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Les chaines du destin.(suite des origines de Leylia)

Par Leylia le 2/6/2002 à 15:11:11 (#1576590)

Leylia était adossée contre un arbre le regard dans la vague. Brusquement des images de cauchemars défilèrent dans sa tête. Les yeux fermés, la paume de la main posée sur son front elle eu un moment de vertige. La marque la faisait souffrir terriblement et elle essayait de résister à une soudaine soif de sang qui asséchait ses lèvres. Tout à coup une voix lointaine à la sonorité caverneuse murmurait dans sa tête:

- Ne retient pas cette haine qui faisait de toi une démone cruelle et sans pitié. Souvient toi du temps ou un voile de peur se faisait ressentir à chacun de tes pas. Regarde toi tu t'es affaiblit par de vulgaires sentiments d'amour et d'amitiés envers des personnes qui te voies telle que tu es…un monstre, crois tu vraiment qu'ils tiennent à toi?

- Faux!!! Tes paroles ne sont que mensonges. J'ai enfin découvert le bonheur, ce n'est pas toi qui le détruira, j'ai endurée trop de souffrance et de peines pour pouvoir l'embrasser.

- Pauvre folle tes sentiments t'aveugle tu me laisse pas le choix…je voulais t'épargner une nouvelle souffrance mais je vais devoir employer la manière forte. Je vais te montrer ce que tu semble avoir oublié.

Soudain le corps de Leylia fut contracté par des spasmes d'une violence terrible, et son esprit fut de nouveau frappé par d'atroces images. Replongé dans une sorte de monde imaginaire, elle se revoyait dans une petite maisonnette ou une odeur de mort se faisait sentir. Elle vit comme une sorte de double d'elle même en robe noire se tenant debout face à des cadavres. Elle venait de massacrer une famille avec le regard emplit de haine, et le sourire aux lèvres. Les murs étaient teintés par de nombreuses tâches de sang qui coulaient sur le sol.

Un homme qui devait être le père avait était violemment égorgé par Leylia qui contemplait son œuvre. L'homme même après sa mort laissait encore paraître ses traits du visage crispé par la douleur. Une femme qui devait être la mère gisait sur le sol en baignant dans son propre sang le ventre ouvert, tenant dans ses bras son enfant mort écrasé sous son poids. Une petite fille se tenait devant la porte d'entrée en regardant Leylia.

- *pleurant* Papa….maman…mon petit frère…tu les as tous tués…pourquoi? Pourquoi monstre as tu fait ça!!!!!!! *s'écroulant à genoux sur le seuil de la porte en éclatant en sanglot*

Leylia revoyait sa propre personne s'approcher de cette petite les mains couverte de sang la dague à la main. Elle se vit incapable de bouger ou d'intervenir dans ce qui semblait être un cauchemars horrible. La Leylia de ses pensées lança la dague avec un force prodigieuse en direction de la petite fille qui fut mortellement touchée au cœur. Elle se regardait écœurée et regardait le corps inerte de la petite fille qui tombait lentement sur le sol. Les spasmes de Leylia s'estompèrent et elle revint à elle en ouvrant grandement les yeux et en tremblotant de tous ses membres. Elle se releva et aperçut une sorte de fantôme de son père se tenant debout en la regardant avec un grand sourire.

- *le cœur déchirée par de telles images* Non!!!!!!!!!!! Oh…..non je n'ai pas put faire ça…ce n'est pas possible…c'est …c'est …trop monstrueux.

- Je n'ai fait que montrer des images oubliées par ton esprit. N'as tu pas sentit cette sensation de force? Cette adrénaline lorsque ta dague à transpercée cette petite fille avec son regard innocent.
- Tait toi!!!! Tait toiii!!!!

Sous le feu de la colère et des émotions Leylia sortit sa dague qui avait fait tant de mal.

- *sourire nerveux* *les yeux noyés par les larmes* Tu veux que je devienne comme toi c'est ça? Tu veux me voir tuer.. et bien je vais te satisfaire!! Regarde bien car cette fois je me louperais pas. Je ne deviendrais pas ce que tu veux que je devienne tu entend jamais!!!

