaché vers l'entrée de l'enclos en longeant ce qui faisait office de barrière.
Elle s'arreta à quelques pas des hommes encore présents. Ils sentirent sur eux un regard lourd de mépris et leur conversation cessa. L'un d'eux l'apostropha :

- qu'est ce que tu veux la fille ?

Elle sortie de son sac un petite bourse en cuir et la jetta aux pieds du gros homme, soutenant toujours leur regard.

- Je veux essayer

Sa voix était posée et remplie d'une assurance qui impressionna les marchands autant que le regard impénétrable qui les paralysait.

(A suivre....)

Akrian

Par Akrian Wat le 22/6/2002 à 3:29:29 (#1693321)

Un jeune homme, appuyé contre un arbre, un corbeau perché sur l'épaule, aiguise de petits bouts de bois.
Soudain un bruit, un cheval.
Le jeune homme fait volt-face.
Là, sur le chemin une jeune fille ose faire supporter son poid à un animal.
Quelle culot, considerer la nature comme sa proprieté.
Le corbeau se met a jacasser


-Jeune homme : *Chuchotements* Allons calme toi Trom, elle va nous entendre !
Je sais que ça te met en colere mais nous ne pouvons pas toujours agir seul.


Le jeune homme observe la monture

-Jeune homme :*Chuchotements* As tu déjà vu une créature comme celle-ci?
Il est différent des chevaux d'ici.


Le jeune homme reste le plus discretement possible à observer la scéne, à la fois furieux et intrigué

Par Nour le 22/6/2002 à 14:09:08 (#1694836)

Elle devait avoir 16 ou 17 ans, son visage quoi qu'exprimant des expressions très dures, était fin et d'une beauté étrangère à ce pays. très grande, elle cachait sous des vètements de toile masculins un corps souple et musclé qu'elle entrainait avec respect et attention.

Elle lisait dans leurs yeux qu'ils hésitaient entre la chasser ou lui sauter dessus et lui faire son affaire.
Un glissement métalique se fit entendre, elle jouait avec une petite dague à lame courbe et au manche finement ciselé.
Du même ton posé elle répéta :

- Je veux essayer

Appeurés par l'attitude et l'assurance qu'elle dégageait, ils lui firent signe d'entrer dans l'enclos.
Les hommes chuchottaient :

- cette folle va se faire tuer...
- ben on se contentera de ce qui restera *rire etouffé*

Debout au milieu de l'enclos, elle rangea sa dague et contemplaitl'animal.
Les naseaux frémissants, il cherchait l'odeur de le jeune fille, le regard interrogateur.
Elle cherchait son regard, non pas pour le dominer mais pour le rassurer. Elle émit un leger claquement de langue et les oreilles du cheval se dressèrent : il connaissait ce son, il écoutait.

Elle le regardait toujours et se mit a lui parler dans une langue aux intonnations musicales, une langue dont il ne lui restait que quelques mots.

- Hissan...Chajaa hissan....

Elle le vit hésiter, il était intrigué.
Sous l'oeil médusé des hommes qui regardaient la scene, elle s'assit sur le sol, dos au cheval et commença à fredonner.
Il fit quelques pas, puis s'arreta, s'attendant peut être a ce que la jeune fille fasse un mouvement, mais elle ne bougea pas et continua sa mélodie.
Il n'était plus à présent qu'a quelques centimètres d'elle, elle pouvait sentir son souffle dans ses cheveux.

Il la poussa, par quelques coups très doux de la tête, et lorsqu'elle rit de ce geste, il recula d'un pas la tête bien droite et les oreilles dressées étonné de ce son;
Elle se mit a genoux et approcha son visage doucement de l'étalon ; elle caressa son torse, et se relevant avec précaution elle lui flatta l'encolure passant ses doigts dans l'épaisse crinière.
Elle murmura a son oreille

- Tu veux jouer Hissan ?

Elle sortie un quignon de pain de son sac et lui montra. Il secoua la tête en sentant l'odeur et voulu s'approcher.
La jeune fille se recula de quelques pas et enveloppa le morceau de pain dans un carré de tissu qu'elle glissa dans sa poche en prenant bien soin d'en laisser dépasser un morceau.
Elle lui tourna le dos :

- allé ! Viens le chercer !

Il resta perplexe quelques instants, tendant le cou vers l'endroit d'ou venait l'odeur.

- Approche et sers toi ! lui lançat-elle en riant

D'un coup brusque il se lança vers elle, saisi le bout de tissu qui dépassait, et tira d'un coup sec.
Au moment ou il baissait la tête pour ramasser le morceau de pain tombé à terre, elle sauta avec légèreté sur son dos empoignant la crinière à pleine main, allongeant le haut du coprs sur l'encolure pour parer à l'inévitable ruade de surprise.

