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Guillaume... MĂ©duse...

Par MĂ©duse le 19/4/2002 Ă  19:04:17 (#1312988)

Au chevet d'Angus, Meduse entendait les cris venant de Crete de Pierre.

Encore... toujours des cris...

elle se résolut à quitter son aimé pour aller faire quelques pas en ville et sur la plage qu'elle affectionnait tant.
Deux hommes se tenaient... Guillaume Kaern et Hugues de Payns...

-Kaern... Enfin... *ses yeux rouges et ses traits tirés marquaient sa grande fatigue a esperer incessement que son aimé se reveille*

-Fille Arthens... Vous voila...

-Je vous provoque en duel ! *sa voie sourde résonna étrangement*

-Je ne veux pas de duel, le sang a assez coulé...

-Vous avez versé le premier sang... Par les armes vous avez commencé, par les armes nous terminerons... En garde !

Guillaume, a contrecoeur revetit son armure et sa puissante épée.

- duel d'honneur... suivant votre code bréhanite...
Meduse attendit un moment puis se jeta sur lui et l'assena de coups de fleau. Guillaume ne se defendait pas.

*devrais je arreter ce duel parce qu'il ne se defend pas alors que lui meme n'avait pas arreter son arme alors qu'Angus ne se defendait pas ?*
la reponse n'etait que trop evidente

Guillaume en sang au temple semblait comprendre la douleur qu'avait ressenti Meduse et exhorta Hugues a se taire tandis que celui ci insultait Meduse d'assassine sans vergogne...

-je n'ai que faire de toi Hugues... je lui ai proposé un duel d'honneur... pas de fourberie... il ne s'est pas défendu, c'etait son choix....
Nous sommes quittes Kaern...

Meduse revint au chevet de son mari, l'esprit allégé de savoir que l'assaillant de son aimé avait payé.

Par sahas le 19/4/2002 Ă  19:12:11 (#1313052)

*apprend la nouvelle*
bien Meduse est donc appaisee. Guillaume s'en remmettra j'en suis sur. puisse etre le dernier sang verse.

Par DĂ©mone Layn AP le 19/4/2002 Ă  19:12:58 (#1313057)

MĂ©duse,

Cela montre le respect qu'il pouvait avoir pour toi. La douleur qu'il doit avoir ressentit et il n'a meme pas tenter de se défendre.

Dit moi cela te rend plus heureuse aujourd'hui ?

Sure qu'une chose, tu dois avoir appris le respect qu'il porte a ton endroit....

Par Lormar Isorae le 19/4/2002 Ă  19:15:24 (#1313076)

Cela prouve surtout l'ingeniosité de sir Kaern...

C'est tres chevaleresque de se laisser battre par une femme, au lieu d'en ressortir rabaisser, on en ressort grandit.

Moi je dis qu'il n'y a pas d'honneur à ne pas répondre, ou alors peut etre la peur de vraiment perdre un combat...

Par MĂ©duse le 19/4/2002 Ă  19:26:37 (#1313158)

Angus ne s'etait pas defendu Demone...
Mais cette affaire est pour moi terminée.

Par DĂ©mone Layn AP le 19/4/2002 Ă  19:27:57 (#1313173)

Provient du message de MĂ©duse :
Angus ne s'etait pas defendu Demone...
Mais cette affaire est pour moi terminée.


c'est le principal.... *sourit*

Par Nailo Tenebrae le 19/4/2002 Ă  19:51:43 (#1313338)

Bravo Meduse, en abattant ce chien, tu as vengée Angus.

J'espere de tout coeur que Angus se remettra vite.

Par DĂ©mone Layn AP le 19/4/2002 Ă  19:56:06 (#1313366)

Provient du message de Nailo Tenebrae :
Bravo Meduse, en abattant ce chien, tu as vengée Angus.


ce n'est pas toi qui a inventé la politesse.... ou sinon tu es tres rancuniere.

A parler comme ca tu risque toujours de te retrouver avec une epée dans le coeur. Apprend a respecter les personnes qu'elle soit des amis ou des ennemies.

Le respect... tu n'as pas eu un cours avec EGM sur le respect ??
*rouge vif*

Par Nailo Tenebrae le 19/4/2002 Ă  19:57:14 (#1313378)

Un probleme FdB?

Par DĂ©mone Layn AP le 19/4/2002 Ă  20:47:32 (#1313739)

désoler mais je comprend pas ce mot...

Par Ljd Kenedha... le 19/4/2002 Ă  20:50:26 (#1313761)

Provient du message de Nailo Tenebrae :
Un probleme FdB?


C'est Fils de Brehanite *sourit*

Moi j'aurais pas aimé m'dam.