Leylia brandit sa dague face à elle. Elle ferma les yeux en pensant très fort à Syndrael, à Vincent, à Arken, à Kehldarin, et au mystérieux Kaos.

- Oh...pardonnez moi tous,... mais cette fois je dois le faire.

Dans un geste de rage et de folie elle tenta de planter sa dague dans le cœur mais son geste ne put finir sa course et elle lacha la dague qui se planta lourdement dans la terre. Sa main qui tremblait par sa colère se calma peu à peu. Le regard de Leylia avait changé d'expression, il était devenu noir comme le plumage de ses corbeaux. Le tatouage sur son bras se mit a briller intensément pénétrant un peu plus dans sa chair.

- Vois tu on ne peux échapper à son destin, le tiens s'était égarée. Maintenant tu libre *large sourire* . Vois tes corbeaux ne demandaient qu'a retrouver leur maîtresse d'antan. Ta colère a nourris ton cœur et ton esprit.

- *se relevant en regardant son père* *Voix sombre* Père….je serais votre bras destructeur. Veuillez m'excusez pour ces instants de faiblesses…je n'étais pas vraiment moi même.. *petit sourire en coin* Je vais rattraper le temps perdu ne vous inquiétez pas.

- Je ne me fait pas de soucis mon enfant je sais a quel point tu peux me combler lorsque que tu me regarde ainsi. Je lit en toi un désir d'instaurer à nouveau la peur et la terreur. Je sais que tu es forte et malicieuse et que tu as envie en se moment même de répandre le sang sur ces terres. Je me trompe?

- Oh non vous lisez dans mes pensées *petit rire*

- Eh bien que la chasse commence…cette fois tu n'est plus la chassée, tu es la chasseuse *rire dément* Hahaha!!! Tu as besoin de te nourrir ma prédatrice adorée part vite chercher tes proies.

L'image de Thanadar se dissipa peu à peu disparaissant comme par évaporation. Le regard de Leylia reprit son expression normal. Au moment de reprendre sa dague elle fit tomber dans l'herbe l'anneau de lumière que Syndrael lui avait offert. Elle se retourna le sourire aux lèvres et partie avec sa nuée de corbeaux en direction de Lighthaven.

Par Aelia Sylrus le 2/6/2002 à 15:20:36 (#1576654)

:lit: :) :amour: (Toujours aussi sympa à lire.:))

Par Prophetia Astrae le 2/6/2002 à 15:31:06 (#1576711)

:lit: toujours aussi pationnant, encore :merci:

*hop*

Par Arken le 2/6/2002 à 15:33:17 (#1576728)

*va pas tarder a entendre des je te l'avais bien dit*

Re: *hop*

Par Kehldarin Osten MSF le 2/6/2002 à 17:47:02 (#1577604)

:lit: :)

Provient du message de Arken :
*va pas tarder a entendre des je te l'avais bien dit*


Ah oui? :p

-------------------------------------------
Une sorte d'atmosphère comme nauséabonde, comme lourde de rancoeurs innassouvies, planait sur Lighthaven. Qu'importe les gobelins qui terrorisent les villageois, qu'importent les brigands qui paralysent le commerce, il est plus insidieux, plus dangereux encore. Ce danger était en chacun, un danger jamais vaincu et que toujours on se devait de combattre, pourtant.

De bien sombres personnages avaient été vus dans les rues. Des noms bien plus inquiétants encore circulaient à voix basse. Pourtant la journée était calme, le soleil écrasant rendait chacun comme apathique. Les récentes découvertes avaient été etouffées, tout comme les mystérieuses dispatitions qui touchaient les serviteurs du baron eux-même.

