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MĂ©moires d'un vieux sage...

Par Benisseur le 20/6/2002 Ă  0:52:55 (#1686617)

Avant toutes choses j'aimerai que vous lecteurs de ce post, ne mettiez pas vos appréciations sur celui-ci afin de conserver un manuscrit propre et lisible voilà je vous remercie.
Pour toutes remarques cliquez ici Ă  propos des MĂ©moires d'un vieux sage :)

La découverte d'un trésor

Par Benisseur le 20/6/2002 Ă  0:58:08 (#1686636)

A l’ombre d’un arbre, face à l’océan, un homme âgé tenait entre ses mains un livre fermé ressemblant fort à un recueil. Il semblait scruter le jeu des mouettes batifolant et criant au-dessus de l’eau. Il souriait devant ce spectacle. Pourtant cette scène si familière paraissait pour lui comme un miracle naturel. Son visage souriant reflétait une longue existence parsemée d’aventures et de guerres. C’était sans doute un vieux sage se laissant envoûter par les charmes de la nature.
Le vieil homme ferma les yeux un instant en serrant fortement son vieux grimoire de ses grosses mains bâties par de nombreux périples. Il se leva et on put apercevoir dans son dos, pliées, une paire d’ailes d’une pure blancheur tout comme la robe qu’il portait. Il fit quelques pas et remit un genou à terre déposant son grimoire au pied de l’arbre. Il se releva doucement toujours le sourire au coin des lèvres. Le vieux sage proféra une incantation en langage ancien tout en gardant un œil sur son précieux livre. Une larme se mit à couler le long de sa joue et retomba sur le grimoire.
Le vieil homme se retourna et s’avança vers la plage. Il déploya ses grandes ailes majestueuses. Des milliers pétales de rose s’en échappèrent tourbillonnant autour de lui. Elles étaient d’un rouge éclatant et brillaient à la lumière du soleil. On voyait là un ange… Un ange de la plus grande splendeur qui s’évanouit à l’horizon, rejoignant les lointaines contrées perdues du monde…


Quelques années plus tard…

« Hi hi hi, je vais vous attraper ! »

CÂ’Ă©tait une voix dÂ’un petit enfant turbulentÂ…
Il courait à tue-tête essayant d’attraper les mouettes qui séchaient leur plumage au soleil sur la plage. Les oiseaux effarés s’envolaient à son approche.


« Pfiou, vous les mouettes vous voulez jamais jouer » dit-il avec désappointement.

Cet enfant était une petite fille qui venait souvent se promener sur cette plage déserte, non loin de Lighthaven.
Fatiguée de courir après les mouettes, l’enfant alla se reposer sous les feuilles d’un grand chêne. Mais lorsqu’elle voulut s’allonger, elle remarqua quelque chose sous les racines de l’arbre.


« Tient, qu’est-ce que c’est ? »

Elle Ă©carta de ses petites mains les racines.

« Oh un livre ! » fit-elle avec étonnement.

En effet entre les racines se trouvait un vieux grimoire poussiéreux. Une rose était posée dessus.
LÂ’enfant prit la rose et le livre et alla sÂ’adosser sur le large tronc du chĂŞne.
La petite fille renifla la rose « Hummm, quelle sent bon ! »
Elle posa la rose à côté d’elle et mit le livre sur ces genoux. Elle souffla dessus pour enlever la poussière qui cachait le titre.

« Mémoires d’un vieux sage…ça doit être rudement intéressant » murmura-t-elle. Elle ouvrit le livre à la première page et put lire : A toi Syl, déesse de la magie, puisse-tu trouver en ces pages l’œuvre de ta création…

L’enfant commença une longue lecture…

Un foyer heureux

Par Benisseur le 20/6/2002 Ă  1:07:14 (#1686670)

" Il faisait jour, le soleil s’était levé depuis quelques heures et surplombait maintenant le ciel. Ma mère vint me réveiller.

« Debout gros flemmard, tu as du travail aujourd’hui »

Elle posa un baiser sur mon front et j’ouvris doucement les yeux. Ma mère me regardait de ses yeux remplis de tendresse.

