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Receuil de quelques poemes d'artistes ayant vecu, ou vivant sur Goldmoon.

Par Logan Keln LRwh le 9/5/2002 à 21:42:44 (#1431597)

A ceux qui n'ont pas eu la chance de les entendre, de les lires, de les apprecier
Je ressort de l'oubli ces quelques poemes qui à l'epoque nous ont bercés



La mort n’est pas un déchirement
Elle est délivrance de l’illusion
Elle donne des sentiments
Qui ne sont que bref seconde
et leur perfidie rejaillie
Comme un lac asséché,
à la saison des pluies se remplie.
Tel seras aujourd’hui et sans tarder
L’avenir de l’homme
Ni dieu Ni démon
Ne pourront l’opposer
La nature est dominante,
elle ne croit qu’en elle
Les résolutions ne sont qu’infidèles
Les tentations seront à l’unissons

Ocan Aegis


Sous les cieux tous peuvent reconnaitre la beaute comme etant la beaute, uniquement car il y a la laideur.
Tous peuvent reconnaitre le Bien comme etant le Bien, uniquement car il y a le Mal.
C'est pourquoi, avoir et ne pas avoir existent ensemble.
Difficile et facile se complementent l'un l'autre.
Long et Court se contrastent l'un l'autre;
Haut et Bas reposent l'un sur l'autre;
La Voix et le Bruit s'harmonisent tous les deux;
L'Avant et l'Arriere se suivent l'un l'autre.
C'est pourquoi le sage se garde d'agir, enseignant a se taire.
Dix milles choses s'elevent et chutent sans cesse,
Creeant, puis detruisant.
Travaillant, puis n'en tirant rien.
Le travail est acompli, puis oublie.
C'est pourquoi il doit sans cesse etre recommence.

Ormenelle



Solitude, compagne de l’homme,
Es tu aimante ou amante ?
Solitude, toi qui perd les hommes,
Nombreuses vies tu hante.
Vole tu comme un papillon ?
Ou brule tu comme un dragon ?
L’eau et le vent ?
Ma chair et mon sang ?

Allons, le loup respire un grand coup,
Afin de plonger son cœur doux,
Dans un rempart de pierre,
Endroit même où il ère.

Solitude sèche tes larmes,
Aucun ne vaudra cette arme,
Celle qui rend le loup froid,
Celle qui efface tout émoi.

Loup Ardant


Jours apres jours...
Je t'attend patiement
Toi qui nous delivrera
Toi qui fera couler le sang
L'Humanite perira
Alors reveillons nous a temps
Soyons purs et non ingras
Vivez pour lui tout le temps
Et attendez le comme moi

Tann


Dame poésie quand de tes charmes éblouis,
Le bien, le mal en coeur te vénèrent
Telle une étoile scintillant dans la nuit,
Ta beauté, ta grace nous guident telle une mère.
Toi dont les doux verbes carressent nos visages,
Tu nous apprend à aimer à travers tous les ages.
Je resterais ainsi silencieuse à t'écouter,
Laissant ton flot à jamais me posséder...

Dolly Ezeil


Quand deux amants se dechirent
qu'il ne reste que souvenirs
Gardons en mémoire les sourire, les fous rire
et oublions pleurs et soupirs
Sur les cendres de ces terrains brûlés,
l'herbe ne repoussera jamais
Mais il reste la douceur d'un vent léger
qui nous rappelle les douces etreintes sous les pommiers
Et les balades au Clair de Lune
Cachés dans la Brume

Katleen Skaya


Le lys blanc , perdu dans la verdure du jardin ...
Vient embrasser l'herbe sous le poids de la rosée ...
Je sors de mes songes pour humer ce doux parfum ...
Qui me rappelle la senteur enivrante de ton cou relâché ...
Quelques pas dans les graviers de ces longues allées ...
Me mènent vers cette fleur fragile en robe blanche ...
Puisant dans la pluie l'essence de sa pureté ...
Au gré du vent séchant ses pétales , elle se penche ...

