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Mes écrits : Chroniques d'une destinée

Par Elistrae le 15/6/2002 Ă  12:55:57 (#1659739)

Chroniques d'un passé , d'un présent , d'un futur ...

Chapitre I : Au bout du chemin ...



La nuit Ă©tait noire Â…

La femme courrait à travers les champs de blé si dorés qui entoure Lighthaven. Elle courrait à perdre haleine, se retournant sans cesse, et pourtant derrière elle seul le vent, les étoiles et la lune lui répondait.

Elle enjamba une bûche morte et continua sa course, trébuchant et traînant les jambes autant par la fatigue que l’irrégularité du terrain, les arbres eux-mêmes semblaient conspirer contre sa fuite.

Elle se retourna à nouveau … il n’y avait aucune trace de poursuivants et pourtant elle le savait, il y avait la mort derrière elle.

Le vent hurla son cri en soufflant dans les branches rendues si lugubres par la blafarde lueur de la lune et les formes chaotiques de celles-ci Â…
La course continua encore … et encore … menant à un pont que la fugitive enjamba avec rapidité et agilité. Elle n’était pas née de la dernière pluie, elle était une archère émérite et fidèle de Dalaï , elle ne pouvait croire que la vie lui offrait une telle traque et en fut amère un moment …
Elle se reprit Â…
Et continua, petit Ă  petit la fatigue semblait ronger son ardeur, peu Ă  peu les pas semblaient ĂŞtre des lourds calvaires, des chapes de plombs.

Elle trébucha … une fois, deux fois puis ce fut la chute, inévitable … elle heurta le sol avec un bruit mat. Haletante elle poussa avec difficulté sur ses bras pour se relever, pleine de terre et de brindilles dans les yeux elle souffla un moment car il le fallait puis reprit sa course à une allure bien trop lente a son goût, de la détermination précédente il ne restait que la peur et une quasi résignation sur son visage.

Lorsqu’elle arriva dans une plaine irriguée d’un ruisseau chantant et brillant sous les étoiles elle fit volte face … rien, toujours le vent, la nuit et les étoiles …

Elle dégaina son épée dans un bruit métallique reculant toujours, scrutant les alentours, elle trébucha et son attention se porta instinctivement sur le sol, une rose faite d’onyx avait briser le rythme sur de ces pas, sa peur grandit et devint son poison.

Elle releva la tête pour voir une silhouette vêtue d’une armure noire complète, son visage était caché par la capuche de sa cape , seuls les yeux semblaient luire d’une lueur rouge malsaine. La jeune fille serra plus fort la garde de son épée, elle semblait prête à en découdre. La cape vola et obscurcit un moment la Lune, la traque était finie, il était tant d’en finir….

Les épées s’entrechoquèrent si violemment que la blonde aux yeux rendus brillants par la peur et le désespoir tomba a terre, son épée elle vola et se planta sur la berge du fleuve. Elle s’éloigna rampant difficilement, elle avait perdu, elle le savait … l’homme lui avança calmement et sans se précipiter, se délectant de l’atroce tourment, de la terreur que ressentait sa victime.

La fille recula toujours, bientôt elle atteignit l’épée et la sortit de la glaise de la rive, elle la pointa vers l’homme en murmurant : « Dalaï protége ta fidèle, les hommes sont dignes, les hommes sont dignes … ».

Le combattant rigola amèrement puis désarma la rédemptrice d’un moulinet, prenant une inspiration il répondit … : « Impudente, ton pèlerin ne peut rien sur ce qui a était crié il y des éons … ma Dame me récompensera pour avoir mis fin a ce qui reste du sang des Kendraes »
La fille pleurait, elle recula encore, en vain Â…

Il y eu lÂ’Ă©clat dÂ’une lame, un cri dÂ’horreur indicible et une gerbe de sang gicla sur la glaise.

Puis l’homme retira l’arme de la gorge soyeuse de la beauté.

Il revêtit sa cape a nouveau et fit volte face sans regarder en arrière, il regarda juste la lune et sourit, des gouttes de sang perlèrent de la pointe de la lame maudite puis se déversèrent sur l’herbe folle.

Il disparut dans les brumes et les blafardes ombres
Au loin le cadavre glissa de la boue jusquÂ’au fleuveÂ…
Alors le sang se mĂŞla Ă  lÂ’eau pure Â…
Comme prévu la dernière des Kendrae avait périe ce soir.

Par Elistrae le 15/6/2002 Ă  13:26:54 (#1659922)

Chapitre II : Reminiscences



Ses ailes noires majestueuses sous le clair du lune, la jeune fille avançait … Elle marchait, inlassablement, visiblement sans but. Et pourtant rien n’était plus clair dans son esprit, elle savait que l’heure approchait, elle le savait au fond d’elle comme la proie d’un piège en sent venir les mâchoires violentes et implacables…

Elle s’éleva dans les airs, portée par les dons d’obsidienne qui ornaient son dos, après un vol aussi calme que rapide elle jeta son dévolu sur une clairière, une charmante plaine dont la quiétude charmait l’oreille de la barde qui restait omniprésente en elle.

Elle s’assit sur un tronc effondré, sûrement abattu par le vent, fort dans cette saison si froide et neigeuse. Le contact dur de l’écorce ne lui fit guère d’effets et elle replia instantanément ses ailes dans une position aussi pratique contre la bourrasque que contre la fatigue des vols.

Elle réfléchit alors, elle été plongée dans une réflexion profonde … Devant elle oscillaient les herbes folles ballottées par le zéphyr hivernal et elle sourit, elle plissa les yeux un moment, réprimant une petite larme nostalgique, elle leva la tête.

Malgré le jeu d’ombres ambiant, n’importe quelle personne aurait pu distinguer son visage et les lignes fines qui le composait. Une charmante et avenante mine du à son sourire et ses yeux captivants jouait le contraste avec une peau d’une blancheur blême, presque rendue diaphane et translucide par l’éclat de la lune.

Elle se leva a nouveau, reposée, elle tourna en rond dans le champ, en proie à une réflexion toujours omniprésente. Sa robe noire comme la plus glorieuse nuit de Sélène ondula à chacun de ses pas agiles et sveltes comme le sont habituellement ceux des archers chevronnés, plutôt grande sa taille fine dépasser des broussailles.

Elle déambula encore des minutes qui pour n’importe quel observateur auraient pu paraître des heures théâtrales , semblable à une apparition , toujours le même chemin , les même mouvements , les courbes de la poitrine misent en valeur par la robe donnaient une certaine insolence a cette même "apparition "…

Puis elle se stoppa, prenant une inspiration, elle vit de nouveau son environnement et soupira, au fond des yeux noirs où se tenaient encore des vestiges d’ambre se lisait une lueur d’infinie nostalgie, de tristesse mêlée à une grande sagesse, cette même sagacité que l’on rencontre chez les prêtres dévoués, chez les paladins vertueux …

D’une démarche silencieuse elle s’approcha d’un chêne … et s’y posa … d’abord contre le tronc puis finalement sur une branche basse qu’elle jugea plus confortable.

Perdue dans les hauteurs, dans la brume de Minuit, les yeux dans le vague et la lueur dansante omniprésente.

Elle sombra dans des souvenirs qui ne demandaient quÂ’Ă  rejaillirÂ….

Par Elistrae le 15/6/2002 Ă  13:33:57 (#1659959)

Chapitre III : Naissance ...



Des cris , des pleurs , des hurlementsÂ…

Le petit être ouvrit les yeux, haute d’a peine un pied, elle venait juste de naître…
Allongée sur son lit ou elle a connu souffrance , joie et tension insoutenable se trouve allongée une femme à la peau d’albâtre , ses yeux ont le bleu roi des mers chaudes et son visage centré par un nez aquilin et encadré par des cheveux d’or marque sur son corps la présence d’un port royal , elle tend les bras et le petit enfant avec … et des mains puissantes viennent le saisir , des mains qui musclées saisissent néanmoins l’enfant avec beaucoup de délicatesse , cette même petite fille qui lève maintenant les yeux ambrés que lui ont donnés les dieux et contemple son père.

Ce père , contrastant avec les blés d’été de la mère , ces cheveux sont d’un noir aile de corbeau , son port néanmoins exprime la puissance d’un grand guerrier , ses yeux semblent scruter le fruit de sa propre chair , une infinie tendresse règne dans tout ces attentions …

Après une certaine contemplation l’homme repose l’enfant dans un couffin ou un prêtre s’occupe in petto de lui.

Il prend la main de sa belle épouse, entre eux règne aussi un amour indicible, un lien immuable que même les devins ne comprendra pas …

Un baiser Â…
Une Ă©treinte, des sourires larmoyants Â…

" Krystal ma douce, elle est aussi belle que toi … belle a faire pâlir les anges … ".
" Elle sera aussi forte et valeureuse que toi mon aimé ".

Les lèvres a nouveau se soudent …

Dehors, le ciel orageux depuis plus d’une semaine semblait laisser place a un ciel dégagé et nocturne, son noir consacrant la naissance du premier enfant d’un couple vénérant la Dame de la Nuit.

Comme une bénédiction , le ciel se piqueta bientôt d’étoiles , puis d’un croissant de lune semblant sourire aux auspices , aux parents si heureux… de sa lumière blafarde elle inonda la chambre.

" Sélène rayonne et bénit notre enfant ma douce … " dit l’homme vêtu du même noir que la nuit.
" Oui mon chéri, nous avons longtemps attendu cette même bénédiction pour choisir son prénom "
" Oui il est temps, tu as raison Â… "

Ils regardèrent a nouveau le ciel guettant l’inspiration … puis ils se regardèrent …

"J’ai choisi mon doux … j’ai reçu des versets lunaire qui voyageant dans l’Ether m’ont soufflé son prénom … "
" Alors prononce le ma douce Â… et que les dieux le connaissent Â… "
" Nous l’appelleront Eillistrae … cela ira très bien avec Dey’lnair "
" Ma chérie tu sait très bien que ceux qui nous traque ne repèrent que trop bien ceux que nous sommes, ce n’est pas discret … "
" Mais mon cÂśur, les dieux Â… "
" Je sait Krystal, ma douce, je ne veut pas qu’elle souffre, nous devons faire jeu égal avec la sécurité et le choix de la Déesse… "

" Bien tu as raison Â… alors nous lÂ’appelleront Elistrae et son nom sera pour tous Â… Dynair Â… "
" Notre petite étoile ne saurait porter plus joli prénom ma chérie … "

Il lÂ’embrassa sur le front et se redressa, la laissant se reposer Â…

Dans le salon … à quelques dizaine de pas d’une âtre crépitante, la jeune Elistrae dormait baignée par la lune…

Par Elistrae le 15/6/2002 Ă  13:43:02 (#1660008)

Chapitre IV : La chute d'une barde ...



