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Un étalon couleur d'ébène...

Par Lo-My le 23/4/2002 Ă  18:24:56 (#1333851)

Un étalon couleur d’ébène broutait paisiblement relevant quelques fois la tête, dévoilant ainsi la cicatrice qui lui traversait l’œil gauche..
Le soleil disparaissait doucement à l’horizon répandant autour de lui une douce couleur orangée. Seul quelques cris d’oiseaux venaient rompre le calme silence de la foret. Les rares fleures qui parsemaient le sol se refermaient doucement. Tout était calme, paisible…
La bête allait maintenant d’un pas tranquille, on ne sait où. Il s’arrêta enfin sous un vieil arbre, immense, et se coucha à son pied et, LA sachant tout près, il se laissa allez à un semblant de sommeil…

Par Lo-My le 24/4/2002 Ă  21:01:42 (#1340380)

Petite précison : la suite est libre, peuvent intervenir ceux qui le désirent. :D

Par Quent Lork le 24/4/2002 Ă  21:18:44 (#1340527)

Un homme cherchant le calme parcourait la foret...
Il marchait ,distrait, ecoutant le chant des oiseaux...
Remarquant malgrès sa distraction une chose bouger derière un arbre, il s'approcha
Etonné par l'animal qui se présente a lui
Et bien, que fait tu la mon beau...ou peut etre devrais-je dire ma belle...

Il s'assoit au pied de l'arbre pres du cheval
On dirait que toi aussi tu cherches le calme...
Remarque sa cicatrice
Effectivement tu as l'air d'avoir une vie mouvementée...
L'homme se sent si bien au coté de l'animal qu'il finit par s'assoupir

Par Opheylia le 25/4/2002 Ă  7:33:44 (#1342290)

Elle avait maintes fois nourri cet animal de sa main même, à l'époque "insouciante" où la reine Kilidja était encore de ce monde et qu'elle parcourait les forêts avec sa soeur jumelle. Aujourd'hui les choses étaient bien différentes, elle projetait de s'établir en ville, se sentant piétiner dans ce vase clos qu'était les restes de la tribu Amazone.
Mais jamais elle ne renierait ses origines, ses croyances, et son âme elle-même, sa jumelle... Ainsi elle n'était jamais bien loin quand sa douce soeur avait besoin d'elle...

Par Lo-My le 25/4/2002 Ă  17:03:24 (#1344671)

Le soleil avait maintenant disparut. Une jeune fille, recouverte d’une cape, s’approchait discrètement de l’homme endormit. Surprise tout d’abord de le voir ainsi allongé au côté de son cheval, elle ne fit rien pour le réveiller. Elle savait bien sûr qu’un mot de sa part aurait suffit pour que Lyronn la rejoigne, et d’un geste elle aurait pu mettre fin à la vie de l’homme, mais à quoi bon ? Depuis la mort de Kilidja, les amazones n’étaient plus les mêmes, et Lo-My n’avait plus la même haine pour les hommes, leur simple vue ne lui donnait maintenant plus l’envie de tuer…
« Cet homme peut ce considérer comme chanceux » songea-t-elle
A ces pensées, un sourire apparut sur son visage.
Rabattant alors une large capuche sur son visage, le dissimulant ainsi complètement, et après avoir jeter un coup d’œil complice à sa monture maintenant réveillée, elle s’assit à quelques mètres, attendant le réveil de l’homme pour récupérer son ami.

Par Quent Lork le 25/4/2002 Ă  18:02:24 (#1345050)

l'homme se reveille doucement...
Il se leve, puis s'etire
faisant crquer machinalement ses articulation C'est seulement apres ce ''rituel'' qu'il remarqua la personne assise
Bonjour... essaye de voir si c'est un homme ou une dame derriere cette capuche ...uhm... Bonjour a vous...
arrache quelques pommes de l'arbre contre lequel il s'etait appuye
Vous en voulez ?
ne laissant pas cette personne repondre, il se presente
Quent Lork, arpenteur d'althea, pour vous servir
s'incline legerrement un sourire au levre
A qui ai-je l'honneur ?