C'était l'heure des quartiers libres. Un peu de tranquilité avant de ressortir du poste et bruler sous un soleil impitoyable. Kehldarin écoutait Ethel et Arken discuter. Il avait l'air enjoué, mais avait l'esprit trop troublé pour se joindre à la conversation. C'est alors que Shivaan entra, un rouleau de parchemin à la main. Il arborait un petit sourire ironique, et murmura à l'oreille de son sergent, le tirant de ses rêves :


Kehldarin?
Un homme au fort accent étranger viens de me remettre ça pour toi. Il a dit que c'est ce que tu lui a demandé. La prochaine fois que je dois servir de messager, je demande à ce que ma solde soit augmentée, tu t'arrangeras avec le baron...

Les idées de Kehldarin furent bien vite plus claires, au diable ce soleil pesant. Si tout ça était autrechose qu'une mauvaise blague il faudrait réagir au plus vite. D'un geste il interrompit ses camarades :

Désolé, mais là je crois que ça vaut la peine. Arken, tiens. Je pense que tu seras d'accord avec moi maintenant...

Par Gabriel Thylin MSF le 2/6/2002 à 22:51:36 (#1579723)

:lit:

Par Leylia le 2/6/2002 à 22:57:59 (#1579782)

Leylia arpentait les rues de Lighthaven avec grâce. Elle avançait sans trop savoir ou aller en regardant les passants comme si elle découvrait la ville pour la première fois. Un sentiment profond pareil à une renaissance vibrait en elle. Elle s'arrêta dans une ruelle déserte et fît signe à ses corbeaux de se disperser et de la laisser seule.

Elle reprit sa petite balade, quand brusquement à l'intersection d'une rue un homme d'apparence robuste assez pressé la bouscula. Leylia vexée par un tel affront le saisie à la gorge toutes griffes sorties. Ses yeux menaçant devinrent noirs et elle le gifla violemment. L'homme s'écrasa contre le mur le visage ensanglanté, il la regarda terrifié.

- *se tient la joue salement tailladée* Je.. je m'excuse …je vous avez pas vu…pardonnez moi

- *petit sourire* *voix innocente* Oh…je m'excuse je voulais pas te gifler *éclate de rire* . Quel dommage tu avais un si beau visage *se mord la lèvre en regardant le sang qui coule sur son visage*

L'homme paniqué se releva brusquement en courant le plus vite possible en dehors de la ville. Il s'enfonça dans la foret repoussant les branches qui l'empêchaient de passer. Il se cacha derrière un arbre regardant au loin si elle ne l'avait pas suivie. Brusquement une ombre se déplaçant très vite traversa d'un arbre à l'autre. Il essayait de retenir son essoufflement afin de faire le moins de bruit possible.

Un bruit soudain de battement d'ailes accompagnés de croassements terrifiants se faisaient entendre dans la foret. L'homme n'était pas armé et la peur le gagnait de plus en plus au fur et à mesure que les croassements se rapprochaient. De nombreux corbeaux venaient se poser sur les branches des arbres qui entouraient l'homme. Sa respiration augmentait en même temps que les battements de son cœur.

Il était si terrifié qu'il ne sentait même plus la douleur de sa blessure. Puis craquant sous l'effet de la peur il repartit à toute vitesse droit devant lui s'empêchant de se retourner trop paniqué de savoir si il était suivit. Tout coup dépassant à peine un arbre il reçut un violent coup derrière la tête qui le fit basculer en avant.

- *ricanant* Alors petit lapin égaré on a voulut échapper aux griffes d'une louve affamée. Tu sais c'est pas bien d'avoir voulut me fausser compagnie, je vais devoir être très méchante avec toi. *le soulève par les cheveux*

- *étouffé par les sanglots* Pitié s'il vous plaît épargnait moi ..je …je vous en supplie je ferais tout ce que vous voulez…

- *l'attire contre elle en approchant ses lèvres de son cou* C'est vrai tout ce que je veux? *le pousse contre l'arbre en lui caressant le visage* Vilaine blessure, très vilaine blessure…*petit sourire*

Leylia s'agrippa a ces épaules et le mordit bestialement au cou. L'homme tenta de se dégager de ses griffes mais la morsure fut si violente qu'il en perdit la force de se défendre. L'homme sentait sa vie s'échapper de son corps pour nourrir cette femme assoiffée de sang. Ses forces pour la repousser s'atténuaient de plus en plus jusqu'à disparaître complètement.