L’air était lourd, peut être était ce du aux volutes de fumées permanentes qui régnaient dans les abysses insondables du vide inter planaire, pourtant malgré la densité magique des lieux une silhouette semblait y flotter avec la plus grandes des aisances, comme ci elle évoluait dans une eau claire et limpide.

En s’approchant on pu constater une stature coriace, une taille bien plus qu’honorable et des traits racés et finement ciselés.
Les volutes se levèrent magiquement révélant ainsi l’individu dans son intégralité, une femme, ou plutôt une de celle que les légendes nomment elfes, des oreilles pointues semblaient servir de bandeau à des cheveux noirs comme la plus sombre des nuits.

Des yeux insondables semblaient refléter une détermination, puis de la folie, une robe aussi tentatrice que mystique semblait sur son corps se fondre dans les ombres tel les brumes de minuit…

Suivant son regard on aurait constater quÂ’elle contempler un monde, un monde frais, clair et scintillant, qui nÂ’attendait que son passage pour nÂ’ĂŞtre plus que cendres.

Nachanne, car c’était son nom était surnommée la barde des plans … longtemps esclave, elle s’était libérée continuant dans sa folie tourmentée le massacre des plans limitrophes au sien puis finalement tout ceux qu’elle avait l’idée de croiser.

Elle sourit, car ce plan était habité et de belle manière par des centaines de peuplades, par des dizaines de races … elle prépara son bâton … focus de sa puissance, le rire qu’elle émit n’avait plus rien de sain ni même d’elfique …
Tout en elle nÂ’Ă©tait que malveillance Â…

Elle avança vers ce qui était un portail d’entrée, comme l’on tout les plans , des démons qui eux se languissaient de semer la mort et le chaos la virent passer non sans jalousie le seuil qu’ils ne pouvaient franchir sans convocation.

Nachanne se régala du désarroi de ces créatures rougeaudes et informes.

Elle le leva son bâton prés à faire entendre au monde sa colère , puis se ravisa , quel intérêt de détruire un monde avec tant de promptitude alors qu’elle pouvait le faire a feu doux , regardant le désespoir des gens présents …

Elle descendit des nuées planant sur des courants invisibles et se posa prés d’une ville dont la beauté n’avait rien à envier à l’hypothétique cité des dieux…

Des être semblaient s’égayer a l’intérieur, non a cause d’elle invisible mais a cause d’une menace qu’elle-même semblait discerner.

Elle se retourna et aperçu la menace … un être noir devançant une vague de flammes dont le sommet se perdait dans le ciel …

Pour la première fois depuis longtemps, surprise et apeurée, elle fuit, comprenant qu’elle était prit dans un autre engrenage de destruction.

Elle pénétra dans l’enceinte de la forteresse et s’écroula comme un bloc.

Elle ne comprit pas mais les habitants qu’elle distingua, elfes comme elle, étaient horrifiés …

Le piège magique qui devait vidé de son énergie ou affaiblir le premier être malfaisant rentrant dans son rayon venait d’être activé … mais pas pour la cible qu’ils pensaient …

Nachanne, misérable se résigna, larmoyante et défaite, faible et impuissante elle brisa son bâton car s’était son dernier espoir.

Elle fut téléportée dans une forêt émeraude et s’évanouit …

Derrière elle, dans la ville de toute beauté, la vague infernale s’abattit.

Par Elistrae le 15/6/2002 Ă  14:02:44 (#1660145)

Chapitre V : Yst'nalan ...


LÂ’air Ă©tait frais dans lÂ’avant poste mais lÂ’ambiance Ă©tait lourde, pour tous la perte de Caer Imruil Ă©tait terrible, tous avaient de la famille lĂ -bas, tous avaient quelquÂ’un a pleurerÂ…

Et pourtant ce n’était pas le moment, car après avoir saccagé la ville sans plus de fioritures les démons approchaient de la vallée gardée par la troupe de la rose, eux valeureux, n’avaient pas reculés même devant les dragons qui avaient envahit les plaines sacrées il y a de cela un demi siècle.

Un elfe d’une haute stature mais aussi agile qu’un chat descendit de son point d’observation, l’air blême mais déterminé.
« Ils arrivent Général … »
L’être qui se trouvait en face de lui portait nombre médailles, et portait l’armure en adamantine typique des généraux de l’armée elfique, il semblait respirer l’assurance, tous lui vouaient un respect sans limite, chose rare pour un peuple hautain comme le peuple fée, car le général n’était pas elfe mais demi elfe , ceux qui étaient surnommés péjorativement les coupés.

Le demi elfe sembla sonder l’horizon avec autant de précision qu’un éclaireur elfe …, il n’eut pas besoin de donner des ordres car il était clair que leur but était on ne peut plus précis …
Ils devaient tenir, résister, mourir…

Une silhouette se détacha de la compagnie …, celle de Shandrill , l’archimage. Maintes fois dans la compagnie elle avait sauver par le feu ou la lumière.

Elle s’adressa au général sur un ton égal.
« Yst’nalan , les mages et les prêtres sont prêts … les sortilèges sont prêts a agir … »
Le général lui sourit et posa une main sur son épaule.
« Sélène te garde Shandrill »
« Que Syl nous garde … »
Elle sÂ’Ă©loigna
Au loin la fumée et la poussière soulevée par l’armée impie se firent plus visible, les lanciers assurèrent la prise sur leurs armes.
Au son dÂ’un cor pourtant infime, ils devinrent invisibles.

Sans un bruit, sans un mouvement, la compagnie attendit l’arrivée des démons, des orques, des vomissures abyssales.

Lorsque les dits démons furent a portée alors les mâchoires du destin se refermèrent sur les deux armées.

Des hurlements de stupéfaction et de rages accueillirent le piège, des éclairs zébrèrent le ciel pour carboniser les formes grotesques des démons rougeauds, les lances taillèrent, les armures cliquetèrent malgré leur parfait cisaillement sous l’effort de la charge.

Partout le combat faisait rage … mais le nombre prévalait, la où tomber dix infernaux vingt revenaient mais la où tomber un brave aucun ne remplaçait.

Le général taillait dans le vif de l’armée adverse, partout autour de lui ses frères d’armes millénaires tombaient, il vit des mages embrochés alors que leur propres météorites fracassaient leur crâne dans un ultime espoir d’amener avec eux leurs assaillants ; Il vit Shandrill se faire découper en deux par les serres immenses d’un dracoliche , une expression d’horreur était figée sur son visage.
Bientôt, entouré de quelques survivants, ils formèrent un dernier carré.

Un démon colossal avança … se gaussant de son vis-à-vis …
D’un éclair, les derniers compagnons, les derniers mages accompagnant Yst’nalan périrent.

« Gloire au maître ! » hurla l’être.
« Séléne nous protége » répondit le général.

Loin de se rabaisser à accepter un duel avec un être infernal, le général Yst’nalan hurla un mot …

OstÂ’Eldyr !

Les sorts millénaires activés, la vallée entière se désintégra.

Par Elistrae le 15/6/2002 Ă  14:06:23 (#1660163)

Chapitre VI : Elbreth ...


L’explosion s’entendit à des vallées à la ronde, les remparts de la cité de Danaïdes furent ébranlés par la violence…
Le seigneur Elbreth se leva de son trône, à moitié surpris, il avança vers la fenêtre de son palais de cristal.
Ce qu’il vit l’émut au plus haut point, non loin à l’horizon la vallée verdoyante qu’il connaissait depuis son enfance n’existait plus.
Placide malgré sa tristesse, il se retourna pour voir arriver son messager.
Celui-ci s’inclina avec respect puis délivra le message.

« Messire, le piège à marcher … ce bataillon infernal a été quasiment réduit en poussière »
« Et la compagnie ? » demanda le monarque dépité mais rassuré.
« Messire, la Dame Shandrill est morte ainsi que l’intégralité du bataillon d’Elite »
« Yst’nalan … »
Le messager nÂ’en rajouta pas Â… il partit Â…

Le seigneur Elbreth arpenta de nouveau la salle du trĂ´ne Â…
Il ne pouvait croire que ce qu’avait dit cette créature il y a un millénaire allez se réaliser.
Fort par fort, vallée par vallée, bastion par bastion, les ouvrages antiques et majestueux des elfes étaient pulvérisés par des hordes plus noires que l’abysse.
Les morts revenaient tourmenter les vivants, mus par une magie noire que les elfes avaient bannie.

Le Roy soupesa la lame passée à sa ceinture, joyau de ses forgerons, elle devait être l’une des plus belles lames de tout Althea.
Il savait quÂ’elle servirait bientĂ´tÂ…

On annonça a nouveau un messager.
Un elfe ensanglanté se présenta devant le Seigneur , les yeux argentés et le visage impérieux d’Elbreth reconnurent rapidement la personne agonisante.
« Nayh’lim , mon page que ce passe t il … Kaes’Rya ? »
Le page toussa dÂ’un raclement de mauvais augure.
« Messire … Mess … Azuria est tombé … votre dame, vos filles sont … mortes … »
Il péri… sur ces mots stridents.

Un cri plus perçant que celui d’un oiseau de proie empli la pièce, Elbreth hurla son désespoir, tout ce qui avait de cher pour lui n’était plus hormis ce château aux allures de palais divins pour bien des yeux, la ville resplendissait encore mais les yeux argents n’en voyaient plus aucune saveur, le port altier n’avait plus son assurance d’antan, le visage semblait marqué d’un tristesse infinie.