Par Lo-My le 25/4/2002 Ă  19:32:13 (#1345621)

Voyant l’homme se réveiller, Lo-My se lève, doucement. Elle observe l’observe et s’amuse de le voir hésiter sur sa personne. D’un simple coup de langue, elle ordonne à l’étalon rester couché de venir à ses cotés. Lyronn s’exécute immédiatement et vient se poster derrière son amie, en posant sa tête sur son épaule gauche. D’une douce caresse sur le chanfrein, la jeune amazone salue son destrier.
« Mon nom ne vous dira rien, je suis une simple amazone. Je vous conseillerais d’ailleurs de ne pas vous incliner, même légèrement, devant moi, qui donc sait ce dont je suis capable... Cependant j’accepte volontier votre pomme. »
Sans rien ajouter de plus, elle saisit la pomme que lui proposait lÂ’inconnu, y fit croquer lÂ’Ă©talon et se contenta du reste.
Ceci fait, elle remit toute son attention Ă  observer lÂ’homme.

Par Quent Lork le 25/4/2002 Ă  21:31:23 (#1346354)

parle entre deux bout de pomme
Eh bien... disons que j'ai aquis une confiance envers les amazones... parle d'une voix triste tout au moins j'avais confiance en Kilidja ... Et je ne pense pas que les amazones ne s'abaisseraient a des attaques de ce type...
Quand a votre nom, il m'est toujours agréable de savoir à qui je parle quand c'est à une si charmante personne
Enfin...C'est une belle bete que vous avez la... il ou elle a un nom ?
s'essuie la bouche avec le poing

Par Camilla Nata le 26/4/2002 Ă  9:17:58 (#1348001)

Camilla est la depuis un certain temps.Elle admire l'Ă©talon.
Elle a rarement un aussi beau cheval....Aprés un temps d'hésitation,Camilla craque.

Elle descend de l'arbre ou elle était perchée et se dirige vers le cheval.
Celui ci sent sa présence et se retourne.Il s'approche d'elle.Elle commençe a le carresser,lui donne une pomme prise au passage,et lui parle dans une langue mélodique et chantante.

Le cheval semble sourire.Camilla arbore sur son visage un sourire doux et joyeux.

Par Opheylia le 26/4/2002 Ă  13:00:39 (#1348755)

*se demande si Lo-My et Quent sont invisibles* *sort* :D

Par Quent Lork le 26/4/2002 Ă  19:32:44 (#1350978)

Lache sa pomme,fait un pas en arrière et mets la main a son arme, surpris par cette personne qui vient de sauter de l'arbre et atterrir devant lui...
Apres avoir vu qu'il s'agissait juste d'une jeune femme interessée par l'etalon, il lacha son arme
Eh bien... bonjour a vous...
Je ne pensait pas faire de si charmante rencontre en venant chercher le calme dans cette foret...en fin ce n'est pas plus mal sourit
Puis se remet a regarder la jeune amazone, attendant une reponse

Par Lo-My le 26/4/2002 Ă  21:12:27 (#1351645)

Peu surprise par l’apparition de la femme, Lo-My le fut beaucoup plus en voyant son étalon s’en approcher et rester à ces côtés, apparemment sous le charme.
D’un regard féroce elle fit signe à son ami de revenir vers elle. Lyronn s’exécuta sans trop de peine, même si dans ses yeux se devinait le regret d’abandonner les douces paroles de l’inconnue. D’un langage incompréhensible aux deux êtres qui les entouraient, la jeune amazone le réprimanda, mais se ressaisit bien vite. Son peuple n’avait-il pas changés sa façon de penser et elle avec, pourquoi son ami n’en ferait pas de même ?
Alors pour lui montrer qu’elle lui pardonnait, elle lui posa un baiser sur son œil gauche, acte qu’il affectionnait particulièrement, pour des raisons qu’eux seuls connaissaient. Ce n’est qu’après cela que l’étalon vint se poster derrière sa cavalière et, comme toujours déposa doucement sa tête sur son épaule.
Lo-My se tourna alors vers la femme qui Ă©tait apparut quelques secondes plus tĂ´t.

