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DĂ©solation

Par Ombre clair-obscur le 2/4/2002 Ă  11:40:12 (#1211846)

Ayant perdu sa lumière il était dans le noir,
les ténèbres l’envahissaient, dans son désespoir.
Il palpait ses souvenirs pour une dernière fois l’entrevoir,
rien, il n’y avait plus rien, seulement le néant qu'il ne voulais croire.

Puis sans mot dire, un jour elle est apparue,
donnant la vie par sa délicate attention, au déchu.
Joie, plaisir, bonheur, paix, amour vinrent grâce à sa venue.
Les ténèbres si envahissant, furent qu’un vague souvenir, rien de plus.

Mais de nouveau la malédiction frappa.
Tourmenté par son sort, le maudit au loin s’en alla.
Fatalité passionnée, son destin triste et larmoyant, il regarda.
Allant de lieux en lieux, il est une âme perdue, qui dans l’abîme erra.

La morale, de cette petite narration ?
Simplement que l’amour ne peut être que désillusion.
On le voit naître, se former en nos coeurs pour notre délectation…
En fait, il n’est que le début de l’enfer ou gît les flammes de la désolation.

Par ~ Shamilda ~ le 2/4/2002 Ă  12:26:57 (#1211976)

Vos paroles sont toujours aussi belles.

Mais je vois que la désolation s'est emparée de vous.
Il faut garder courage.

Certes l'amour fait souffrir bien des fois, mais aussi il réjouit et nous noie de bonheur...

Il suffit juste d'attendre le bon moment, la bonne personne, alors vous ne serez plus que lumière et joie.
Vous ne serez plus ombre, mais homme, vivant et heureux d'ĂŞtre !!

Océan de vie

Par Ombre clair-obscur le 2/4/2002 Ă  14:09:56 (#1212430)

Certes, mais tout ce flot d'émotion me rappelle un vieux poème ;

"Océan de vie"

Tandis que lÂ’embrun flatte mon odorat de ses senteurs salines
Le doux bruit du reflux porte au loin sa mélopée paisible
L’océan terrible et infini, déjà par sa présence me fascine,
Alors mĂŞme quÂ’Ă  mes yeux il nÂ’est point encore visible.

Impatient je tente de me rapprocher de ce liquide titan
Et pas après pas, les remparts de sables s’abaissent et révèlent,
Le géant bleu à la barbe blanche et aux lents mouvements
Je contemple alors ce miroir nacré que de longs rouleaux cisèlent

Lentement sur le tempo des vagues ma respiration se cale
Apportant par son rythme un bien-ĂŞtre fort idyllique,
LÂ’oubli peu Ă  peu remplace la tristesse si inamicale
Et mes yeux se ferment Ă  lÂ’Ă©coute de ce chant liturgique.

Les cris aigus de quelques mouettes attablées sur les flots
Composent les couplets magnifiques de cet opéra naturel
Le temps semble nÂ’avoir dÂ’effets sur ce dieu fait dÂ’eau
Et sur sa personnalité immuable qu’on croirait éternelle.

La brise souffle sur mon visage son haleine rafraîchissante
Et je laisse le néant libérateur envahir subtilement mes pensées
MÂ’adonnant sans retenues Ă  ce bonheur, Ă  cette joie si enivrante
A l’abandon de tous mes souvenirs, de toute mon inhumanité.

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