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RĂ©veil

Par Belgalak le 13/6/2002 Ă  15:53:58 (#1648817)

L’air frais du soir avait lentement balayé la tiédeur cumulée de l’intérieur du vaste cercueil d’ébène sculpté. Il avait pu y entrer, car il s’était ouvert. Il était sensé se fermer à chaque aube, et s’ouvrir à chaque crepuscule, protégeant ceux-qu’il-doit-garder dans leur lourd sommeil. Il y’avait quelques temps qu’il ne s’était pas ouvert.. Peut-être pour les protéger.. Mais de quoi.. ?

Dans la crypte, les flammes des torches sur le mur, et des braseros, n’avaient pas cessées de danser et répandaient maintenant leur lueur rougeoyante sur leurs corps, dans un crépitement envoûtant.

Lui était réveillé. A cause de la lumière, ou du courant d’air frais parcourant son corps nu, ou du bruit pourtant faible de l’ouverture de l’ample sarcophage, ou peut-être savait-il simplement qu’il fallait s’éveiller. Il avait ouvert les yeux, et il l’avait vue. Elle dormait paisiblement, blottie contre lui, sur le velours pourpre dont était confortablement tapissé leur luxueuse et antique couchette. Elle était nue, comme lui, mais il ne s’était pas même aperçu sa propre nudité. Il la regardait. Il se souvenait d’elle, c’était d’ailleurs son souvenir le plus cohérent. Il est des liens que nulle catastrophe ne peut entrâver.

Elle n’avait plus d’ailes, lui non plus, mais il ne s’en étonnât pas outre mesure. Rien n’avait plus d’importance qu’elle à ses yeux. Il ne savait plus qui il était, ce qu’il était, mais il savait qu’il n’était que pour elle, le reste il le réapprendrait.

Il passa une main dans ses cheveux, se dit qu’elle était belle, et sortit d’un bond de leur lit funèbre, pour se réceptionner accroupi sur le sol froid de la crypte. Il s’étira, il lui semblait que nombres de jours et de nuits s’étaient écoulés tandis qu’ils étaient endormis, peut être des semaines.. Il se retourna et examina les gravures dans le bois noir et solide.

Trois lettres y étaient sculptées, la dernière semblait plus écartée des autres, comme s’il y’en avait eu une autre entre elles, maintenant effacée. Il les toucha du bout des doigts, puis entrouvrit les lèvres pour prononcer le nom. Il sortit avec peine et difficulté, résultat d’une longue inconscience sans paroles.


Awn..

Il s’approcha du monument ouvert et pencha son regard à l’intérieur, comme s’il avait peur de ne plus y voir ce qu’il voulait y voir. Elle était toujours là, il laissa échapper un soupir de soulagement. Puis, plissant les yeux légèrement, il posa doucement sa main sur sa joue blanche et froide. Il ouvrit lentement les lèvres, et prononça d’une voix tendre :

Cinnamon..

Une chauve-souris et un corbeau, sortis de nulle part, entrèrent et voletèrent autour de l’homme et de la femme, emplissant la vaste salle d’un bruissement d’ailes éphémère.

Par Juda Toraih le 13/6/2002 Ă  16:01:21 (#1648867)

:lit: :amour: :merci:

Par -Shad Wild- le 13/6/2002 Ă  22:08:16 (#1651003)

*Frissonne*

Humm... le fond de l'air est frais....Ou est ce autre chose qui provoque ce froid en moi...

Par Louu le 13/6/2002 Ă  23:37:57 (#1651528)

Tres joli :chut: :)

qu'est ce donc?

Par Igorh Homrh Tyl TMP le 13/6/2002 Ă  23:57:45 (#1651637)

Il senti qu'une sombre force s'était a nouveau éveillée

Je sens que cette période de trouble est loin d'arriver a son terme! Puisse le Plus Haut nous aider a surmonter cette crise.


http://rvperso.free.fr/igorh.jpg

Par Cinnamon le 14/6/2002 Ă  7:31:05 (#1652456)

La voix tendre de son amoureux la réveilla d'un lourd sommeil. Elle n'ouvrit pas les yeux, s'ennivrant de cette caresse sur sa joue. Comme respirer lui faisait mal elle fronça les sourcils puis ouvrit les yeux pour plonger son regard dans le sien.