« Je vous salue avec plaisir ! Mon cheval vous ayant accepté, je ne peux qu’en faire de même. Il n’y a que peu de personne qui peuvent l’approcher ainsi, quoique ces derniers temps il y en ai de plus en plus… »
Puis dirigeant son regard sur Quent :
« Puisque qu’il vous est si important de connaître mon nom, sachez que je me nomme Lo-My, et que l’étalon à mes côtés porte le nom de Lyronn, mon ombre, en quelque sorte, depuis maintenant 5 ans … »
Après ses quelques mots brefs, l’amazone releva sa capuche, dévoilant ainsi son visage. Dans ses yeux couleur de brume se lisait encore la haine qu’elle éprouvait pour les hommes, mais cette impression s’était atténuée, beaucoup moins présente qu’il y a quelques temps. Sur ses lèvres se dessina un sourire franc, dénudé de toutes mauvaises pensées. Elle n’avait plus sourit depuis longtemps…
Lyronn, sentant ce changement de comportement, releva la tête brusquement, interrogeant du regard son amie. De ce geste, il dévoila l’épaule gauche de l’amazone, que la cape ne recouvrait maintenant pas entièrement, et on put y voir une cicatrice régulière, apparment de même forme que celle qui traversait l'oeil de l'étalon. Quand elle s’en rendit compte, elle ajusta la bretelle de la fine armure qu’elle portait sous sa cape de façon à ce que la marque ne soit plus visible. Puis elle lança un regard interdisant toute question à Quent et à la femme.
Le sourire que dessinaient ses lèvres quelques secondes plus tôt avait entièrement disparut.

Par Quent Lork le 26/4/2002 Ă  21:53:43 (#1351987)

Voyant enfin le visage de la belle amazone, il lui rend le sourire
Lo-My … charmant prénom.
Puis, il se rapproche de l’étalon, et passe sa main dans sa crinière, se met à regarder de plus prêt la cicatrice
Que lui est-il arrivé ? Si ce n’est pas trop indiscret bien sur …
CÂ’est Ă  ce moment la, quÂ’en se tournant vers Lo-My pour lui parler, Quent remarqua une cicatrice sur lÂ’Ă©paule de la jeune femmeÂ… la mĂŞme que lÂ’Ă©talon Â…
Que …interrompt sa phrase, voyant le sourire disparaître sur le doux visage de l’amazone … Qu’est ce qu’il y a ?

Par Opheylia le 26/4/2002 Ă  23:29:36 (#1352692)

Et le premier qui touche à ma jumelle, il a intérêt à courir vite, d'ailleurs :enerve: :D

Par Lo-My le 27/4/2002 Ă  11:04:57 (#1354247)

« Je… je… Quelques souvenirs me sont revenus, rien de plus. »
Malgré la gêne que se lisait dans son regard, elle n’abaissa pas la tête.
« Quant à lui, ajouta-t-elle, cette cicatrice traverse son œil depuis notre rencontre, il a de ça cinq ans…

[Ă  suive]

Par Lo-My le 27/4/2002 Ă  12:23:08 (#1354699)

« Deux ombres similaires avançaient tranquillement dans les bois. Deux petites jumelles amazones, à peine âgée de dix ans, inséparables, identiques en tout point. Lo-My avait enfin réussit à convaincre sa sœur Opheylia de l’accompagner admirer ce troupeau sauvage…

Deux silhouettes cachées derrière un rocher, elles observaient plus ou moins attentivement les magnifiques animaux qui se mouvaient devant elles. Mais bientôt, Opheylia se lassa et retourna au camp, laissant sa sœur à son post d’observation.

Le spectacle qui se donnait à Lo-My lui fit perdre tout sens de la réalité. Une soixantaine de chevaux s’offrait à elle. Jamais elle ne les avait approchés, mais elle les admirait depuis maintenant si longtemps que chacun avait pour elle un nom, et tous lui était familier. La vieille jument alezane, là-bas, était la plus respectée, mère d’une bonne partie des chevaux présents, elle était aussi la plus sage. Le baie, c’était le chef, Belag. Bel et jeune étalon, il dominait le troupeau depuis maintenant un an.

Pour prendre le pouvoir, il avait combattu à mort son prédécesseur, un étalon gris. Aucun des combattants n’avait laissé paraître de signe de faiblesse, jusqu’au moment au le plus âgé s’écroula soudainement, sa jambe s’étant rompue sous un violent coup de son adversaire.
Pour la première fois, des larmes avaient coulé le long des joues de Lo-My. Une fois Belag éloigné du corps de son adversaire, la petite amazone s’était précipité vers celui-ci. Mais il était trop tard. La blessure de l’étalon le faisait horriblement souffrir, mais ne le ferait pas mourir rapidement. La belle bête s’était allongé de tout son long, avait fermé les yeux, sachant que pour lui, le temps était venu. Pleurant toutes les larmes de son corps, la jeune fille l’avaient caressé longtemps, doucement. Puis, voyant ce fils du vent souffrir, la mort planant au-dessus de lui, elle arma l’arc qu’elle portait dans son dos, et tira.
Elle resta encore longtemps auprès du corps de l’étalon.

C’est en ce jour que Lo-My avait versé ses premières larmes (la seule fois d’ailleurs), tué pour la première fois et connu la haine. Car oui, Belag avait fait naître en elle ce sentiment qui tout au long de sa vie la suivrait…

Un an avait maintenant passé, la petite amazone avait pardonné, admirant même cet étalon qui avait prouvé qu’il était un bon chef. Beaucoup d’autres l’avaient provoqué en duel, mais jamais il n’avait connu la défaite.

Lo-My espérait cependant que le dernier fils de l’étalon gris, âgé maintenant de deux ans reprendrait un jour le pourvoir. Ce dernier fils, elle l’avait appelé Lyronn. Petit bête couleur d’ébène, il avait déjà un tempérament de feu, et était de loin le préféré de la petite amazone… »


[Ă  suivre]

Par Quent Lork le 27/4/2002 Ă  12:31:33 (#1354755)

L'homme se rassit dans l'herbe, Ă©coutant l'histoire de la jeune femme avec attention,la regardant
Ainsi vous avez une soeur jumelle...qui vous ressemble...je ne savais pas qu'il y avait deux si charmantes jeunes femmes sur Althea ... sourit puis se remet à regarder l'étalon Et, comment avez vous réussis a devenir son amie ?

[double editage pour trop de faute...desole :)]

Par Lo-My le 27/4/2002 Ă  21:23:48 (#1358101)

« Lo-My espérait cependant que le dernier fils de l’étalon gris, âgé maintenant de deux ans reprendrait un jour le pourvoir. Ce dernier fils, elle l’avait appelé Lyronn. Petit bête couleur d’ébène, il avait déjà un tempérament de feu, et était de loin le préféré de la petite amazone… »[I/]

« … Le destin en décida autrement.

Toujours cachée derrière un large rocher, Lo-My fouillait maintenant le troupeau du regard, à la recherche du jeune poulain. Mais incapable de le trouver, elle abandonna. Grand aventurier, il lui arrivait souvent de quitter ses semblables, à la recherche de nouvelles choses, inconnues.

La petite amazone se leva doucement de façon à ne pas surprendre les chevaux qui lui faisaient face. Depuis quelques semaines elle exécutait ce geste de façon à habituer ces belles créatures à sa présence. Bientôt ces fils du vent avaient complètement oublié sa présence, ne voyant en elle aucune menace. Ne provoquant que des regards curieux, qui se redirigeaient directement vers l’herbe verte, lo-my, avança alors d’un pas, puis d’un autre, doucement, franchement, de façon à s’approcher d’une jument isabelle.