« - Bonjour, maman. Il y a beaucoup de travail ? Je dois aller voir le druide Earhtsong, il m’a demandé d’aller le voir dès que j’avais du temps
- Non mon chéri, il n’y en a que pour quelques minutes. Vas voir ton père il t’attend dehors. Tu iras voir le druide après le déjeuner. Et couvre-toi, il fait froid dehors.
- Oui maman, à tout à l’heure. »

Je me frottais les yeux pour me réveiller. La chambre était éclairée par la mince lumière d’un cierge que ma mère avait allumé auparavant. Je me dirigeai vers la fenêtre et tirai le rideau. Je fus très surpris. Je courus voir mon père pour lui demander ce qui c’était passé. J’ouvris la porte avec fracas, mon père se trouvait devant le portail de la maison.

« - Papa, papa ! Regarde comme c’est beau ! Tout est blanc… Qu’est-ce que c’est ?
- Salut fiston ! Enfin réveillé ? C’est de la neige, il en est tombé toute la nuit. Viens m’aider à l’enlever du chemin. »

Il me regardait faisant un grand sourire, content d’avoir pu satisfaire ma curiosité. Je regardais avec émerveillement les paysages enneigés du domaine des druides. C’était la première fois que je voyais la neige…
Je n’avais alors que 4 ans. Je vivais avec mes parents dans une grande ferme près du village des druides sur l’île d’Arakas.
Après avoir fini de déblayer les chemins, mon père et moi nous accordions un moment de détente. Nous regardions nos chevaux gambader sur le sol blanc, les renards se faufilant discrètement entre les arbres. Puis une bataille de boules de neige mémorable commença. Ce fut sans doute les meilleurs moments de mon existence…
Ma mère nous regardait à travers la fenêtre et riait de nos enfantillages. Je me souviendrai toujours de son éternel sourire merveilleux sur son visage. Elle était très belle…


« Venez vous mettre à table, le déjeuner est prêt ! » cria ma mère.

« On arrive ma chérie, répondit mon père, viens fiston allons voir ce que nous a mijoté ta mère. Ça a l’air bon à l’odeur. »

Après un paisible repas, je sortis pour aller me rouler dans la neige. Je m’amusais à courir après les lapins qui laissaient de petites traces dans la neige. Mais je me souvins que je devais aller à mon rendez-vous. Je rentrais tranquillement à la ferme lorsque je crus voir derrière les arbres un vieil homme entouré d’un halo de lumière. Je n’y fis pas attention et continua mon chemin.

« - Maman, je vais voir le druide Earthsong.
- Bien mon chéri, mais fais attention sur la route, les orques rôdent en cette période.
- Oui maman, je serai prudent. Je te le promets ! »

Je pris la direction du village des druides en prenant garde à ne pas prendre les routes principales. Au bout de vingt minutes de bonne marche, j’arrivai devant la demeure du druide. Je frappai à la porte. Personne ne répondit.

« Hey ! Tu cherche Earthsong ? Tu le trouveras au cercle » hurla le voisin

Je rejoignis le cercle rapidement. Il était jeune mais avait l’allure d’un homme d’expérience ce druide. Je m’approchai en silence sans qu’il me voie, il était en pleine méditation. Je ne sais par qu’elle force d’esprit il devina ma présence.

« Approche Benisseur, j’ai à te parler. »

Il mÂ’appelai toujours par ce nom et je lÂ’ai su bien plus tard pourquoi (je ne citerai pas mon vrai nom pour des raisons personnelles).

« Je dois être certain de mon hypothèse, mets tes mains au-dessus de ce lapin blessé »

Je le fis sans poser de question. Et je ne sais par quel prodige mes mains se mirent Ă  briller puis Ă  sÂ’illuminer. Je pris peur et regardai avec stupeur le jeune druide qui souriait.

« Voilà pourquoi je t’ai demandé de venir. Benisseur je ne peux pas encore t’expliquer pourquoi tu as hérité des pouvoirs que seuls les guérisseurs ont. Tu es encore jeune pour comprendre. Maintenant je sais avec certitude qui tu es. (il souriait toujours). Je t’apprendrai à te servir et à maîtriser ces pouvoirs. Mais sache que cela doit rester dans la plus grande discrétion. Ne parle à personne de cet entretien. Tu es un des êtres les plus convoité à présent. Désormais tu viendras me voir tous les jours, mais vas toujours à l’école. N’oublie pas ce que je t’ai dit ou tu risquerais de le regretter. Vas maintenant et que Syl te protège mon enfant. »

Je retournai sur le chemin du retour abasourdi par cette étrange révélation. Je me retournai brusquement.

« - Druide Earthsong. J’ai une question à vous poser. Connaissez-vous un homme étrange entouré d’une lumière claire ?
- Héhé, cela je te laisse deviner. Tu le sauras un jour ou l’autre. Ton destin est lié à lui.
- Humm…Bon alors au revoir. »

Je repartis. Je ne savais pas quel serait l’enjeu d’un tel don. Bien que préoccupé, je fus soulagé à l’idée qu’Earthsong m’aiderait. J’avais confiance en lui, il était comme un père pour moi.
De retour à la ferme, je fis un détour à la grange où mon père avait amené un de nos chevaux qui s’était blessé. J’apposai mes mains sur sa blessure à la cuisse. Elles s’éclairèrent de nouveau ce qui me fit sourire. Mais elles ne s’éclairèrent q’un cours instant, mais le cheval qui ne pouvait se lever se cabra et partit au galop dans la forêt. J’étais satisfait.
Après un court souper mon père se remit une bûche dans la cheminée puis se mit entre ma mère et moi. Il nous conta les fabuleuses des légendes des terres oubliées comme il le faisait chaque soir.
Nous Ă©tions heureux mes parents et moiÂ…
"

« Comme c’est beau une famille heureuse… C’est étrange cette histoire de don et cette apparition mystérieuse du vieil homme ! C’est très passionnant ! Je reviendrai demain pour lire la suite il se fait tard. »

LÂ’enfant partit.

Mort, tristesse et rencontre

Par Benisseur le 20/6/2002 Ă  1:15:09 (#1686704)

La petite fille se leva de bonne heure afin de continuer sa passionnante lecture. Elle arriva sur les lieux de sa découverte. Elle trouva le grimoire à la même place qu’elle l’avait trouvé la veille. Mais à son grand étonnement une autre rose était posée sur le livre…

" Je raconte ici la partie de ma vie qui fut la plus terrible et la plus difficile à admettre. C’était lors de ma septième année que le drame eu lieu.

« Vas-y Benisseur, fait un essai sur ce tronc d’arbre. »

J’étais avec Earthsong. Nous étions en train de nous entraîner. Je me concentrai, essayant de faire le vide autour de moi, afin de ne songer qu’au tronc de l’arbre. Une petit boule verte commença à se former dans le creux de ma main. Je fis un geste en direction du tronc mais rien ne se passa et la boule s’évanouit.

« - Je n’y arriverai jamais, c’est trop dur et trop éprouvant !
- Tu y arriveras, il faut encore un peu d’entraînement, me répondit le druide souriant.
- Je l’espère…
- Ne t’inquiètes pas, tu as déjà fait énormément de progrès. Tu sais maîtriser ton don de guérison et contrôler ton sort de protection. Ceci est très prometteur à ton âge ! Maintenant rentre chez toi, ça suffira pour aujourd’hui. »

Je n’avais plus d’école depuis plusieurs semaines. Je passais la plupart du temps avec le druide, soit à m’entraîner, soit à méditer. C’est ainsi que pendant trois semaines j’eus acquis une condition physique remarquable et un contrôle de moi-même quasiment parfait.

En rentrant, je croisa des paysans qui parlaient dÂ’un attroupement dÂ’orques Ă  lÂ’Ouest du village. Mais je nÂ’en appris pas plus.
Il faisait chaud en cette fin de matinée. Mon père était occupé à la ferme et ma mère préparait le repas.


« - Alors mon chéri, ça s’est bien passé ton apprentissage ce matin ?
- Oui maman, Earthsong est content de mes progrès.
- C’est bien mon fils, dit-elle simplement. »

Elle m’embrassa souriante « Je t’aime, je suis fière de toi. ». Je savais qu’elle me cachait quelque chose mais elle ne me disait rien. Elle semblait inquiète derrière son sourire. Je n’osais pas lui demander ce qu’elle pensait par crainte de la gêner. Je ressortis rejoindre mon père.

« - Salut fiston ! Tu viens m’aider ?
- Avec plaisir papa, lui répondis-je avec joie. »

J’aimais aider mon père à la ferme, on riait toujours. Lui s’occupait des cochons et des chevaux tandis que moi je donnais à manger aux poules et aux lapins. Je vivais heureux jusqu’à ce que le pire arriva…
Le travail fini nous rentrâmes pour le déjeuner. Ma mère nous attendait sagement, lisant un livre. Pendant le repas elle me demanda :


« - Pourras-tu demander à monsieur Earthsong de venir dîner avec nous ce soir ? Je serai ravi de voir celui qui prend si bien soin de notre fils.
- Bien sûr maman, c’est super ! »

Après avoir mangé, je courus vite chez Earthsong. Il accepta l’invitation mais qu’il viendrait plus tard à cause d’une réunion de druides à Whindowl. Nous recommençâmes notre apprentissage du matin. Je réussis à maintes reprises à envoyer de minces jets de pierres sur le tronc. Earthsong fut très content et moi également. Je savais alors maîtriser sans doute l’élément le plus dur, la pierre. L’après-midi était déjà bien avancé, je décida de me rendre sur la plage qui était à seulement une heure de marche du village. Une fois arrivé, je médita un peu et alla me baigner dans la mer. L’eau était chaude et calme.

« Le soleil commence à décliner, je ne vais pas m’attarder ici sinon papa et maman vont s’inquiéter. »

JÂ’arrivai tranquillement vers le village des druides lorsque je sentit quÂ’il se passait des choses Ă©tranges. JÂ’entendis des gens courir criant de fuir et des cliquetis de ferrailles comme sÂ’il y avait une bataille. Au abord du village jÂ’interpellai un passant tentant de fuir quelque chose

« - Que se passe-t-il ? Quelle est ce vacarme ?
- Les orques attaquent ! Ils tuent, pillent et brûlent tout sur leur passage ! Fuis tant qu’il en est encore temps mon garçon ! »

Je vis alors la scène avec effroi. Je regardais partout, des maisons brûlaient, des orques égorgeaient des femmes et des enfants et prenaient tout ce qu’il y avait à prendre. Les hommes les plus braves étaient à la lutte avec les orques. La lutte était inégale, les orques, bien plus forts, venaient de partout armés jusqu’au dent et équipés de lourdes cuirasses résistantes aux fines épées des villageois.
Pris d’un élan de courage, je me rangeai au côté des combattants. Je commençai à réunir mes forces et d’un simple mouvement de la main une sphère de couleur verdâtre et translucide m’entoura, juste à temps lorsqu’une flèche d’un archer orque ripa dessus. Je mis à chacun la même protection et les coups d’épée des terrifiants orques commencèrent à ne faire aucun effet. Les paysans reprirent alors courage et terrassèrent un à un les envahisseurs qui fuirent hurlant de leur voix rauque.


« Bravo petit ! Nous les faisons reculer ! » me lança un paysan.

« Hourra ! Hourra ! Victoire, ils s’enfuient ! » crièrent tous les villageois

En effet, les orques courraient à toutes jambes, terrifiés de la bravoure des paysans et de ma présence. Au bout de quelques minutes, plus un seul orque ne traînait dans le village. Mais à la place on pouvait voir un champ de cendres, des cadavres d’orques, d’hommes, de femmes et d’enfants et des maisons qui étaient en feu…
Une longue organisation commença, on mit les blessés au cercle, on réunit les vivres dans une maison servant de dépôt et les enfants furent pris en charge par les doyens du village. Après m’être isolé un instant pour récupérer mes forces et ne pas sombrer dans l’horreur de ce spectacle, j’allai à la rencontre des blessés au cercle.
Ce fut la première fois que je mit à profit mes dons de guérisseur. Je transmis donc à chacun d’eux ma lumière et peu à peu ils reprirent leurs esprits et le sourire. Je sentis une main sur mon épaule et me retournai. Un homme me regardait.


