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Génèse de la littérature dans un esprit malade

Par Phoenix Ardent PDC le 12/5/2002 Ă  5:03:01 (#1446528)

La littérature... un si petit mot peu cacher bien des Jocondes. Pourtant chacun en retire la quintessentifique moëlle à partir de laquelle il extrapole sa propre expérience.

Rappelez-vous les écrivains classiques. Quelle audace, quelle connaissance de la nature humaine, quelle… Les mots me manquent, je suis submergé par l’émotion, mes yeux se voilent d’une fine couche lacrymale. Si bien que moi, Phoenix je dois sortir reprendre contrôle dans l’air frais et humide de cette si belle soirée. Ouf…, je peux enfin respirer l’atmosphère diffuse de la nuit qui me laisse comme un goût de poussière d’étoile sur le palet. Regard panoramique En face de la fontaine trône une magnifique statue de Voltaire avec cette plaque commémorative : « Don Ignacio de la Véga battit son empire à dos de mule. Mal lui en prit, car il fit une chute mortelle quand elle mourut d’épuisement. Depuis on utilise des voitures. » In : les contes de mon cul, Voltaire, la pléiade.

Tient, cela me rappelle que mon grand-père, le plus grand joueur de dominos de sa génération, m’avait raconté l’histoire de sa vie en ces termes : « Voltaire, alors Conte de Moncul, fit sensation à la cour de son bon roi par une série de vers retentissants que la reine prit pour un bouquet de roses. Grande fut sa gloire, et son zèle s’en trouva accru envers une si charmante souveraine. Afin de lui plaire, il se mit en peine et lui dédiait des pièces théâtrales toutes plus brillantes les unes que les autres. Voltaire travaillait sans relâche afin de satisfaire le moindre de ses désirs toujours changeants. Un jour c’était « Voltaire-chéri, écris-moi une pièce belle et triste », et le lendemain elle le suppliait de lui inventer quelque chose à la fois léger et drôle.
Le roi, un homme savant et autoritaire finit par s’irriter des frasques de sa dame. Un beau matin, il la convoqua dans la salle du trône pour un caca nerveux, afin de la soumettre à une attitude plus digne de la reine quelle était. Il lui fit valoir que par tradition elle se devait à son peuple et à son mari, mais certainement pas à un poète de basse-cour. Puis, pour asseoir son emprise il la tortura. Pauvre reine. Sa robe ne fit pas un pli et elle non plus, mais elle n’en pensait pas moins…
Pendant ce temps, grave et silencieux, Voltaire songeait à un moyen sûr et efficace d’éliminer le gêneur couronné. Il savait que ce ne serait pas facile, mais son instinct le poussait à commettre ce à quoi sa raison s’opposait. Même s’il n’y avait que peu d’apparence qu’il puisse réussir, quelqu’un dont le métier est d’imaginer les intrigues les plus complexes devait pouvoir puiser les ressources d’inspiration nécessaires à l’élaboration d’un plan des plus machiavéliques, ouf !

-Comment ca "ouf"' ?
-Ressert-moi donc un petit verre fiston, que je puisse continuer mon histoire me dit alors mon grand père.

C'est ainsi que ma culture littéraire commencait à se construire....


Première mondiale : vais essayer d'écrire la suite sans les mains

Par Phoenix Ardent PDC le 12/5/2002 Ă  13:57:17 (#1447888)

Ah ! l’Histoire, peuplé de dates savantes, combien tu exacerbe mes rêves exaltés ! Combien de fois chanterais-je tes louanges avant de m’en lasser ?
Voltaire, donc, ne se laissa pas aller et repris fort vite du poil de la bête. Il était même dans une de ces phases que nous pouvons qualifier de positive. A tel point qu’il en devint constructif. Sans plus tarder il remonta de sa cave une bouteille du meilleur vin qui soi - un Père Julien millésimé, s’alluma une bonne pipe et se mit à réfléchir sur la question.
Il conclu de ne pas s’en faire et de continuer à vivre comme avant, sauf qu’il s’achèterai de nouvelles bottes car les siennes étaient percées, et l’hiver c’est embêtant on a froid de partout après. Rien ne le tourmentait plus. Il passa à l’action. Prenant son calepin et sa plume dans une main différente, et sous l’effet de sa volonté de fer, il se mit à écrire des phrases pleines de mots. Son subtil projet était de produire des livres qui sous couvert de philosophie serviraient en fait à véhiculer traîtreusement des idées. Le piège était tendu. Il n’y avait plus qu’à attendre que le pigeon morde à l’hameçon. D’ailleurs les effets de son acte ne tardèrent pas à entrer en scène, et plus tôt qu’on ne l’aurait espéré…
En effet, le roi, à qui on ne la fait pas, lui tira fortement les oreilles de bas en haut d’un superbe mouvement admirablement exécuté. Il y mit tellement d’application et d’ardeur que le Balli, alors imminent spécialiste de la chose n’hésita pas à applaudir du bout des doigts - ce qui fit extrêmement plaisir au monarque – mais mortifia profondément l’infortuné Voltaire, bien peu heureux du sort que prenait la tournure de son destin.
« Soit ! se dit-il, il ne me reste qu’une chose à faire : laver mon honneur de gentilhomme par une manœuvre de retrait légèrement ostentatoire ».