Moins d’un mètre les séparait. La fillette tendit le bras de façon à pouvoir caresser l’animal. Tout autour d’elle avait disparut, il n’existait plus que la créature qui lui faisait face et elle-même. Elle rêvait.
Quelques centimètres, moins, bientôt ses doigts effleureraient la douce robe de la jument. Lo-My n’osait y croire, elle avait tant rêvé de ce moment ou elle approcherait enfin un cheval sauvage, un de ces magnifiques chevaux qui peuplait les terres de son peuple.
Son souhait le plus cher allait se réaliser, quand soudain le troupeau tout entier releva la tête brusquement, et un simple hennissement lancé par Belag les entraîna tous dans une course folle, ils fuyaient… Lo-My resta figée dans la position dans laquelle l’avait laissée la belle jument, déçue, blessée, ahurie. Pourquoi avaient-ils eu peur ? Elle avait été si près du but. Pourquoi ? Petite fille de dix ans, touchée au plus profond de soit même, dans sa fierté, accablé par la douleur, ses rêves brisés, elle allait se laissait tomber à terre, en pleure.
Mais un bruit qu’elle ne reconnut pas immédiatement l’en empêcha. Ecoutant plus attentivement, elle distingua des rires. Mauvais. Curieuse elle se dirigea dans leur direction, s’emparant d’abord de son arc et de ses flèches qu’elle avait laissés quelques mètres plus loin pour ne pas effrayer les chevaux quand elle s’en était approchée…

Trois hommes entouraient un jeune cheval couleur d’ébène, Lyronn. L’ayant saisit par le cou à l’aide d’une corde, ils tentaient maintenant de l’approcher. L’animal se débattait violemment, repoussant chaque homme à l’aide d’une ruade, d’un claquement de dent. Mais plus il se débattait plus le nœud autour de sa gorge se resserrait, rendant sa respiration de plus en plus difficile. Quelques pas plus loin, un cheval gisait, inerte. Une belle jument baie, mère de Lyronn. La corde qui entourait son encolure, témoignait de la rage avec laquelle elle s’était-elle aussi débattue. Par endroit, une lame avait découpé des morceaux de peau.
Le poulain s’écroula, respirant difficilement. Un des trois hommes sortit alors un poignard de sa veste et s’avança alors vers l’animal, ricanant. Les deux autres s’esclaffaient, apparemment heureux du spectacle qui s’offrait à eux. Maintenant accroupit, le premier approchait sa lame de la bête. Soumis, celui-ci ferma les yeux, prêt à mourir.

Soudain, l’homme s’écroula, une flèche planter profondément dans son dos. Un effroyable cri sortit alors des arbres qui l’entourait, et une deuxième fléchie vint tuer un deuxième homme. Le troisième, terrorisé, s’enfui… »


[suite et fin dès que possible]

Par Lo-My le 27/4/2002 Ă  21:44:37 (#1358231)

« Trois hommes ! Fautifs de l’anéantissement de son rêve. Assassins de la mère de son protégé, futur coupable de la mort de Lyronn.
Jamais Lo-My nÂ’avait connu une haine aussi forte. Jamais elle nÂ’avait connu cette envie de tuer, de venger, de faire couler le sang.
Petite fille de dix ans, elle tua deux hommes, épargnant le troisième.

Se précipitant aux côtés du jeune cheval, elle enleva la corde qui lui enserrait le coup et qui laissa de profondes marques sur l’encolure de l’animal. Celui-ci avait gardé les yeux fermés et reprenait son souffle. Quand enfin il jeta un regard à cette petite fille qui le dominait, il la remercia, à sa manière. Il posa délicatement sa tête sur les genoux de la fillette, et se laissa bercer par ses caresses et ses douces paroles.