« - C’est donc toi le protégé d’Earthsong ?
- Oui, fis-je timidement
- Alors merci mon petit, sans toi le village n’existerait plus, ta magie nous a sauvés. Les druides t’en seront éternellement reconnaissant. Tes parents doivent être fiers de toi. »

Un sursaut de peur me pris. Je me leva et courus laissant mon interlocuteur sur place. Mes parents… Pourvus que les orques ne s’en soient pas pris à eux, pensai-je. Je courrais courais le plus vite que j’eus pu. Je m’approchais de la ferme et je voyais déjà les flammes envahir la grange.

« J’arrive trop tard, ils sont déjà là ! »

A la seconde où je commençais à perdre espoir j’entendis crier à l’aide. C’était ma mère.

« Maman ! Maman ! J’arrive ! » hurlai-je de tout mon cœur

J’étais à une trentaine de mètres de la maison, et je vis avec frayeur que vingt orques se tenaient devant la porte. A ma vue ils se mirent à rire. A rire à me voir, moi un enfant de sept ans qui ne faisait pas la moitié de leur taille et qui voulait les faire déguerpir. Leurs rires me firent perdre le contrôle et la colère prit toute forme de sentiment en moi. Je défiais avec rudesse leurs regards. Mon corps s’enveloppa d’un halo lumineux et les orques se mirent non plus à rire mais à jaunir. Ils étaient effrayés. La lumière devint si vive qu’elle explosa en un éclat aveuglant. Les orques crièrent d’horreur et tombèrent à genoux se tenant les yeux.

« Benisseur ! Benisseur, arrête et vas te mettre à l’abri ! Je m’en charge. »

Earthsong accoura à mes côtés et se mit à me secouer pour m’obliger à partir.

« Non ! Je ne partirai jamais sans mes parents ! » répliquai-je fermement

Un cri déchira l’air et me glaça le sang. Mon père avait hurlé. Un gémissement suivit puis mon père hurla de nouveau. Un rire horrible s’échappa de la maison et me porta un coup fatal.
Les larmes se mirent à couler le long de mes joues. Je pleurais. Le chef orque sortit tenant une lame tâchée de sang. De sang encore chaud et gouttant sur le sol.


« Non ! »

Ma fureur éclata tant, que même le druide prit peur. Les orques ayant repris leurs esprits s’avançaient vers nous d’un pas sûr, trop sûr.
Je me tenais raide, les poings serrés, face à eux lançant un regard noir. De petites tâches vertes apparurent autour de moi, de plus en plus scintillantes. Earthsong recula, pétrifié devant un tel dégagement de puissance de son apprenti. Les affreux visages défigurés des orques n’étaient plus qu’à quelques mètres devant moi, les tâches se changèrent en carreaux de pierre aiguisés. Je fermai les yeux. Les pierres partirent et se plantèrent dans les murs de la maison.
Il y eut un long silenceÂ…
Les orques restèrent debout sans avancer, les yeux remplis de sang, puis tombèrent face contre terre.
J’avançai doucement vers la maison pleurant de toutes mes larmes, Earthsong resta sur place ébahi. Une fois dans la maison, je restais là debout, regardant le massacre. Mes parents gisaient dans une marre de sang se tenant la main, les yeux ouverts… Je m’effondrai sur le sol, et pleurais entre mes mains encore et encore. Le sage entra et posa ses mains sur mes épaules, il pleurait aussi.


« Viens mon garçon, allons dehors… »

Je le suivis, la tête basse. Je jetai un dernier regard sur mes parents, ma mère était belle et tenait encore dans une main une rose rouge, une rose sa fleur préférée…

« Benisseur… Je suis navré. Les orques ont du être prévenu de notre réunion et je suis hélas arrivé trop tard. Pardonne-moi. (silence) Je comprends ta douleur mais tu dois l’admettre. Tu ne serviras pas à grand chose si tu restes ici. Tu dois partir continuer ta vie. Va à Lighthaven, demande Moonrock, c’est une amie. Elle t’aidera. Quant à ton apprentissage tu n’en as plus besoin, après ce que tu viens de me montrer aujourd’hui toutes mes compétences ont été dépassées. De plus j’ai eu quelques échos au village tu n’as plus de valeur à prouver. Je m’occuperai de tes parents, ils pourront partir en paix, tu as été digne d’eux… Vas, trouve ton chemin. Mais avant de partir prends ceci. Que Syl te garde ! »