La douleur était si forte qu'il n'arrivait même plus à crier pour qu'on lui vienne en aide, et puis à quoi bon il était bien trop loin de la ville pour qu'on puisse l'entendre. Ses pensées allèrent directement à sa femme bien aimée qui devait l'attendre à la maison. Il lui avait acheté un jolie collier orné de d'émeraudes et il s'était empressé de courir lui offrir. Dans ses dernières forces il sortit le collier de sa poche qui glissa le long de sa main en tombant aux pieds de Leylia.

Elle relâcha sa mâchoire et poussa le corps sans vie de l'homme sur le sol tapis de feuilles mortes. Tout en léchant ses lèvres rougis par le sang elle se baissa pour ramasser le collier par terre. Elle le regarda un instant et se le mit autour du cou en laissant tomber sa longue chevelure par dessus. Elle fit un signe ses corbeaux toujours avec ce regard noir inexpressif. Les corbeaux se jetèrent sur la dépouille de l'homme en le déchiquetant sauvagement.

Leurs becs arrachaient la peau avec une si grande facilité et une telle argne qu'il était simple de s'imaginer à quoi ressemblerait le corps dans quelques minutes. Leylia repartit avec un grand sourire satisfaite de sa chasse. Après tout les humains chassent bien les animaux pour ce nourrir, la vie de cet homme avait nourrit Leylia et ses corbeaux, pourquoi la nature ne pourrait-elle pas être faite ainsi? Quoi qu'il en soit Leylia avait plus tuée cette homme par plaisir que par instinct de survie, pour elle s'était un jeu passionnel

Par Syris le 2/6/2002 à 23:09:30 (#1579892)

:lit: :amour: Quelle histoire =)

Par Aelia Sylrus le 2/6/2002 à 23:16:51 (#1579951)

Aelia était assise sur une branche d'un arbre reculé au fond de la fôret.
Le balais gracieux de nombreux corbeaux avait attiré son attention , elle aimait les regarder se mouvoire avec aisance , pourtant , cette fois ci , ils ne semblaient pas dans un état habituel.
Ses ailes d'ébénes et son armure légére la rendait assez discréte dans l'obsurité pesante des lieux.
Elle entreprit de suivre les oiseaux qui s'étaient mystérieusement immobilisé autour d'un arbre.
Quelque chose d'étrange s'y passait , elle en etait certaine ...
Se glissant parmis les fougéres elle contourna l'arbre suspecté et découvrit un spéctale sublime ... une jeune femme se délectant du sang d'un homme , surement déjà mort.
Sa respiration se fit plus lente pour resté discréte , elle ne voulait rien rater ... aprés avoir vidé l'homme , ce sont les corbeaux qui s'occupérent de ses "restes" inanimés ...
Elle resta subjuguée et quand le festin des charognards fut terminé elle s'en alla , un large sourire ornant ses lévres.

Par Sekhmet Sylrus le 3/6/2002 à 12:26:06 (#1582790)

Plusieurs heures plus tard, l'odeur de la charogne s'elevait dans les airs, commencant à se rependre dans les ruelles environantes.
Une jeune fille passa par la.
suffoquant sous l'odeur nauseabonde, elle posa la main sur son nez , pensant a quelques rats venu crever ici. Elle s'avanca mais quelqueschose d'alarmant semblé peser dans l'air, l'odeur etait trop forte pour que ce soit un rat.
Un bruit fin se fit entendre, puis un autre, un bruissement leger comparable a un froissement d'etoffe. Mais quand enfin elle fut assez proches elle ne put retenir un cri au spectacle offert a ses yeux. Quelques corbeaux encore présent finissait le repas. Au sol cette homme a présent casi decharné, les orbites de ses yeux vidé.
Affolé la jeune fille prit la fuite par les ruelles, criant et bousculant les gens sur son passage. Elle se rendais à la capitainerie comptant appeler un milicien....


