Derrière la poussière...

Par Alzeir le 27/4/2002 à 3:09:39 (#1353666)

Cherchant un parchemin expliquant, de manière relative, le fonctionnement de la téléportation pour Exon, Alzeir tomba sur cette étrange feuille. Couverte de poussière, passablement déchirée et illisible à certains endroits, le néphilim réussit toutefois à en déchiffrer une partie.

"Nous sommes le sang de la haine, la pourriture de la chair. Dévorant le néant, nous devenons des masses remplies de joies impies et de tristesses voilées. Nous ne vivons pas, nous ne mourrons pas. Nous sommes les fils du Silence, les enfants du Mutisme. Ensemble nous éclatons la balance et son équilibre. Nous arbitrons les guerres fratricides et les nuées dévorantes. Par notre volonté nous inclinons le monde sous notre joug, provoquant folie et désillusions. Nous recherchons la mort dans un vide infini, proche du tangible. Explorateurs des cauchemars perdus, nous découvrons la voie de la raison. Sombrant à jamais dans une plénitude nauséabonde, nous creusons leurs tombes. Enfonçant à jamais tous espoirs, nous cultivons la tyrannie et la peine. Telles des légions d’êtres bondissants, nous ne laissons rien lors de nos vastes chevauchées sur la route noire.

Par le Chaos ! Par tout ce qui est sacré dans cette vie, nous trouvons la solution. L’unique chemin, celui-là même qui enfanta l’Ombre de nos ombres. Celui-là même qui modifia les courbes du Destin brisé. Celui-là même qui renvoie au visage des imposteurs leurs mensonges éhontés. Parmi les étoiles, parmi ce mélange intra-musical où le bruit est roi, nous apportons le malheur et la fin.

Ici bas nous ne sommes que des chiens galeux, appâtés par la nourriture croustillante projetée dans notre cerveau malade et si terriblement limité. Bien avant nos pères et nos mères, bien avant tout ce qui fut fait ou accompli, nous étions là. Proches et à la fois si lointains. Attendant notre moment, le moment où nous rivaliserions avec les dieux décadents. Attendant notre moment pour qu’enfin sonne le glas des plumes blanches et noires. Attendant notre moment où le sol serait teinté de rouge, couvert d’or et d’argent, maculé de la non-vie rétablie…


Nous arrivonsÂ…"

Sachant qu'il ne pouvait rien en tirer de plus, Alzeir replaça la feuille en fond du coffre...

[Bon en fait je sais pas pourquoi je poste ce ch'tit texte. Sûrement parce que je suis fatigué (et un peu éméché :p ). Voilà quoi ^^ Mais profitez pas pour flooder ;) ]

Par John Carmody le 28/4/2002 à 9:47:03 (#1360748)

o_Ô
:lit:

Par Pandora le 28/4/2002 à 12:16:36 (#1361600)

[joli :) ehlp]