Allez une Baston! *content*

Par DĂ©mone Layn AP le 19/4/2002 Ă  20:53:52 (#1313774)

Expliques tes mots Nailo ....

*fachée*

*devra en faire part au Clerger et Templier*

Par sahas le 19/4/2002 Ă  22:25:53 (#1314378)

chienne qui aboie ne mord pas c'est bien connu. tu vois a quel niveau sonore elle aboie ,Nailo , demone tu pourra juge a quel point elle est dangeureuse.
Nous en vouloir a ce point elle a du nous faire quelque chose de grave qu'on lui a fait paye je ne vois que ca...

Par Juza le Preux le 19/4/2002 Ă  22:28:09 (#1314398)

*Reste patiemment dans sa geole ... ne sachant pas ce qu'il est arrivé à son ami ...*

Hrp: Nailo, tente de coller un peu plus à un vocabulaire médieval stp ... les vicomtes GK, les fdb, les magouilles ou autres. Parceque avant tu faisais des efforts d'écrire de belles phrases et maintenant plus :(

Par Guillaume Kaern le 19/4/2002 Ă  22:51:17 (#1314555)

Depuis le crépuscule, Guillaume et son écuyer retrouvé se tenaient face à l’océan bleuté à mirer l’écume lente et douce d’une mer soulevée par les brises.
Souffles légers et voluptueux, les vents l’apaisaient, le calmaient, alors que sa maladie semblait s’effacer de son visage autrefois meurtri et vieilli. Il aimait cet instant de calme sur la maudite et son regard portait sur l’horizon lointain ou d’un espoir vain, il espérait distinguer les brumeuses côtes de Lune d’Or.
Guillaume, rêveur et tel le jeune homme à qui l’on fait les classes, récitait une leçon de la vie, un exemple de l’une de ses erreurs au jeune écuyer :

Guillaume : Tu apprendras peut être, en parcourant ces terres, un passé, une erreur qui est mienne et qui se nomme Angelia. Une femme douce et à la légère parole. Une brise insoupçonnée qui vous pousse vers un horizon voilé. Elle fut la première à défaire cet espoir, de voir ces gens changer. Elle fut la première à me faire comprendre comment un coeur peut être tant manipulé.
Hugues de Payns : *brutalement* je connais cette histoire Sire
Guillaume : *acquiesce* Je voulais que tu la connaisses, par ma voix, ainsi tu sauras que tout homme en cette terre peut commettre une erreur en pensant bien faire. Peut être est ce le cas de ces gens. Ce Phaern avait commis des crimes, je l'ai appris plus tard. Cependant, dans une fougue probablement provoquée par ma maladie, je l'avais abattu à terre afin qu'il lâche cet objet que Angus lui avait remis.
Hugues de Payns : oh je ne voulais pas vous interrompre seulement vous dire que je savais que vous aviez connu une Angelia.
Guillaume : : Un objet noble et un symbole d'amour. Preuve qu'un jour peut être, ces gens s'en retourneront dans leur chaumière à simplement vouloir aimer.

Alors que ces derniers mots s’échangeaient, un bruit de pas décidé vint interrompre les deux hommes. Devant eux se tenait une femme aux ailes sombres et au regard fatigué. Ses traits tirés, son regard se porta sur Guillaume, nom qu’elle avait trop souvent entendu depuis ces dernières années dans des malheurs qui frappaient son clergé et bientôt sa propre vie.

Guillaume : Bonjour, fille Arthens
MĂ©duse : Kaern...

Lentement, Hugues la saluait, des premiers signes d’inquiétudes perçant sur son visage. Machinalement, Méduse lui rendit son salut, ne cessant de fixer l’homme qui avait terrassé son tendre aimé.

Guillaume : Que me veux-tu, NĂ©philim?
MĂ©duse : Justice Â…
Guillaume : Approche et vient parler avec nous en ce cas.

D’un pas serein mais fatigué, la femme Arthens s’avança sur le rivage, observant à son tour l’écume, pensant sans doute à quelques lointaines promesses de vengeance et à ses pleures passés. Le jeune écuyer regardait la scène, indécis.

Hugues de Payns : voulez vous que je vous laisse Sire ?
MĂ©duse : KaernÂ… enfinÂ…

Le chevalier continuant dans sa rêverie, le regard tourné vers l’horizon tandis que son espadon de famille pendait inerte dans son dos.