(Vraiment superbe =) *adore *)

Par Syndrael le 3/6/2002 à 13:02:40 (#1583006)

Lorsqu'elle apprit la nouvelle de la bouche du Milicien, Syndrael hésita entre la panique et l'abattement.
Les implications lui sautèrent au visage mais glissèrent sur une barrière de détermination qui tomba aussitôt sous le poids de la contrariété qu'elle ne pouvait contenir longtemps.
Prise dans un flot de sentiments contradictoires et douloureux, elle parvint à verbaliser une seule pensée : "je ne t'abandonnerai pas."

Elle n'avait aucune idée de ce qui arrivait, ni de ce qui avait pû le provoquer. Etait-ce de sa faute ? Sa detresse avait-elle eu une aussi catastrophique influence sur Leylia.
Comment était-elle retombée dans ce cercle, cet engrenage de violence et de mort, celui qui lui avait causé tant de souffrance et de désespoir, dont elle se croyait libérée, définitivement guérie. Guérie par un bonheur intense et nouveau, qu'elle ne voulait jamais perdre.
Sa tendre louve amoureuse, si douce.. qui tuait de nouveau.. et tuait de cette façon, atroce, brutale. C'était une antithèse complête du changement radical qu'elle avait constaté chez elle, qu'elle avait vécue, comme une amie, puis une amante.
Changement trop brutal peut-être, trop soudain pour être assimilé ? Non.. impossible.. Elle y croyait tant, elle lui avait promis, qu'elle l'aimerait toujours, que rien ne saurait les séparer.

"Et nous ne sommes pas séparée. Je viendrai à toi, quoiqu'il arrive."
Elle savait que Kehldarin ferait tout pour l'en empêcher, pour la sauver. Il voudrait la préserver de cette démone qu'il craignait, à raison, et l'empêcher de la voir. Mais elle savait que c'était la seule chose à faire et c'est aussi ce qu'elle désirait plus que tout, il fallait qu'elle la revoit, qu'elle lui parle, pour comprendre, lui tendre la main une nouvelle fois. Et elle avait l'intime conviction qu'elle ne risquait rien.

"Tu serais incapable de me faire du mal, ma douce Leylia. Je sais ce que je représente pour toi, j'ai confiance. Et tu sais que je ne te haïrai jamais comme ceux qui vont te pourchasser de nouveau à présent, car je connais la vraie Leylia, soie ou acier, je tiens trop à toi pour te laisser te perdre..."

Tant pis pour eux, Pour la milice, la garde auprés desquels elle s'était portée garante des agissements de Leylia. Je vais réparer tout cela, je vais te sauver.. et j'assumerai - auprés de Dorregan ou Chrysaor.
Elle allait partir lorsqu'elle vit Kehldarin courir à sa porte... prévisible.


Syndrael

http://membres.lycos.fr/lanala/SyndriSign.jpg

Par Kehldarin Osten MSF le 3/6/2002 à 14:58:14 (#1583688)

Celà ne finirai donc jamais? Alors que tout semblait rentrer dans l'ordre, il allait falloir tout recommencer. Et tout ça parceque personne ne l'avais écouté quand il était temps. Soit ils étaient tous sourds et aveugles, soit c'est lui qui n'avait pas su se faire comprendre. Mais en tout cas ça ne recommencerait pas.

Il arriva à la porte quand elle s'ouvrait. Arken était encore là, le parchemin à la main. Syndrael savait maintenant qui était sa louve. Hors de question qu'elle retourne dans la cage de ce fauve assoiffé de sang. Tout à perdre, rien à gagner...

Bonsoir Syndrael, justement je venais te parler. Mais... Tu allais en forêt? Malgré tout ce que tu viens d'apprendre? Tu sais ce que tu risques?

Quelle tête de mule. Elle n'écoutait même pas. Plein de rage et de desespoir, il la retint par le bras, prenant garde à ne pas lui faire de mal. Peine perdue, elle se débattait comme un beau diable. Après quelques instants, leurs regards finirent par se fixer l'un sur l'autre. Ni l'un ni l'autre ne voudrait abandonner.