Pris dÂ’un soudain manque dÂ’air il approcha a nouveau de la fenĂŞtre, ce quÂ’il vit au loin lui vrilla le cÂśurÂ…
Une larme coula sur son visage, ses yeux n’étaient plus que désespoir.
Au loin, de la vallée désintégrée, de la vallée d’Azuria, ont put distinguer deux immenses blocs noirâtres, deux armées infernales qui avaient naquit de ressources infinies et ténébreuses, des cadavres de ceux qui avaient péries pour défendre leur race.

Elbreth saisi sa lame et tourna cape Â…
Ils ne se battaient plus pour vivre ni pour survivre, mais pour embrocher le plus dÂ’engeance infernale avant de mourirÂ…

Par Elistrae le 15/6/2002 Ă  14:17:25 (#1660230)

Chapitre VII : Impuissance ... foutue impuissance ...


Lorsqu’elle se réveilla, Nachanne était trempée de la tête aux pieds, elle avait subi les misères de la pluie, cette pluie qu’elle avait oubliée depuis longtemps.
Elle se releva, misérable, défaite, elle ne pouvait croire que tous ses pouvoirs aient étaient dissipés ainsi…
Pour la première fois depuis longtemps, depuis qu’elle avait été enlevée … elle se sentit apeurée.
Chaque frottement, chacun des frémissements de la nature lui vrillait le cœur d’une angoisse sans pareil.

Perdue dans ces pensées , elle trébucha a nouveau , elle avait faim , elle avait froid , elle le savait , elle souffrait , elle fut déterminée autant qui lui reste de courage à retrouver ses pouvoirs ancestraux , ceux qui lui avaient donné tant d’ascendance , de puissance , d’omnipotence.

Un craquement sourd se fit entendre, elle hurla de douleur, une fulgurante morsure venait de la terrasser à la jambe, gémissante elle baissa les yeux et vit un collet, un piège primaire que les chasseurs utilise pour chasser le gros gibier, elle en était un finalement.

Elle pleura, elle souffrit encore plus de ce déshonneur qui depuis longtemps n’était pour elle que futilité.

Sa jambe était quasiment déchiquetée par les mâchoires d’adamant du piège, le sang, mêlé à la terre semblait noircir d’autant plus le sol, le tonnerre gronda et à nouveau la pluie rajouta à son désespoir.

Elle hurla a nouveauÂ…
Elle décela un bruit dans les broussailles prés d’elle.
Puis d’un taillis, elle vit sortir trois hommes, trois humains, barbus et costauds, ils étaient les poseurs du piège probablement.
Le plus grand sÂ’exprima avec un air bourru.

« Regardez ça compagnons … en plus de capturer de somptueux gibiers en braconnant sur les terres du Seigneur Elfe on attrape des catins elfique maintenant »
Cette remarque fut accompagnée d’éclats de rire gras.
Nachanne outrée voulut réagir mais elle se rappela qu’elle n’avait plus de quoi tuer d’un mot et aussi qu’elle était prise au piège.

Elle regarda silencieusement les chasseurs.

Le chef reprit la parole.
« Alors ma petite , on est tombée dans nos pièges … sait tu que tu viens peut être de nous coûter une proie , il va falloir payer … »
Nachanne inconsciemment lui jeta un air méprisant et hautain.
« Regardez la , une elfe en toute puissance »
Ils éclatèrent de rire.
« Ne vous gaussez pas de moi » Hurla Nachanne qui regretta vite cette action d’éclat.
Un poing massif la cueilli sur le coin de la mâchoire.
« La ferme sale vermine … , tu croit que parce que tes cités sont faites de verre et que les miens périssent dans le bois vermoulu tu te doit de nous voir de haut. »
Nachanne se massa doucement la mâchoire, plus que tout elle avait peur.

« Que fait on d’elle alors , elle ne pourra nous rembourser , elle ne semble guère riche … » dit un des hommes.
« J’ai mon idée » souffla le chef et d’un coup de revers de hache il frappa Nachanne a la base de la nuque, elle s’effondra, évanouie.
« Déjà sortons la de notre piège, ensuite nous l’amènerons a notre campement comme tout bon gibier» sourit il
Ils la sortirent du collet , le rouvrirent et s’éloignèrent , emmenant Nachanne.





Lorsqu’elle se réveilla , Nachanne était allongée sur un lit de paille , elle du attendre quelques secondes avant de comprendre qu’elle était dans une hutte , celle des braconniers probablement , une âtre crépitait et les hommes était en train de se restaurer avec ce qui semblait être un chevreuil et de la bière grossière.

Elle releva la tête et se ravisa aussitôt, sa nuque était endolorie , douloureuse et bleuie par le choc du manche de la hache , elle constata par la même occasion que les beaux vêtements de soie pure qu’elle portait étaient maintenant des guenilles , gorgés d’eau et salis par la boue et le sang des blessures des chutes.

Le regard troublé par le contrecoup et la douleur , elle distingua que la fenêtre de son lieu d’inconscience était sans surveillance , rassemblant des forces qui étaient maintenant vitales , elle tenta de s’élancer et retomba a nouveau , elle regarda ce qui avait freiner son élan et fut dépitée… Elle était pieds et mains liés, elle n’eut que peu le temps de pester sur son sort car un de ces geôliers entra dans la salle.

« Hey les gars ! ya l’elfe qui sort de son coma … elle a voulu partir »
Des rires gras éclatèrent.
« Elle n’a toujours pas payer pour sa dette » rajouta le chef de la troupe.

Il avança vers Nachanne un sourire aux lèvres , il avait un couteau à la main …
Il se pencha sur elle, un fol espoir qu’il puisse couper les lien traversa l’esprit de la captive, mais il fut immédiatement douché quand elle senti le couteau pointé sur sa gorge, une peur sans pareil la tétanisa, jamais elle ne regretterai plus de ne plus avoir ses anciens dons.

« tu va être sage et payer ta dette … catin elfique »
D’un geste vif et puissant il passa sa main dans les vestiges de la robe , caressant sans ménage ni dignité la peau et la poitrine de Nachanne.
Piquée au vif , celle-ci hurla :
« Dégage sale porc ! »
Elle reçu une baffe magistrale , l’homme tira un coup sec , déchirant les vêtements jusqu’au nombril et utilisa ensuite son couteau pour soutirer les derniers lambeaux de tissu , puissant , il se posa sur elle , abreuvant de regards lubriques sa nudité dévoilée.
Elle ouvrit les yeux d’horreur , elle tenta de se débattre.

La porte claqua Â…

L’homme l’embrassa de force , se débarrassant de concert de ses braies , de ses chausses.

Il força le corps de l’elfe soumise a sa volonté , titillant de la langue l’intégralité de son corps.
Nachanne pleurait.
Elle hurla , lorsque l’outrage fut commit , l’homme viola son intimité , donnant des coups de reins sauvage qui firent hurler Nachanne , de chacun de ses mouvements s’accompagnaient des caresses impies qui semblaient être des brûlures.

Tout fut qu’éternité , l’âme même de Nachanne semblait être vide , consumée par l’affront qui venait d’arriver , son regard était vide.
Elle crut à sa délivrance potentielle quand l’homme prit son plaisir en elle , elle le crut quand il se leva , lui jetant un regard triomphant , un regard qui était comme celui d’un maître sur un esclave.

Elle pleura , il sortit de la salleÂ… un autre entra Â… elle griffa lÂ’air et compritÂ…
A nouveau elle connu l’outrage , la plaquant avec plus de violence , l’homme la viola , la frappant comme fer , tel un homme qui exprime sa rage et sa frustration contre un problème.
A nouveau elle senti le plaisir de l’homme , comme un tison qui aurait trancher sa chair et remuer à l’intérieur d’elle.

Elle tourna la tête , oubliant toute véhémence , s’abandonnant à la résignation.
Elle vit alors … elle vit la lumière au bout du tunnel , une improbable sortie.
Un clou mal enchâssé dans une planche et, alors qu’elle entendait sortir le second de ces agresseurs et qu’elle sentit le troisième entrer , elle réussi à déloger le clou.
A nouveau , elle allait subir l’outrage , elle ne sentait plus aucun des assauts virils et primaire , concentrée sur le clou , symbole d’une improbable sortie.

Chaque mouvement , chaque coup de reins de l’homme lui permettait de cisailler la corde par ce clou qu’elle tenait dans des doigts ensanglantés par l’effort , les échardes et les coups.

Puis, alors que l’homme explorait son corps de mains peu dignes , la corde céda.
Alors elle connu une ivresse destructrice comme au temps de ses pouvoirs , elle frappa.

Une fois Â… deux fois Â…
Dans les yeuxÂ… puis Â…
Une fois Â…
Dans la gorge , cisaillant , tranchant avec rage , étouffant ainsi des cris en des gargouillis atroces , un étonnement sans pareil était figé sur un visage ou régnait avant une prise de plaisir non dissimulée.

Nachanne se calmaÂ…
Elle continua à cisailler ses liens puis ceci fait se dégagea du corps qui était encore en elle , elle cracha …

Elle se releva avec peine, titubante, elle avait mal partout, a nouveau emplie de désespoir.
Elle frappa encore sur le corps inerte, exprimant toute sa véhémence, toute son indignation.
Elle avisa la lanterne a huile qui amusée avait danser de ses flammes devant les impies agressions qu’elle avait subit.

Avec rage elle la jeta sur la paille qui sèche s’enflamme aussitôt.
Retrouvant la lucidité et sentant les picotements de la fumée dans ses narines , elle ouvrit la fenêtre , dehors la pluie était battante , elle sortie , ne faisant aucune note de sa nudité , du sang qui coulait par les blessures , elle courut.
Derrière elle , d’épaisses colonnes de fumées , vestiges des milles tourments qu’elle venait de subir étaient la conséquence d’un feu vengeur qui dévorait la hutte.
Sans un regard alors elle courrait.
L’eau ruisselait sur sa peau , les galets , les racines , contusionnaient et cisaillaient les pieds d’albâtres qui contrastaient avec le sang noir qui avait séché dessus.
Elle entendit un hurlement de rage , les chasseurs avaient tout découvert , très vite elle sentit que le feu mourait , elle se sentit poursuivie …
Elle trébucha à nouveau , transie de froid , elle voulu s’abandonner a un sommeil salvateur , mais elle se ravisa , sachant que ça serait son arrêt de mort.
Les pas de course étaient non loin , son ouie encore fine lui rappelant cette fatalité.

