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Poème oublié

Par Aivnar Hikage le 30/4/2002 Ă  18:39:44 (#1376434)

Un homme marche le long de la route menant à la ville de Hurlevent. Plongeant la main dans son sac pour vérifier s’il à bien la missive à porter au Bougemestre, il accroche au passage un autre bout de papier chiffonné trainant dans le fond du sac. Un poème…

Fils marchand à l’identité voilée
Sous ce visage froid, masque dÂ’acier
Une larme unique sur sa joue glacée
Est-ce preuve de son humanité?

Il est passé, tel un spectre
Mais ce regard perçant, seul dialecte
Parlait plus que les mots en cette lettre

Esprit de brume, oĂą vas-tu comme cela?
Y a t-il un ailleurs qui guide tes pas?
Ou attends-tu simplement le son du glas
Qui marquera le jour de ton trépas?

L’homme marqua un temps d’arrêt, un léger trouble sur son visage et une autre expression indescriptible. Puis finalement, ne voyant pas l’utilité de garder ces vers et ne se souvenant pas non plus de leur provenance, il chiffona encore plus le papier et le lanca vers une petite rivière. Un coup de vent changea la trajectoire de la boule de papier qui alla s’installer sur les gallets près de l’eau. L’homme haussa les épaules, le vent finira bien par jeter à l’eau ce poème, puis il poursuivit sa route sans expressions aucunes.

Par Mekere le 30/4/2002 Ă  18:55:08 (#1376536)

Un souffle de vent un peu plus fort qu'un autre fair rouler a mes pieds une boule de papier... Je la prend et la defroisse lisant les quelques vers qui y sont marqués
Je regarde autour de moi.. personne. Seul le bruit du vent repond a mes appels...
Je m'assois sur un rocher.. lasse et je marque a la suite quelques mots


La mort.. chaque pas t'en rapproche
Pourquoi La fuir apres tout
Ou que l'on aille elle sera devant nous
Le temps passe, Elle est la...

Douce amante aux bras de fer
Quand elle nous donne son premier baiser
C'est notre dernier souflle qu'elle viens d'aspirer
D'entre nos levres closes

Elle sera la derniere
Quand elle dessere son etreinte
Notre chaleur disparait.. eteinte
Et la voila deja en train de s'eloigner

avec un soupir je jette la feuille dans les vents... ces vers disparaitrons peut etre...

La vie trouve toujours sa route .....

Par Aclys Du Val le 30/4/2002 Ă  20:20:58 (#1377063)

Marchant tranquillement vers le cercle, je trouve un vélin qui semble froissé, mais étrangement conservé pour un papier jeté, sans doute un signe des esprits, voyons ce qu’il dit ..
Apres lecture je décide de répondre que Non, rien ne peut détruire ni le mal , ni la joie, et que même de la peine ressort du bien, alors je prend une plume et j ajoute a ces écritures différentes ……..



Mais que vaut la mort sans le vécu,
Vous auriez tord de croire en l’âme disparue,
Jamais rien ne se perd dans notre monde,
Jamais les mots ne restent dans la tombe.

Et si mourir vous rend triste, maussade,
Si vivre mĂŞme semble inutile, mascarade,
Sachez que le poète grave le passé dans le vent,
Et que le geste Ă©crit le futur inlassablement.

QuÂ’il est doux de vivre pour mourir,
Si on à vécu pour les autres nourrir,
Que se soit de mots, de rĂŞves ou de mirages,
Et qui sait peut ĂŞtre, dÂ’amour et de partage.

Ce monde nÂ’est que le reflet de nous mĂŞme,
Sachons le prendre et le rendre meilleur,
Pour ceux qui viendront ensuite et feront de mĂŞme,
Offrons leur sans crainte notre cÂśur Â…Â…

Je repose délicatement le parchemin sur un tronc coupé, et j’attend, je le regarde s’envoler, vas parchemin vas, dis leur que la vie est belle, toujours, même si elle semble irréelle …..

*Songe*

Par Aclys Du Val le 2/5/2002 Ă  13:30:43 (#1383680)

*Commence Ă  se demander si le parchemin ne s'est pas perdu definitivement en mer*

Par Aivnar Hikage le 2/5/2002 Ă  15:28:10 (#1384307)

Je n’ai jamais cru au destin. Là d’où je viens, les dieux nous laissent à notre sort. Maîtriser un élément est un travail de volonté et non un cadeau des cieux. Et la guerre fait rage depuis des décennies sur la terre des hommes; qu’importe nos querelles pour ceux qui regardent de leurs trones célestes… Mais à force de se faire mépriser par ces dieux, les hommes du royaume de Shezaël ont finit par devenir supersticieux. Quelques gestes stupides, des événements hasardeux; Que de petites choses sans intérêt qui prirent de l’importance avec les années passantes. Les hommes croient sans cesse que les dieux s’amusent, leur jouent des tours pour passer l’ennuie de siècles d’immortalité.

Et au moment où ces pensées de ma terre natale m’assaillent, un bout de parchemin vient virevolter et se pose presque à mes pieds. Je le ramasse pour m’apercevoir qu’il s’agit de ce poème que j’avais jeté… agrémenté de quelques vers supplémentaires venant sans doute de quelques âmes égarées à travers Arakas. Un poème sur la mort, un sur la vie… et le premier traitant de tout et de rien.

Je crois à l’équilibre. Je replis le parchemin cette fois et le glisse dans ma veste. Ces vers n’ont plus besoin de voyager, leur cycle s’est complété.

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