Tu n'ira pas, même si je dois t'attacher chez toi. Ne crains rien, elle ne cours aucun risque, elle. Que tu veuilles l'aider c'est une chose, que tu y ailles c'en est une autre. J'irais, et si ce que j'ai lu est vrai ça se verra vite. Après nous en reparlerons, mais pour l'instant je ne cèderais pas.

Par Syndrael le 3/6/2002 à 16:34:42 (#1584281)

Son avis était clair et arrêté et Kehldarin resta d'une inflexibilité déprimante tout au long de la conversation. Selon lui, se jeter dans la gueule du loup était la pire chose à faire et il ne lui laisserait pas l'approcher.
Selon Syndrael, c'était justement le moment quelque soient les risques, il fallait l'approcher, elle devait la voir.. Elle avait besoin d'elle, pour vaincre cette haine. C’est ce qu’elle tentait de lui faire comprendre :


Il y a tout à perdre, à commencer par elle. Et tout à gagner aussi la regagner, elle. Elle va replonger dans la haine et le désespoir, se consumer dans une rage dont elle ne veut plus, qu'elle n'a pas choisi, j'en suis sûre.
Je lui ferai entendre raison. J'y parviendrai mieux que personne.. elle m'écoutera, je t'assure.

Hors de question.
J'irais la voir si tu veux lui faire parvenir quelque chose, mais toi tu n’approches plus de cette démone !

Tu ne m'en empêcheras pas. *farouche*

C'est ce qu'on verra *buté*

Si je n'y vais pas, elle va se croire abandonnée.. je dois y aller, c'est nécessaire. Je ferai tout ce qu'il faut pour l'aider. Et tout ce qui lui faut, c'est moi. Je refuse de la perdre. Avant tout.

Comme je refuse de te perdre, avant tout. Et tu ne la perdras pas. Mais tu n'ira pas
il n'y a pas à discuter. C'est pour ton bien, alors que tu sois d'accord ou pas, je m'en moque.

Je sais parfaitement ce qui est bon pour moi. Tu ne sais rien de ce qui se passe, comment pourrais-tu savoir ce qu'il faut faire ?

Tu sais ce qui est bon pour toi? Rappelle moi d'où viens ta blessure, alors?
Tu admettras que tu ne fais pas ce qui est bien pour toi et qu'il faut bien que quelqu'un le fasse pour toi. Tu es déjà un danger avec juste une dague, alors je n'ose imaginer avec un animal assoiffé de sang.

Elle s’assombrit à cette évocation.
Tu n'imagines pas ce que je représente pour Leylia et comme je tiens à elle.. Nous allons surmonter cela ensemble.. comme au début.

Comme tu as surmonté ça avec Silwenne ? *cynique* Sûrement pas.

Tu ne peux pas dire ça !
Elle tenta de fuir, amère et furieuse mais fut retenue par une étreinte solide. Elle tenta de s'en dégager, sans ménagement pour son bras mais dû finalement céder.

Vraiment je pense que tu ne le vois pas, mais que c'est réel. Tu ne le vois pas parce que tu ne veux pas le voir, ou peut-être parce que tu ne peux pas *voix basse*

Je ne vois pas quoi ? Qu'elle est dangereuse ? Je le sais parfaitement. Mais je connais le lien entre nous, il est plus fort que cela..


Syndrael

Par Arken le 3/6/2002 à 19:08:40 (#1585253)

Je trouve que les choses vont un peu trop vite, surtout que les serveurs remarchent et qu'on pourrais peu etre un peu jouer la scene en jeux, je ne vois pas de preuve flagrante qui peu nous inciter à penser tout de suite a Leylia pour se crime, Aelia etait comme par hasard presente, soite, mais ce n'est pas elle qui irais temoigner, la seule chose qui ramene a Leylia c'est la presence de corbeaux sur le corps que Sekhmet à prit le temps d'evoquer, mais ce n'est que quelque corbeaux qui mange les reste, tout ce qui peu avoir de plus classique.