Alors Â…
Alors que ses tempes compressaient son crâne et que son cœur battait a cent à l’heure…
Elle arriva prés d’une vallée encaissée , étrangement le soleil y régnait , deux armées s’affrontait , une submergeant l’autre.
D’un seul coup la vallée explosa , Nachanne fut projetée a un dizaine de mètre , soufflée comme une feuille et s’ecrasa contre un arbre dans un craquement sinistre.
Alors que les débris retombaient , elle glissa comme une marionnette désarticulée dans une inconscience qu’elle commençait bien a connaître…

Par Elistrae le 15/6/2002 Ă  14:22:04 (#1660262)

Chapitre VIII : Une enfance , une ombre ...


Le soleil caressait de ses rayons le beau manoir, partout une légère brise et une forêt aux couleurs vives attestait de la richesse de l’endroit.
Un petit chemin de terre battue serpentait vers la façade de la bâtisse, encerclé par les blés qui étaient doucement allongé par le vent.
Il y eu un mouvement insoliteÂ…
Puis les blés furent brusquement écartés dans un éclat de rire, une petite fille qui ne devait pas dépasser les 5 printemps apparue.
Elle replongea dans les blés, tentant d’attraper un singulier papillon, intrigante bête devant laquelle les enfants sourient.

Depuis une fenêtre aux allures de baie vitrée, trois paires d’yeux l’observaient.
Ceux dÂ’une femme, belle et gracieuse, elle souriait de voir ainsi son premier enfant sÂ’amuser alors que les temps Ă©taient enfin Ă  une paix durable.
Ceux d’un homme, puissant, un air de fierté ne se détacher pas de son visage, il prit la main de son épouse, le souriant.
Et puis ceux d’un nouveau né, une petite fille, la deuxième né de la famille Dynair, Leirae.

Au loin Elistrae passait, repassait sur le petit chemin, soulevant une poussière rougeâtre, pénétrant le mur de blé encore et encore.

La mère, Krystal, s’éloigna de la fenêtre, satisfaite, elle se posa sur un fauteuil confortable, son époux s’assit en face.
Après un léger silence sans aucune tension, elle prit la parole.

« Croit tu qu’elle doit savoir ? »
« Krystal , tu sait bien que non … , le savoir de la chose entraîne la fuite , la traque … tu le sait bien … »
« Oui … mais qu’adviendra t il d’elle lorsque elle apprendra … »
« Ne tourmente pas ton esprit avec ce qui n’est pas encore a l’ordre du jour … »

Le petit ĂŞtre dans les bras de la femme restait stoĂŻque.
Elle sourit.

« Tu as peut-être raison … »
L’homme se leva et l’enlaça.
« Ma chérie, ne t’inquiète pas, nous ne les avons pas fuit 100 ans pour finalement nous installer ici et fonder une famille, pour qu’ensuite ils puissent massacrer nos enfants. »
La jeune femme se leva, rassurée.

Sous des cheveux fins comme des fils de soie, on pu entrevoir des oreilles, légèrement en pointe, humanisé par les multiples générations de sang humain, loin du sang demi elfe lointain.
L’homme reprit la parole, sous des cheveux noirs comme la nuit , on pouvait voir des oreilles bien plus prononcées , l’homme était aussi un demi elfe.
« Je doit aller en ville, il nous faut des fournitures plus importante pour la prochaine demande en vin ma douce. »
« Alors va » elle l’embrassa.
« Et fait vite » continua-elle.

LÂ’homme sortit, attrapant sa fille au passage, la faisant virevolter dans de multiples Ă©clats de rire.
Puis il sÂ’Ă©loigna la saluant de la main.

Loin du manoir, il sortit un petit cube et prononça deux mots, l’air se brouilla, une masse translucide l’enveloppa et il disparut dans une sorte de porte.

Arrivé dans un endroit clairs et vaste, un Ether solide, il ouvrit un coffre.
Dedans, une épée noire comme les ténèbres de Sélène était légèrement par endroit encore tachée d’un sang.
D’un geste vif, il la prit à une main, la levant aisément, on pu distinguer une rose noire gravée dans une lune blanche sur le pommeau.
Il sourit.

Ce soir se dit il, il avait une nouvelle mission.
La dernière des Kendraes périrait, car Elle l’avait ordonné et cela malgré son opposition il n’y pouvait rien.
La traque commenca.

Par Elistrae le 15/6/2002 Ă  14:27:18 (#1660289)

Chapitre IX : Une épée ... la nuit ...



Lorsque Yst’nalan se réveilla , il fut tout d’abord surpris d’être encore vivant , en un seul morceau , bien que son corps ne soit que douleur , il tenta de se relever et au prix d’un effort gigantesque , réussit finalement.
Son regard encore embrumé se posa sur la vallée , celle qui il y a quelques minutes , peut être des heures , des jours était la scène d’une bataille titanesque à une seule issue , bataille démonstrative de l’échec du vortex magique mis en place par dix cercles d’archimages.

Le général demi elfe regarda le ciel, c’était la nuit, dans une prière muette à Sélène , il se recueilli , autant par fatigue que par respect pour des frères d’armes plus que centenaires.

Au milieu du tombeau de ses compagnons étaient jonchés , entassés , les cadavres brûlés de l’armée infernale , sinistres engeance aux mille vices.

Il tituba péniblement, manquant chuter par deux fois, trébuchant sur les cornes et les mailles éventrées. Son regard n’exprimait plus aucune détermination, l’espoir semblait à chaque pas le quitter.

Sous la blafarde clarté des étoiles, il avisa une légère fluorescence, il approcha, il distingue vite les contours d’une arme, puis en reconnu le type , c’était une épée , celle que les meilleurs forgerons elfes se vantaient de forger , mais elle n’était pas ordinaire , noire comme les eaux des enfers elle semblait brûler de l’intérieur d’un feu stellaire bleu et flamboyant.

Yst’nalan tomba lourdement à genoux , près de la dépouille du porteur de l’épée , il la sortit de la poigne du cadavre rendue accrue par la rigidité cadavérique et la soupesa.
Un Ă©quilibre parfait , mais il douta.
« Que diable fait cette épée dans les mains d’un de nos ennemis … »

Il en regarda le pommeau , dessus une lune noire enchâssée de multiples diamants semblait lui offrir bénédiction.

Il se releva en titubant , une nouvelle prière aux lèvres.
Les vents se turent comme par recueillement et Yst’nalan avança de nouveau.
Marchant encore et encore dans les débris , les cadavres , les marais de boue et de sang , il avança jusqu'à ce que la fatigue le terrasse , il était alors sur le versant d’une des collines défigurée par l’explosion de la vallée.

Semblant portant extenué, il sentit de nouvelle forces l’envahir, l’épée semblait s’unir avec lui , l’imbibant de la volonté divine.
Il devait revenir Ă  la capitale , il savait que en lui sÂ’Ă©crivaient les tablettes dÂ’un destin encore vierge de chemin.

Ses méditations furent troublées par un gémissement puis un cri , au loin , de sa vue perçante , Il distingua une silhouette féminine , prostrée contre un arbre , semblant quasiment inconsciente , transie et infiniment apeurée. En face la forme féminine il distingua une forme massive , celle ci abattait des poings massifs sur sa victime a l’agonie , hurlant des cris vengeurs , des imprécations l’égard d’un frère , d’une souffrance et d’outrages infinis qu’il allait lui faire subir.

Yst’nalan approcha, il devait aider la victime de ce barbare, de ce barbare d’humain distingua t il plus près.
L’homme était allongé sur la silhouette ensanglantée , battant encore l’air des poings et mettant en exécutions les imprécations prononcée plus tôt.

D’une gracieuse envolée , Yst ‘nalan retomba prés du « couple » , il hurla de douleur quand les jambes encore fébriles sous le coup des douleurs et de la fatigue se dérobèrent et le firent chuter lourdement.

L’homme se retourna , enragé , il se dégagea de sa proie et saisi une colossale hache , la pointant sur le général à terre , sans hésiter il trancha l’air et , mordit l’air.

Le général avait rouler de coté , stimulé par les pleurs et les gémissement d’agonie de ce qui semblait être une de ces compatriotes.

L’humain frappa à coups redoublés ne perdant pas de temps en feinte , Yst’nalan , extenué , acculé , su qu’il fallait agir quand il plongea dans une ouverture pourtant minime , l’épée noire sembla guider sa main , la lame transperça de part en part la gorge de son adversaire qui laissa échapper quelques gargouillis pitoyables.

Yst’nalan s’écroula non loin de la personne qu’il venait de sauver , elle aussi inconsciente a présent.

Il ne vit pas les diamants rougirent dÂ’une lueur malsaine , formant maintenant une lune de sang.

Par Elistrae le 15/6/2002 Ă  14:28:24 (#1660293)

Chapitre X : Les restes d'une vallée ...


L’aube baigna de son feu orangé les décombres de ce qui fut une vallée, partout a perte de vue les cadavres jonchaient un sol noircit par la rivière de sang séché qui sortait de leurs corps sans vie , vie volée par le flamboiement magique du sortilège.

Seuls témoins vivants et conscients, les charognard profitaient de la douce chaleur et de la fraîche rosée du matin pour passer a la curée , se délectant des chairs sucrées des elfes autant que des affreuses miasmes internes des démons.

Un mouvement , ils s’envolèrent désappointés , une troupe de cavaliers montée sur des destriers noirs comme le plus sombre onyx fit halte prés du lieu ou , il y a quelques heures , l’armée elfe avait du utiliser un dernier atout funeste contre des ennemis en apparence imbattables.