Il chercha à se débarraser du poids sur son dos ruant en tout sens. Elle resséra doucement l'étreinte de ses jambes, sans pour autant utiliser ses talons, son corps tout entier épousait celui de l'animal. Elle recommença à lui parler pour le calmer, multipliant les claquements de langue et les mots rassurants.

Au bout de quelques minutes il se calma enfin.
Elle se redressa et desséra les jambes.

- Tu me dois 10000 pieces d'or gros homme ! lança-t-elle.

Elle lu la haine d'être humilié par une femme dans leur regard.

- Tu n'auras rien !! Sorcière !
- Rend moi mon cheval !

Ils sortirent leurs armes et s'avancèrent, menaçants.

- J'ai gagné cet argent bande de pouilleux ...mais vous pouvez le garder....J'ai gagné bien plus en quelques heures ici, que vous ne gagnerez jamais dans chacune de vos misérables vies !

Elle donna une légère impulsion du bassin et le cheval y répondit presque simultanément.
D'un bond, sans effort, il sauta la barrière primitive et sous les hurlements des hommes la traitant de voleuse et d'enfant du démon, ils sortirent de la cité dans un galop de liberté.



______________________________


- Allez ! Viens Hissan, laissons les souvenirs ou ils sont !
Allons plutôt voir si il y a dans cette ville de quoi te redonner ta splendeur mon ami...tu es aussi sale qu'un cochon !

Le cheval henni doucement lui donnant un leger coup de tête.

- Hum..d'accord, d'accord ... nous sommes sales comme des cochons !
Elle eclata de rire et le cheval s'ébroua, tout deux se dirigeant vers la petite ville.

Par Nour le 22/6/2002 à 17:28:56 (#1695737)

Hissan marche à côté d'elle. Nul besoin de renne ou de licol : ils se sont choisis.
Nour observe l'agitation de la ville, une atmosphère étrange y règne.Certains des habitants qu'elle à croisé avaient le regard vide, comme si ils avaient perdu une partie de leur âme.

Elle s'arrete devant l'auberge et d'un regard, Hissan comprend et se rapproche de l'abreuvoir.
Nous secoue ses cheveux poussiéreux et tapotte quelque peu ses vètements. Elle pousse la porte et entre, prenant une bonne minute pour observer attentivement les personnes présentes, on ne sait jamais...

Elle traverse la salle et se dirige directement vers le comptoir ou se trouve l'aubergiste.

- Bonjour, je voudrais savoir si il vus reste de la place dans votre écurie pour mon ami ?

- Votre... ami ? L'aubergiste fronce les sourcils
L'écurie c'est pour les bêtes jeune fille ! Enfin les chevaux quoi !

Nour toise méchamment l'homme et lui répond d'une voix calme et monocorde ou le mépris transparait.

- Mon ami est un cheval
J'ai besoin d'eau fraiche, de foin de peignes et de brosses

- Vous trouverez tout ça dans la sellerie et pour l'eau, bah ! y'a la rivière !
Vous comptez rester un peu ici ? vous voulez une chambre ?

- Je dors avec Hissan

L'homme resta ébahi

- Comment ?! Une belle fille comme vous...dormir dans une écurie avec un ch'val ?!!

Les bavardages et les remarques de l'aubergiste l'agaçaient, de plus cela attirait l'attention.

- Je vais m'occuper de mon ami

Elle posa 50 pièces d'or sur le comptoir.

- Pour le foin et l'écurie ça ira ?

L'homme aquiesca. Elle lui tourna le dos et sortie sans un regard sur la salle.

Un claquement de langue pour signaler sa présence, et ils prirent la direction de la sellerie.
Elle regardait les harnais et les selles bien rangés, luisant de graisse pour les assouplir et les protéger.
Elle était prise de l'envie de tout bruler, ces instruments de torture qui blessaient la chair, qui humiliaient, objets de domination...

Elle sortie posant brosses, peignes et étrilles sur le sol à côté du baquet d'eau fraiche. Dans son allé-retour à la rivière, elle n'avait même pas songé à se rafraichir et le reflet que lui renvoyait l'eau n'était pas flatteur.
Elle se retourna, une brosse à la main pour commencer la toilette de l'etalon et se trouva nez à nez avec lui.
Il la poussa d'un léger coups sur la poitrine, ses talons cognèrent le baquet et elle tomba, se retrouvant assise les fesses dans l'eau fraiche.

Elle éclata de rire, l'eclaboussant a son tour.

Par Mirk Lanon le 23/6/2002 à 16:06:10 (#1699469)

Mirk observe la scene du tas de foin, ou il a trouvé demeure.

En grand sourire s'affiche sur son visage, laissant entrevoir que les quelques chicos qui lui restent sont en assez mauvais état.