J'aurais bien aimé pouvoir jouer un peu avant qu'on decide que je soit au courant alors qu'auncun fait n'a ete apporté, dans le cas ou ceux qui sont intervenu sur ce poste on eu l'opportunité de faire ce qu'il on ecrit en jeux (bah deja c des gros chanceux parcequ'il bosse pas :p) pour afirmer sans doute que c'est Leylia qui est l'auteur de ce crime sa aurait ete bien a ce moment qu'il mette ce qui leur font penser ca.
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Rp:
Alors que le Capitaine mettait de l'odre dans les dossiers, quelqu'un tambourina à la porte du poste de garde, donnant l'impression d'etre paniqué, la femme entra a l'injonction du milicien. Son mari n'etait pas rentré de la nuit, sa faisait juste un an qu'ils etaient mariés, il devait revenir avec une suprise, la femme dit au milicen qu'il s'agissait probablement d'un bijou, en effet durant la semaine passée, elle avait subtilement influencé son mari pour s'en faire offrir un. Arken lui dit qu'il allais immediatement envoyé quelqu'un enqueter la dessus, la femme s'en retourna avec une lueur d'espoir dans les yeux.

N'ayant pas de milicien de libre dans l'immediat et le bijoutier n'etant pas loin, Arken alla le trouver, celui ci a la description de l'homme admit tout de suite lui avoir vendu un collier et lui en fit la description. L'archer alla alors dans les bas quartier, vu la valeur du collier il y avait des chances de trouver le corps de l'homme, si il avait de la chance juste assomer, dans le caniveau, mais nul trace de lui.

Il retourna alors au poste de garde ou une femme venais de signaler avoir vu un corps qui servais de garde manger a quelques corbeaux dans la foret, apres s'etre rendu sur les lieux, il vit le corps inidentifiable gisé a terre, a n'en pas douter l'etat du corps n'etait surement pas l'oeuvre de voleur mais d'une bete feroce. Aucune autre disparition n'avais ete signalé, il s'agissait vraisemblablement du mari de cette pauvre femme, en tout cas pas de traces de collier, en revanche, une alliance au doigt permettrais de confirmer qu'il s'agissait bien de lui.

C'est a une femme en pleure qu'Arken remis l'alliance, le corps de son mari elle pourrais en disposer plus tard dans la journée le temps d'identifier quel genre de bete avait pu fairde cela et le temps de le mettre dans un cercueil fermé.

Par Arcos d Aranie AG le 4/6/2002 à 10:32:34 (#1588975)

:lit: *attend impatiemment la suite* :amour: :merci:

Par Leylia le 4/6/2002 à 11:13:04 (#1589191)

Leylia avait était fait arrêter par la garde qui l'avait emprisonnée dans une cellule de Lighthaven. Tapis dans l'ombre au font de sa cellule elle se laissa glisser le long du mur tout en rapprochant ses jambes de sa poitrine. Le regard sombre, le sourire aux lèvres, elle se sentait toujours aussi forte et sûr d'elle. Elle savait que cet emprisonnement ne durerait pas, tout cela n'était qu'un petit contre temps qu'elle saurait gérer à sa façon.

La seule chose a laquelle elle n'avait pas pensée est son incapacité a tuer Syndrael. Elle avait pourtant essayée plusieurs fois, mais son autre personnalité l'en avait empêchée. Un combat sans merci se faisait en elle l'une cruelle et sanguinaire, l'autre meurtrie et accablée par ses actes immondes qu'elle avait tant essayée de combattre part le passé. Leylia n'était plus une personnalité mais deux, complètement opposées.

La marque sur son bras avait pour signification d'appartenance à la famille des Humchars, une grande famille de démons très puissant dont le maître n'était autre que Thanadar la père de Leylia. Nephelis la mère de Leylia avait été autrefois victime de cette malédiction seulement son cœur était pur et la marque disparut avant même qu'elle ne puisse agir. Néphelis n'avait jamais eu de sentiments de haine contrairement à Leylia qui tomba facilement sous l'emprise de ses propres pulsions meurtrières refoulées.