A la pointe de ce fer de lance se trouvait une femme , elle ne portait pas de heaume , contrairement a l’ensemble de ses consoeurs. Elle mit une de ses mains en visière , espérant dans une folle espérance avoir quelque amis , parents a enterrer ou ramasser ou encore a ramener vivant. Elle espérait aussi voir un démon jaillir pour lui graver dans le crâne sa frustration , sa haine , sa rage.
Mais elle ne vit rien Â…

Elle lança son cheval au trot , sondant encore et encore les environs , l’odeur acre du sang rajoutée a celle pestilentielle de la décomposition et des chairs démoniaque lui donnait une horrible nausée , des maux de tête , un dégoût infini.

Au delà du mélange apocalyptique de couleurs dans ce champ de mort , elle monta sur une petite colline et la elle vit , une homme mort , un humain , elle se demanda ce qu’il faisait la et comprit , plus loin encore , prés d’un arbre maintes fois centenaire en apparence et intact gisaient deux formes , en approchant elle pu distinguer la silhouette et l’armure d’un général de l’armée d’Elbreth , a coté le corps nu et superbe d’une jeune elfe.

Elle s’approcha encore , ne faisant aucun cas de la dépouille de l’humain.
Elle remarqua a la fois que comme prévu l’implosion de la vallée n’avait pas atteint une zone supérieure a la périphérie des collines , ayant cela en tête , elle se consola tant bien que mal de la perte de cet Eden naturel.

La compagnie toute entière fut bientôt autour des deux gisants , ils regardèrent , allant toutes de leurs hypothèses plus ou moins noires ou grivoises.

« Capitaine , c’est le général Yst’Nalan … » dit une des cavalière.
« Le Seigneur Elbreth sera heureux d’apprendre sa survie , et la dame a coté ? »
« Je ne la connaît pas … une des nombreuses conquête du général peut être »
Des rires cristallins retentirent.
« Allez , ramassons les … je croit qu’ils n’accepterons pas de marcher »

Au moment ou la compagnie installait Yst’nalan sur un cheval , celui-ci se réveilla , faible , hagard , au fond de son regard , une lueur imperceptible , une rose noire brillant de concert avec son épée.

Nachanne , elle , restait inconsciente , fragile , brisée.

Par Elistrae le 15/6/2002 Ă  14:32:34 (#1660314)

Chapitre XI : La rose noire ...



Le brusque roulis que ressentait Yst’nalan devient très vite insupportable, au bord de la nausée il était allongée inconfortablement prés de Nachanne sur la croupe d’un destrier de la compagnie.
Puis le groupe sÂ’arrĂŞta Â… il Ă©tait temps de camper , tout le monde avait besoin de repos.
Toutes les cavalières mirent pied a terre , aidant les deux blessés a s’allonger sur des couvertures bien confortables en comparaison au dos du cheval.

Yst’nalan regarda la capitaine de la compagnie , une somptueuse elfe nommée Kaela , lorsque leurs regards se croisèrent il lui fit un truste sourire.

« Général , je suis heureux de vous revoir en vie … » dit Kaela.
« Pas plus que moi Capitaine … » répondit Yst’nalan.

Un feu de camp fut vite allumé , diffusant une chaleur au combien agréable et une odeur de viande cuite exprimant que l’heure du repas était venue.

Une jeune officière de la cavalerie , une dénommée Laewyn en honneur de la légendaire mère de Syl et Sélène s’approcha du général , posant un regard bleu nuit sur l’ensemble de son corps non sans une pointe de convoitise , elle lui tendit un bol de bois contenant son repas.

« Mangez général … je pense que vous en avez besoin … »
Le général leva un regard plein de reconnaissance à l’elfe.
« Merci … votre nom ? »
« Officier Laewyn , général »
« Merci Laewyn alors , appelez moi Yst tout court … »
« bien Yst … vous connaissez la dame encore inconsciente la bas ? je m’inquiete pour son état … »
« Non je ne la connaît que peu … je l’ai juste sauvée d’un humain qui semblait vouloir abusée d’elle , elle semblait en fuite , elle a était agressée visiblement a en noté par sa blessure a la jambe droite similaire à un piège , je ne parle même pas des autres marques… »

Laewyn acquiesça et elle entreprit une longue discussion avec Yst’nalan.

Le repas passé , les elfes s’endormirent , laissant éveillées plusieurs d’entre elles pour la garde.

Nachanne ouvrit alors un œil , une douleur sans aucune mesure lui vrillait le corps , les souvenirs malsains de ce qu’elle venait de subir , de sa chute du haut de son trône de pouvoir , des outrages qu’elle avait connu menaçaient de la faire tomber dans une folie sans limite.
Elle regarda autour d’elle , des elfes endormies , un camp , et le chevalier qui l’avait sauvée avant qu’elle ne s’évanouisse.

Machinalement elle leva sa main , geste habituel qu’elle réalisait pour éclairer son palais de cristal dans l’Ether infini.
Rien ne se produisit , elle pesta Â… et hurla de douleur a lÂ’Ă©lancement que produisit ce geste audacieux.
Une elfe sÂ’approcha dÂ’elle lui murmurant :
« Dame , je ne sait pas votre nom mais vous devriez rester calme , vous étés gravement blessée… »

Nachanne voulu parler mais ses paroles se noyèrent dans un océan de sanglots.
L’elfe la prit dans ses bras , réconfortante.
Nachanne se calma, puis retomba dans un sommeil réparateur.

La nuit se déroula sans problèmes , le général n’avait guère pu trouver le sommeil et avait profiter de cela pour discuter avec la jeune Laewyn qui ne trouvait en lui qu’héroïsme et beauté.
Il soupira.

Tant de choses étaient fausses , il n’avait fait que faire exploser la vallée , quel héroïsme y avait il à cela ? Et pourtant …

Au fond de lui-même il ressentait son passé comme autant de taches vaines , de buts vides et imprécis…
Une voix retentit dans sa tête , brisant sa réflexion.

« Destinée , ta destinée sera grandiose ! «
« Qui êtes vous ? Ou étés vous ? sorcier ! » hurla Yst’nalan s’attirant les regards inquiets des elfes.
« Je suis en toi , tu sera ma main , tu sait qu’ils ne sont pas dignes ! »
« Sortez de mon esprit , nécromancien abject ! »
Les elfes approchèrent , sur leurs gardes.
« Je suis l’épine qui te vrillera l’esprit tant que tu ne comprendra pas ou est ta destinée , abandonne toi et tu vivra sain , tu sera le héros que tout le monde attend , un être désiré… »
« La ferme ! je ne serai rien pour toi ! »
Les elfes restèrent en position , a la fois effrayées et perplexes.

« Je reviendrai te hanter ! chaque jour , chaque nuit , tu pliera ! tu paiera ! »
YstÂ’nalan sÂ’Ă©croula , inconscient.

Lorsque il rouvrit les yeux , des elfes apeurées posaient des yeux sur lui.
« Grâce a Artherk , général vous etes en vie … »
Derrière l’épaule de Kaela , Yst’nalan repéra le regard bleu de Laewyn et son sourire charmeur , il se dit en lui qu’elle lui appartiendrai … bientôt … il secoua la tête , comme troublé par cette pensée … puis il associa cette noire idée a ses troubles récents.

Au loin il pu distinguer la ville somptueuse des DanaĂŻdes , la bas il reverrai son seigneur , lĂ -bas il serait bien.
Il regarda aussi la fille qu’il avait sauvée , belle également , si brisée comme lui…
Mais il ne pu regarder en lui , sinon il se serait donner la mort , car tel un fruit , une graine plantée dans son cœur , une rose noire semblait noircir son esprit.

Par Elistrae le 15/6/2002 Ă  14:34:52 (#1660328)

Chapitre XII : Sommeil ...



Elbreth arpentait encore la salle qui lui servait de bureau comme si celle-ci était devenu son poste de guet, il était pourtant plus joyeux, encore marqué par la tristesse de la perte de sa femme et par la même occasion de sa descendance, il venait d’apprendre le retour au pays d’Yst’nalan le célèbre héro demi elfe, son ami et son général des armées.

Prenant une grande inspiration a la fenêtre pour chasser un chagrin qui l’envahissait a chaque fois qu’il repensait a ces combats, il se retourna et fit mander le général et la capitaine qui l’avait ramené sain et sauf.

Quelques instants passèrent , ils s’occupèrent en réflexion dans le mental du souverain , il repensait a ce que lui avait dit son nouvel archimage après avoir interroger des puissances noires et bannies pour la cause du peuple elfique.

Voila ce qu’avait dit Belan’aer il se remémora ces mots a la fois rassurants et fatalistes :
« Messire … ces armées sont de fanatiques groupuscules si je, puis dire , dirigés par de noirs chevalier traîtres a notre race , des sorciers fous , des soit disant gardiens de l’équilibre , elles proviennent du fond des abysses ou dorment les démons.

Ce ne sont pas les apocalyptiques légions de la prophétie blasphématrice et stupide de cet être il y a mille années de cela ; ou bien alors celles-ci sont bien faibles , partout nos armées arrivent si ce n’est a vaincre , a contenir les légions grotesques même si les pertes sont énormes , cependant … un tel rassemblement violent et fanatique laisse a dire que dans 300 jours lorsque les étoiles regagneront leur alignement , nous auront peut être une mauvaise surprise monseigneur. »

Le seigneur Elfe avait ensuite laisser disposer son mage , a moitié heureux des événements qui semblaient tournés en faveur du peuple supérieur qu’était les elfes.

Sa réflexion fut interrompue , le général flanqué de la belle Capitaine Kaela entra.

Tout deux firent une révérence polie puis le seigneur étreignit le demi elfe sans ménagement.