Un frisson la parcoura et pour intensifier la chaleur de ses doigts sur sa joue elle y posa délicatement la main puis referma les yeux. Elle s'étira lentement tel un félin après plusieurs heures de sommeil... mais peut-être avaient-ils dormi plus que quelques heures...

C'est à ce moment qu'elle remarqua sa nudité mais n'en fit rien, pas plus que la perte de ses ailes, elle était avec lui et que pour lui. Si elle pouvait, elle referait le monde pour lui. Elle lui offrirait la lune s'il lui demandait.



Lentement, elle sorti de leur lit pour se blottir contre lui et comme si c'était la première fois, elle huma l'odeur de sa peau. Puis tel une brise épousant la vague de la mer, ses lèvres s'unirent au siennes. La lumière pâle des feux laissaient danser leurs ombres sur les murs et d'une voix faible elle lui murmura comme si elle avait lu dans ses pensées...

Moi aussi...

Par Smiorgan DC le 14/6/2002 Ă  7:56:17 (#1652503)

Apparence... Ombre...
Il s'avance vers les deux ĂŞtres, ils ne le voient pas encore... Il n'est qu' Ombre
Il s'approche et se révèle...
Voix d'outre-tombe.

Cinnamon... Belgalak...
Je suis heureux de vous trouver réveillé, et apparemment en grande forme.
Je pense que vous savez pourquoi je suis lĂ .

Le réveil n'est pas que le votre...

Rires...

Smiorgan DC

Par Saratan LooWang le 14/6/2002 Ă  10:44:42 (#1653253)

RĂ©veil...
Douleur...
Retour Ă  la conscience...
Présences dans ma tête...
Dehors... Sortir !
Terre ? Creuser...

Sur Arakas, quelques rochers dégringolent d'un monticule de pierres. Une main décharnée en surgit...

Par Cinnamon le 14/6/2002 Ă  16:13:17 (#1655277)

Sans bouger des bras de celui qu'elle aimait tant, Cinnamon senti paradoxalement d'étranges sentiments l'habiter. Tout d'abord la peur puis une force monta en elle. La jeune femme redoutait mais en était fascinée. Elle avait connu cet état il y a bien longtemps puis l'avait refoulé au fond d'elle même... mais plus maintenant.

S'écartant légèrement de l'homme qu'elle chérissait Cinnamon esquissa un sourire regardant la pénombre. Baissant les yeux elle se signa d'un étrange signe montrant sa totale dévotion à cet être sombre et charismatique dont elle sentait la présence psychologique. Tenant la main de Belgalak, Cinnamon murmura...

Je vous attendais...

Par Smiorgan DC le 14/6/2002 Ă  17:18:04 (#1655671)

Après un sourire, il entraine les jeunes amants avec lui loin... très loin, dans le Royaume des Ombres...

Smiorgan DC

Par Baal le 1/7/2002 Ă  15:29:41 (#1739546)

-Loin du caveau, dans une grotte abandonnée, un homme dans un tenus digne des plus misereux vagabon d'altea, assie devant un feu, aiguise une hache.
Ca main tien fermement une pierre qui glisse le long de la lame.
le feu s'anime d'un coup, et une ombre en sort.
L'homme sourit.
-Te revoila ma fidel ombre, dit -il en regardant autour de lui.
vous pouvez sortir de la je sais que vous etes la vous aussi.
Il semble ecouter l'ombre , pourtant aucun son ne semble emis de cette sombre chose qui plane au dessu du feu.
-Fort bien ma belle, alors comme ca ils sont en vie, ils furent tour a tour allier puis ennemis, je ne sais si c'est leur corp d'antemps ou leur ames qui ont survecu, mais cela me rejouie de les savoirs presents... mon ame n'auras pas survecu pour rien...
L'homme se remet a aiguiser la lame de sa hache, un rictus au coins des levres

Le reveil des monstres

Par Daroen Eol le 1/7/2002 Ă  15:43:58 (#1739632)

Daroen écrivait depuis la matinée quand les corbeaux se mirent soudain a croasser, ce qui représentait un mauvais augure pour le monde... Mais elle n'en fit pas cas outre-mesure, elle prit simplement un parchemin sombre et y écrivit trois noms, rapportés par les volatiles... Belgalak, Cinnamon et Smiorgan

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