Tandis qu’elle apaisait le poulain comme elle le pouvait, Lo-My remarque que l’homme qu’elle avait abattu avait eu le temps de tracer une légère coupure sur l’œil gauche de l’anima.
Saisissant le poignard que l’homme gisant mort à ses côtés tenait encore dans sa main sans vie elle traça sur son épaule une blessure identique à celle du cheval sur son épaule gauche.
-VoilĂ  mon beau, nous avons maintenant une douleur commune.
Déposant un baiser sur l’œil blessé elle s’allongea et s’endormit, sereine. »

Par Quent Lork le 27/4/2002 Ă  22:15:11 (#1358383)

Hoche la tĂŞte
Je comprends mieux...
Mais pourquoi cacher votre cicatrice... vous devriez en être plutôt fière non ? En tout cas c'est une bien belle histoire que vous avez vous deux...
C'est donc de la que vient votre haine pour les hommes je suppose... Mais il ne faut pas généraliser... Votre haine des hommes s'étend sur tous les hommes... Mais lorsque le père de Lyronn a été tué, vous n'avez pas rejeté la faute sur tous les chevaux... Enfin, c'est la loi de la nature me direz vous... mais bon...

Par Lo-My le 28/4/2002 Ă  10:25:57 (#1360921)

Lo-My marqua un long silence. Puis répondit :
« J’ai été élevée dans la haine. Depuis ma naissance on m’a apprit à vous détester, cet événement n’a fait que renforcer ce sentiment qui fait maintenant partit de moi, que je le veuille ou non.
Quant à cette cicatrice, elle est certes le symbole de mon amitié pour Lyronn, mais c’est également la seule différence que je me suis donnée face à ma sœur. Pour moi, c’est un peu comme si le fil qui nous lie s’était fragilisé depuis ce jour. »

Par Opheylia le 28/4/2002 Ă  10:58:06 (#1361101)

Cette histoire, elle ne la connaissait que trop bien. Elle se souvenait comme s'il s'agissait de la veille du jour où sa soeur jumelle était rentrée échevelée, les yeux fous et sombres, de son escapade en forêt. Celle-ci lui avait expliqué, mais elle ne parvenait pas à y attacher autant d'importance que Lo-My. Ce n'était qu'un cheval, après tout...

De fait, sa soeur s'était éloignée d'elle, imperceptiblement. Cela lui avait fait terriblement mal, une brulure à vif dans son coeur et parfois des restes de rancoeur contre l'étalon de la jeune fille. Certes elles étaient toujours fort proches, mais le spectre des hommes morts ce jour-là se dressait entre elle, léger voile ne dissimulant rien des formes de chacune d'elles, mais protecteur.

Etait-ce un mal ? Opheylia ne savait. Quoi qu'il en soit il Ă©tait trop tard... Le destin avance inexorablement... Ainsi va la vie...

Par Quent Lork le 28/4/2002 Ă  12:07:58 (#1361538)

Jette le trognon de pomme, puis en reprend
Vous n'en voulez toujours pas ?
Croque dans la deuxieme
Moi aussi j'ai un frere jumeau...nous nous ressemblons beaucoup...mais pas au point de nous confondre...et je crois que la fraternite qui nous lie est tres grande...meme si je ne l'ai plus vu depuis un moment...
L'homme reste muet un moment, pensif
Vous dites avoir été élevée dans la haine, je pourrais savoir par qui si ce n'est pas trop indiscret...Excusez ma curiosite, mais j'aime en savoir beaucoup sur les gens que je recontre...

Par Lo-My le 29/4/2002 Ă  16:13:06 (#1369988)

Lo-My échangea un regard complice avec son étalon, sourit, et enfin répondit :

« Je n’ai pas été élevée pas quelqu’un en particulier. Je suis la fille de mon peuple. Je n’ai jamais vraiment sut qui était ma mère, et d’ailleurs je n’ai pas cherché à la savoir. Je n’y attache pas réellement d’importance. La première femme que je croisais et qui prenait soin de moi je l’appelais maman. Le seul lien familial que j’ai gardé intacte, ou presque, c’est ce lien qui fait de ma sœur et moi un seul et même être.