Il se félicita intérieurement de cette résolution et tira sa révérence. Sur le chemin du retour, il songea alors à toutes les hypothèses pour éliminer le bon roi qu’il avait formulées sans avoir osé les mettre en œuvre. Gné-gné-gné aurait t’il dit à ce moment en se frottant les mains, tandis que son visage s’éclairait d’un rictus machiavélique.
Le lendemain matin une brusque détonation extirpa la royale gouvernante de ses rêves. Elle enfila une perle à son collier et sortit de son lit douillet. « Diantre ! que peut bien signifier un tel chambardement dans l’ordre cartésien de mes rêves ? » pensa t-elle en s’habillant. Elle mit un pied dans le couloir, puis deux, afin de ne pas déroger à certaines lois gravitationnelles , et avança en direction de l’explosion.

[merci brubru, je selectionnerais bien tout le texte dans word la prochaine fois :)]

Par Bruyere La Pomme le 12/5/2002 Ă  14:01:08 (#1447915)

"Il n’y avait plus qu’à attendre que le pigeon morde à l’hameçon. ".
J'adore !!

Par Kyriane Feals le 12/5/2002 Ă  14:02:08 (#1447923)

:lit:

La culture littéraire est multiple. Elle offre des mondes inexplorés que seul l'imaginaire sait construire et ensemencer. A nous de bâtir le notre...

Par Phoenix Ardent PDC le 12/5/2002 Ă  14:06:44 (#1447954)

*a rajouté un pitit paragraphe

Par Bruyere La Pomme le 12/5/2002 Ă  14:09:04 (#1447975)

T'as oublie de copier le "n" de la fin. :)

Par Phoenix Ardent PDC le 12/5/2002 Ă  19:50:29 (#1450260)

Elle poussa la porte de la chambre du roi et découvrit celui-ci en bien mauvaise posture: les tripes à l’air et macérant dans un marécage de sang et de petites particules corporelles éparpillées. « On a mastiqué le Roi, on a mastiqué le Roi ! » se mit-elle à glapir comme une truie égorgée. Elle voulait sans doute dire « on a plastiqué le Roi » , mais vu le désordre de ses sentiments nous pouvons lui pardonner ce léger égarement sémantique. D’un autre côté, comme à cette époque personne n’avait eu l’idée formelle d’inventer le plastique, cette hypothèse paraît peu vraisemblable. Quoiqu’elle pouvait vouloir dire, ses cris attirèrent la populace qui errait dans le couloir, cherchant d’où pouvait bien venir cette damnée explosion. Le bailli, coiffé d’un bonnet de nuit phrygien , découvrit près du cadavre mort de rire une bonbonne de type Butagaz ainsi qu’une brassée de clous hilares (on est plus à un nanakronisme près). Les autorités policières ne purent que constater le suicide et le dossier fut remis aux calendes grecques, qui en furent autant charmées qu’honorées. Le plus fort, c’est qu’à aucun moment le nom de Voltaire n’apparut dans cette affaire.
Ce coup de maître accompli, Voltaire grava son nom dans l’urinoir collectif, euh… pardon fiston, dans la mémoire collective. C'est la bière qui me fait ca... mais continuons. La reine quand à elle ne put que s’incliner devant tant de détermination et accéda à ses demandes. Elle lui ouvrit enfin la porte de son cabinet, et il pu aller pisser en toute tranquillité. Mais ce grand fou était tellement peu soigneux qu’il s’en mit plein sur ses nouvelles bottes. Exultant, piaffant, ruminant et grognant, notre Voltaire ne pouvait seulement trouver qu’il assure un max. quand même, bordel de dieu ! A part qu’il lui faudrait acheter une paire de bottes neuve puisque la pisse tache, le succès était total sur toute la ligne
de chemin de fer qui l’emmenait actuellement à l’orès de sa destinée précoce : La face aplatie contre la vitre, il regarde défiler le paysage à une vitesse qui lui rappelle son coup droit au squash. C’est marrant, quand il souffle ca fait de la buée et il peut dessiner des moutons polymorphes. Quel con ce voltaire. Se rasseyant en face d’une vieille à caniche, il observe qu’elle a un bouton sur le nez car c’est un fin observateur. Aucune nuance épidermique ne saurait lui échapper, son œil scrute et ausculte tandis que les neurones de son cerveau tournent à une vitesse prodigieuse. Inclinons-nous, que dis-je, prosternons-nous devant cet exploit digne des dieux de l’Olympe ! C’est dire s’il est intelligent. Mais que pouvait il bien faire dans un train qui n’existait pas encore te demandes tu certainement. Et bien ta curiosité va être récompensée mon petit Phoenix :



cette partie a été écrite sans le cerveau

Par Gengis Khan le 12/5/2002 Ă  19:57:57 (#1450309)

ouhlĂ  Phopho.... kess tu fais
:aide:

Par Phoenix Ardent PDC le 12/5/2002 Ă  22:26:55 (#1451216)

Les génies sont toujours incomprits mon gégé :o
Mais je ne baisserais pas les bras face à la première péripétie, la littérature attendait cette oeuvre majeure, belle sensible et incertaine telle un pis de vache caressé par la brise matinale.

P.S : Ca se voit que j'ai été traumatisé par voltaire pendant mon Deug ?

Par Gengis Khan le 12/5/2002 Ă  22:33:15 (#1451267)

Provient du message de Phoenix Ardent PDC :

P.S : Ca se voit que j'ai été traumatisé par voltaire pendant mon Deug ?


Juste un peu :)

Personne me comprends ... j'dois être un génie:D

no comment :hardos: :hardos:

Gégé *champion de lauto dérision* Khan OL

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