Je pris mollement le paquet et partis muet, je savais qu’il avait raison. Je me retournai une dernière fois vers ma maison, le soleil mourrant à l’horizon avec elle. Cette maison qui m’a tant donné de bonheur…
Je m’engageai vers le sud comme me l’avait conseillé mon ami. Je marchais pendant de longues heures abattu et triste. Mort de fatigue, je me posai contre un arbre à l’orée d’un bois. J’ouvris le paquet que m’avait donné le druide, il contenait une robe blanche qui brillait à la lumière de la Lune. Je me remis à pleurer et m’endormis.
Au petit matin, je repris mon chemin de pied ferme. J’entrai dans une forêt à la recherche de fruits à grignoter, lorsqu’en sortant d’un buisson je me retrouvai nez à nez avec une flèche. Je fus très surpris et eus un frisson.


« Non, non ! Ne me tuez pas, je vous en supplie ! » fis-je en gémissant
Je me trouvai en face d’un grand homme me regardant l’ai grave et d’un petit garçon qui devait avoir mon âge.

« - Arrêtes papa ! Ce n’est qu’un enfant. Il a l’air bien triste et il n’a pas du manger depuis longtemps, dit le petit garçon
- Tu as raison mon fils. Pardonne-moi mon petit. Comment tÂ’appelles-tu ?
- Benisseur, répondis-je d’une voix morne
- Viens donc avec nous Ă  Lighthaven. Ma femme NaĂŻade prendra soin de toi. Tu vivras chez nous quelques temps si tu veux.
- Merci papa, tu es génial ! Tu verras Benisseur on s’amusera comme des fous tous les deux, foi de Xatar ! »

Je souris et accepta volontiers. Je les suivis jusqu’à leur demeure essayant d’avoir l’air gai malgré le drame… "

Par Darth Flo le 21/6/2002 Ă  10:02:26 (#1688547)

(petit remontage :lit: :lit: :D )

Un nouveau départ

Par Benisseur Earth le 11/11/2002 Ă  16:48:18 (#2536054)

"Je vivais heureux auprès de Tomaal et de sa femme Naïade. Difficile de ne pas lêtre après ce que javais enduré Leur fils Xatar et moi étions très complices. Nous jouions ensemble, nous chassions ensemble, nous étions toujours ensemble. Sauf lorsquil sagissait daller à lécole. Lui apprenait lart du combat au corps à corps tandis que jallais voir la gentille prêtresse Moonrock afin de maîtriser mes pouvoirs. Le temple était un excellent endroit pour sentraîner, mendiants et blessés affluaient et je pouvais ainsi exercer mes talents de guérisseur. Mais un beau matin, javais 15 ans depuis quelques mois, je me décida à annoncer la nouvelle à Moonrock.

« - Bonjour Moonrock, fis-je en souriant.
- Bonjour Benisseur, fit-elle avec surprise. Je ne mattendais pas à ta venue, quest-ce qui tamène ici ?
- Je pars
- Tu pars ? OĂą ? Que vas-tu faire ?
- Je vais chercher du travail. Je crois que je nai plus rien Ă  faire ici au temple.
- Tu as sans doute raison, soupira-t-elle. Je nai plus rien à tapprendre et tu dois faire ta vie. »

Je repartis tristement, je quittais cette dame au grand cur. Je me retournai une dernière fois et lui fis un signe de la main.

« On se reverra ! »

Elle me sourit.

« Oui je lespère. Prends soin de toi et fais attention. »

Après cette courte discussion je me mis en quête de trouver un métier. Je frappais de porte en porte, demandant si lon avait besoin de main duvre. Une journée entière à parcourir les rues de Lighthaven sans rien trouver. Cest alors que je pris la direction de la maison, à la tombée de la nuit. Les rues étaient éclairées par des lanternes suspendues aux enseignes des tavernes, où lon entendait des ivrognes chanter. Des enfants sales et à demi-nu, sans doute abandonnés par leurs parents, vagabondaient.

