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Les contes de la nuit noire III : Notre Dame de l'Abîme

Par MortifeR le 9/5/2002 Ă  22:51:48 (#1432126)

La ville royale était endormie, gisant sans une flamme sous une lourde couverture de ténèbres muettes. Mille pics élancés, nés de l’industrie des hommes, semblaient percer le velours généreux des cieux tourmentés. La nuit exécutait sa symphonie aveugle en un silence assourdissant, et nous tâchions de ne pas nous y faire remarquer, nous, autant de fausses notes à son harmonie menaçante et sa perfection macabre.

Nous étions venus la combattre, et lui apporter la paix. Nous étions venus pour lui faire face, avec l’espoir de lui survivre et la crainte d’être damnés. Mais tout le monde sait que les craintes sont plus vraisemblables que les espoirs. Quant à moi, sans doute l’ignorais-je encore, lorsque je m’engageai au coté des vaillants paladins et des prêtres sans peur. Sans doute l’ignorais-je encore, lorsque je me lançai à la poursuite de la Dame ténèbres…

Nous l’avions ressenti comme un malaise violent et insidieux, étreignant nos entrailles comme la poigne d’un tortionnaire sadique, contrariant nos battements de cœur ainsi que peut le faire l’amour le plus ardent et la mélancolie la plus désespérée. Nous savions ce qu’elle avait perdu : le bonheur, la foi, sa vie et son sang. Une éternité de larmes ne vengerait jamais la tragédie de son existence… ni celle de sa non-mort. Si nous avons cru pouvoir y mettre un terme, c’est que nous étions fous, et aveuglés par une ferveur qu’elle ne comprenait pas, et qu’elle ne comprendra plus jamais.

Il en est ainsi de ceux que la lumière a abandonnés à l’emprise d’une nuit éternelle, sans possible retour au bonheur obscurantiste d’une ignorance salvatrice.

Étrangement ce soir là, l’obscurité semblait dévorer les flammes de nos torches avec avidité, et ne laisser autour de nous qu’un halo moribond de clarté blafarde. La nuit promettait d’être sombre. Quel superbe défi auquel confronter notre piété et notre confiance en notre dieu ! L’orgueil nous a perdus, sans aucun doute, mais nous en étions fiers. Aussi nous sortîmes du palais royal, forts des dernières recommandations de l’évêque, et de sa bénédiction. Il ne s’écoulait plus une nuit sans qu’on aperçoive la silhouette fantomatique de la mangeuse d’espoir, arpentant tristement les remparts de la ville. Nous n’aurions aucun mal à la trouver.

Je réalise maintenant que c’est elle qui nous attendait, et qu’elle nous a trouvés avant même que notre prétendue chasse commence. Je me souviens des murmures et des larmes, échos fugaces et trompeurs, qui raisonnaient dans les rues désertes. Puis un chant langoureux, charnel et immatériel, comme celui d’une sirène nous menant à la mort…
Il n’était pas surprenant que personne ne sorte plus une fois la nuit tombée. Nous-mêmes avions perdu tout enthousiasme. Les prières s’étaient lentement éteintes à mesure que les sanglots se faisaient plus distincts, et le froid pénétrait nos chairs jusqu’à l’os, mordant comme s’il eût été vivant. Par moment, le rideau d’une fenêtre crasseuse s’écartait promptement, laissant entrevoir un œil terrifié par ce qu’il aurait pu voir s’il avait regardé.

La ville entière semblait retenir son souffle, attendant dans l’angoisse le matin suivant. Le son de nos pas sur les pavés nous revenait régulièrement, avec l’éclat dissonant d’un glas funeste. Alors que nous nous approchions des remparts, le plus grand d’entre nous, un paladin à la robuste carrure, s’arrêta, interdit. Il s’était engagé dans une ruelle, visiblement intrigué par quelque chose que la nuit nous empêchait de distinguer. Deux d’entre nous, un prêtre d’Artherk et un clerc de la lumière, le rejoignirent aussi vite qu’ils le purent, car ils savaient combien il était dangereux de se séparer.