La haine était un peu comme ma seconde mère. A peine étions-nous capable de comprendre le langage de nos mères, qu’elles nous donnaient un peu de la ce sentiment que chacune portaient en elles. Puis par la suite, on nous a racontez beaucoup d’histoire. Les hommes y jouaient toujours un rôle peu enviable, et c’est par ces légendes que notre haine était alimentée. Brutaux, violents, les hommes y faisaient toujours souffrir notre peuple.
Faisant partie de mon quotidien, faisant partit de moi, ce sentiment me paressait banal. Je ne comprenais pas vraiment, mais puisquÂ’on me disait de le faire, jÂ’haĂŻssais ces hommes qui avaient fait souffrir mon peuple.
Ce n’est que le jour ou Belag mit fin aux jours de l’étalon gris que j’ai commencé à comprendre sa signification, et c’est au moment où Lyronn sa débattait au bout de cette corde qu’elle s’installa en moi, définitivement, et qu’enfin il m’était donné une raison véritable de l’éprouver.

J’ai beaucoup tué, par folie, par haine, par jeu, jamais je ne l’ai regretté, et je ne les regretterais jamais. Il ne sert de toute façon à rien de ruminer sur son passé. Mais depuis la mort de Kildjia, je ne tue aussi rapidement qu’avant, il me faut maintenant un motif. Les amazones ont changé en peu de temps, moi aussi… »

Par Quent Lork le 29/4/2002 Ă  17:28:31 (#1370372)

Ainsi vous êtes une fille d'amazone si j'ai bien compris... Et a ce que j'ai compris aussi, vous n'avez pas côtoyé beaucoup d'homme comme la plupart des amazones je suppose... je ne comprends pas comment votre peuple peut haire des personnes qu'elles connaissent si mal... enfin, je peux m'estimer heureux de ne pas vous avoir croiser plus tôt... mon corps serai peut être déjà sûrement transperce de flèches...
Remarque que la nuit commence Ă  tomber
Eh bien, le temps passe vite quand l'on est en charmante compagnie... que diriez vous de finir cette conversation à la taverne ? Il y'en a justement une à la lisière de la foret...

Par Lo-My le 29/4/2002 Ă  19:24:12 (#1371073)

« Je connais cette taverne, même si je n’y suis jamais entrée. Cependant je ne vous y accompagnerais pas. La nuit, je préfére la passer ici, dans cette forêt.
Mais si vous le permettez, je vous "escorterais" jusqu’aux limites de ces bois.»

Sur ce, Lo-My enfourcha son ami.

« Je ne vous proposerais pas de montez avec moi, je doute que Lyronn, bien qu’il accepte maintenant la présence d’un homme à ses côtés, ne le tolère sur son dos »

Par Quent Lork le 29/4/2002 Ă  22:35:20 (#1372237)

Eh bien, si vous ĂŞtes prĂŞte Ă  partir, allons-y !
Je ramasse quelques affaires qui traînaient à terre, puis les range dans mon sac
La nuit était déjà tombée, seul la lune éclairait légèrement le chemin. e chant des oiseaux de nocturnes était le seul bruit perceptible, j’allume une torche
Je marchais, à côté de moi, suivait Lo-My montée sur son étalon
Ainsi vous vivez dans ce bois… Ma foi…cela peut être un mode de vie agréable, et puis c’est sûrement préférable pour Lyronn, les grands espaces lui doivent mieux lui convenir.
Sachez toute fois que si vous désirez un endroit confortable où passer la nuit, une confrérie s’est établie non loin d’ici, elle prête des chambres aux aventuriers de passages, la Confrérie de Saul…
Ils arrivent devant un grand arbre mort
Inquiet, je regarde autour de moi, me retourne, examine les alentours
Je…je viens ici presque tous les jours, et c’est la première fois que je vois cet arbre…d’ailleurs je n’étais jamais passé ici pour aller à la taverne…la noirceur de la nuit a dut me faire tromper de chemin.
Je sens quelques gouttes tomber sur ma peau, puis ces quelques gouttes se transforment en averse, la torche sÂ’Ă©teint
Ils vont tous trois sÂ’abriter sous lÂ’arbre
Et bienÂ…que fait-on maintenant ?