Guillaume : *ne répondant pas encore à son écuyer* Hugues et moi regardions Lune d'Or qui au loin se profile
Méduse : Kaern... vous avez attaqué et blessé gravement mon homme
Guillaume : *regardant Meduse, puis Hugues* Oui écuyer. Va faire une prière à Brehan et à Artherk, pour les âmes qui se déchirent et se perdent.
Meduse : *prend une pierre verte et la jette dans la mer*
Hugues : *entendant les paroles de meduse* etes vous sur Sire ?
Guillaume : *se tournant à présent vers méduse* ce que j'ai fait, Néphilim, je devais le faire. Pour l'honneur de ma compagne et pour la protection de la cité.
Meduse : je ne suis pas devant vous en tant qu'ogrimarienne. Elle m'a insultée...
Guillaume : Hugues, tu ne pourras m'aider qu'en allant prier pour nos âmes. A présent, fait le.
Hugues : bien Sire *salue d'un bref signe de tĂŞte*
Guillaume : Ma compagne jamais ne vous avait insulté, je ne suis pas même sûr qu'elle vous connaissait bien.
Meduse : et pour des paroles en l'air vous l'avez tué...
Guillaume : Considérez vous qu'une femme doive être traitée de chienne impunément?
Meduse : non tout autant qu'un homme ne doit pas etre tué pour des paroles en l'air... ce que vous avez fait...
Guillaume : Pensez vous qu'une ville qui ne demande que la paix doit voir naître toujours et encore des gens comme Angus ou Nailo qui déclare en Rebel amer que la ville leur appartient?
Meduse : je ne parle pas ed la ville... pour moi elle redeviendra calme bientôt. Je parle de notre affaire. Je ne suis pas ici pour la politique. Ou pour je ne sais quoi. J'ai renvoyé mon ami pour vous parler. Seul à seul.
Guillaume : Angus savait parfaitement ce qu'il risquait en venant à nous et provoquant des hommes d'arme. Vie lui aurait été accordée s'il n'avait pas insultée une compagne tendre a mon coeur
Meduse : Provoquer ? Vous l'avez froidement abattu alors qu'il ne se défendait pas !
Guillaume : Comment considérez vous un homme qui aux mépris d'un Conseil se proclame Maire sous la tutelle d'une épée des ténèbres voulant libérer les démons élémentaires dans notre monde? J'ai froidement abattu cet homme, alors que la maladie rongeait mon coeur et mon corps, car il proféra une injustice de trop.
Meduse : Kaern... je vous respecte pour vos hauts faits. Mais cette affaire doit se régler. Je vous provoque en duel... pour votre acte...
Je connais mes chances, mais je ne peux rester les mains croisées...
Guillaume : Je ne me battrai pas contre vous, fille Arthens, j'avais un grand respect pour Torkaal, votre père. Et je ne veux faire couler aucun sang.
Meduse : Kaern ! Il n'y a pas de choix ! Je vous provoque dans un duel d'honneur !
Guillaume : Si vous voulez réparé ce qui fut fait, alors restez une mère pour vos enfants et aidez ce en qui vous croyez.
Meduse : vous ne pouvez refuser. Faites briller ma pierre !
Je suis une combattante, je connais les regles etje n'ai jamais frappé dans le dos !
Guillaume : Jamais je ne ferai couler votre sang, vous êtes une femme qui pleure son mari défunt. Un mari que vous deviez aimé pour des raisons que j'admets digne et noble
Meduse : vous devez accepter !
Guillaume : Pour cet amour seul, je regrette de l'avoir tué.
Meduse : c'est un duel d'honneur ! Nulle haine ! Seules nos armes quelqu'en soit le vainqueur, notre honneur sera sauf
Guillaume : Pensez vous qu'un duel d'honneur puisse un jour retirer les peines?
Meduse : mais nous devons regler cette affaire. Il met un point final a cela. Je me le dois, allons chercher des potions et combattons nous. Vous avez défendu votre amour, comprenez que je veuille venger le mien. Vous ne pouvez refuser *plante sa lame dans le sol*
Guillaume : Jamais je ne tuerai une femme qui demande vengeance pour son homme perdu. A présent, si vous voulez m'abattre, faites le, l'arme qui défit votre aimé gît suspendu dans mon dos et je ne la lèverai pas contre vous.
Meduse : suivant votre ancien code d'honneur, vous n'avez pas le droit !
Guillaume : L'honneur veut également qu'aucun sang inutile ne soit versé. Mais si votre peine est si grande, si vous pensez que les armes pourront l'atténuer, je ne puis qu'accepter ce goût amer.

Le jeune écuyer inquièt qui regardait la scène depuis lors ne pu s’empêcher d’accourir tentant dans un vain espoir d’arrêter un combat inutile.

Meduse En garde messire. Sans potion.
Hugues madame !
sans potion
Guillaume Ne souillons pas cette plage de notre sang, fille Arthens.
Meduse soit ! En garde vous dis je !
Guillaume Ecuyer, retire toi, tu ne dois pas interférer.
Meduse En garde ! - cria tÂ’elle plus fort-

Le jeune écuyer demeura immobile, prononçant un simple « madame » dans un espoir incompris.