Un frisson de peur glaciale parcouru mon échine, lorsque le reste de la troupe se dirigea avec empressement à l’aide de nos frères isolés…
J’étais seul. Parmi la nuit profonde de cette ruelle endormie, il se passait quelque chose. Les ténèbres ne m’accordèrent que des sons étouffés aux allures inquiétantes pour comprendre ce qui se tramait. Mes jambes refusaient de me porter un pas de plus en avant. Il y eut le bruit sourd de quelque objet heurtant le sol. Celui là-même qu’émet un corps inerte en tombant à terre. Puis un second, et dans le dernier se confondirent plusieurs chocs.

Entre les murs grisâtres je pus voir tomber une torche, qui percuta le pavé dans une gerbe flamboyante d’étincelles à l’allure fantomatique, un feu follet éphémère et présage de mort. C’est alors que les murmures reprirent, plus distincts et plus menaçants, accompagnés des échos constants de larmes millénaires. C’était une seule bouche qui parlait par mille voix, tout à la fois haineuses et aimantes, sensuelles et cadavériques :

DÂ’une autre nuit au matin qui vient, aime-moi parmi les ombres,
et dans mes bras lÂ’abandon, car lÂ’espoir est un fardeau.
D’une autre aube sans soleil, d’un dernier crépuscule,
embrasse les ténèbres et prends ma main,
pour quÂ’ensemble nous vivions Ă  jamais,
une seule et mĂŞme mort.


Les mots semblaient mordre, et arracher de mon âme les lambeaux sanguinolents de ma raison mourante. Je poussai un gémissement plaintif, et laissai échapper à mon tour ma torche sur le sol froid. En moi-même, la flamme tressailli puis mourut, submergée par le flot inéluctable d’une folie imminente. Qu’est la foi quand les mythes et les cauchemars sont vrais ? Pourtant, je pus finalement m’avancer vers l’étroite voie baignée de terreur, et la nuit me révéla peu à peu le spectacle de mes frères tombés, fixant de leurs yeux morts le firmament indifférent.

Un seul d’entre eux était encore debout, les mains recourbées en une paire de griffes douloureuses, fouettant l’air devant lui comme s’il cherchait à chasser les ténèbres elles-mêmes.
Puis je la vis.
Apparition évanescente, guère plus qu’un voile blafard traversant par hasard le spectre de la perception humaine. Elle se fixa un instant au milieu de la nuit, mais ne disparut jamais plus de mon âme. A cet instant précis, je sus qu’elle avait toujours été là, derrière la mince rideau de la réalité, dont la déchirure ne se refermerait jamais.

Elle était toute proche du paladin, vêtue de sa longue robe blanche, souillée à jamais de son sang, et de celui de l’homme qu’elle avait aimé. La cascade blonde de sa chevelure arrogante était aussi pâle que son visage sans chaleur, en cette nuit sans éclat. Elle s’avança vers l’homme qui ne l’avait pas quitté du regard. Et lentement, elle posa sa main droite sur sa joue. Puis, sans qu’il puisse même se débattre, elle déposa un long baiser sur ses lèvres. Un baiser de glace et de mort. Quand elle se retira, il s’effondra au coté de ses semblables. Sa poitrine se souleva encore, d’un souffle de plus en plus imperceptible, puis il s’immobilisa, comme les autres. Il était mort, mais ses yeux semblaient toujours contempler l’horreur, comme si l’abysse qu’ils avaient appréhendé avait laissé une empreinte d’indicible souffrance.

Quant à elle, elle avait regardé tomber le héros, sans que le flot de son chagrin n’en soit perturbé. Elle parut hésiter un instant, puis leva son regard mélancolique vers moi, presque suppliante. Elle avança, comme dans un rêve, ses pieds nus effleurant le sol comme si la grâce qu’elle avait possédée vivante l’avait suivie dans sa mort. Non, c était bien pire : le trépas l’avait transfigurée en une icône de désespoir, une vierge macabre et sans dieu, émissaire de l’abîme et de ses démons.

