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Un appel

Par Shizen DuVal le 5/4/2002 à 5:03:04 (#1228563)

J’ai revu ma fille aujourd’hui… elle aime tellement explorer et moi, souvent prit avec mes devoirs… Parfois, je ne vois pas mes enfants pendant des jours. Bien que d’habitude je désire les voir avec impatience, aujourd’hui n’était pas le cas. Je savais qu’ils apprendraient tôt ou tard le départ de leur mère. Et ce jour là, je devrais leur faire face…

Misha vint me rejoindre alors que je prenais refuge près des pommiers de HavreClair. Je savais très bien pourquoi elle voulait me voir, mais je ne put réprimer un frisson quand elle formula la question : "Où est maman?" Si je le savais ma puce, j’irais la chercher…

J’irais la chercher… Incapable de lui expliquer pourquoi sa mère était partie, je bafouillais quelques mots. Et ma fille de me répliquer : "Si tu l’appelle assez fort, les vents porteront surement ton message papa… toi ils t’écouteront." Oui… sans doute… mais pourquoi n’y ai-je pas pensé? Peut-être que je ne désirais pas y penser. Quel monstre je fais! Priver mes enfants de leur mère pour des raisons qui m’échappent à moi-même.

"Ca ne va pas papa?" … la voix de ma fille me sortit de mes pensées. Je cache mal mes émotions et mes enfants ont vite apprit à lire mes expressions. Je ne put que lui expliquer vaguement… mon cœur et ma tête ne s’entendent pas très bien, ils se chamaillent. Et je ne sais plus lequel écouter. Et ma fille, dans toute son innocence, me répondit d’écouter mon cœur, comme je lui avais apprit… Mais mon cœur chavire, mes lèvres se souviennent du baisé de la nature… mais tout ça, je ne peux pas lui dire. Et puis laisser parler mon cœur détruirait sans doutes beaucoup de choses autour de moi… Pour mes enfants, leur maman est merveilles et beautés, douces caresses, baisés de tendresse. Misha ne comprenait pas ce qui pouvait me troubler autant. Innocente enfant, je garderais le secret, tu n’as pas à souffrir inutilement. Tu apprendras bien assez vite… trop vite.

Quelques câlins échangés, ainsi que la promesse de retrouver Aclys, et ma fille retrouva son sourire; Puis elle me quitta pour aller se coucher. Et je suis resté la… à me demander que faire, à questionner ma raison et mon cœur… à faire renaître des souvenirs… jusqu'à ce que les images soient si forte, les sentiments si vrais, que je ne put retenir un cri à faire trembler la terre! Le nom de cette femme qui a sut voler mon cœur fut porté sur les ailes du vent, là où lui seul sait aller. Je ne sais ce qu’il adviendra, mais je sais cependant que ta présence à mes côtés sera la seule façon de trouver certaines réponses… et peut-être me faire oublier cette troublante image, un sourire d’une dryade…

Par Onizuka LooWang le 5/4/2002 à 12:47:57 (#1229672)

:lit:

Par Camilla Nata le 5/4/2002 à 17:57:22 (#1231530)

Camilla était allongé sur une des pierres du Cercle des Druides ... Elle jouait de la flûte.

Une mélodie simple.Puis elle posa sa flûte sur son ventre et soupirat légerement.

Il lui manquait quelque chose .... Mais quoi?Elle ne le savait pas,ou ne voulait pas le savoir.

devenir femme enfin .....

Par Aclys Du Val le 5/4/2002 à 23:39:58 (#1233779)

Je regarde la mer, adossée à une roche polie par les vagues rageuses de ne pouvoir mordre la terre plus avant. Je regarde et pourtant ne vois rien, je ne fait que repenser à ces instants, ces jours, cette éternité qui vient de s’écouler depuis mon départ.
Tout tourne dans ma tête, comme un vent fou, prisonnier des hautes montagnes, et ne sachant comment se délivrer de sa prison de pierre. Ho oui tout tourne, tourne et retourne encore. Des images défilent comme des miroirs brisés qui raconte un instant de vie si intense, si fort. Des images de cette main qui ce porte à mon visage. Père, mon père, te retrouver fut si facile et te détruire fut si aisé. Qu’aurais je pus implorer si j y était arriver, la folie, l amour ou même la raison qui sait. Apres t avoir retrouver je n ai eu de cesse que de t accuser de tous mes maux.
Le départ de maman, le tient, l amour de Shizen qui semble t il quitte mon écrin pour en rejoindre un autre, j’en suis même arriver à te porter responsable de la disparition de « Mère ». Quels furent les mots qui ne franchirent pas ma bouche, et quelles tortures t aurais je infliger encore si tu n avait réagi. Réagi enfin. Instinctivement je passait ma main sur ma joue encore rougie des tes doigts. Tu as été obliger de choisir entre mourir d entendre ta fille te blâmer sans cesse ou lui montrer la voie. Enfin tu t est rendu compte que sans toi elle était perdue, et que sans une preuve de ton amour le plus sincère, jamais elle n aurait survécue. Enfin tu t est décidé à lui prouver que tu l’aime comme un père.