Meduse *s'incline devant guillaume* que la voie des armes nous guide
Guillaume Puisse les dieux un jour nous pardonner... *plante son arme à terre* puisse les pleures de la veuve m'être pardonné.


Meduse le regardant quelques instants, le provoquant des racines boisées qu'elle contrôlait dans l'espoir qu'il tira son arme de terre pour l'attaquer. De premières secondes, longues emplirent les âmes de doute, puis dans des mots prononcé en souvenir de son aimé défait, elle se lança contre le guerrier qui depuis quelques temps déjà avait clos ses yeux et murmurait quelques prières de pardon à Brehan pour tout ce sang qui coulait sans cesse. Les coups s'enchainèrent sans halte et la précieuse armure des Hauts Elfes perça enfin ses premiers secrets. Le sang telle une malédiction se répandit sur le rivage, mais pour une fois, il s'agissait de celui de Guillaume. Son espadon de famille demeurait planté là, enfoncé profondément dans le sol. Il ne demeurait plus à terre qu'une marre de sang.
Un peu plus loin, Hugues regardait la scène avec terreur... Pourquoi n'avait-il pas combattu ! Pourquoi !

Guillaume se redressa au temple, regardant ses blessures et en sentant la douleur qui tel une drogue l'engourdissait. S'avançant à l'autel et s'agenouillant, il déposa un baiser sur la croix d'Artherk puis sortit de nouveau, psalmodiant quelques vers du compagnon qui tombe au combat.

De retour sur le rivage, Guillaume regarda sa longue épée qui n'avait bougé depuis lors. Le sang peu à peu par les vagues se dissipaient et bientôt le sable retrouvait sa couleur dorée et vierge de tout mal. Récupérant son arme, il l'enfila de nouveau dans un fourreau attaché à son dos.
Se tournant enfin vers Hugues, il continua sa leçon sur la chevalerie, expliquant que pour un bien, il faudrait toujours un mal, aussi infime soit-il.
Meduse aimait tendrement cet homme, et tuer Angus avait été le mal.
Le bien... Le bien avait été de faire cesser pour un temps la folie d'une rébellion inutile. Pour un temps seulement puisque le porteur de l'épée des ténèbres, Znipof, vivait encore et rassemblait toujours plus de gens à ses guêtres pour le servir. Angus avait été un instrument, Nailo l'était à présent. Combien d'autres?

Lorsque l'écuyer demanda à Guillaume pourquoi il ne s'était pas défendu, le guerrier se contenta de répondre: J'avais fait d'une femme, une veuve. Je n'allais pas faire d'une enfant, une orpheline. Je ne pouvais la tuer et je ne pouvais refuser le duel que lui dictaient ses pleures. A présent, mon corps se régénère et les plaies se referment. L'armure des elfes m'aura protégé des coups mortels. Quant à moi... Si mon arme a porté la mort à Angus, je ne voulais pas risquer de la tuer elle.

En effet, Guillaume était persuadé que Angus était bel et bien mort, que son arme avait portée la mort éternelle. Mais il n'en était rien. Dans un lit, auprès de compagnons, Angus gisait inerte sur sa couche. Cependant, un fil de vie le maintenait encore au royaume des mortels. Un fil si mince qu'il aurait pu être pris pour une mort. Pour d'autres, un espoir...

Par MĂ©duse le 19/4/2002 Ă  23:26:35 (#1314803)

Seule au chevet de son mari, Meduse regarda longuement son Fleau...
- Mon tendre ami... Que n'ai je accompli pour avoir l'honneur de te porter... Arme façonnée par les non humains... Porteur de mort... Puisses tu un jour etre séparé de moi...

Sa fille l'appelait alors. Elle alla l'aider...
Que de joie de voir cette jeune guerriere grandir chaque jour...
Kalyndra... Ma fille... je ne laisserait personne te faire de mal... Je ramenerais Angus du royaume dans lequel il erre et nous formerons une famille unie...
Par Ogrimar que soit terrassé celui qui s'y opposera...

Le fléau brilla étrangement a ses paroles, comme animé d'une vie propre.

(le dialogue Meduse/Guillaume est exactement ce qui s'est passé en proxy, j'y ai pensé aussi mais j'ai préféré faire une synthèse bravo guigui ;))

Par Marty..... le 20/4/2002 Ă  8:19:55 (#1315779)

*aurait aimer etre la que pour prendre le sang encore chaud entre mes mains*

*je me demande si j'y aurais goutée*

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