Dédale.

Par Silwenne le 12/5/2002 à 19:24:42 (#1450120)

Extrait du journal de Silwenne.

Comme un dernier souffle je m’épuise, goutte d’eau s’écrasant au sol, larme dans un océan de remords. Poussière je suis née, poussière j’ai vécue et je suis, poussière je retournerais. J’ai quitter mes amantes par amour, quelle ironie. Je leur ai tourner le dos et mes larmes ont coulées à flot, mais je sent que c’est mon cœur qui devient un désert aride, mon seul rempart… Contre moi-même. Par amour je pleure et fais pleurer, des torrents de larmes par ma faute, mais qui suis-je… Quel monde absurde, je n’en puis plus tant je m’écœure, une nausée débordante, la gorge serrée. Je n’ai plus qu’un seul espoir, mince, si mince qu’il en est dérisoire.

Des mois que je n’ai pas revue Enora, cela vaut peut-être mieux ainsi, je ne veux pas qu’elle me voit tel que je suis, hideuse, monstrueuse, sans cœur… Et pourtant… C’est pour elle… Si je la perdais elle aussi… Non c’est impossible. Je ne puis concevoir avoir tant fait endurer en peine, avoir tant souffert et tout perdre… Ce serait la fin de tout. Je vois déjà le monde autour de moi s’obscurcir sombrant peu à peu dans les ténèbres, le froid envahir ce corps à l’abandon. Je connais tant de moyens d’en finir avec cette douleur, d’un simple geste, rapide, sans une goutte de sang, même la brûlure du poison m‘indiffère et puis… Mes fioles sont déjà prêtes. Quelle perte pour Althéa… Peut-être devrais-je dés maintenant en finir, par charité. Je n’aime pas fuir, m’avouée vaincue, mais…

Je n’aurai jamais due revenir, rester avec elle, là-bas, sur son île, toutes les deux heureuses ensembles, dans les bras de ma fleur, fondre sous ses baisers. Quel besoin avais-je de chercher des réponses là ou il n’existe à présent que désolation. Pourquoi es-tu partie ma tendre Layelis, ma douce moitié, ma jumelle, mon âme sœur? Je me sent si seule, perdue dans un labyrinthe de questions à jamais sans réponses, de déchirements et de doutes, de mort et de vide. Je m’effrite, statue de sel sous la pluie, immensité amer aux vannes grandes ouvertes. Car je les aimes... Mais je... Je ne sais plus... Je

La page se termine ainsiÂ…

Par Serra de Saul le 12/5/2002 à 20:20:48 (#1450453)

( magnifique :amour: )
(euhhhh est ce que cet page est innacessible au yeux de tt le monde ou ya contribution possible?)

Par Silwenne le 12/5/2002 à 20:27:30 (#1450489)

Je journal est inaccessible sauf vol ou perte RP, celui ou celle qui le trouverait aurait alors libre action face à son contenu, mais naturellement, il est en lieu sûr.

Par Syndrael le 12/5/2002 à 20:48:30 (#1450647)

:lit: :( *mais ne peut intervenir....*

Par Serra de Saul le 12/5/2002 à 20:58:16 (#1450707)

(arfeu..... oki )

Par Olakith le 12/5/2002 à 21:18:59 (#1450832)

Les mots d'amour ne meurent pas,
Ils vivent au fond des mémoires
Comme les anciennes histoires
Qu'enfants, on nous contait, tout bas.

Ils sont les souvenirs des heures
Dont les regrets sont les moments.
Parfois, ils en sont les tourments
Et blessent les âmes meilleures.

Car Silwenne, au jour des aveux,
Prenant pour témoin l'hirondelle,
Jura qu'elle serait fidèle
Et ne ferait qu'une de deux.

Mais elle a trahi ! Pauvre femme,
Leur amour, c'était l'amitié...
Et les mots d'amour, sans pitié,
La brûle ainsi que des flammes !

Car - tristesse! - ils ne meurent pas,
Ils vivent au fond des mémoires
Comme les anciennes histoires
Qu'enfant, on nous contait, tout bas...

( ^^ )

Par Kyriane Feals le 13/5/2002 à 1:32:22 (#1452001)

:lit:

La lecture d'un journal intime féminin est intéressante... une enfant y écrit généralement son passé, une adolescente son présent, une adulte son probable futur...

Par Leylia le 13/5/2002 à 6:40:59 (#1452298)

:lit: :( texte triste et vraiment riche en émotion, un régal de lecture :merci:

Par Lorana le 13/5/2002 à 18:27:56 (#1455494)

:lit: :amour: :sanglote:

Par Angel Wyvern/Darken le 13/5/2002 à 20:35:10 (#1456426)

:lit: Magnifique Texte, plein d'emotion... Comme Sylwenne digne de son parfum enchanté.

Par L'Amante le 13/5/2002 à 22:18:29 (#1457141)

:amour: