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Hooo la jolie histoire..

Par Darhtagnan-MdS le 6/6/2002 à 21:51:52 (#1605152)

Il était une fois une belle et jeune princesse nommée Gwenaelle.
Elle vivait dans le chateau de son père, le Roi Theopold, une vie calme et paisible, attendant patiemment le prince charmant.
Mais, et c'est la que tout ce gâte, elle se trouvait fort malencontreusement dotée d'un puissant et mauvais sortilège.

Une vieille sorcière aigrie de n'avoir pas trouvé un convenable compagnon la prit à l'instant de sa naissance pour cible de sa mechanceté et la condamna à se transformer invariablement la nuit venue en une psyché.
L'horrible femme avertit ses parents, effondrés, que la malediction prendrait fin dès lors qu'un jeune homme au coeur noble et à l'âme pure, se regardant dans le miroir, y decouvrirait ses defaut en plus que son nez.
Et c'est en riant d'une affreuse manière qu'elle s'en fut loin vers l'est, laissant le bon Theopold et sa femme accablés, pleurant toutes leurs larmes, tandis que le petit bébé dormait tranquillement au fond du berceau.

Gwenaelle n'vait pas conscience de ces transformations, et ses parents, dans leur amour, avaient placé sur une commode de la chambrette un epais coussin de soie rouge, cousu de fils d'or, sur lequel la vieille nourrice avait instruction de deposer delicatement la psyché, sitot la metamorphose achevée.
Car au moment de s'en aller, la maudite armide profera une ultime sentence : si jamais le miroir venait à se briser, l'ame de la princesse deviendrait sienne.

Syminea, qui avait été la nourrice du père de Theopold, connaissait les risques, prenait mille precautions et ne manipulait qu'avec une infinie prudence la delicate surface de verre et son ecrin.
A la veille des 20 ans de Gwenaelle, on ne déplorait aucun incident, certes, mais on ne pouvait prétendre à une amelioration du sort de la jeune fille, qui finissait par se lasser des environs de la demeure familiale, lorgnant des heures durant par dela les hautes murailles, suppliant du regard les voyageurs de passage de les emmener sur la croupe de leurs poneys a la rencontre de l'univers qu'elle s'etait tout au long de son enfance imaginé ...

Et voila qu'un semillant cavalier était apparu. Crotté, deguindé, un peu, mais le sourire au lèvres et la démarche leste et fière. Il était de ceux dont le regard est comme le vent, insaisissable et en même temps revigorant.
Il se presenta au Roi comme Benoic, simple roturier de passage dans le pays.
-*reverence* Sire, je suis ici en tant que simple voyageur, et je reclame l'Hospitalité de votre beau castel.
-Sois le bienvenu, etranger, le gite te sera assuré, ainsi que le couvert... mais dis moi, d'ou viens tu ?
-Sire, j'ai marché sur bien des chemins depuis que j'ai quitté mon foyer. D'ici, cela represente des lieues a pied, vers l'ouest. La raison, de mon départ, c'est l'ennui, qui me dévorait lentement alors que je forgeais pour le village les armes qui serviraient un jour a faire couler le sang de nos ennemis. Un jour je me decidai et embrassai mes parents, puis, muni d'une petiotte bourse d'or, je m'en fut, sur ce cheval, suivre les chemins de mes songes..*dans un murmure*..l'illusion du mensonge....
Theopold, silencieux, fit signe à l'homme de poursuivre son recit.
- *reprenant, dans un sourire* J'ai respiré bien des airs, mon Sire, tantot humide comme l'herbe au petit matin, tantot sec comme les blés un soir d'été, parfois je n'y voyais pas a plus d'un galop, et il me semblait que je m'enfoncais pour toujours dans les limbes ouatées d'un autre monde. Parfois encore, je ne voyais plus l'horizon, tant le soleil ne refletait que de la roche, faisant miroiter ses rayons sur un océan ocre et desesperement craquelé. Et puis, la piste me ramenait sur des pentes moins ardues, moins etranges, plus verdoyantes, et je chassai alors le gibier pour me nourir enfin, me permettant de cristalliser mes souvenirs lourds d'émotions au coin d'un bon feu de bois, essayant vainement de comprendre pourquoi les flammes espiègles rechauffaient mon coeur en meme temps que ma peau.
Et puis un jour dans ce pays.. et apercevant vite votre donjon au milieu des chênaies, je decidai soudainement d'une halte dans mon voyage.
Et me voila, Sire, conclut Benoic, tout sourire.
-*descendant de son trône* Et bien, voila un beau recit, jeune homme, je vous envie de parcourir tant de contrées. Laissez moi vous remercier de votre presence en acceptant de diner ce soir a ma table.
-J'en serai ravi, Sire, fit Benoic, en s'agenouillant.