« Yst , mon ami et loyal général , j’ai bien cru te perdre … »
« Que Monseigneur n’ai crainte , je ne comptez pas tomber avant que notre propre peuple périsse … »
Le seigneur sourit puis se tourna vers Kaela.
« Dame Kaela , l’adresse de vos cavalières a encore fait merveilles a Caer Kelwig , de plus vous m’avez ramené un élément clef de notre victoire dans la vallée.
Ma gratitude est immense , le peuple elfique dans son ensemble vous ai reconnaissant j’en suis persuadé , c’est pour cela que j’ai décidé de vous nommer général de Légion , votre second Laewyn deviendra capitaine de cavalerie. »

L’élégante elfe s’inclina avec grâce et prononça :
« C’est un honneur Messire , je vous en remercie … Laf on Gilonalmil”

Yst’nalan traduisit dans sa tête “Mon épée garde nos terres et la lune est votre fief…”

Elbreth sourit
Il se rassit offrant deux coupes de vins a ses hĂ´tes.
Il reprit la parole.
« Bien je suis désolé de ne pouvoir vous accordez plus de civilités mais même si l’heure est a la victoire j’ai plusieurs choses a vous dire et même a vous demandez »
Les deux invités gardèrent le silence attendant la suite.

« Le gros de l’armée démoniaque arrive bientôt sur nous , comme vous savez chaque bastion elfique retient bien ses assaillants mais il est nécessaire de retenir ses horreurs ou nous risquons d’être totalement enfoncés , de plus je ne souhaite guère voir notre belle ville tombée aux mains d’êtres purulents et démoniaques. »

Les deux généraux acquiescèrent.
Yst’nalan ne put se repartir un souvenir funeste sur ces frères tombés au combat.
Elbreth reprit sur un autre sujet , passant sous couvert son actuel malaise du a la perte des siens mais aussi son entrevue avec lÂ’Archimage.

« Bien … maintenant … cette femme , cette nymphe je doit le dire , que vous avez ramener avec vous … qui est elle ? »
YstÂ’nalan prit la parole , prenant Kaela de court.

« Nous ne le savons messire , je l’ai sauvé des griffes d’une de ces bêtes d’humain , visiblement cette pauvre dame a était agressé … intimement … ces porcs ne perdent rien pour attendre , Kaela et moi avons décider de l’amener ici pour qu’elle se repose et soit en sécurité , elle est encore inconsciente et son état empire je le craint. »

« Bien … si tel est votre demande mon ami elle restera ici même au château »

Elbreth se leva , posant de nouveau ses mains sur le rebords de la fenĂŞtre.

Son visage placide se mua en visage consterné et il poussa un hurlement d’appel aux armes alors que résonnait le cor d’alerte de la cité.
Kaela et Yst’nalan se levèrent de concert observant a leurs tour la cause.

Aux remparts de la ville venaient d’apparaîtrent comme sortis de l’Ether une véritable légion de monstres et d’abominations.

Alors que tous s’armaient a la hâte devant cette charge , Nachanne était toujours inconsciente dans des draps de velours , ses blessures soignées par magie se résorbait peu a peu bien que les séquelles mentales et psychique resteraient dans son esprit malade et déficient.
Au fond d’elle , dans son coma , elle ressentit la noirceur d’anciens pouvoirs l’envahir , ses pouvoirs comprit elle n’avaient été qu’inhibés bien que son bâton de destruction lui était détruit.
Peu a peu elle retrouverait des forces , alors elle verrait ce que le destin nouvellement tracé lui dicterait de faire.

Par Elistrae le 15/6/2002 Ă  14:36:08 (#1660339)

Chapitre XIII : La bataille des Danaides ....


Malgré les allées grouillantes des légions elfique alarmées la cité des Danaïdes resplendissait.
Au-delà des remparts de cristal , des tours de jade et des minarets feuilletés d’or on pouvait discerner les jardins verdoyants et les entrelacs de voûtes flamboyantes reliées par des passerelles sculptés dans le bois d’arbre majestueux et millénaires.
Derrière ce décor au milieu de tout siégeait le château d’Elbreth , le joyau des régions elfique , seul le palais du Roy Makrsh P’tangh le dépasser en beauté.
Pourtant , tel une architecture branlante , tout menacer de disparaître , il suffisait pour ce la de regarder a l’extérieur de la cité , la , en face des joyaux et au milieu des plaines balayée par la brise une armée plus sombre que jamais n’en avais vu les elfes était en position.

Elbreth regarda en détail la configuration des légions infernale , elles attendaient , sachant que le temps coulait contre les assiégés , que le temps du pillage viendrait , en tout cas ils semblaient attendre.

Le seigneur des elfes détailla son armée , les elfes a pied ou a cheval , armés pour le tir ou le contact avaient tous revêtu des armures du mithril le plus pur , les officier portaient des armures de plaques ciselées par les meilleurs artisans d’Althea , l’armée elle même , rangée et organisée semblait être une seule entité , commune , arborant multiples bannières , silencieuse et concentrée.

Dans chaque contingent on vit sortir un homme qui semblait être le musicien de la troupe , tous furent regardés avec respect , eux les guides du chant de la lame.

Des cors résonnèrent , les elfes armèrent pour la première fois depuis cent années les catapultes et les balistes.

Un silence tendu se répandit.

Elbreth regarda a nouveau la masse grouillante , il eu un haut le cÂśur , il abaissa le bras.

Aussitôt une volée de carreaux d’argent , de flèches immolées , de sphère de métal ornée de runes destructrice fondirent sur les démons , des hurlements de rage et de douleur se mêlèrent a des explosions sanguinolentes et sinistre qui grisèrent les elfes.

Les sortilèges des mages suivirent , traçant des arabesques meurtrières dans les lignes ennemis , les orbes de flammes et les tempêtes de glace furent similaire a un déchaînement élémentaire.

Alors l’armée honnie s’ébranla , marchant sur ces propres morts , les rangs ne semblaient même pas éclaircis.

Derrière la porte nord , une des portes les plus exposée , Yst’nalan , Kaela et Laewyn attendaient , mais ils savaient que bientôt des monstres ailés arriveraient et que la vrai bataille commencerait.

Un craquement mélodieux se fit entendre , des mots de pouvoirs antiques s’élevèrent :

« Lahela tal hoek naz ertzan ! »

Les battants de la portes se plièrent , tordus et suppliciés comme une branche jeune.

« Un mage » s’écria Laewyn qui avait perdu son sourire.
Les elfes résignés se concentrèrent , le pire arrivait peut être…

Apres des minutes , des déluges de feu , les portes et les murs explosèrent en maints endroits comme pulvérises par une poigne divine.

La cité aux milles joyaux restait ouverte , des remparts ancestraux venaient de tomber.

La charge Ă©branla mĂŞme le sol provoquant des tremblements qui firent vaciller les derniers vestiges des tours de guet.

Les lances se levèrent , leurs pointes brillèrent face au soleil.

Le choc eut lieu , les rangs compacts des démons enfoncèrent les rangs elfique pour ne laisser que cadavres et traînées sanglantes.

Les martèlements incessants des corps projetés contre leurs propres compagnons rejoignit celui des boucliers et des armes qui se cognaient.

Des cris martiaux s’entendirent, symboles de la charge d’une cavalerie argentée arborant une formation en fer de lance , cette charge ébranla le plus solide des blocs infernal , perçant dans les chairs , les carapaces et les flammes noircies par le souffre maudit.

Laewyn trancha la tête du démon empalé sur sa lance et se jeta à terre , la ou sa monture venait de tomber quelques secondes auparavant.

Elle leva la main , près d’elle se rassemblèrent les fiers cavaliers qui n’étaient pas morts durant la charge victorieuse et désespérée.

Un cor résonna ,appel a des renforts , en attendant ils formèrent un carré.

Loin de ces batailles de contact , les archers , artificiers et magiciens des deux camps sÂ’immergeaient de pluies de ferraille et dÂ’arcanes.

L’odeur du sang , de chair brulée et de peur étaient si présente qu’on eut pu se croire dans un tumulus géant et ancestral.

Bientôt la plaine de Danaïde devint un gigantesque charnier , une fosse commune remplie d’elfe et de démons.

Yst’nalan jura , il ne pouvait rejoindre Laewyn et Kaela en même temps et pourtant toutes deux l’appeler à la rescousse , toutes les deux en fâcheuse posture en plein milieu des lignes ennemies.
Il réfléchit en proie a un terrible dilemme et finalement se résigna , hurlant un cri de guerre et de vengeance , il chargea la ou son cœur lui dicter , vers le général , ce sorcier ennemi.

Derrière des remparts d’os humains et elfes , derrière la fine fleur du mal des abysses se terrait cet ennemi , les yeux noirs et une peau sombre juraient avec un port royal et une élégance toute elfique , c’était un elfe noir , un elfe corrompu par les pouvoirs de la nécromancie exilée , la magie maudite.

Il leva un bras en direction d’une elfe gracile qu’il avait capturée alors qu’elle faisait une percée héroïque dans les rangs terminaux.
Il lui caressa la joue , du bout de ces ongles qui mutaient inlassablement en griffes , il dit :

« Stupide enfant , comment croit tu pouvoir vaincre la volonté de celui qui est la main du maître , comment peut tu croire à me retarder de quelques secondes , la ou des anges ont échoues.».
« Maudit , soyez maudits , traître » dit la prisonnière , elle lui cracha au visage , gesticulant avec hargne afin de tenter d’étrangler le souverain de la mort.
LÂ’elfe ricana.
« Tu ne mérite pas la mort pour tant de bravoure , oh non … tu mérite bien pire … » son regard se fit noir.
L’elfe le regarda fièrement.
« Tu seras ma servante , celle qui me protégera de tes propres amis… » il éclata d’un rire sardonique et tendit la main vers l’elfe qui tenter désespérément de hurler un ultime cri de souffrance et de négation.

Le corps gracile tomba , inerte et vidé de toute vie , en quelques instants la peau si vivante se blanchit pour n’être plus que pureté morbide , dans les yeux ont ne voyait aucune singulière émotion , juste des yeux placides.

Apres quelques autres secondes , l’être qui n’avait plus rien de l’âme pure d’une elfe se releva , un air servile et soumis mêlé à de la hargne était inscrit sur son visage.

« Ma très chère Banshee » Susurra le nécromant « Tu es vraiment belle , ces elfes stupides ont causer ta mort , toi si fière et brave , ils t’ont trahie , ils ne sont pas venus lorsque tu leur as demander ».