Leylia releva légèrement la tête en regardant le plafond. Un large sourire se dessina sur ses lèvres, elle savait qui voir pour détruire l'autre partie d'elle. Attendre…encore attendre et elle pourrait enfin sortir de sa cellule.

Par Kehldarin Osten MSF le 4/6/2002 à 16:34:43 (#1591199)

Dans la ville endormie plus rien ne bougeait plus. Tous les miliciens avaient fini leur tour de garde, les uns après les autres. Il n'y avait plus que lui, gardant une prison morne et froide. Leylia ne faisait plus trop de bruit depuis que Syndrael était partie. Elle avait arrêté ses moqueries, déjà. Et lui repensait à ses patrouilles mouvementées. Un peu comme dans un rêve il revit le pont des gobelins, Syndrael et Leylia se parlant avec calme et sans haine.

La mort dans l'âme il avait du les laisser s'éloigner du tumulte du pont. Quelle bêtise de les avoir laissé faire. C'était évident que ça aurait mal tourné. Heureusement qu'il était allé voir si tout allait bien. Syndrael ne serait peut-être plus de ce monde, sinon...

Tout ce qu'il avait eu le temps de faire, c'était de faire reculer Leylia, pendue à la gorge de Syndrael en sang. Oh, elle avait bien du essayer de l'éventrer. Quoique, si elle avait voulu, les ecailles de dragons reglementaires sont solides, mais pas incassables. Le visage balafré, il avait pu donner quelques coups de fleau à son adversaire, qui avait fini par reculer. Pour sur, massacrer un bourgeois sans défense c'était plus facile que vaincre un adversaire à sa mesure. Surtout avec Syndrael qui se mettait constamen,t entre les deux adversaire. La situation aurait pu s'éterniser, heureusement qu'Arken était arrivé.

Des nuées de corbeaux avaient surgit du ciel, comme par enchantement. Les deux miliciens avaient protégé leur visage de leur mieux, et ça avait suffi. Les oiseaux étaient toujours là, menaçants, mais tenus à distance par des boucliers d'energie écarlates, et des sphères multicolores dures comme l'acier. Certains avaient été trop téméraires, et des carcasses gisaient ça et là, l'une la tête broyée, l'autre percée d'une flèche, une troisième carbonisée. Leylia avait vite compris que ses corbeaux ne pourraient rien. D'un geste elle les avait renvoyés, et elle s'approchait pour ce qu'elle pensait une facile mise à mort. Arken était aux cotés de Syndrael, ne sachant trop comment réagir, mais il n'y eut pas de combat. Syndrael, échappant à ses gardiens, s'était jetée au cou de Leylia. Les mots suivirent, et le sang ne coula pas.

Par Silwenne le 4/6/2002 à 17:11:17 (#1591419)

La jeune femme avait vue Leylia, ressentant une peur inexpliquée elle lui avait demander ce qu’il était arrivé à Syndrael, et la réponse de la démone, dure et hautaine, l’avait mise dans un état de panique tel qu’elle perdit connaissance un bref instant, une douleur dans la poitrine. Vincent la reveilla et à sa demande Carna la conduisit jusqu’à Syndrael, mais elle paraissait profondément abattue même en sa présence, et le froid revint recouvrir ses sentiments. Son bateau partait dans quatre lune, elle ne pourrait alors plus rien changer. Silwenne se sentait lasse et impuissante, et malgré ce que Syndrael et Lorana disaient elle savait que tout aurait changé à son retour, si elle revenait, alors à quoi bon...

Par Syndrael le 4/6/2002 à 21:56:25 (#1593223)

:lit:

La suite ici

Par Sinthiel le 4/6/2002 à 22:17:18 (#1593360)

se lit avec déléctation.vraiment bravo et vivement la suite.
j'adore!!
:amour:

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