Le soleil à l'horizon fait frémir son coeur doré ...
La fleur s'ouvre de nouveau vers la voûte azurée ...
Buvant les rayons célestes comme une âme assoiffée ...
Elle offre toujours au monde la même beauté inchangée ...

Je laisse errer mon regard sur ses éclats d'argent ...
C'est en frissonnant que j'avance ma main vers elle ...
Elle se perd dans les méandres de cheveux brillants ...
Et glisse lentement vers un visage de dentelle ...

Lorsque je rouvris les yeux pour regarder la fleur ...
Je tenais au creux de mes bras la raison de ma vie ...
L'ange étendu qui m'observait avait volé mon coeur ...
Et j'égarai mon âme dans ses traits attendris ...

Kydras


Dans les caveaux d'insondable tristesse,
Où le destin m'a déjà relégué,
Où jamais n'entre un rayon rose et gai,
Où seul, avec la nuit, maussae hôtesse,
Je suis comme un peintre qu'Artherk moqueur,
Condamne à peindre, hélas !, sur les ténèbres,
Où cuisinier aux appétits funèbres,
Je fais bouillir et je mange mon coeur.
Or, à l'instant, brille, s'allonge et s'étale,
Un spectre fait de grâce et splendeur,
A rêveuse allure orientale,
quand il atteint sa totale grandeur.
Je reconnais ma belle visiteuse,
"Lachesis", Noir et pourtant lumineuse.

Melest


Il se peut pour un temps
Que les larmes soient reines
Mais doit-on cependant
Laisser grandir la peine ?
Refuser la chaleur
Accepter sans regret
La morsure de la glace
Et laisser une soeur sombrer dans cette folie ?
Allons donc, hauts les coeurs !
Interdit d'espérer ?
Et se voiler la face ?
Je me refuse d'y croire tant que je suis en vie.

Melkhein


lle avait dessiné
Sur un corps décharné
D'étranges symboles sacrés

Cet homme elle l'avait tué
Dans un sourir de haine
il lui avait dit : Je t'aime

Et elle exècre le bien
Pour elle la souffrance n'est rien
La douleur et la tristesse, tel est son chemin...

Puis elle entra en transe
Fît une étrange danse
Autour de l'homme marqué

Et le corps s'est soulevé
Elle continuait à danser
Puis il s'est mis à brûler

Le mort se mit à hurler
Elle riait d'un rire intense
Dans ses yeux luisait la flamme
De la "pureté" du Mal

Elle se mit à incanter
Des magies d'un noir intense
L'homme reprit vie dans la haine
Pour celle qu'il aime

Le rituel achevé
Leurs deux corps enlacés
Ils pouvaient maintenant s'aimer

Elle lui dit : Maintenant
Tu es une âme en peine
Tu ne connais que la haine

Tu peux donc adorer
Toutes mes divinités
Et m'aimer dans la haine.

Le Pale Hadain Ezeil


L'amitié est un jeune papillon.
Toujours en mouvement, sans loi,
Beau et si fragile a la foi,
Nuancé, un petit tourbillon.
L'amitié est une fleur.
Douces couleurs, délicates senteurs,
Entretenue, elle fera votre bonheur,
Mais coupée, alors elle se meurt.

L'amitié est une fontaine.
Son eau est rafraîchissante et claire,
Elle revigore et la vie s'éclaire,
Buvons de cet élixir contre la peine.

L'amitié est une étoile.
Elle brille a jamais même loin de chez sois,
Nous guides et rappel les êtres avec émoi,
Combien sa lumière résiste aux voiles.

L'amitié est une perle.
Ô combien rare et précieuse,
Bénédiction divine mystérieuse,
Pour que toujours chante le merle.

L'amitié est une tempête.
Elle emporte tout sur son passage,
Chagrins, larmes, solitude et rage,
Soudain le calme, et c'est alors la fête.

Ombre lune Gx

Par Jeck Delvar SIGL le 9/5/2002 à 21:51:15 (#1431646)

*apprécie des poemes qu'il n'avait pas eu la chance de voir, surtout ceux de Dolly, Ormenelle et Ombre-Lune qui sont le plus à mon goût, vraiment très beau je trouve*

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