Le soir venu, Benoic se presenta dans la grande salle du chateau, tout heureux d'enfin manger un vrai repas, de ripailler et de faire la fete.
Et puis son regard trebucha sur un visage. Oubliant de s'asseoir, il resta planté debout, les yeux ecarquillés par la grâce des traits de la demoiselle placée a la droite du Roi. Le temps qui tout d'un coup se fige, le coeur qui dérape, Benoic se raccrocha de justesse aux draperies....

Tout le repas, il ne put detourner son attention de la belle, et lui qui revait tant de bombance et de bonne chair ignora superbement les rotis de porc et autres chevreuil farcis, ne goutant qu'au bon vin de pays qu'on lui servait joyeusement.
Il detaillait son cou, ses lèvres, ses grands yeux et il sentait le grain delicat de sa peau au contact de la delicieuse robe de coton
blanche.. Fievreusement, il pensait : si son coeur est le bijou que renferme cet ecrin, cette dame est le plus beau cadeau qu'on pourra jamais faire à un homme.
Mais il savait qu'il contemplait la princesse du Royaume, et que ses chances devaient etre bien maigres face aux vaillants chevaliers en armure qui festoyaient gaiement a ses cotés. Et puis, se dit il en secouant la tete, je ne suis surement pas fait pour elle.. je ne suis qu'un forgeron, pas grand chose en verité..
Et le Roi, observant l'etranger qui lui avait conté l'apres midi meme son aventure, pensait, surpris : ma foi, il ne sourit plus, cela est fort inquietant, lui qui ne cessait de se montrer enjoué.
Et aussitot que le repas fut clos, il appela Benoic.
-Alors, messire, comment avez vous trouvé ce diner ?
-Et bien ,je ..vous remercie pour m'avoir offert de si bon mets, et si apres des mois de maigre pitance, mes hommages n'ont guère plus qu'eux aussi la peau sur les os, je l'ai trouvé excellent votre diner, Sire, dit le voyageur d'un ton las.
- Quelque chose vous tracasse, j'ai l'impression ...
-Et bien, pour etre franc avec vous Sire, je crains desormais de repartir, car une demoiselle retient ici mon coeur prisonnié.
- *part d'un grand eclat de rire, le soulagement est visible*
Hoo ! je vois et j'en suis fort aise, a la verité, je craignai quelques problemes d'honneur mais me voila rassuré. Qui donc attira vos faveur, dites le moi je ferai mon possible pour vous attirer la benediction de Dieu .
-*silence géné*
-Allons, ne soyez pas comme ces sots de jeunes jouvencaux, vous m'etes plaisant, et je desire vous aider ! dites moi donc de qui il s'agit, vous m'intriguez ! lanca le Roi, accoudé nonchalamment sur un bras de son trone.
-Il s'agit de la dame qui était assise a votre droite au diner, Sire, pardonnez moi de vous l'avouer mais cela est ainsi..
Le Roi ouvrit tout grand la bouche, mais aucun son ne sortit.
-Et oui, Sire, fit Benoic, la tete baissée.

Mais contre toute attente, le Roi se leva et, sans dire un mot, entraina le jeune amoureux à sa suite. Gravissant les escaliers conduisant aux chambres royales, Benoic prit peur et s'exclama :
-Mais enfin Sire ! sire que faites vous donc ? !
Le vieux Roi lui repondit doucement :
-Rentrez donc dans cette pièce, Benoic, et peut etre pourrez vous conquerir la main de ma fille..
Silencieux, Benoic devisagea le monarque, dont les yeux brillaient maintenant d'une drole de lueur. De l'espoir, pensait t il.
Alors qu'il posait la main sur la poignée, Theopold lui prit le bras et lui glissa dans un souffle :
-Mais ne cassez rien, gentil voyageur, surtout..ne cassez rien de ce qui se trouve dans cette chambre.. n'oubliez pas cet avertissement..
Puis il disparut, laissant Benoic ouvrir et pénetrer doucement à l'interieur de la chambre.
Dans la clarté d'une lune a demie pleine, il discerna un grand lit, garni de coussins et de soyeuses drapées. S'habituant peu à peu a l'obscurité, il vit, posé dessus une commode, un grand miroir allongé sur un lit d'un rouge ecarlate.
Mais il hésitait à s'avancer plus, ne sachant trop pourquoi le vieux monarque l'avait mené ici, ne se rappelant que trop bien ses dernières paroles.