« Bonsoir mon grand »

Une voix lugubre et inquiétante me fit sursauter. Je me retournai lentement, tremblotant de peur. Une sombre silhouette se dessinait. Cétait un homme tapi dans lombre, il était adossé contre un mur les bras croisés, se laissant à ses pensées

« QuQui êtes-vous ? bégayai-je »

La silhouette se releva et savança vers moi à petit pas. Elle sarrêta dans la lumière. Je le reconnus tout de suite, mais je nen fus pas plus rassuré Folken Habillé dun long manteau noir, ses yeux reflétaient de petites flammes. Un regard démoniaque. Je lavais vu parler avec Tomaal, des conversations un peu houleuses

« Nais pas peur mon garçon, fit-il posant sa main sur mon épaule. Alors tu cherches du travail ? »

Il souriait, en cela je réussis à me calmer. Son apparence et ses idées noires me faisaient peur, mais il savait être bienveillant. Parfois

« - Comment le savez-vous ? Je nen ai parlé à personne
- Ne poses pas de questions et suis-moi, je vais te présenter à quelquun.
- Bien

Je le suivais sans broncher, intimidé par cet homme imposant et mystérieux. Il sarrêta devant une grande bâtisse et leva les yeux vers le ciel.

« Nous y voilà, la lune ne sest pas encore levée nous avons de la chance. »

Il entra sans frapper. A lintérieur se trouvait malades et blessés par dizaines, allongés sur des lits. Au milieu deux se tenait un ange

« Bonsoir Sir Lyrix, je vous amène quelquun qui pourrait vous intéresser. Approche Benisseur, je te présente Merlin le directeur de lhôpital. »

Je mapprochai timidement.

« Benisseur ? On ma beaucoup parlé de toi Tu as du talent, tes pouvoirs nous seraient dune précieuse aide. Accepterais-tu de devenir médecin ? Bien sûr tu apprendras, je ne te confierai pas certaines tâches mais tu deviendras vite compétent. »

Je regardais Folken surpris et madressa Ă  Merlin :

« Merci Sir, merci infiniment. Je serai ravi de travailler dans cet hôpital ! Je me tournai vers Folken. Merci Folken, je cours annoncer ça à Tomaal et Naïade ! »

.Arrivé à la demeure jouvris en grand la porte, encore tout ému.

« Jai du travail ! Je vais être médecin ! »

Tous les trois étaient là, assis autour de la table, souriant. Ce fus lun des rares moments de bonheur quil mait permis dapprécier.

« - Tu as passé une bonne journée fiston ?dit Tomaal dun air posé.
- Salut frérot ! lança Xatar tout joyeux »

Seule NaĂŻade resta silencieuse madressant un sourire attendrissant.
Je ne pus contenir mes larmes et alla les embrasser Javais compris...

JĂ©tais un Kiros"

Par Dame Belladona le 11/11/2002 Ă  20:08:31 (#2537847)



*N'ayant pas le temps de lire le parchemin de suite, elle roula ce dernier, l'attacha avec un ruban de soie et le posa sur le dessus de la pile afin de ne pas le perdre*

Douleur, une autre issue

Par Benisseur Earth le 22/11/2002 Ă  20:09:19 (#2621852)

La petite fille sétait endormie sous le chêne Le livre blotti contre ses bras. Elle se réveilla de bonne heure, le soleil commençait tout juste de pointer ses premiers rayons. Elle sétira et lut quelques pages qui navaient guère dimportances pour elle pendant quelle grignotait des biscuits rapportés la veille dans un panier. Las elle rentra chez elle prenant le soin de remettre le grimoire à sa place, sous les racines du vieil arbre.

