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Brève d'une vie (ou le "periple?" de 2 fréres :-) )

Par Sephi Laanri HC le 5/4/2002 Ă  0:47:24 (#1228077)

Estula (sans date, ni auteur)
Il y avait jadis deux frères an conseil de père ni de mère et sans autre compagnie. Pauvreté était leur amie, car souvent elle était avec eux. C’est la chose qui tourmente le plus ceux qu’elle hante. Il n’est pire maladie. Ils demeuraient ensemble, les deux frères dont je vous parle. Une nuit, ils furent pousser à bout par la faim, la soif et le froid. Chacun de ces mots tenaille souvent ceux que Pauvreté retient dans ces chaînes. Un jour, ils se prirent à réfléchir comment ils pourraient se défendre contre Pauvreté qui les harcèle et souvent leur fait sentir l’aiguillon.

Un riche de très grand renom demeurait tout prés de leur maison. Ils sont pauvres, le riche est sot. En son potager, il avait des choux, et des brebis à l’étable. Tous les deux, ils s’en vont de ce côté. Pauvreté rend fou plus d’un homme ! L’un prend un sac à son cou, l’autre un couteau dan sa main : les voilà tous deux en campagne. L’un entre tout droit au potager et il ne se met pas en retard : il coupe des choux dans le jardin. Le second se dirige vers le bercail pour ouvrir la porte : il fait tant qu’il l’ouvre. Il lui semble que l’affaire va bien ; à tâtons, il cherche le mouton le plus gras. Mais on était encore sur pied dans la maison, si bien qu’on entendit parfaitement la porte du bercail quand elle s’ouvrit.
Le prudÂ’homme appela son fils :
« Va voir, dit-il, au jardin, si tout y est bien normal : appelle le chien de garde. »
Le chien avait pour nom Estula ; fort heureusement pour les deux frères, cette nuit-là il n'étais pas dans la cour.Le jeune homme était aux écoutes. Il ouvrit la porte qui donnait sur la cour et cria:"Estula!Estula!" Et celui qui éyait dans l'étable de répondre:"Oui, vraiment, je suis ici." Il faisait trés obscurs et noir de sorte qu'il ne put apercevoir celui qui lui avait répondu. En lui-mème réellement il crût que c'était le chien.Il n'a guère attendu: à la maison tout droit il s'en revint. Il tremblait de peur en arrivant.
_Qu'as tu, beau fils? lui dit le père.-Sire, par la foi que je dois à ma mère, Estula vient de me parler.
_Qui? notre chien? _Parfaitement, je le jure;et si vous ne voulez m'en croire, appelez-le et vous l'entendrez aussitĂ´t parler.
Le prud'homme sort aussitôt pour voir la merveille, entre dans la cours et appelle Estula son chien.Et le voleur qui ne se doutait de rien, répond:
-Mais oui vraiment, je suis lĂ .
Le prud'homme en est stupéfait:
-Par tous les saints et par toutes les saintes! Fils, j'ai entendu bien des choses surprenantes : jamais je n'en entendis de pareilles. Va vite conter ces miracles au curé, ramène-le avec toi et dis-lui qu'il apporte l'étole et l'eau bénite.
Le jeune homme, au plus tôt qu'il peut, se hâte : il a vite fait d'arriver au presbytère. Il ne demeurat guère à l'entrée, vint au prêtre rapidement:
-Sire, dit-il, venez à la maison entendre de grandes merveilles; jamais vous n'en entendîtes de pareilles.Prenez l'étole à votre cou.
Le prĂŞtre dit:
-Tu es complètement fou de vouloir à cette heure me faire aller dehors! Je suis nu-pieds, je n'y pourrais aller.
Et l'autre de répondre aussitôt:
-Si vous viendrez; je vous porterai.
Le prĂŞtre a pris l'Ă©tole, et se hisse, sans plus de paroles, au cou du jeune homme qui se remet en route. Comme il voulait arriver plus vite, il coupe court par le sentier par oĂą Ă©taient descendus les maraudeurs en quĂŞte de vivres.
Celui qui était en train de cueillir les chous vit une forme blanche_c'était le prêtre_;il crût que c'était son compagnon qui rapportait quelque butin; il lui demandas tout joyeux:
-Apportes-tu quelque chose?
-Par ma foi, oui, fait le jeune homme qui crut que c'était son père qui lui parlé.
-Vite, dit l'autre, jette-le bas; mon couteau est bien aiguisé,je l'ai fait repasser hier à la forge: on lui aura bientôt coupé le cou.
Quand le curé l'entendit, il crut qu'on l'avait trahi : il sauta à terre et s'enfuit, tout éperdu. Mais son surpliss'accrocha à un pieu et y resta, car le prêtre n'osa pas s'arrêter pour le décrocher. Celui qu avait cueilli les choux ne fut pas moins ébahi que celui qui, à cause de lui, s'enfuyait: il ne savait de quoi il retourneait. Toute-fois il alla prendre la chose blanche qu'il voyait suspendue au pieu : il s'aperçoit que c'est un surplis. A ce moment, son frère sortit du bercail avec un mouton; il appela son compagnon qui avait son sac plein de choux : tous deux avaient les épaules bien chargées. Ils ne firent pas plus long conte : de compagnie, ils reprennent le chemin de leur maison qui était proche. Alors, il a montré son butin, celui qui avait gagneé le surplis : ils ont plaisanté et ri de bon coeur, car le rire leur était rendu qui auparavant leur était interdit.
En peu de temps Dieu fait de l'ouvrage : TEL RIT LE MATIN QUI, LE SOIR, PLEURE ET TEL EST, LE SOIR, COURROUCE, QUI,LE MATIN, EST EN JOIE ET EN LIESSE

j'ai trouvé ca assez marrant alors j'vous en fait part :p

Par Camelie le 5/4/2002 Ă  3:38:24 (#1228386)

:lit: :merci:

Par Esteban Garcia... le 5/4/2002 Ă  17:22:19 (#1231234)

:lit:

Par John Carmody le 5/4/2002 Ă  18:10:03 (#1231619)

:lit: :confus:

Par FMP_EnGuY le 5/4/2002 Ă  18:15:02 (#1231660)

elle est trop connue cette histoire, mais les petits ne l'ont peut-ĂŞtre pas encore lue.
En tout cas, je ne l'ai jamais aimée car la morale est plus que douteuse.

Par Merlin Astaldo le 5/4/2002 Ă  19:11:04 (#1232004)

:lit:
C'est totalement Hors sujet ton truc, tu vas te le faire fermer par fleur lol, neamoins c'est sympa mais un peu louche surtout la morale ...:doute:

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