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le recit d un fou ou une imagination bafouee, la fin du reve

Par merryem le 24/5/2002 à 0:34:01 (#1517380)

"c etait il y a bien longtemps, quand le soleil illuminait encore les plaines de ces trois merveilleux royaumes que sont hybernia, albion et midgard.
Le mal avait été eliminé alors et Arthur regnait en roi incontesté et respecté.
La nuit ne refletait aucun danger, elle laissait s epanouir au contraire les millier d etoiles, temoins des siecles passés.
nos peuples etaient heureux et l amour semblait universel."

Ainsi parlait ce viel homme arivé là ce soir comme tombé de nulle part, enseignant les lois de ce monde a tous ceux qui voulaient l entendre. Il avait beacoup voyagé et sa connaissance était il parait sans egale.

"La souffrance, la faim avaient semble t il disparus pour laisser place a la prosperité. Mais Lancelot avait trahit son roi , et... la jalousie, l ame blessee d un homme aussi puissant qu arthur allait engendrer le retour du mal, de la misere humaine.
J ai 150 ans, je reviens a la vie ce soir dans l espoir de trouver un digne descendant d Arthur qui pourrait a nouveau unir nos contrees. Mon nom a cette epoque etait Merlin, conseiller des rois."

Sous le regard ahuri et incredule des habitants du village, merlin poursuivait son recit, non sans s apercevoir d une petite fille blottie dans l ombre, assise les genoux repliés sur eux meme.
Elle semblait si fragile, si frele, si maigre...comme le sont les elfes depuis la nuit des temps.

"Aujourd hui le chaos reigne sur nos terres et le mal nous ronge.
La guerre a amener la famine dans nos villages, et nos femmes se lamentent de voir tous leurs hommes mourir au combat. Mais pourquoi cet acharnement? pourquoi ce desir de domination?"

La foule commencait a s exiter, on entendait les chuchottements de desapointement et la colere murmurait, grondait dans l ombre, meme le chant des oiseaux avait cessé pour laisser planer les paroles du vieux Merlin.
Nos reves sont ils si fous de souhaiter le retour de la Vie, a la plenitude?
Apres cette courte pause Merlin repris:

"Habitants d hybernia, vous allez dorenavent connaitre la souffrance et l hivers. Il va falloir vous battre pour survivre car les hommes ne veulent plus rever, ne veulent plus croire. L imagination des hommes est tarie et ceux ci se sont repliés dans la religion. Cette meme religion qui engloutira les Dieux de Midgard dans l oubli, le peuple feerique dans la detresse et qui menera Albion ainsi que tous les hommes dans la banalité de ce monde."

Alors qu un lurikeen tremblait de rage en entendant ces propos déplacé dans la bouche d un vieux fou, un celte se leva pour protester que jamais il ne cesserais de croire en des habitant au coté de qui il se battait, ses amis les elfes et que...de toute maniere Albion tomberait sous leurs assauts.

Merlin esquissat un sourire, hochat lentement la tete et contre toute atente se mit a chanter un de ces airs que seule la nature peut interpreter.
La jeune fille alors se leva, les yeux humectés de larmes et fredonna un chant afin d accompagner Merlin.

Par merryem le 24/5/2002 à 0:52:43 (#1517466)

Leurs levres tremblaient sous les paroles de ce chant si melodieux, si doux, si triste.
Jamais les habitants d hybernia n avaient entendu si belle melodie.

C est alors que comme par magie, le vent se leva comme pour laisser entendre sa nostalgie des temps ancien.
Le monde des hommes et des elfes allait disparaitre pour laisser place a un monde sans pitié, sans reve, incredule et banal.
ON sentait l odeur de l herbe fraiche s epanouir dans l air, cette odeur si chere au peuple fee.

Comme un dernier hommage au reve des hommes, a la liberation de l esprit, une sorte de facination, un glamour encore inégalé emplit la place du village.
La jeune fille revait debout a quelques centimertres du sol telle la Pytie dans le temple de Delphe.
Ses reves sortaient tout droit de son ame et les chimeres, les images dansaient sous le regard ébahit des spectateurs.
C etait donc la prophetie annoncee par Perceval a son retour du chateau du roi malade. Elle se deroulait là, sous leurs yeux.
Leur chant en parfaite harmonie penetrait les ames des reveurs pour laisser s evacuer leurs angoisses les plus enfouies, et la complainte du vent toujours acompagnait cette douloureuse procetion.

On ne sait ce qu ils virent, aucun d entre eux ne voulu, ou ne put en faire le recit...mais cela dut etre terrible.
Il paraitrait que les images defilaient a la vitesse d un cheval au galop et laissaient voir un monde devoré par la souffrance, le cauchemard, par un hivers eternel de l ame....un monde ou la raison etait maitresse de nos coeurs aigris et desillusionnés.

Sous le regard effrayé du petit peuple, MMerlin entendait les coeurs battre la chamade....ils etaient enfin au courant...seule la petite fille aux oreilles pointues et au nez aquilin, dans ses haillons boueux pourrait sauver le monde de la banalité. Elle etait la fille cachee de Guenievre, celle que l on ne decouvrie jamais.

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