Enfin, le curieux miroir triompha de ses reticences, et c'est à pas mesurés qu'il s'approcha du coussin.
Le prenant delicatement dans ses bras, il se regarda dans la glace, sans prendre garde...
Et quelle ne fut pas sa surprise d'y voir non pas son propre et familier visage, mais un magma bouillonnant et tourbillonant, un entrelac de volutes irisées, rougeatres et orangées.
De surprise, il faillit laisser choir le precieux ouvrage, mais il se reprit a temps, laissant echapper un soupir de soulagement.
Après quelques secondes, il se mit à regarder, timidement puis plus franchement et au gré de sa curiosoté, il vit des petites scènes se former, ca et la, le representant à divers moment de sa vie.
Son premier mensonge, à son père lorsqu'il avait sans faire exprès renversé le chaudron ou cuisait le repas, ses premières disputes avec ses camarades de jeu ... puis, et cela lui arracha un petit gemissement, l'image d'une vielle croulant sous des brocs d'eaux, lui demandant de l'aide pour arriver au village, et lui, jeune et pressé, s'excusant d'un vague geste de la main, rejoignant ses plaisirs ...
Et puis ainsi tout ce qu'il cherchait a taire refit surface, le noyant dans des vagues de solitude, l'etouffant de remords refoulés.. il
serra la glace contre lui.
Benoic reposa le miroir, sortit doucement de la salle.
Rassemblant son ballot, il s'esquiva, le visage fermé, le regard perdu dans ses tristes souvenirs.
Passant le pont levis, il se retourna, et envoya un baiser a la belle qui reposait derrière ces murs.
-Adieu belle demoiselle, puisse qu'un jour nous soyons retrouvés..
Le lendemain matin, le Roi s'apercut du depart du jeune voyageur. Il sourit a sa fille, mais ses yeux ne brillaient plus d'aucune lueur.

Celui qui, souriant, parcourait le monde, avait rencontré celle qui, soupirant, le défigurait.

Voila comment, à regarder en avant, on oublie vite pourquoi surement on etait parti.

Hahaa !
Un hommage à mon cousin, Bénoic, qui n'est pas le héros de cette histoire mais qui aurait pu l'être.

Darhtagnan, qui a retrouvé quelques crayons de couleurs.



PS: Le Théopold de cette histoire n'est pas non plus le Theopold treizième du nom dont il est question sur Goldmoon.
PS: Ce texte a deja été posté, je sais, qu'on ne m'accuse pas de radoter, hein! ; j'hommage à mon cousin, voilà tout.

Re: Hooo la jolie histoire..

Par Mabelle Ylis le 6/6/2002 à 21:57:59 (#1605175)

Provient du message de Darhtagnan-MdS


PS: Le Théopold de cette histoire n'est pas non plus le Theopold treizième du nom dont il est question sur Goldmoon.


Déja c'est Theodore Pffffffffffffffff

Bon bon ..

*Va lire l'histoire*

Par touanou le 6/6/2002 à 22:09:32 (#1605247)

Mabelle, relis le BG de Goa, tu fais honte à tout le monde.

Amicalement,
Touanou

Re: Re: Hooo la jolie histoire..

Par Corwin d Ambre le 7/6/2002 à 0:14:27 (#1605991)

Provient du message de Mabelle Ylis
Déja c'est Theodore Pffffffffffffffff
Bon bon ..
*Va lire l'histoire*


*va faire son possible pour essaier de ne plus être vu en compagnie de Mabelle à l'avenir*

P.S.: Aussi, bien écrit Darhtagnan, comme d'habitude.

Par Mabelle Ylis le 7/6/2002 à 6:17:26 (#1606716)

Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin ;'(((((


Pffffffffff


*Boude*

Tout le monde il est missant avec moi ;'((((


*et Accessoirement, remonte le post*

Par Tika CD le 7/6/2002 à 10:50:02 (#1607352)

*pliée de rire* Bou.... hihi

*se barre en courant*

*adore sa Ma-boulette* :mdr: :D :ange: :aide: :sanglote:

Par Eldarendil le 7/6/2002 à 11:57:24 (#1607678)

précision de Darhtagnan-MdS
PS: Ce texte a deja été posté, je sais, qu'on ne m'accuse pas de radoter, hein! ; j'hommage à mon cousin, voilà tout.
Je savais bien que je l'avais déjà lu ;)

*la voix tremblottante*

Par Benoic de chin le 7/6/2002 à 13:50:19 (#1608343)

*sur la jetée du port de Lightaven*

Haa !

Merci, cousin ... tu me fais bien plaisir

Quand je suis arrivé sur votre île maudite, il y a de celà quelques temps.. mon but était de rétablir ton honneur bafoué, Christophe, pendant que tu méditais dans ta sylvestre retraite .