Ben joli spectacle... *murmure*
chui sur que si elle savait que je la regarde ca lui f'rai ben plaisir...

Il se couche dans l'herbe, et regarde sans louper une miette du spectacle.

Bonne Bete aussi...

Allons vouare ca de pu pres...

Il descend de son abri, et touche le sol, essayant de ne pas perdre du regard les 2 individus, malgré ses 1M30...

Il se rapproche, sans chercher a se faire discret, mais sans que la jeune femme le remarque...


Ben le bonjour mamzelle!

Par Nour le 23/6/2002 à 16:46:49 (#1699599)

D'un coup, le sourire s'efface du visage de Nour.
Son regard se braque sur l'homme qui vient d'apparaitre. Elle se lève du baquet, l'eau dégouline de ses vêtements et forme un flaque a ses pieds.

Elle dévisage le petit homme, il ne doit pas faire plus de 50 kilos et si son langage parait primitif, il ne dégage rien d'hostile.
Hissan sent l'odeur de l'homme, secoue la tête avec violence et recul de quelques pas en piaffant.

- Que voulez vous et pourquoi nous observez vous ainsi ?

Le ton de la jeune fille est agressif, elle s'en veut de na pas avoir été assez vigilante et de s'être laissée surprendre.

Surveillant toujours l'homme du coin de l'oeil, Nour attrappe une brosse et commence à oter la poussière des poils soyeux de l'étalon.

Il est toujours là, à quelques mètres d'eux, Nour passe négligeamment la main sur le manche de la dague passée dans la ceinture sous sa chemise.

- Allez-vous en ...

Par Mirk Lanon le 23/6/2002 à 20:45:06 (#1700519)

Toujours un grand sourire aux levres, l'homme continue a observer les 2 créatures.

Son air intrigué et sa curiosité semble sans limite


Drole de bestiaux, j'en ai jamais vu comme ca dans l'coin.

Sans etre effarouché pour 2 sous par l'animal ou la jeune femme, il s'approche de la bete et la cajole

hihi, bonne bete!

Z'avez l'air tendu, bonne dame, y faut pas, z'aime bien les bestiaux et heu meme bien aussi!

Tenez cela pourra vous servir *sourire joyeux*

il lui tend l'une des brosses qu'elle avait en main il y a peu

J'vous l'offre

Et ca aussi, j'ai pas besoin d'un poignard, merci quand meme

l'arme qui été il y a peu à la ceinture de la jeune femme se trouve dans les mains de l'homme

un coup de main, je m'y entend pour curer les sabots!

Il regarde la femme, un sourire désarmant, plein d'innocence, attendant sa reponse en se grattant le nez

Par Nour le 24/6/2002 à 12:27:38 (#1703095)

Elle lui arrache violemment la dague des mains.

- Ne recommencez jamais ça !!

Ses yeux brulent de colère, mais elle reste toujours aussi calme.
Elle se reprend, un rictus plus qu'un sourire apparait sur son visage.

- Ce genre de capacité peut être bien utile.... Quel est votre nom ?

Elle remet l'arme à sa place.

- Et pour votre gouverne ce n'est pas un poignard mais une dague. Pour ce qui est des sabots de Hissan, si il vous laisse faire tentez donc votre chance !

Le petit homme s'approche de l'étalon et tape deux legers coups sur le postérieur droit de l'animal pour que celui-ci lui donne.
Hissan secoue la tête violemment et lance un regard inquiet a Nour.

- Vous savez sans doute que je n'ai qu'un mot à dire et Hissan vous tue sur le champs...
Il est comme moi, les gens qu'il ne connait pas sont des ennemis..

Hissan s'ébroue et recule de quelques pas en regardant le petit homme d'une drole de façon.

- Je vous avais dit de vous en aller....

Par Mirk Lanon le 25/6/2002 à 8:14:16 (#1707428)

Il regarde l'animal et la femme sans voir le danger, notion trop complexe pour qu'il en tienne compte

Ben pourqué voulé vous pas q'je vous aide?

Zavez tord, je suis pas un méchant!!!

J'veux juste rendre service *grand sourire*

Vous voulez pas que j' sois votre ami?

Je vous donne des carottes si vous voulez!!!

Soyez mon amie!!!!!!!! *sourire edenté*

s'vous plait, chui le meilleur des ami!!!!

vous voulez pas de moi?

*l'air penaud*

ben pourquoi personne veut que jl'aide a porter ses affaires ou a faire des choses...

regarder je peux vous donner de l'or!!!!

Il lui tend une bourse en cuir que Nour reconnait comme sienne

Et pis des carottes!!!

Il sort une carotte d'on ne sait ou et la tend au cheval qui tourne la tete vers sa compagne, se demandant que faire.

Le petit homme a un regard de gosse puni


vous voulez pas qu'on soit copains?...

Regard suppliant

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