Par Lo-My le 1/5/2002 Ă  10:09:49 (#1379431)

« A moins que vous ne vouliez repasser une nuit en plein aire, Lyronn pourrait bien nous mener dans un endroit sec. Les chevaux savent très bien trouver leur chemin, contrairement à certain d’entres-nous »
Amusée, la jeune amazone mis son ami au pas, lui donnant toute liberté pour choisir son chemin.
« Si la pluie vous gêne, ma cape est à votre service »

Par Lo-My le 3/5/2002 Ă  17:45:42 (#1391934)

Ils marchaient en silence depuis maintenant quelque temps. Bientôt, ils aperçurent des lumières, vagues taches blanches à peine perceptibles au travers des innombrables gouttes que le ciel déversait.
Lo-My flatta son étalon, jamais elle ne comprendrait comment son ami pouvait ainsi deviner ses souhaits, et la mener sans aucune difficulté là où elle le désirait.


« Nous y voici ! Votre taverne. Marcher tout droit en direction de la lumière vous y serait en quelques minutes.
Je vais maintenant vous quitter, je vous salue donc. Peut-être nous recroiserons nous un jour. »

Sur ce elle fit faire demi-tour à son ami et partit au petit trot. Elle laissa là Quent, trempé.
Sans un regard en arrière, elle disparut, ne laissant à l’homme que le souvenir de leur rencontre.

Un jour peut-ĂŞtre elle irait en ville, mais pas maintenantÂ…

Par Maelyx le 3/5/2002 Ă  21:03:19 (#1393322)

Trempé et fourbue , Maelyx retient un eternument pour la dixieme fois en une heures. Malgrés sa tenue de camouflage soit disant etanche couverte de feuille de fougeres et de mousses cousuent , rien y fait, l 'eau passe.Tapis depuis le debut dans l 'humus de la foret qu 'il commence a connaitre parfaitement , il a suivit la rencontre entre Lo Mi et Quent Lork. sans rien y entendre certe .


Ces longue nuit passés dans la foret a traquer le chevampires n'ont aboutie a rien ,rien a par une incroyable resistance au rhum .Les rhums reviennent pourtant chaque nuit , et chaque nuit revient cette jeune femme mysterieuse .

Des le premier coup d 'oeil Maelyx a compris qu'un lien unique et fort la reliait aux chevaux. Ces mĂŞme chevaux que Maelyx observe sans relache, surtout depuis la venu de cet etalon , noire comme la suie d 'un feux mal eteind.

Un etalon qui refrenne la fougue du Templier , fanatique a l'extreme et pourtant cet etalon..inspire un froid , une repulsion , non !!! Pas de la peur c est d'un Templier que dont on parle.

Parler a cette jeune femme l'aiderai surement dans sa quete...

La corde de l'arbalette dirigé vers le ciel, tendue a mort n'en peux plus , la pluie a detendu les attaches de cuires, le carreau file.
Les feuilles se dechirent et dans un bruit sourd , le carreau se plante dans un arbre non loin de l'amazone.


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Maelyx guide theologique Templier

Par Lo-My le 6/5/2002 Ă  17:32:58 (#1408863)

Lo-My avait entendu sifflé un projectile, mais trop fatiguée, elle décida de ne pas y prêter attention, pressa l'allure et disparue définitivement dans la noirceur des bois, rejoignant le reperd qu'elle partageait avec sa sœur, afin d'y trouver enfin le repos.

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