Les sortilèges de Gouberville, les discussions Druidiques, la mort de Portos, divers malentendus avec de trop nobles dames... nombreuses sont les raisons qui t'ont poussé à chercher le repos loin du tumulte citadin.

J'ai fait de mon mieux. Je m'en vais, je retourne à Jotunheim, avec un seul regret, celui de n'avoir pu te dire au revoir.

Mon cousin, mon ami, ceux que j'ai connu.
Adieu

Benoic de Chin, Chevalier.

Re: *la voix tremblottante*

Par Mabelle Ylis le 7/6/2002 à 14:10:24 (#1608465)

Provient du message de Benoic de chin
Benoic de Chin, Chevalier.


Nan c'est marqué Ecuyer :doute: :doute: :doute:

*Sort*

Par Erika la Garde le 9/6/2002 à 13:43:04 (#1620347)

Provient du message de Mabelle Ylis

*Boude*

Tout le monde il est missant avec moi ;'((((



*sort ses pancartes d'encouragements*

Allez Mabouille !!!!! T'es la meilleure !!!!

*fais un gros bisous à Mabe*;) :D :ange:

Sinon c'est un très beau texte *sourit*

Par Sariel le 9/6/2002 à 13:43:19 (#1620350)

superbe histoire, très édifiante.

Merci les cousins

Par Yodavid le 9/6/2002 à 21:03:04 (#1623050)

Oh non, msieur de Chin, repartez pas chez vous.
C'est super toutelalitière et tout !
Enfin, je crois que c'est ce qu'a dit mémé !
Oh pis je sais plus...
Un cookie?
*sourit tout plein*


Bout de chou

Par Ezechiel-CD GR le 9/6/2002 à 23:11:57 (#1623903)

Mabelle avait raison, quoi que vous en disiez...

Le Roy actuel est bien Théodore le XIIIeme...



Je pense que c'était son pere Theopold... et il n'était pas le XIIIeme du nom...




CQFD et puis na d'abord!




Aaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhh j'ai défendu mabelle! un médecin, vite, je dois etre malade!

Par Ezechiel-CD GR le 9/6/2002 à 23:12:36 (#1623909)

ah oui au passage, tout mimi le texte ;)

Par Mutterrein le 10/6/2002 à 0:07:07 (#1624248)

Provient du message de Ezechiel-CD GR
Mabelle avait raison

HERESIE !!!!!!!!
*prepare un bucher*

Mutt, deshérétissionneuse

Par Darhtagnan-MdS le 11/6/2002 à 0:11:19 (#1631343)

Voici un parchemin trouvé dans la chambre de l'auberge qu'occupait mon cousin.
Je l'ai recopié:

En guise d'avertissement, à la manière d'une mise en garde..

L'Haruspice a vaincu. Goldmoon n'est plus qu'une gigantesque étendue de ruines. La terre est retournée. Les arbres calcinés. Le ciel est orange, pour un ultime coucher de soleil. La brume persistante masque comme dans un cauchemar les corps démembrés des combattants. L'Haruspice a réalisée sa Prophétie... Goldmoon n'est plus... Les Elfes ne sont plus...Les nains ne sont plus ... Les Hommes ne sont plus .. La Nature n'est plus, et les Divinités sont loin, si loin...
... une tache ... l'Humanité se dechirer, rivaliser de haine et d'orgueil, d'egoisme et de fourberie pour atteindre ses objectifs pitoyablement etriqués. On se battait pour le pouvoir, non pour la vie... Aveuglé par l'or et les honneurs, on en oubliait l'Ombre de la Bête... Les séraphins, élus d'Artherks ou d'Ogrimar... omnubilés et rendus fou par leur quête de puissance ... oubliant leur rôle de protecteur... les héros humains, eux aussi, avachis dans leurs sièges dorés et incrustés de pierreries, festoyant et ripaillant dans l'inconscience la plus totale ...Le Roi qui s'occupait plus de son Auguste personne que du sort de ses humbles sujets... De minces volutes de fumée s'echappent maintenant des decombres du Palais Royal ... Le silence..le silence, c'est le lourd silence qui règne désormais...
Le Jugement a été rendu..nous n'étions pas digne... peut être, après tout, est ce mieux ainsi ?... Une chope de bière fendue traîne... vide... C'est Goldmoon..vidée et inutile, désormais..

Vision effrayante de l'avenir... je l'ai lue dans les bulles de ma pinte l'autre soir... je ne sais qu'en penser...que faire... boire encore, certainement..et attendre...et rire...

Benoic de Chin.


L'Haruspice est toujours vivant... sa prophétie toujours dans l'attente.. et notre sort suspendu..
Puisse la Bière nous sauver !!

Christophe de Chin.

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