Kaela maintenant devenu Banshee , torturés par des vérités perfides qui n’avaient que chant de vengeance dans son esprit mort grogna , alors , l’ancienne générale fonça vers ceux qui étaient naguère des frères et sœurs d’armes.
L’elfe ne put que s’en délecter.

Pendant ce temps en haut du palais , le fracas assourdissant était omniprésent , Nachanne regardait avec placidité une œuvre de destruction qu’elle-même avait pratiquée pendant si longtemps alors que ses pouvoirs de barde planaire étaient infinis.
Elle soupira , son destin avait changé … pour le moment elle devait combattre dans le camp de ceux qu’elle avait envisagés de carboniser sans plus de diplomatie.
Elle leva le poing , sentant une énergie familière de retour , et sourit , bientôt elle s’éleva dans les airs.

Yst’nalan perçait , trancher , au coté de son souverain qu’il venait de rallier , l ‘épée de la Rose Noire qu’il tenait dans ses mains semblait vivante a chaque fois qu’elle dévorait les chairs des ennemis de la race elfique.
Elbreth n’était pas en reste , monté sur un petit dragon blanc il pourfendait à tour de bras les êtres maléfiques qui entendait lui barrer le chemin vers l’auteur de ce dramatique combat , il regarda Yst’nalan , sa présence le rassura , il trancha encore et encore, puis le chemin s’éclaircit , ses propres rang même n’étaient plus que quelques elfes parsemés de ci de la , il regarda au loin.
Il vit , et jura , en mĂŞme temps quÂ’ YstÂ’nalan.
L’elfe jadis si belle et dévouée avançait vers eux le regard vide , ils comprirent avec résignation ce qui s’était passer.
Ils levèrent leurs armes et se concentrèrent , des larmes perlèrent aux yeux des deux chevaliers.

Laewyn vit aussi cela , et couru Ă  travers cadavres et lames pour rejoindre les deux elfes.

Tous trois reunis , ils s’apprêtèrent à combattre leur ancienne amie.

Un cri perçant jailli de la gorge de l’elfe morte vivante torturée , écrasant de tout son poids les survivants accablés des Danaïdes , les démons eux n’en eurent cure.

Les elfes s’affalèrent , un a un , terrassés ou achevés par les démons.

Elbreth souffrit le martyr , les oreilles et l’esprit vrillé par les horribles hurlements.
Laewyn pleura , paralysée par l’horreur des événements.
Pour YstÂ’nalan , lui , seul lÂ’Ă©vidente et maudite ironie du sort lÂ’accablait.

La Banshee sourit d’un rire démoniaque , avant d’avancer , épée d’argent a la main pour achever les vivants , ceux qui étaient encore plein de ce qu’elle n’avait plu.
Une gigantesque explosion , la tira de sa réflexion brumeuse , car elle ne fut plus que cendres éparpillaient aux quatre coins de la plaine , son hurlement fut cette fois ci celui de la délivrance.

Laewyn , Yst’nalan et le seigneur Elbreth levèrent les yeux et aperçurent Nachanne , une flammèche dansante encore entre les paumes des mains.
Ils furent étonnés et sidérés.

Le nécromant s’étrangla en cri de rage alors qu’il jubilait.
Il ordonna à ces dernières troupes aussi clairsemées que celles des elfes de ne faire que chair et os broyés.

Mais ces derniers ne purent obéir , ils furent balayés par un torrent de glace et explosèrent en autant d’échardes.

LÂ’elfe jura Ă  nouveau , ce nÂ’Ă©tait pas possible.
Une lame le transperça avant qu’il ne puisse fuir , avec rage deux autres le déchiquetèrent en autant de lambeaux sanguinolents.

Nachanne fit pleuvoir un déluge de feu sur les restes ténébreux.

Tous , survivants , se regardèrent , apeurés , défaits , silencieux.

Ils levèrent leurs armes , solennels , se recueillirent.

Puis un cri de victoire et de rage retentit dans le crépuscule , sur une plaine d’os , de sang , de cadavres et de mort

Par Elistrae le 15/6/2002 Ă  14:36:53 (#1660344)

Chapitre XIV : En ce jour ... une liesse ...



Lorsque le cri mourut et qu’un silence mortel revint sur la plaine , tout les regards se tournèrent a nouveau vers Nachanne , tous étonnés , reconnaissants , certains méfiants.
Elbreth lui , s’avança vers elle … lui souriant amèrement.

« Et bien Dame … je crois que vos arcanes viennent de sauver nos vies … Yst’nalan a était sage de vous secourir … Louée soit la Déesse… »

Nachanne le regarda sans ciller, laissant un sourire planer sur son visage , un sourire due a lÂ’exaltation de la mise a mort Â… un plaisir impie quÂ’elle se plaisait a ressentir a nouveau.

Elbreth se tourna vers ses soldats , leur demandant silencieusement d’achever les blessés démoniaques , de soigner les braves soldat et d’enterrer les héros qui étaient tombés…
Tous acquiescèrent , sans émettre un moindre râle.

Yst ‘nalan s’approcha de Laewyn , courbaturée et blessée , la jeune femme semblait fort mal en point malgré une ardeur au combat qui ne l’aurait pas auguré.

« Dame Laewyn … Louée soit Sélène … vous allez bien … » dit doucement le général.
La jeune femme lui jeta un regard triste mais reconnaissant , puis lui sourit tout en se relevant avec peine du sol maculé de sang.
« Merci Général … Loué soyez vous … »

Yst’nalan sourit a son tour puis aida Laewyn a prendre plaça sur un petit carrosse ou il grimpa a sa suite , celui-ci s’ébranla et avança vers la ville , ou les citadins , en pleine prière pour les glorieux combattants leur adressèrent juste un martial salut.

Lorsque le carrosse arriva au palais de Cristal , le Seigneur Elbreth les y attendaient , il semblait être en pleine forme , visiblement les archi prêtres du royaume étaient passés par la et visiblement avec efficacité puisque le Souverain semblait apte a tenir un discours a la populace sur le balcon étincelant…

Les trompettes sonnèrent …
Très vite la place royale fut noire de monde : des femmes , des enfants , des citadins , des soldats encore blessés ou exténués …
Dans leurs yeux , une étonnante volonté régnait , non pas de résignation mais un respect sans faille.

Le souverain fit taire les discutions clairsemées d’un mot :

« Respect ! , Ô peuple ! aujourd’hui , moi Elbreth , Souverain de votre cité me présente devant vous … pour verser des larmes au nom d’Artherk le dieu de la compassion , le dieu de la miséricorde … pour tout ceux … qui ici , dans cette plaine , il y a quelques instants maintenant ont donnés leurs vies pour que nos murs tiennent , pour que nos femmes restent pures , pour que nos sages savoirs ne soit point mis a mal par des porcs démoniaque , pour que notre race , car c’est bien notre race qui est visée , demeure …

Aujourd’hui … devant les étoiles de Sélène , devant les mystères dont Syl fait part …
Devant vous je proclame … que jamais , au grand jamais … je ne quitterai cette cité avant qu’elle ne tombe jusqu’au dernier recoin , la dernière allée , le dernier arbre , le dernier jardin…
Aujourd’hui … je vous confirme que nos épées ont bus le sang de ceux qui ont osés venir colporter la noirceur de cet haruspice , ce charlatan … ce tas de boursouflures !

Alors ! les larmes coulent ! mais la haut , dans les célestes couloirs du palais de l’Unique … je sais qu’ils ne veulent pas que larmes , ils ont déjà vos sentiments , ils ont la bénédiction du panthéon … , la gloire , mon respect … VOTRE respect !

Il est tant Â…
Oui il est temps de faire honneur a ces héros … temps de faire un pied de nez , un soufflet a ces engeances …
Ce soir … devant la Lune Sacrée , oh non de mes amis , de ceux qui ont vaincus … de vous et d’eux la hauts …
Je déclare cette ville en liesse … pour le deuil de l’esprit , pour notre victoire ! »

Il regarde la foule levant un poing.

Plusieurs dizaines de milliers de poings se levèrent similairement … les elfes étaient loin d’être abattus et ils le hurlèrent …
Des pleurs se mêlèrent néanmoins au chant de grâce …
Une mélopée retentit …
Doux hommages aux âmes défuntes …
Remplacés par le lancinant cri des luthes.

Dans le palais de cristal et de lumière , la nuit posa complètement son noir manteau , le ciel se piqueta des larmes de Sélène , les Etoiles , le ciel pleura la pluie purificatrice de Syl …
Dans le palais de cristal , des chants s’élevèrent , la haut d’autres les entendirent et furent exaltés …

Alors , le ciel se recouvrit d’une aurore boréale , nuage de nacre céleste dans un ciel d’encre …

Car en ce jour , ils étaient tombés … En ce jour ils avaient vaincus …

Par Elistrae le 15/6/2002 Ă  14:38:06 (#1660349)

Chapitre XV : Festin ... ou destin...



Dans le palais de Cristal et de Gemmes des Danaïdes la musique et la danse étaient à l’honneur , les larmes et les complaintes avaient laissé place a d’entraînantes gigues qui pour les Elfes et les Demi elfes était visiblement aussi un moyen d’honorer ceux qui étaient tombés sur le Champ de bataille …

L’immense hall servant de salle de banquet était serti d’une immense table en bois poli , d’un seul tenant et probablement amenée ici par magie elle pouvait accueillir plus de deux milliers de convives …

Partout des mets des plus exquis étaient consommés , les caves seigneuriales offraient des tonneaux contenant les meilleures liqueurs , les meilleurs cru Elfique …
Du pauvre au riche , tous Ă©taient Ă  la fĂŞte Â…

Au bout de cette immense tablée se tenait les invités d’honneur , le Seigneur Elbreth était en tenue d’apparat , un diadème d’adamant et de diamant scintillait comme un joyau dans un écrin noble … . A sa gauche se tenait Laewyn , elle aussi avait revêtue une tenue d’apparat , élégant assemblage de bandes de soie mêlées a des parures de pierres précieuses ; A sa droite , se tenait Yst’Nalan , fier et brillant dans une cotte de maille fine en mithril , il discutait avec Nachanne qui a son coté était vêtue d’une robe noire comme le ciel nocturne dévoilant ses épaules fines et délicates.