Je ressasse mon passé, mes aventures, mes angoisses, mes peines et mes joies, celles que j ais données ou volées, celle qui peut être jamais n auraient dues être miennes. Ainsi donc mon père m aime vraiment. Je frotte toujours ma joue meurtrie, mais ce n est pas le mal physique qui me pique la peau, non, la douleur j en ai déjà goûtée bien souvent, c’est la choc que mon esprit à du encaissé. Je me rappel cet instant.

J était en train de parler, de hurler sur mon père pour l insulter de ma peine, de mon passé.
Plus rien ne retenait ma colère et j aurait peut être même pus le tuer. Les limites de la folie sont si ténues parfois. Au bouts de quelques minutes, les yeux rouges de larmes et le visage tordu de douleur il se leva calmement, arma son bras, et me décocha une gifle qui me projetait au sol avec une violence inouïe. Quand je me suis relevée il était déjà assit de nouveau, me regardant et pleurant comme un enfant. Il se mit alors à me parler aussi calmement qu’a son habitude, un sombre sentiment de dégoût dans la voix. Il me raconta alors tous ce qu il du endurer par ma faute, tout ce que ma présence lui apporta de complications et de douleur de me voir souffrir et d’être si peut tendre avec les autres et lui même. Il me raconta comment par ma faute, il souffrit durant si longtemps malgré tous ces moments de joie et de fiertés que j ai put lui procurer. Il me raconta tout simplement sa vie.

J entendait les mots qui sortaient de sa bouche, je voyait les larmes qui sortaient de ces yeux de ne pouvoir faire autrement que de me dire ces choses en face. Et je restait bouche bée, muette, figée encore comme une statue. Je ne peut même pas dire ce que j ai ressenti à se moment, dégoût, vide, néant, un néant si énorme qu’il aurait put avaler le cœur de mes enfants.

Apres un long moment il s approcha de moi, me pris la main tendrement et me dit


Ma puce, ne désire pas la mort, ou ma vie aura été veine, et plus encore que la tienne tu détruira celles de tes enfants et de ton époux.

et devenir celle .........

Par Aclys Du Val le 5/4/2002 à 23:41:10 (#1233784)

Il vit alors mon regard et compris sont sens, il repris

Il t’aime de toute son âme tu le sait, mais tu le détourne de son but par tes ardeurs, tu l étouffe au lieu de le laisser respirer. Prête lui ta vie comme tu l’a voulu, pour que la sienne soit belle et tu sera récompensée de son bonheur. Soit simplement celle qui se cache tendrement derrière son sourire, et il te restera peut être.

Il se leva enfin, je me jetait à ces pieds pour le retenir, mon regard l’implorant de me garder auprès de lui et de son amour infini. Il me regarda alors avec dans le regard la tendresse d’un père qui à déjà vécu tant de choses et qui ne désire que bonheur pour cette enfant qui est sienne et me dit.

Pour une fois dans ta vie, croit moi, regarde moi et comprend ce que je fait. Si tu en est capable en retour, alors ta vie sera pleine et belle.

Puis il se tu, et repris sa route vers le village de prêtres, me laissant là, seule, face à cette mer qui représente secrètement tant pour moi, tant de symboles. Alors je la regarde, j’essaye de comprendre, de me convaincre que j’en suis capable. Mais n’est il pas déjà trop tard.

Un vent soudain plus violent que les autres soulève le sable fin et le jette dans mes yeux. A peine j’enrage de ne plus y voir que j’entend une voix portée par celui ci, SA voix. Il ne m en faut pas plus, je cours éperdue, je trébuche, tombe et retombe encore de ne voir ce qui m entrave sur le chemin du port, rien ne pourras me retenir désormais, je sais ce que je dois faire pour avoir l âme en paix. Il ne me faut que peu de temps pour régler cette affaire, et déjà le bateau prend la mer. Arriver au bout du chenal je vis mon père qui me regardait tendrement. Il semblait être sur cette jetée depuis un bon moment et attendre que je passe pour me faire un sourire comme jamais il ne m’en fit avant. Il savait avant même que je n entende. Finalement, j’ai les deux hommes sûrement les plus grand de ce monde dans ma vie, peut être était ce cela qui m’empêchait de comprendre, mais maintenant je sais enfin, je sais ……………

Je regarde les vagues qui cachent encore la terre de ma naissance, dans un murmure je leur parle.


Dites leur que je reviens ……….

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