Rien, ni personne ne dérangeait cet étrange spectacle. Le vent soufflait, la mer semballait, le sol tremblait, les feuilles mortes senvolaient, les arbres vacillaient Léveil de la nature
Etrangement, le vieux grimoire souvrit, les pages tournaient delles-mêmes et sarrêtèrent à un passage sombre

" La nuit était sombre, je laissais le soin à mes jambes le travail de me ramener vers un doux logis Avançant jusquà la maison, las de cette journée. La lourde porte parut beaucoup plus imposante, plus inquiétante. La fatigue sans doute Une fois à lintérieur telle fut ma surprise de ny trouver le moindre gens. Tout était propre, rangé, comme si personne ny avait habité. Seul lâtre reflétait une lueur, les bûches craquantes fondaient. Mon regard fit le tour de la pièce principale : au centre se dressait la grande table en bois, les chaises rangées, au fond de la pièce près de la cheminée des fauteuils de velours remplaçaient les simples bancs de bois. Une peur me prit lorsque mes yeux virent la bibliothèque, vide, tous les grimoires et autres livres nétaient plus là Il y avait une lettre. Le cachet en disait long sur son propriétaire : cétait mon père. Lappréhension était si grande que ma main lâcha le bout de parchemin qui retomba par terre. Elle était ouverte, sûrement Xatar. Je la ramassai tremblant et pus lire ceci :


Mes enfants

Le destin vous livre désormais à vos propres choix. Naïade et moi partons là où la vie est meilleure Ces terres sont votre à présent. Nous vous aimons.

Adieu


Ni plus ni moins, le message était clair. Une larme mouilla le parchemin et retomba sur les pieds du jeune médecin. Je savais que mon frère lavait lu aussi. Et malgré mon chagrin je ne pus que prendre le premier navire vers Ravens Dust. Partir loin, très loin de cette île maudite."

Une note était glissée entre deux pages. Cétait un papier retrouvé par Benisseur il y a quelques années mentionnant les raisons de ce nouveau drame. Il était parsemé de lécriture dun certain Xatar Frère du vieux sage


Une réunion devait avoir lieu. Lheure était venue, presque toute la famille était réunie. Le fondateur de la famille, mon grand-père, Arckan commence à parler. Il commence à parler dun problème avec ma cousine par alliance, Tania, et de Seth de Jersey. Tout allait plus ou moins bien, le problème pouvait être réglé grâce à la Garde Royale car il y avait tout de même persécution. Le deuxième problème concernait les néphilins de la famille, mon père trouvé quils donnaient mauvaise réputation et que les séraphins de la famille ne pouvaient plus le supporter. Cest à ce moment que la réunion a dégénéré. Mon cousin, Folken na pas du tout apprécié, et a commencé à insulter mon père qui naime pas ça. Il sest téléporté je ne sais où. Mon grand-père la retrouvé et ils ont parlé de je ne sais quoi. Mais à un moment Arckan prend la parole et dit :

« Tous les néphilins de la famille doivent partir, même ma femme, Aeris. »

Après quelques minutes de silence, les néphilins se révoltèrent. Arckan, parce quil avait décidé cela un peu à cause de mon père, rectifia le tire mais le mal était fait.
Il était tard, tout le monde alla se coucher en espérant que tout irait mieux demain.

Le lendemain, toute la famille resta muette ou presque, jusquà laprès midi où ma grand-mère fit une apparition. Elle avait été mise au courant grâce ou à cause à Tania. Aeris ne prit pas bien la nouvelle, pas du tout même. Elle critiqua tout le monde, surtout Arckan, son époux, enfin futur époux. Personne narrivait à la calmer, cétait une boule de nerf !
Après quelques heures, elle décida de quitter la famille, ainsi que Tania. Comme Tania décida de partir, son mari, Folken, et ses enfants, Murdock et Braice la suivirent. Entraînant, avec eux, une amie bien à eux, Lilianne.

Voilà, la famille Kiros venait dêtre divisé, coupé en deux. Les deux parties décidèrent de prendre un nouveau départ, avec un nouveau nom de famille. Eux ont choisi, de Fanel, nous, Lokrya.

Cette division et le nouveau départ nempêchèrent pas de petits combats entre les deux familles, Arckan et Aeris, Tania et Tomaal Je ne peux rien faire pour que la paix règne de nouveau, je suis ami avec les de Fanel et fils dans la famille Lokrya.
Il fallait que je trouve un moyen sinon tout le monde allait finir par se détester
Ma vie a changé grâce à ce changement, je pense avoir mûri et grandi.

Par Xatar LyriX le 23/11/2002 Ă  13:14:31 (#2625585)

*sourit tristement...*

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