Elbreth leva son verre et frappa des mains , propagée par un système magique , le claquement fit taire la musique et les discutions diverses …
Lorsque le silence fut total , comme si le son du monde entier avait était coupé … il parla , sa voix fut amplifiée par l’ingénieuse architecture du palais et les runes courant sur les parois translucides.

« Mes Sœurs … Mes frères … suite a mes dires je ne m’étendrai pas plus sur ce qui nous amène a festoyer ce soir … » Il leva son verre et fut imité en silence par les milliers de citoyens présents.
« Pour feter notre victoire et car notre front tient ardemment contre l’envahisseur , j’ai convié divers seigneurs a venir observer a quel point notre Cité honore ceux qui sont morts et a quel point notre victoire est éclatante ! »

Il regarda deux immenses statues , elles formaient une voute en forme de porte Â…

« Voici les Seigneurs El’Dryn de Lune D’or au Sud , le Seigneur Zyn’Elsys de la ville au Creuset de Pierre a l’est et la Dame Enesraelle , Reine de NoirHiver au nord … »

Dans la porte , une onde bleutée fut l’annonce de l’apparition des invités , la plupart des elfes qui n’avaient pas encore vu l’ingénieux stratagème de portails dimensionnels s’émerveillèrent devant l’éclat avant d’acclamer de concert avec les autres les trois Seigneurs …

Nachanne esquissa un sourire quand Elbreth reprit a nouveau , les trois seigneurs semblaient attendre autre chose.

« Dans notre contrée , voici avec moi les Cardinaux … Tous rassemblés en ces murs cristallins pour accueillir notre Seigneur a tous … Roy des Terres sacrés du Milieu … »

Des Ă©clat magiques impressionnants apparurent alors que Elbreth finissait et sÂ’inclinait en signe de respect.

« Gloire aux Peuple Premier … Gloire a Makrsh P’tangh »
Son cri fut repris bravement et avec respect par les elfes.

Un elfe de grande beauté entra par le portail avec une grâce étonnante au vue de son gabarit , il respirait le charisme et la puissance.

Les quatre invités entourés de gardes approchèrent de l’extrémité de la table , prés d’Elbreth ou ils prirent place.

La musique reprit Â… et alors que leurs regards se croisaient sans un mot , ils sÂ’Ă©treignirent en signes de bienvenu

Par Elistrae le 15/6/2002 Ă  14:39:58 (#1660363)

Chapitre XVI : L'appel de la Volte ...



Au bout de la table , la ou tout les regards convergèrent un furtif instant se tenaient maintenant les cinq seigneurs des Elfes … ils devisaient a n’en plus savoir que dire , les sujets divers qui flottaient autour des mets étaient des historiettes de batailles et un compte rendu des effectifs perdus.
Des drames énoncés s’élevèrent de hautes sensations d’indignation … des victoires, un sentiment de fierté blessée.

« Mais dites moi mon cher Elbreth … vous ne nous avez pas présenter la jeune et charmante jeune dame que vous avez a votre table … près du général Yst’nalan. »

Nachanne remarqua quÂ’elle devenait le sujet de la conversation et leva un regard mutin vers le Roy Marksh PÂ’tangh.

Elbreth sourit et pris la parole :
« Monseigneur , voici Nachanne , une Dame qui a était sauvée par Yst’nalan lors de nos campagnes dans l’est profond.
« Nachanne , notre suzerain , le Roy Makrsh P’tangh ».

Nachanne lui sourit , adressant un léger salut respectueux de la tête.
Au faire et a mesure que la soirée avançait , que les mets et les boissons disparaissaient , Nachanne sentit qu’elle avait une chance de tirer de grands atouts de cette fête.

Un cor retentit … ponctué dans son lancinant appel d’un hurlement de joie.
Nachanne perturbée releva la tête.
Le peuple scandait un motÂ…

« Volte ! Volte ! Volte ! Volte ! »

Les seigneurs acquiescèrent et se levèrent a l’unisson accompagnés d’Yst’nalan et de Laewyn , Nachanne suivit le mouvement.

De l’immense hall se déversait des vagues entières d’ elfes plus ou moins imbibés de la fête , même ivres ils bougeaient avec grâce et légèreté.

Lorsque une immense porte fut ouverte , une architecture sans pareil s’offrit a Nachanne , a en juger par les runes ornant la porte , cette activité devait être exceptionnelle.

Nachanne balaya du regard.

La scène était magnifique , au milieu d’un champ d’arbres centenaires se dressait une sorte d’immense arène couverte d’un dôme de verre si translucide qu’un œil non exercé n’aurait pu le voir.
A l’extérieur du dôme , des tribunes suffisamment vastes et superbement taillées semblaient pouvoir contenir des milliers de personnes.
L’intérieur n’en était pas moins impressionnant , véritable champ de bataille en constant changement climatique et géographique , il était scinder d’une couronne murée par une palissade haute et faite d’un marbre blanc taillé d’un seul bloc , des prises d’escalade en émeraude ou en autres ornements.
Le reste émerveilla tant Nachanne qu’elle ne put réellement en prendre note mentalement.

Avec ordre , tout les spectateurs potentiels , soit vingt – cinq milles elfes , étaient placés dans les loges naturelles servant de tribunes.

Près des portes de l’arène subsistaient Yst’nalan , Laewyn , trois autre personnes et les quatre seigneurs.
Yst’nalan interrogea Nachanne du regard qui sans reflechir aux implications entra dans l’arène.

Les acclamations ne furent même pas étouffées par le dôme cristallin …

La nuit berça la lueur bleuté nimbée de la magie de l’arène …
Le public fit un silence impérieux alors que les préparatifs étranges a Nachanne commençaient.

Par Elistrae le 15/6/2002 Ă  14:43:11 (#1660380)

(Ceci est un nouveau post qui permet une meilleure suite et lisibilité du texte ... la suite arrive sous peu et concernant les commentaires attendez justement cette suite s'il vous plait ! ca evitera trop de surcharge ... Merci d'avance et Merci aussi a Lisèn...)

Par Fenrill le 24/10/2002 Ă  22:00:13 (#2400528)

Chapitre XVII : Le Choix des Armes...


OOOOO Lorsque Nachanne entra dans l’arène, elle ressentit tout de suite la conséquente présence de magie ambiante. Tout autour d’elle, au dessus d’elle, un décor insolite et changeant, visible de l’extérieur du dôme.

OOOOOLa magie de ce lieu comme le constata Nachanne était principalement dévouée à des variations géographiques de l’aire de combat, ces changements parfois brutaux ou subtils semblaient aussi agir sur des données telle que la gravité et l’afflux de mana.

OOOOOLes combattants poursuivirent leur marche vers le centre de l’Arène, tous étaient concentrés et silencieux, seule Nachanne semblait être absorbée par l’incroyable spectacle remplissant tout son champ de vision. A sa droite, du feu vivant et à sa gauche un glacier tourmenté par le blizzard. Tout cela dépasser l’entendement.

OOOOOLorsque tous eurent enfin atteint l’autel central, ils revêtirent les uns après les autres les tenues elfiques traditionnelles lors des combats de duellistes, des plaques ouvragées et légères dont la principale propriété outre celle de protéger les bretteurs de coups de malchance rapidement fort désagréables était d’absorber les chocs et de les transmettre à un avatar magique à l’extérieur du champ de bataille. Ainsi, les concurrents recevant un coup normalement mortels ne subissait rien d’autre qu’une téléportation en dehors de la zone de combat. Cette magie permettait également de reproduire fidèlement sans pour autant de séquelles physiques les effets des différentes blessures.

OOOOOLes quatre Seigneurs s’armèrent ensuite conformément à leurs styles de lutte. El’dryn de la Lune d’Or s’arma d’une somptueuse paire de cimeterres ouvragés, Zyn’Elsys du creuset de pierre s’arma quant à lui d’une hache massive, le poids de l’arme ne semblait pourtant n’être que le cadet de ses soucis, tout le public pu apprécier cette constatation au vu des moulinets qu’il réalisa après avoir prit en main l’arme. La Reine Enesraelle s’arrêta un moment devant l’Autel du choix des armes et choisit finalement une dague torsadée faite d’un métal brillant comme l’argent, à cette lame elle accompagna sur son autre main un bracelet d’où jaillissait une lame tranchante.

OOOOOArriva alors le tour du Seigneur Makrsh P’tangh, son choix fut rapide et le noble s’arma d’un bâton. Nul doute, pensa Nachanne qu’il savait très bien en faire usage.

OOOOONachanne, bon dernière constata que les trois inconnus, des champions avait elle comprit s’étaient tous armés d’un bouclier rond et d’une épée longue propre à l’artisanat elfique. Yst’nalan en bon guerrier s’était armé d’un étrange lame longue et courbée à son extrémité. Laewyn, portait dejà son choix avant même que Nachanne ne concentre réellement son attention sur elle… des griffes de combat en adamantine…

OOOOOComprenant induitement que c’était son tour, Nachanne regarda l’étalage hétéroclite et réfléchit, en bonne Magicienne elfique elle maniait parfaitement beaucoup de types d’armes lorsqu’il s’agissait de combat tout en finesse et en honneur… Après une courte inspiration elle saisi finalement une épée longue en apparence simple.

OOOOOAlors qu’elle rejoignait les autres, un signal retentit et les armes, les armures, se nimbèrent d’une aura bleutée, symbole que les sortilèges de duels étaient activés…

OOOOOLe combat commençait, le grondement du public se fit moindre et telle à une cérémonie cléricale la volte commença sur la dispersion des combattants dans la zone.

OOOOONachanne se retrouva alors dans une zone boisée.



PS: A suivre ;)... qui avait dit que la suite n'aurait jamais lieu ? :ange: ... Cela dit je reconnais que j'ai eu du mal Ă  me remettre dans le bain et surtout Ă  recadrer les personnages ^^

lJd qui Ă©crit tard mais c'est toujours mieux que jamais...

poc

Par Nienna Fayree le 25/10/2002 Ă  11:34:48 (#2403283)

Toi...hop!

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