J’ignore encore comment, mais mes jambes acceptèrent finalement de se mouvoir à nouveau, pour m’emmener aussi vite qu’elles le purent loin de la Dame ténèbres, et des cadavres qu’elle avait laissés derrière elle.

Pourtant, je ne peux oublier ce que j’ai vu lorsque nos regards se sont croisés, lorsque j’ai plongé le mien dans le gouffre béant de sa douleur, à travers le prisme de ses larmes. C’était l’éternité d’une torture sans celui pour qui son cœur avait battu et avait cessé de battre. C’était la déception d’un destin brisé, une incarnation du bonheur traînée dans la fange sanguinolente d’un blasphème sans nom. Parfois, lorsque les hurlements cessent entre ces murs maudits, je l’entends murmurer aux barreaux de ma cellule. Aussi seigneur, je suis plus en sécurité ici, croyez-moi, je suis plus en sécurité que vous tous.

Je sais quÂ’elle est lĂ , dehors, elle mÂ’attend.


L’albinos se redressa lentement, satisfait du récit de l'homme fou. La nuit commençait à tomber dehors, et il avait beaucoup à faire avant l’aube. L’homme le supplia de ne pas y retourner, parce que les ombres étaient vivantes, elles allaient le dévorer, elles les dévoreraient tous. Mais après tout, il s’agissait d’un asile d'aliénés, et Mortifer n’allait pas se fier aux délires d’un pauvre dément. Il se dirigea donc vers la sortie, alors que résonnaient les cris désarticulés de Madrigan, s’adonnant à quelque expérience infâme sur les patients.
L’albinos bouscula une infirmière hirsute et braillarde, qui brandissait une seringue couverte de sang séché.

Dehors, le soleil se vautrait paresseusement sur l’horizon écarlate, invitant les astres à reprendre leur place dans le ciel rubis. En lui-même, l’albinos se répéta le conte du fou, si précis et clair qu’on ne pouvait douter de sa véracité...

DÂ’une autre nuit au matin qui vient, aime-moi parmi les ombres,
et dans mes bras lÂ’abandon, car lÂ’espoir est un fardeau.
D’une autre aube sans soleil, d’un dernier crépuscule,
embrasse les ténèbres et prends ma main,
pour quÂ’ensemble nous vivions Ă  jamais,
une seule et mĂŞme mort.

Enfin!

Par Darksoul Zenox le 9/5/2002 Ă  22:56:42 (#1432159)

*avant lecture*

Oh!! Putain que je l'ai attendu celui la !!

Enfin! :lit:

*apres lecture*

T'a le don toi... ;)

:merci:

Par Dodgee MIP le 9/5/2002 Ă  23:04:41 (#1432231)

De manière totalement égoiste, je vous condamne à lire ce texte en le plaçant une fois de plus devant votre regard.

Et puis si vous n'ĂŞtes pas content, je dois dire que je vous plains.

Par Gengis Khan le 9/5/2002 Ă  23:10:03 (#1432261)

ca devrait etre interdit d'etre aussi baleze ,respect ma quenouille.... *répoondra pite de facon RP si il en a l audace*

Par Leylia le 9/5/2002 Ă  23:13:02 (#1432280)

:amour: :amour: *écroulée sur son écrant* Alors là je doit dire que c'est du grand art. Bravo et encore merci pour se magnifique post:merci:

Par Yolinne MIP le 9/5/2002 Ă  23:19:26 (#1432324)

Et il ose nous dire, le bougre, le mecreant, que sa source d'inspiration se tarit !! Damnees soient les bonnes plumes pour nous faire frissonner a ce point... :)

Par Azulynn Kissous le 9/5/2002 Ă  23:25:08 (#1432363)

Le talent qui sublime la plume et fait frémir les lecteurs...

Par Gorthor le 9/5/2002 Ă  23:35:09 (#1432427)

Je suis jaloux na :p

tu n'as pas le droit de nous ridiculiser avec nos petit RP minable Ă  comparer avec un chef d'oeuvre pareil.

Je vais t'axionné pour atteinte à la réputation bon :p
c'est se qui arrive quand on est trop bon ;)

mais tu peu continuer pareil c'est trop le fun Ă  lire :D

Par Sanvis Galliano le 10/5/2002 Ă  0:46:40 (#1432645)

*n'hésite jamais en voyant le nom Mortifer à côté d'un post*

*le lit*

:amour: :lit: :chut:

C'est Ă©patant de voir comment tu jongles si bien avec les mots !

Par Phoenix Ardent PDC le 10/5/2002 Ă  1:42:33 (#1433041)

arrêtez de le flatter aussi grossièrement, il va finir par se rendre compte que tout le monde se moque de lui. :p

*machouille une patte de chat confite* Mon ch'ti gars Morti, c'est bien tout ca, ca a de l'allure et de la cuisse. C'est à la fois très attirant, très beau mais aussi ca peut glacer le sang comme un saut dans l'inconnu. Pourtant, on a envie de s'y frotter à bras le corps, de l'empoigner, de partir avec au bout du monde .... de.... oué ta soeur est vraimment pas mal foutue :ange:

j'allais quand mĂŞme pas dire que c'est superbe, ca serait d'un banal ;)

Par Gabriel Thylin MSF le 10/5/2002 Ă  2:19:41 (#1433249)

Il y a deux jours sur icq ;)

MortifeR: je voulais te faire lire un truc en fait, un essai
Gabriel: c'est long? :p
MortifeR: heu non pas excessivement mais ça peut attendre la fin de ta sieste hein ; )
Gabriel: vas y envois ; )
Gabriel: je lis ca de suite : )
MortifeR: tu me diras ce que tu en penses, je suis incapable de savoir si ça a de la gueule ou pas, je manque un peu de repères là :/
Gabriel: c'est genial !!! j'adore vraiment :) on s'y croirait vraiment et les descriptions sont parfaites mais.....
Gabriel: .....je veux la suite !!!!!!!!! : p
MortifeR: tu as pas eu l'impression que je m'étais forcé en l'écrivant ?
MortifeR: ben Ă©coute merci beaucoup pour ton avis Gab, je vais le continuer et le finir, donc ;)
Gabriel: rah si tu te forces pour faire ca j'imagine meme pas ce que ca donne quand tu as l'inspiration divine :p
Gabriel: moi je vais remballer mes textes et retourner a la maternelle :D
MortifeR: moarf arrette
MortifeR: ça n'a rien à voir, mais c'est juste que j'ai eu beaucoup plus de mal à écrire ça que 'd habitude
MortifeR: en fait j'ai trouvé ce que je voulais y faire que vers la fin, enfin de ce que j'ai écrit

:lit: *dévore la suite et fin* SPLENDIDE :amour:

Par Snoopy le 10/5/2002 Ă  17:10:40 (#1436834)

:lit: :amour: :amour: :amour: C'est magnifique !! :)

LISEZ!!!! Et appreciez...

Par Darksoul Zenox le 10/5/2002 Ă  19:33:05 (#1437727)

Impossible que tout le monde ait vu ce post, je me permet donc de le remonter. Essayer de m'en empecher pour voir...:enerve:

Par Chrysaor Osten le 10/5/2002 Ă  20:13:45 (#1438029)

:lit: :eek:

Je frissone m'émerveille et me terrifie à chaque ligne... génial !

Et quand tu regardes l'abyme , l 'abyme te regarde..

Par Gengis Khan le 10/5/2002 Ă  22:02:17 (#1438713)

La lune pointait de façon insolente dans le ciel , semblant narguer les ténèbres ,qui en represaille semblaient vouloir la masquer coûte que coûte ,la chasser , comme une insulte à l'obscurité.

Je devais aller porter une lettre à un ami habitant la capitale. Le chemin avait été long et éprouvant et ma monture accusait des signes de fatigue. Néanmoins après avoir pris congé, je refusai l'hospitalité de mon hôte et décidai de regagner ma demeure.

La ville était déserte , pas un bruit , pas une once d'activité ,et un lourd silence régnait sur les lieux. Un silence de Mort..On aurait dit une ville fantôme , figée et déserte telle une sombre peinture.

Et soudain ,un bruit.. Discret ,fluet mais inquiétant .. Une complainte un murmure qui se déplaçait comme une brise glaciale. Je me retournai ,je n'arrivai pas à comprendre ce qui se passait. Ma monture s'affola , elle sentit quelquechose , une présence qui l'inquiètait. A mon tour je sentis les griffes de l'angoisse me saisir au niveau des hanches alors que le murmure devienait plus fort. Ca se rapprochait. Mais quoi ? Mes sens étaient paniqués , mes gestes imprécis et j'avais froid , si froid que j'avais l'impression d'être mort..

Mes instincts m'ordonnèrent de partir de fuir. Sans attendre je montai dur mon destrier et je m'élancai. La bête étaitfatiguée ,mais elle a peur tout comme moi ,et cela lui donne des ailes. Bientôt nous parvîmes à sortir de la citée . Je ne me retournai pas mais sentis un regard posé sur moi . Une présence inquiétante qui rôdait en ces lieux et à qui je venais d'échapper sans doute. Néanmoins ,rien que d'évoquer ces instants me faisait frissonner et mon coeur se serrait comme empoigné fermement..


Dans la nuit noire ,un cavalier galope a perdre haleine sans se retourner de peur de voir derrière lui la Mort.
Dans les songes du cavalier , une complainte se fait entendre ,un murmure qu'il reconnait immédiatement ,le réveillant en sursaut ,trempé ,apreuré ,mais heureus d'être en vie..











________







Vi désolé j'ai osé ce sacrilège ,mais même si je suis pas un artiste ni un ecrivain , c ma maniere de rendre hommage plutot qu un "magnifique" et un hop.
Encore navré.

Par MortifeR le 11/5/2002 Ă  2:24:22 (#1439916)

Merci à vous les amis, je suis content que ça vous ait plu :).
Et, de grâce, Gengis, ne soit pas navré, c'est très sympa de ta part, et je suis flatté que ça t'ait inspiré à ton tour :)
Allez, sur ce, je vous laisse, je dois faire mes préparatifs, j'ai un avion à prendre, demain ;).
A dans deux semaines, bon jeu et profitez bien :cool:

Par Ibuki Tribal le 11/5/2002 Ă  9:42:08 (#1440451)

c'est long a lire mais... Wah !!!!!!!!!!! :amour: :lit:

Par Olakith le 11/5/2002 Ă  13:15:48 (#1441430)

Bravo Mortifer :) tu reste trop dans l'ombre pour un tel ecrivain d'exeption que tu es c'est dommage.. :(

Pour les accros -----> Bibliographie de Mortifer en version Word à dévorer sans modération :hardos:

Par Sanvis Galliano le 11/5/2002 Ă  19:33:32 (#1443878)

Ton lien marche pas :p

Par Olakith le 11/5/2002 Ă  19:39:46 (#1443913)

Voila c'est corrigé ;)

Par Lorana le 12/5/2002 Ă  2:06:14 (#1446174)

*ne se lasse pas de le relire*;)

Par Lorana le 5/8/2002 Ă  6:23:39 (#1916353)

*remonte le post presque 3 mois après pour ajouter une image qui lui a fait penser a ce magnifique texte qui est toujours un regal a lire et relire ;)*

http://membres.lycos.fr/elcartman/virgin.jpg

promis je remonterais plus de vieux posts mais j'adore ceux de morty j'y peux rien :p

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